Editorial du n°54 (été 2020) de la revue Synthèse nationale
Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale
Tout avait pourtant bien commencé... Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps de cela, au printemps 2017, la France légale traversait une véritable cure de jouvence. Le fringant Macron, premier de la classe, bon élève à l’ENA et fidèle toutou de la finance mondialiste, venait d’être élu président et son parti, fraîchement créé et curieusement intitulé « la République en marche », triomphait aux législatives. Ouf, la démocratie était sauvée... elle venait d’échapper à l’effroyable menace populiste alors incarnée par la « terrible Marine Le Pen ». La bobocratie en sortait rassurée et elle commençait à imaginer un monde parfait dans lequel « tout le monde il est gentil et tout le monde il consomme (sans rechigner) ».
Et « plouf », très vite le temps s’est gâté. L’état de grâce n’aura duré que quelques mois. Les belles illusions se sont transformées en un véritable cauchemar...
En fait, à son corps défendant, Macron s’est retrouvé dans une situation qu’il n’avait pas imaginée lorsqu’il était le candidat joker du Système. Il ne savait pas qu’il allait devoir gérer un paquet de factures à payer... factures que lui ont aimablement laissées ses prédécesseurs qui avaient la vue courte, qu’ils soient de « droite » ou de « gauche ».
Première facture : celle de la France des laissés pour compte du mondialisme...
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