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Le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen provoquait un séisme dans tout le pays, en se qualifiant pour le deuxième tour, face à Jacques Chirac. Lionel Jospin, qui se voyait déjà à l’Élysée, se retrouvait au tapis, et tous les dirigeants de gauche, à l’exception d’Arlette Laguiller, se ridiculisaient en appelant à voter pour le candidat corrompu du RPR.
Pendant l’entre deux tours, nous eûmes droit à une propagande grotesque, mais efficace, de l’ensemble de l’appareil d’État, mobilisé contre le “péril fasciste”, avec instrumentalisation des enfants par les enseignants, manipulation des médias et même annulation du débat entre les deux tours, Chirac ayant compris qu’il avait tout à perdre en acceptant un débat dont il serait sorti en lambeaux.