
C’est la saison des résultats du bac, du brevet, mais aussi, bien plus attendus par l’institution en crise qu’est l’Éducation nationale, ceux des concours de recrutement des enseignants : CRPE (pour les professeurs des écoles), CAPES et agrégation (pour les professeurs du secondaire). Déjà, lors des résultats d’admissibilité de l’écrit, les chiffres étaient alarmants et l’on savait que les besoins de la rentrée ne seraient pas couverts, notamment dans des disciplines essentielles comme les lettres (classiques et modernes) et les mathématiques. Les raisons de cette pénurie de candidats sont bien connues : dévalorisation morale et pécuniaire du métier, réforme du CAPES, réformes pédagogiques du collège hier, du lycée aujourd’hui dont le symbole est ce grand oral, qui n’a de grand que le nom - et le coefficient.




