Un bouffon pas drôle qui sévit évidemment sur France Inter s’est récemment réjoui sur un autre média des malheurs des commerçants qui se tournent vers l’Etat pour demander des aides. Il se “marre” parce que ceux qui ont voté Fillon en souhaitant la fin de l’Etat providence, de ses dépenses et de ses impôts, se tournent vers lui, la main tendue. Profession de G. Meurice ? Humoriste ? Non, bête et méchant de métier et gagnant sa vie pour exercer cette double vocation à nos dépens à l’ombre confortable du service prétendument public.
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M. Macron sur BRUT : avec un ami pareil, la France n’a même plus besoin d’ennemis
L’acmé. Le point d’orgue : après plus de trois ans d’exercices oratoires divers et multipliés, adresses aux Français, allocutions, présentations, hommages, commémorations, pensez donc : 2h20 du Président Macron qui dialogue dans un live exceptionnel avec la communauté Brut (surtout dans un contexte de lutte contre le communautarisme) ! M.Macron l’a dit, il ne considère pas la jeunesse comme une cible électorale. Nous voilà rassurés. Surtout quand il ajoute : « Les jeunesses françaises sont plus exigeantes que les autres en terme d’authenticité ». Ceux qui pensent que ça pourrait être racoleur ont mauvais esprit.
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Paradis fiscaux : l'enfer du décor (texte de 2016)
Il est clair que les paradis fiscaux ne sont que la résultante du déchaînement fiscal, s’il est vrai que fiscalement les citoyens vivent un enfer.
Rappelons qu'un paradis fiscal n'est pas forcément un paradis bancaire ni toujours un centre offshore, c'est-à-dire étranger, même si l'inverse est souvent vrai… Certes, parmi les quatre critères retenus par l'OCDE pour définir un paradis fiscal existe le secret bancaire mais il y a aussi et surtout les facilités d'installation, la faiblesse des impôts et le peu d'entrain mis dans la coopération judiciaire mais aussi fiscale. En réalité, la nature du paradis choisi par l'investisseur dépend des motivations qui le poussent à y placer son argent. Ce n'est pas la même chose de dissimuler l'argent de la drogue ou du crime, de ne pas déclarer au fisc ses revenus ou simplement de chercher à payer moins d'impôt. Le premier est très gravement illégal, le deuxième est gravement illégal et le troisième est… parfaitement légal. Contrairement à la présomption de culpabilité instillée par la presse.
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Louis Aliot : « Projet de loi sur le séparatisme : Emmanuel Macron effectue un recul sémantique qui préfigure un recul idéologique et politique ! »
Pour Louis Aliot, Emmanuel Macron se comporte en schizophrène lorsqu’il s’agit de présenter le projet de loi sur le séparatisme. Il s’en explique au micro de Boulevard Voltaire. L’occasion d’évoquer, avec lui, le phénomène de collusion entre certains élus locaux et le communautarisme
Le gouvernement et Emmanuel Macron ont présenté le projet de loi relatif au séparatisme. Selon vous, ce projet de loi tient-il, de la part d’Emmanuel Macron, d’un discours schizophrène ? Pour quelle raison ?
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La face cachée de l’industrie éolienne
À l’occasion de ce nouvel entretien vidéo, Les Eveilleurs ont souhaité se pencher sur la face cachée de l’industrie éolienne, dont la promotion est en réalité beaucoup plus dictée par des intérêts financiers que par des raisons écologiques.
C’est ce que démontre, chiffres à l’appui, Fabien Bouglé, Conseiller municipal de Versailles, Expert en marché de l’art international, engagé depuis de nombreuses années dans le combat anti-éolien en France, notamment en tant que porte-parole du réseau national ULYSSE qui réunit de nombreuses associations s’opposant en France à des projets de construction de centrales éoliennes.
https://www.lesalonbeige.fr/la-face-cachee-de-lindustrie-eolienne/
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Le laïcisme illusoire face à l'islam !
Aucune société, si avancée soit-elle, ne peut se passer du sacré, explique l’écrivain et académicien Jean-Marie Rouart. Or, le déclin du christianisme dans la société française laisse un vide spirituel, que l’islam vient remplir. Alors que le projet de loi « confortant les principes républicains » est examiné aujourd’hui en Conseil des ministres, l’auteur juge que la laïcité sera impuissante à constituer, demain, l’âme de notre pays.
A lire ICI
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La langue du Quatrième Empire Le dictionnaire du Quatrième Empire progressiste, par Jean-Paul Brighelli.
Vous vous rappelez peut-être que Victor Klemperer avait décrit la Lingua Tertii Imperii (paru en 1996 en France), la langue du Troisième Reich. Il explique ainsi comment les Nazis avaient modifié le sens de certains mots allemands de façon à ce qu’ils servent leur idéologie. La novlangue imaginée par Orwell était le rejeton adultérin de ce Nouvel Ordre Linguistique — quand « bon » signifie « conforme à la pensée de Big Brother », et que « inbon » exprime tout le reste.
Le Quatrième Empire, celui du politiquement correct
Nous voici aujourd’hui à l’aube (radieuse, forcément radieuse) d’un Quatrième Empire, celui du politiquement correct, du multiculturalisme et des liaisons trans-sectionnelles. Nous nous en doutions un peu. Mais de récents développements nous forcent à considérer l’évolution du langage contemporain. Par exemple, par ordre alphabétique, sans souci d’exhaustion :
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Le bio, une échappatoire à la crise agricole ? (texte de 2016)
Entretien avec Pierre-Marie Launay, producteur laitier
Pierre-Marie Launay est producteur laitier en Bretagne. Il tient son exploitation à Merdrignac Côtes d'Armor) avec son épouse. Sur leur ferme de 70 hectares, on dénombre 55 vaches laitières. Confronté à la crise agricole, et plus particulièrement à la chute du prix du lait, Pierre-Marie Launay est passé à l’agriculture biologique il y a quelques années, après la crise de 2009 Alors que, dans ce secteur particulièrement, l’agriculture française s'enfonce chaque jour davantage dans la crise, il a bien voulu répondre aux questions de Monde&Vie.
Monde&Vie : Comment se traduit concrètement la crise agricole chez les producteurs laitiers ? Comment expliquer que des Français, qui travaillent d'arrache-pied, au prix de nombreux sacrifices, aient du mal à vivre de leur labeur ?
Pierre-Marie Launay : Il faut tout d'abord rappeler que les produits agricoles et plus particulièrement les produits laitiers sont des produits périssables et qu'il n'y a pas d'achat plaisir comme pour un parfum ou un vêtement. En clair, une variation de 3 % des volumes produits peut entraîner une variation de 70 % du prix payé aux producteurs. Aujourd'hui en Bretagne, une tonne de lait coûte 350 euros à produire, et elle est vendue 270 euros. La conséquence est simple : 400 tonnes de production moyenne annuelle donnent 32 000 euros de perte annuelle. On estime que 20 % des fermes laitières vont arrêter dans l'année et les autres voient leur endettement augmenter. Jusqu'à quand ? La préoccupation actuelle des banquiers est de savoir si l'État va garantir les emprunts agricoles.
Quelle est la responsabilité des politiques mondialistes et libre-échangistes (engagements internationaux de la France, PAC, Union européenne, OMC…) dans cette crise agricole ?
Cette situation de crise est la conséquence DIRECTE des décisions politiques. Les produits laitiers ont intégré l'OMC en 2009, ce qui a eu pour conséquence d'interdire les droits de douane. Par ailleurs, Bruxelles a supprimé les contingentements de volumes en 2015 ce qui mathématiquement a provoqué une augmentation de la production en Europe, alors que la consommation est stable.
Enfin, au niveau français, notre ministre de l'agriculture a déclaré qu'il ne pouvait rien faire face à Bruxelles. La pire des fautes, quand on est au pouvoir, c'est de ne pas pouvoir.
Il était de son devoir de défendre les paysans Français par exemple en faisant du chantage aux aides PAC. Je rappelle que la France verse plus d'argent à l'Europe qu'elle n'en récupère.
L'an dernier, vous expliquiez à nos confrères de Minute qu'en faisant du bio, vous étiez « sorti du système » et que cela vous avait permis d'échapper à la crise. Le bio serait donc une solution efficace pour les agriculteurs ?
Le marché bio est à l'opposé de ce qui a été écrit précédemment. La consommation est supérieure à la production, ce qui tire les prix vers le haut. Par ailleurs la nécessité d'attendre deux ans avant de livrer en bio permet d'anticiper les volumes produits et donc de les faire corréler avec les marchés. Le marché bio est en croissance de 15 à 18 % par an. Mais je précise que cette situation est valable pour la plupart des produits ayant une AOC ou une AOP tels que le Comté ou le Camembert de Normandie. Pas de surproduction, donc pas de chute des cours.
Qu'en est-il de l'efficacité du bio au sein du marché agro-alimentaire ? Les consommateurs pourront-ils vraiment s'y retrouver, dans la mesure où le bio est réputé plus cher, et où les volumes du bio sont bien plus faibles que les produits standards ?
Aujourd'hui le bio, comme tous les produits de qualité reconnue, tire son épingle du jeu, parce que c'est un moyen d'échapper au rouleau compresseur des importations massives. Le consommateur peut donc jouer un rôle en choisissant des produits de qualité, des produits locaux, ayant une identité. En augmentant la consommation cela permet à la filière de se structurer et de proposer des produits à peine plus chers que les produits tout venant. C'est de plus un cercle vertueux qui crée de l'emploi, protège l'environnement et assure la paix sociale. Et puis, réfléchissons, la nourriture indispensable à la vie, représente actuellement 12 % du budget du ménage type. Est-ce déraisonnable de le passer à 14 ou 15% ?
Enfin, il n'y a pas de pays sans paysans. Pour le centenaire de la guerre de 1914-1918, rappelons-nous que ce sont les paysans qui ont arrêté l'ennemi. Mon grand-oncle Victor Launay est mort le 21 février 1916, au bois des Caures. Qui, demain, sera prêt pour ce sacrifice ?
Propos recueillis par Thibault Bertrand monde&vie 16 mars 2016 n°921
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Deuil National… en mémoire des 10 millions d’enfants avortés : à quand une politique de la vie ?
Nicolas Tardy-Joubert, nouveau Président de la Marche pour la Vie, publie une tribune dans Valeurs Actuelles, à l’occasion de la journée de deuil concernant l’ancien président (le jour même de la sacro-sainte laïcité…) :
Une journée de deuil national a été décrétée ce 9 décembre 2020 pour commémorer le décès de Valéry Giscard d’Estaing. Il s’était présenté à la Présidentielle en 1974 face à Mitterrand. Candidat dynamique, X, ENA, ancien ministre de l’Economie, il avait un parcours exceptionnel.
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La vraie loi contre le séparatisme serait la loi "Immigration zéro".
L'avis de Jean-François TouzéPrésenté en Conseil des ministres ce mercredi 9 décembre, journée nationale de célébration de la laïcité, le projet de loi "confortant les principes républicains", anciennement intitulé fort piteusement "loi sur le séparatisme" pour ne pas stigmatiser l'islam — ce qui semblait encore trop agressif et devait donc être rebaptisé — est la énième tentative de régulation d'un culte venu d'ailleurs dont l'application relève tout autant de la politique que de la religion.