Grâce à deux grammes de poudre d'os provenant d'un fémur, l'ADN mitochondrial d'un homme vieux de 400 000 ans découvert dans les années 1990 dans le nord de l'Espagne, sur le site d'Atapuerca (surnommé « Sima de los huesos », « puits des ossements »), a pu être reconstitué.
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Eoliennes : 20 milliards d'euros pour saccager les côtes françaises ! (texte de 1011)
Quand Sarkozy brasse de l'air, les éoliennes se multiplient. Quitte à saccager les plus beaux sites et à exaspérer les riverains, pour produire une électricité plus chère…
Début février, la cour d'appel de Nantes a confirmé, au grand soulagement des riverains qui y sont opposés, l'annulation fin janvier d'un permis de construire accordé en 2004 pour l'installation d'éoliennes à Plouvien, dans le Finistère nord, permis de construire déjà jugé non conforme à la loi littorale par le tribunal administratif de Rennes en 2008, notamment en ce qui concerne la préservation de l’environnement. Pour l'heure, les huit éoliennes continuent de fonctionner, mais l'association locale de défense de l’environnement entend bien, malgré la volonté de l’exploitant de contester cette décision, ne pas s'arrêter là, et elle a saisi le tribunal de grande instance de Brest pour « troubles anormaux de voisinage », espérant bien obtenir le démontage des machines.
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Un réanimateur viré en pleine crise COVID pour désaccord avec la politique sanitaire ! #WTF
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La fièvre monte à Ankara
Par deux fois, le 24 et le 25 octobre, Erdogan a explicitement insulté le tenant du pouvoir parisien, l'accusant de troubles mentaux, à la suite de son discours de la Sorbonne. Difficile dans ces conditions de ne pas donner raison à un Clément Beaune, secrétaire d'État aux affaires européennes, quand il dénonce "une volonté de déstabilisation" de la France de la part gouvernement turc. Dans un tel contexte on peut légitimement conclure que "ce n'est pas un hasard s'il n'y a pas eu de condamnation officielle", par la Turquie, de l'immonde attentat du 16 octobre.
Les officieux atlantistes affirmaient, 48 heures plus tôt, le 22 octobre, que "l’incident du Courbet est dépassé. L’OTAN essaie d’oublier", tout se passant bien au mieux la meilleure des alliances euro-turques… Ils se trompaient : ce ne sont plus les militaires kémalistes d'hier, ni les vieux cercles diplomatiques, qui mènent la danse à l'est du Bosphore, mais un pouvoir politique s, au contraire, a parfaitement compris désormais que le mégalomane d'Ankara "se présente en protecteur des musulmans de façon complètement instrumentalisée".
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Les secrets de la mort de Mussolini
Spécialiste de l'Italie contemporaine et du fascisme, Pierre Milza met en évidence, dans « Les derniers jours de Mussolini », les incohérences du récit officiel de la mort du « Duce » et le rôle clé joué par les services de renseignements britanniques.
Au printemps 1945, vingt-cinq divisions allemandes stationnent encore dans la péninsule italienne. Adossées aux Alpes, elles livrent un dur combat d'arrière garde. À leurs côtés, les forces de la République sociale italienne, environ 250 000 hommes, traquent activement les partisans qui multiplient les incursions dans les campagnes de la vallée du Pô. En avril, les événements s’accélèrent. Le 21 les forces alliées s’emparent de Bologne et, le 24, de La Spezia, tandis que le même jour Gènes se soulève et qu'à l'Est les hommes de Tito s'emparent de Fiume, haut lieu du fascisme. Après avoir évalué les chances d'un dernier baroud dans un réduit fortifié aménagé en Valteline (au nord du lac de Corne), Mussolini rencontre, le mercredi 25 avril, à l'archevêché de Milan, les délégués du comité de libération. Il souhaite transmettre honorablement le pouvoir, non pas à la bourgeoisie, ni aux alliés, ni aux communistes, mais aux socialistes. Sa démarche échoue. Ses interlocuteurs exigent de lui, dans les deux heures, une reddition sans condition. Il apprend également d'eux que, depuis plusieurs semaines, le général SS Karl Wolff, gouverneur militaire du nord de l'Italie, négocie en cachette d'Hitler sa propre reddition et que les tractations sont sur le point d'aboutir.
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Haute-Saône : un lycéen converti à l’islam et radicalisé appelle, sur Internet, à répéter l’attentat de Conflans
Depuis la mort de Samuel Paty, la vigilance des autorités s’est accrue pour traquer, sur les réseaux sociaux, les messages soutenant le terrorisme islamiste. Un lycéen de 16 ans a été interpellé, dimanche, à Lure, en Haute-Saône, et placé en garde à vue après avoir posté, le 20 octobre, sur Internet, ce message menaçant : « Quelconque mécréant souhaitant salir l’islam mérite de subir le même sort que M. Paty Allahou Akbar », a annoncé, lundi, le parquet de Vesoul.
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Auguste de la Rochejaquelein - une épée au service de la légitimité [Armand Bérart]
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Le mystère de l'« Homo » géorgien
Les représentants les plus anciens du genre Homo, qui vivaient il y a plus ou moins deux millions d'années, étaient jusqu'à présent séparés en plusieurs espèces distinctes : Homo rudolfensis, Homo abilis, Homo ergaster, Homo erectus, etc. Mais l'étude par une équipe internationale dirigée par David Lordkipanidzé d'un crâne fossile vieux de 1,8 million d'années, découvert en 2005 sous une maison du village médiéval de Dmanisi, à 100 km au sud-ouest de Tbilissi, en Géorgie, jette le doute sur cette subdivision dans la mesure où il présente à lui seul des caractéristiques de la plupart de ces espèces. Retrouvé en parfait état de conservation, ce crâne qui appartenait à un individu de sexe mâle (et dont la mâchoire avait déjà été retrouvée en l'an 2000) possède en effet une boîte crânienne assez petite (546 cm3 soit le tiers du cerveau de l'homme moderne), typique de l’Homo abilis, mais aussi un visage allongé et prognathe, comme l’Homo erectus, avec de grandes dents comparables à celles de l’Homo rudolfensis. Faut-il en conclure que ce que l'on prenait pour des espèces distinctes n'étaient que des variations d'une seule et même espèce, en l'occurrence l’Homo erectus ? C'est ce qu'ont laissé entendre Christoph Zollikofer et Marcia Ponce de Léon, de l'Institut d'anthropologie de Zurich, qui font partie des auteurs de cette étude. Mais d'autres spécialistes restent sceptiques, tel le paléobiologiste Bernard Wood, de l'Université George Washington, qui a rappelé que les plus anciennes espèces du genre Homo ne se distinguent pas seulement par leur morphologie crânienne, mais aussi par d'autres traits. Sur ce point, le débat reste ouvert.
Mais l'hominidé géorgien, auquel on a déjà donné le nom de Homo erectus ergaster georgicus, présente aussi de l'intérêt pour d'autres raisons. On considère en effet habituellement que les premiers représentants du genre Homo ne sont arrivés d'Afrique en Europe ou en Asie qu’il y a environ un million d'années, ce qui donne à penser qu'ils étaient déjà relativement « évolués ». Cette datation n'est plus tenable, puisque le crâne de Dmanisi date de 1,8 million d'années. On peut en conclure que, contrairement à une idée reçue, ce n'est pas l'accroissement du volume du cerveau qui a été le facteur déterminant de l'expansion géographique du genre Homo.
Sources : Science, 17 octobre 2013 The Scientist Magazine, 17 octobre 2013 World Science, 18 octobre 2013.
éléments N°150 janvier-mars 2014
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Notre république est-elle réformable ?
Le temps des "présidences normales" constatait le politologue Frédéric Reynier sur CNews ce 26 octobre, est terminé. Les Français de toute manière ne veulent plus, d'après de nombreuses études, ce ceux qui leur paraissent des marins d'eau douce, ce que leur semblait – et peut-être à tort, – par exemple, un François Hollande.
Aucun coup de baguette magique ne nous sauvera, surtout pas l'imitation du modèle présidentialiste américain, sur lequel Chirac a commis l'erreur de chercher à s'aligner par la dévalorisante institution du quinquennat en 2000. Heureusement si l'on peut dire, le spectacle de la campagne qui se déroule aux États-Unis ne donne à personne l'envie d'en copier les rites.
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