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  • Agression de Michel Zecler : une indignation à géométrie variable ?

    « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée », écrivait Descartes, dans le Discours de la méthode, non sans ironie et provocation, car il pensait le contraire. 

    À notre époque, il soutiendrait vraisemblablement que c’est la bêtise, s’ils n’y prennent garde, qui gouverne l’esprit des hommes, notamment chez nos prétendues élites. 

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  • Loi de sécurité globale : la macronie en dérive

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    Par la rédaction de Front populaire

    133 000 personnes ont manifesté aujourd’hui dans tout le pays contre la loi dite de « sécurité globale ». Dans le viseur des opposants, l’article 24 notamment, pénalisant la diffusion de l’image du visage d'un policier ou d'un gendarme en intervention. A Paris, comme il fallait s’y attendre, la manifestation a dégénéré.

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  • Je n’ai pas « mal à ma France », j’ai mal pour la France…

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    Jamais le spectacle d’une France à deux vitesses ne sera apparue de façon si prégnante qu’aujourd’hui. Durant des semaines, les Français ordinaires, la France bien élevée, se sont pliés docilement sans moufter à des règles aussi ubuesques que tatillonnes auxquelles n’auraient même pas osé penser Ionesco ni Devos : verbalisés pour défaut d’auto-attestation – comment être sûr, sans cela, qu’ils aient été d’accord avec eux-mêmes pour se déplacer ? Qu’ils n’aient pas pris cette décision sans même s’être demandé leur avis ? -, autorisés à acheter des tringles à rideaux, mais pas les rideaux, des pyjamas 18 mois mais pas 4 ans, des journaux mais pas des livres, des jouets pour le chien mais pas pour les enfants, interdits de culte – les fidèles ont droit de rentrer dans l’église, les prêtres aussi, mais les prêtres n’avaient pas le droit de célébrer la  devant les fidèles… -, voilà qu’enfin, on leur « desserre la bride ». D’un chouia. Devant les commerces, des files dignes de l’Ukraine des années 50 s’étirent sur le trottoir, un employé tient le compte des clients à l’intérieur. Avec largesse, autorisation a été donnée d’aller se promener jusqu’à 20 kilomètres. Le culte est à nouveau autorisé, mais quelle que soit la nature de l’église, chaque messe ne pourra pas accueillir plus de 30 personnes. Pourquoi ? Parce que.

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  • Terres de Mission n°191 : Au service des enfants à naître et des femmes en détresse

    L’abbé Claude Barthe, fin connaisseur des arcanes vaticanes, revient pour « Terres de mission » sur l’affaire Becciu, du nom du cardinal Becciu qui était l’un des hommes les plus puissants de la curie et qui vient de « tomber » (jusqu’à perdre ses prérogatives cardinalices et notamment sa capacité de voter au prochain conclave) pour une affaire d’investissement immobilier particulièrement « discutable ».
    Noëlia, animatrice de l’association SOS Mamans, qui aide les femmes des rues à garder leur enfant (et qui a déjà sauvé en 20 ans plus de 1 500 bébés de l’avortement), présente ensuite cette œuvre magnifique.
    Pour finir, Guillaume de Thieulloy donne quelques conseils de lectures : »La basilique du sacré Cœur de Montmartre » de l’historien Patrick Sbalchiero (Artège), « La France a besoin d’un roi » de l’abbé Michel Viot (Via Romana), et « Vigano et le Pape » du vaticaniste italien Marco Tosatti (Presses de la Délivrance).


    https://www.tvlibertes.com/terres-de-mission-n191-au-service-des-enfants-a-naitre-et-des-femmes-en-detresse

  • Comment concilier scrutin majoritaire et vote proportionnel ? par Georges FELTIN-TRACOL

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    Si Les Républicains et une part non négligeable des socialistes montrent leur attachement au scrutin majoritaire uninominal à deux tours aux élections législatives, le Rassemblement national, les VertsLa France Insoumise et les communistes ne cachent pas leur envie d’appliquer le scrutin proportionnel dans un cadre départemental, régional, voire national.

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  • À Bruxelles l'homme est une marchandise heureuse

    A bruxelles l'homme est une marchandise heureuse .jpegAndré Ringwald travaille à Bruxelles. Il connaît comme personne la mentalité européiste , il évoque ici cet amour pour les migrants, qui n'est rien d'autre au fond, après la mort du communisme, qu'une idéologie de substitution que l'on pourrait appeler l'idéologie migratoire.

    L'immigration fut une chance, elle est maintenant une absolution. Une double absolution opérant à la fois pour les migrants et pour les Européens.

    Aux migrants elle offre la ROC, la religion de l'Occident contemporain, la chance d'être rien. Aux Européens elle offre une dernière forme de communion dans la contrition, une sorte de fierté dolosive, de « Shame pride » délivrant les Européens de l'obligation millénaire de guetter sur les portes et remparts.

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  • Tout le monde n’a pas le droit à l’indignation du Président

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    Une fois n’est pas coutume :  n’a pas usé de son « en même temps ». Il a pris résolument fait et cause pour Michel Zecler. Se fendant même d’un long commentaire sur Facebook : « Les images que nous avons tous vues de l’agression de Michel Zecler sont inacceptables. Elles nous font honte. La France ne doit jamais se résoudre à la violence ou la brutalité, d’où qu’elles viennent. La France ne doit jamais laisser prospérer la haine ou le racisme. Je crois en une police exemplaire avec les Français… »

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  • Joe Biden, notre guide ?

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    Par Mathieu Bock-Côté

    Tout heureux de marcher vers la Maison-Blanche, Joe Biden a annoncé, en présentant l’équipe qui le conseillera pour la politique internationale, que l’Amérique pourrait de nouveau « guider le monde ». On croit comprendre qu’il pensait ainsi annoncer une bonne nouvelle, comme si l’Amérique était la puissance civilisatrice de notre temps. Nul n’en sera surpris: le messianisme américain ne date pas d’hier et structure la politique étrangère des États-Unis, qu’elle se présente sous le signe de la croisade démocratique néoconservatrice des années 2000 ou du multilatéralisme censé orchestrer une forme de gouvernance globale sous les années Obama. Au fond de la conscience américaine se trouve une prétention impériale à l’organisation du monde, qui trouvera sous Joe Biden dans la question environnementale un nouveau prétexte pour se déployer.

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  • Il faut encore penser... contre la Révolution française !

    Il faut encore penser... contre la Révolution française !.jpegavec Philippe Pichot-Bravard

    Philippe Pichot-Bravard est docteur en droit, maître de conférences en histoire du droit, directeur d'émission sur Radio Courtoisie. Son livre, La Révolution française, a été couronné du Prix Renaissance des Lettres 2015 remis par le prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme. Il a osé revenir sur une bibliographie bien fournie et ajouter un livre à tous les livres qui évoquent la Révolution française. Un livre de plus, après Gaxotte, après Soboul… Mais pas un livre de trop.

    Quel était votre angle d'attaque dans ce livre ? L'histoire des idées ?

    Ma formation d'historien du droit et d'historien des idées politiques me porte à prêter une attention particulière aux conceptions philosophiques, à l'évolution des mentalités, à la conception du droit, à la traduction des idées dans la législation, au contenu des constitutions et des lois. Jusque-là, l'histoire de la Révolution, et d'une manière générale, l'histoire de France, a été écrite par des historiens des facultés de lettres. Un historien du droit peut apporter un éclairage différent, qui insistera moins sur l'événementiel (sans pour autant le négliger) pour offrir de la Révolution une analyse philosophique, un éclairage institutionnelle et juridique qui mettra en valeur les traits les plus saillants, ceux qui sont utiles à la compréhension de l'événement. Ainsi, certains aspects très importants, habituellement négligés par les historiens des Lettres sont mis en valeur. Un exemple ? La définition par l'abbé Sieyès du système représentatif sur lequel repose notre ordre constitutionnel.

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