
Michel Barnier promet « la tempête » s’il devait « tomber ». C’est le message qu’il a fait passer, mardi soir sur TF1, pour mettre en garde contre une motion de censure qui le pousserait à démissionner. Mais cette perspective est anecdotique à côté de la guerre mondiale contre la Russie et ses alliés qu’attise, dans son coin, Emmanuel Macron. Une politique démente se met en place par le président esseulé, apparemment fasciné par le chaos qu’il a créé depuis le 10 juin et sa dissolution irréfléchie de l’Assemblée nationale. Cette diabolique course à l’abîme, censée replacer le chef de l’Etat au centre de tout, s’auto-alimente à l’Elysée dans l’indifférence du « microcosme parisien », justement mis en cause par le Premier ministre. Mais lui-même fait partie de cette oligarchie, en dépit de son adresse, hier, au bon sens des Français.






