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culture et histoire - Page 1841

  • « La modernité à l’épreuve de l’image » de Jure Georges Vujic

    L’obsession visuelle de l’Occident.
    Nouveau livre de Jure Georges Vujic, « La Modernité à l’épreuve de l’image / L’obsession visuelle de l’Occident », aux Editions l’Harmattan.
    A travers la métaphore du « Narcisse » du Caravage, l’auteur nous retrace les dérives de la culture visuelle et numérique contemporaine, en nous livrant les principales matrices philosophiques, sociales et métapolitiques de l’« occidentalo-scopie », à savoir le mental scopique de l’Occident hypermoderne, dans lequel s’est opérée depuis la Renaissance jusqu’à nos jours une vaste mutation du « regardant » collectif et individuel. (l’Harmattan)
    À la suite de son livre Un ailleurs européen-Hestia sur les rivages de Brooklyn ( éditions Avatar) Jure Ggeorges Vujic, écrivain franco-croate non conformiste signe aux Editions l’Harmattan son dernier et nouveau livre  La modernité à l’épreuve de l’image  : A travers la métaphore du « Narcisse » du Caravage, l’auteur nous retrace les dérives de la culture visuelle et numérique contemporaine, en nous livrant les principales matrices philosophiques, sociales et métapolitiques de l’ « occidentalo-scopie », à savoir le mental scopique de l’Occident hypermoderne, dans lequel s’est opéré depuis la Renaissance jusqu’à nos jours une vaste mutation du « regardant » collectif et individuel. Selon l’auteur, il s’agit bien ici de la grimace du regard « occidental » contemporain, à savoir l’image spéculaire et déformante qui a de la sorte aliéné et soumis l’ensemble de l’épistémè de la modernité occidentale à une pulsion scopique généralisée.
    L’auteur nous dévoile à travers de nombreuses références philosophiques, artistiques et sociologiques comment la modernité dans le sillage des Lumières a bouleversé la question de la visibilité. L’hypermodernité contemporaine correspond à une conquête obessionnelle de la sphère symbolique par l’image, ce qui a indéniablement bouleversé les lois de la perception. L’emprise de l’image dans notre culture hypermoderne est révélatrice d’un tournant non seulement iconique dans les nouvelles formes de perception et de représentation, mais aussi d’un tournant épistémologique qui remet en cause les fondements de  la sociologie de l’art comme élément structurant de la réalité sociale et culturelle. L’hypermodernité n’est peut être que le symptôme d’une profonde coagulation socio-culturelle d’un nouveau paradigme post-épistémologico-culturel, lequel sera inévitablement précédé par un vaste processus de décomposition des fondements modernistes de l’art.L’auteur considère que l’Occident constitue  avant tout une dimension mentale, un vécu à la fois collectif et subjectif avant d’être une catégorie politique ou géopolitique. Selon lui, l’Occident représente un gigantesque « Vidéo Corridor » qui relie des écrans de TV superposés á l’expérience interactive de spectateurs qui sont en quelque sorte plongés et imprégnés en temps réeel dans la virtualité télévisuelle, l’illusion de l’interactivité étant elle même générée par l’interpassivité consumériste. Le « simulacre » force « le malin génie de l’image » à accaparer l’espace privé et public. L’événement retransmis en temps réel est en quelque sorte cannibalisé par les stratégies de l’excès. La stratégie de l’excès conduit par conséquent à un univers hyper-visuel absurde, privé de valeur et surtout de hiérarchie, puisque tout est aplati au même niveau, du fait le plus insignifiant au meurtre le plus sanglant.
    Dans la seconde partie de l’ouvrage, l’auteur se livre au jeu des miroirs déformants et tente de démystifier l’opposition entre la modernité et l’antimodernité. En effet, pour l’auteur « L’antimodernisme, tel qu’il nous est légué par la tradition philosophique et intellectuelle représentée par J.Evola, L.Klages, T.S. Eliot, D.H. Lawrence, F.Nietzsche, M.Heidegger, R.Wagner, E.Junger, E.Pound, R.M. Rilke, Ortega et Gasset, bien qu’ancré dans une critique épistémologique du projet révolutionnaire progressiste et illuministe des Lumières, n’en demeure pas moins contaminé de l’intérieur par un systéme de pensée et de valeurs qui appartient éminemment á la modernité. Ainsi, même si l’antimodernisme se réclame de l’héritage intellectuel et spirituel romantique et d’un certain pessimisme tragique á l’égard d’une modernité mobilisatrice, ce courant d’idée, in fine, ne partage pas les affinités passéistes et pré-modernes du courant contre-révolutionnaire ». Vujic, dans une optique néoheideggerrienne, estime que les postures anti-modernes et modernes-progressistes sont illusoires. L’être, tout comme les peuples ont toujours été versés dans le monde du devenir. Dans cette perspective, l’auteur opte pour une supramodernité synthétisante qui conjugue une approche terceriste, historiciste et différentielle du monde.  L’auteur se livre à une critique acerbe et documentée de la «légo-démocratie» et du mythe atlantiste et constuctiviste de la «nation building»         en tant que nouveaux despotismes éclairés. L’auteur déconstruit  tour à tour les mécanismes du nouveau despostisme financialiste néoliberal et plonge les lecteurs dans le méandres de ce qu’il nomme le nouvel «eugénisme libéral» comme figure de proue du «racisme global»: l’auteur d’autre part tente avec courage de réactualiser la posture évolienne du «Chevaucher le tigre» en la soumettant à l’epreuve de l’époque et des  faits contemporains. L’auteur  prend part à une innovation conceptuelle dans le domaine de la réflexion métapolitique et propose un recours à ce qu’il nomme  une nouvelle politique archi-texturale en tant qu’« approche qui  permettrait d’identifier et de rassembler de façon moléculaire dans le monde global uniformisé, la multitude des « devenirs », « des fritures de résistance » dispersées, déterritorialisées, latentes ou manifestes, qui s’opposent à la stratégie globale inflationniste et molaire de la forme capitale et néolibérale, vecteur de marchandisation totale. Cette même stratégie « oblique » constituerait une sorte de « main droite » supramoderne, implosive et postfuturiste néo-évolienne. Un auteur à suivre et un ouvrage de référence pour mieux décrypter notre époque.
    A.L. Mai 2013 http://www.polemia.com/

  • DSK monte les marches à Cannes

    Peu importe de savoir si DSK a bien gravi les plus célèbres marches du monde, l’essentiel étant de savoir comment l’impensable a bien pu se produire en lui permettant de les gravir…

    Hors du temps et au-delà des disparités criantes, Cannes a déroulé son tapis rouge rituel qui, comme chaque année, est allègrement piétiné par de fausses divinités abusivement vénérées, dans l’effervescence frivole du star système et la légèreté indécente de l’argent roi.

    Rien de nouveau sous le soleil de la Croisette, si ce n’est que, dans une France exsangue et écoeurée par les compromissions d’une partie de son élite et de sa classe politique, cette débauche de luxe et de privilèges provoque une collision d’images encore plus violente que les années précédentes, notamment quand la silhouette massive de Dominique Strauss-Kahn est apparue, samedi soir, sous les crépitements des flashes.

    Deux ans après le scandale New Yorkais retentissant qui l’a fait choir lourdement de son piédestal du FMI, révélant le redoutable prédateur sexuel sous le masque du notable amateur de troussage de domestiques, et après avoir été rattrapé par ses frasques sordides du Carlton de Lille, accusé de « proxénétisme aggravé en bandes organisées », DSK a été autorisé à parader, tout sourire, au bras de sa nouvelle compagne Myriam L'Aouffir, présentée comme telle par la presse people, dont on se demande quelle femme peut bien accepter de partager la vie du Docteur Jekyll et Mister Hyde du socialisme, aux déviances sexuelles étalées au grand jour.

    Les marches les plus glamour au monde se croiraient-elles au dessus de l’éthique et de la morale pour tolérer un personnage peu recommandable, qui se rêvait un destin présidentiel aux côtés de sa muse et complice Anne Sinclair, entre deux pensées pour Israël, comme il l’avait confié en 1991, lors de la première guerre du Golfe : « Chaque matin quand je me lève je me demande qu’est ce que je peux faire aujourd’hui pour Israël », clamait-il alors sans ambages ?

    Faut-il voir là une tentative de normalisation et de banalisation de l’image sulfureuse de DSK, sur lequel planera toujours le spectre du violeur laissé en liberté, par ses amis du Festival de Cannes qui n’hésitent pas à nous vendre un obscène « Happy End » à l’américaine ? Voilà un bien mauvais synopsis dont le moins que l’on puisse dire est qu’il en dit long sur les petits arrangements entre amis, tout en ternissant la splendeur, déjà bien flétrie, de la vitrine cannoise du septième art.

    http://www.voxnr.com

    Souce : Oumma.com :: lien

  • Tout à gauche, des recettes pour la résistance

    Les jeunes qui sont descendus dans la rue pour dire non à la dénaturation du mariage veilleurs, campeurs ou autres, ont montré leur efficacité et leur créativité militante. Et pourquoi ne pas puiser aussi des idées et des recettes dans le champ d'expérience de l'ultra-gauche ?
    Le pouvoir démocratique, dans son déni de la réalité, dans son adhésion brutale au marché, dans sa mainmise totalitaire sur la production médiatique de masse, a provoqué depuis longtemps des résistances organisées : l'époque est aujourd'hui favorable à l'émergence d'une version « catho de droite » pérenne et décomplexée.
    À ce titre, l'extrême gauche représente un laboratoire intéressant puisque, hormis le meurtre, tout y est toléré et faiblement réprimé par le pouvoir. Cette tolérance est le fruit de la collusion entre la gauche extrême et les corps intermédiaires (syndicats, partis, médias) et de la « victoire morale » de la gauche bourgeoise sur la droite bourgeoise, qui lui amène un flot continu de personnalités (politiques, scientifiques, universitaires, intellectuels, histrions...), comme caution médiatique et gage de financements.
    Mais l'extrême gauche vit aussi alternativement selon d'autres modalités, moins spectaculaires, dans une résistance quotidienne, intellectuelle et communautaire - qui risque d'ailleurs de finir par transformer les gauchistes en affreux réacs, façon « révolution moulée à la louche » et « contestation à l'ancienne, garantie faite main ». Résistance communautaire, dans la reconnaissance mutuelle et la capacité à oublier très régulièrement les divergences théoriques au profit d'actions concertées: mise à disposition du réseau, forte implication des militants, affichage égalitaire des différents groupuscules organisateurs...
    Investir les médias collaboratifs
    Résistance intellectuelle, dans la capacité à réfléchir en permanence la société, à critiquer sans relâche les pouvoirs en place, quels qu'ils soient, sans prétendue et illusoire concession tactique, à proposer en continu séminaires, colloques, universités d'été, à créer des médias alternatifs (sites, revues et blogs) riches en contenus, mais surtout à investir les médias collaboratifs : Wikipédia, blogs asiles dans les plateformes de presse, site à la « rue89 », longs commentaires dans les forums, etc.
    Par comparaison, si la révolution digitale réactionnaire est bien en route - avec une faiblesse dans le collaboratif -, il lui manque sans doute encore un véritable écosystème éditorial, capable de proposer une offre culturelle complète (le réactionnaire est individuel, farouche et vétilleux : difficile de lancer avec lui une librairie-imprimerie coopérative).
    Un terrain d'expérimentation riche en perspectives militantes
    Résistance quotidienne, enfin, dans ses modes de vie. Si la vocation catholique a tendance à interdire les réflexes identitaires, qui seraient une abdication, la résistance au marché et à ses sbires, dans l'esprit de non-violence des veilleurs, autorise en revanche des comportements communautaires de refus et de survie : utilisation intelligente du chômage pour donner des cadres bénévoles aux mouvements, constitution de groupements de production/consommation (comme les AMAP), habitat collectif raisonné (ne serait-ce que saisonnier), préférence pour les acteurs économiques acquis à la cause, la gamme est large qui permet de constituer un « entre soi » économique tout en promouvant un « vivre ensemble » universel. Les jeunes générations, économiquement sacrifiées, digitalisées à outrance et biberonnées au tribal ont devant elles un terrain d'expérimentation riche en perspectives militantes. Pour ne rien lâcher.
    Hubert Champrun Monde & Vie mai 2013

  • Le totalitarisme se définit par la prétention de l’État à tout régenter

    Guillaume de Thieulloy interroge Michel De Jaeghere sur la démocratie. Extraits :

    "Le totalitarisme, en effet, ne se caractérise pas essentiellement par la violence, la privation des libertés formelles (celles de parler, d’aller et venir), le rejet des procédures électives. Il y a des élections en Chine. Il y en avait en Union soviétique. Le totalitarisme se définit, comme son nom l’indique, par la prétention de l’État à tout régenter : la vie sociale, économique, spirituelle tout autant que la vie politique. Il peut le faire par la violence ou par la persuasion, le lavage de cerveau, la douceur apparente. Ce qui le caractérise, ce n’est pas l’absence d’élections pour la désignation des dirigeants ; ce n’est pas non plus la violence policière. C’est la contestation de toute liberté intérieure, l’idée qu’il n’y a rien au-dessus de l’autorité de l’État – ni autorité supérieure, ni principe transcendant – qui justifierait que la personne, la famille, la communauté professionnelle refusent une soumission inconditionnelle et totale, qu’elles se réclament d’un ordre, d’une autorité, de principes, de traditions sur lesquels l’État n’aurait pas de prise. Le totalitarisme ce n’est pas le règne de la police (qui peut dans tout État commettre des abus). C’est la prétention de l’État à régner sur les âmes elles-mêmes. [...]

    [O]n observe que les démocraties modernes, dont les dirigeants sont choisis par l’élection, où la liberté de l’individu est, en principe, la règle, et qui sont si peu dictatoriales qu’elles peinent parfois à s’imposer dans l’exercice de ces mêmes fonctions régaliennes – au point qu’elles se montrent incapables de maîtriser leurs propres frontières, comme de faire régner l’ordre et la justice dans ce qu’on appelle des zones de non droit, parfois même au cœur des villes ; qu’elles se trouvent en outre contraintes d’abandonner des parts importantes de leur souveraineté à des institutions internationales dont le contrôle leur échappe –, en viennent dans le même temps à prétendre régenter des domaines qui ne devraient pas relever de l’État : l’éducation des enfants, qui appartient, selon le droit naturel, à leurs parents, la morale (avec la prohibition d’un nombre croissant de « phobies », la répression de paroles jugées attentatoires au politiquement correct, de comportements dénoncés comme discriminatoires alors qu’ils ne sont parfois que l’exercice de libertés essentielles, comme celle par exemple de choisir qui on loge dans un appartement qu’on loue, qui on engage dans son entreprise, ce qu’on accepte de vendre à ses clients, de prescrire à ses patients, d’enseigner à ses élèves), la définition de la vie (puisque c’est désormais la loi civile qui détermine, à la majorité des voix, et d’une manière d’ailleurs variable d’un pays à un autre, à quel âge un embryon est un être humain, une personne dont l’existence doit être protégée et garantie, ou un amas de cellules qu’on peut utiliser comme matériau de recherche, congeler ou détruire), celle de la famille (un homme, une femme et leur descendance ici ; ailleurs deux hommes, deux femmes et les enfants qu’ils auront adoptés, fait concevoir in vitro ou porter par autrui). [...]

    Comment résister à ce nouveau totalitarisme ?

    À vue humaine, il y a longtemps que ce combat paraît perdu. Mais l’expérience de la chute du mur de Berlin l’a montré : il existe une fragilité constitutive du mensonge, une force intrinsèque liée à la vérité. La vague de fond soulevée dans tout le pays par la loi sur le mariage homosexuel n’a pas seulement surpris le gouvernement. Elle nous a stupéfaits nous-mêmes. La force tranquille des manifestants, face au mensonge d’État, à la diffamation, aux violences policières, aux gardes à vue injustifiées et aux poursuites judiciaires, a transformé l’adoption de la loi en défaite pour ses propres partisans. Sans doute, la contestation du projet de loi n’est-elle pas elle-même exempte de divisions ni d’ambiguïtés, marquée par l’imperfection de toutes les choses humaines ; elle s’est achevée sur un échec, puisque la loi est entrée en vigueur. Reste que l’espoir a changé de camp. La course à la décadence a cessé de paraître irrésistible. [Lire la suite]

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 1er juin à Bordeaux : manifestation d’hommage à Ste Jeanne d’Arc

    C’est la manifestation nationaliste annuelle à Bordeaux.

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  • Le capitalisme et le communisme : deux systèmes économiques de même nature

    Comment comprendre économiquement que la révolution bolchevique fut financée par des banquiers américains ?

    Le capitalisme américain se base sur l’existence d’une banque centrale qui n’appartient qu’à une minorité de banquiers commerciaux. Cette dernière leur procurant de l’argent facile en particulier depuis la fin des accords de Brettons Woods.

    Cette création artificielle de monnaie, qui plus est par la méthode des réserves fractionnaires, engendre une croissance inflationniste qui a un effet de redistribution automatique des richesses. Les premiers détenteurs de la nouvelle monnaie engendrent une inflation pour les seconds.

    À terme, l’accumulation de capital se fait par une seule et même entité. Cette tendance au monopole conduit à une centralisation complète des moyens de production et donc à une perte totale de possibilité d’entrepreneuriat. Le salariat devient indispensable pour survivre dans une seule et même organisation transnationale. Cette dernière peut gérer les salaires de la manière qu’elle souhaite car il n’y a plus de concurrence.

    En Union soviétique, en planifiant complètement l’économie et en interdisant la propriété privée, la centralisation du pouvoir sur l’effort et les fruits du travail des individus se fait directement. L’essence philosophique est la même. L’usure au sens large (création artificielle de monnaie des banques commerciales et de la banque centrale) a pu feindre de se faire voir au grand jour en mettant en place un alter-ego d’une grande puissance grâce au génie marxiste.

    Anthony Sutton nous expose ces différents investissements des Rockefeller et des Morgan, qui s’inscrivent dans une stratégie de long terme. Ainsi, le capitalisme américain est loin d’être un libéralisme. Le rêve américain est mensonger de par son appareil financier et son ex-collègue russe le rejoignait sur l’essentiel.

    La monnaie est une marchandise comme une autre, elle peut être légitimement créée à tout moment par n’importe quel citoyen. Des expériences de plus en plus nombreuses ont d’ailleurs lieu dans des régions de France à culture plus traditionnelle, comme au pays basque avec l’Eusko ou le Sol violette à Toulouse.

    L’inconvénient réside dans le fait que ces monnaies sont fiduciaires et n’ont pas de valeur intrinsèque ; il serait plus judicieux de fabriquer une monnaie en métal jaune ou argent. Mais ces expériences sont toujours bénéfiques et manifestent une volonté de changement ainsi qu’un renouveau d’actions politiques sans attendre le consentement des hautes sphères.

    Cet adversaire factice qu’a été la subversion bolchévique a pu détourner une attention qui ne voit malheureusement plus maintenant d’autre alternative au capitalisme américain, source du nouvel ordre et gouvernement mondial.

    Approfondir le sujet avec Kontre Kulture :

  • Intoxication dès l'école primaire

    Communiqué du PCD :

     

    Sans-titre"Le Parti Chrétien-Démocrate s’élève contre la tentative des lobbys homosexuels et du gouvernement de s’attaquer à nos enfants pour faire passer leurs idéologies. 

     

    Avez-vous lu le dernier fascicule que le FSU met à la disposition de ses enseignants pour éduquer vos enfants à la tolérance ? Si non, vous le trouverez à ce lien. Nous ne pouvons nous laisser faire ! Non contents de manipuler la loi, ils veulent désormais faire de nos enfants les « petits-soldats » du gender sous couvert de lutte contre l’homophobie. Cette pratique est digne des idéologies les plus sombres de notre histoire !"

     

    Une fois de plus nous vous appelons à ne pas vous laissez faire ! Ensemble, résistons !"

    Philippe Carhon  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Méridien Zéro #146 : "Sommes-nous au bord du précipice?"

    Ce vendredi, Méridien Zéro reçoit Pierre Jovanovic qui revient d'un tour d'Europe qui lui a permis de prendre la mesure des souffrances et du degré d'exaspération des peuples du vieux continent.

    A la barre, Gérard Vaudan accompagné d'Eugène Krampon.

    A la technique, lord Tesla.

    pierre jovanovic, civilisation, fin d'un système, finance internationale

    DIFFUSION DE L'EMISSION LE VENDREDI 31 MAI

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • [Paris] Mercredi 5 juin 2013 : BERNARD LUGAN AU CERCLE DE FLORE

    VENEZ NOMBREUX AU CERCLE DE FLORE, LE MERCREDI 5 JUIN 2013 À 19.15

    ÉCOUTER BERNARD LUGAN, historien français spécialiste de l’Afrique, directeur de la revue "l’Afrique Réele"

    Il viendra nous parler de

    LES GUERRES D’AFRIQUE, des origine à nos jours, objet de son dernier livre.

    Le Cercle de Flore - 10 rue Croix-des Petits-Champs, 75001 (M° Palais-Royal) Escalier A, 2étage.

    Pour ceux qui le désirent, Bernard Lugan signera son ouvrage à la fin de sa conférence

    http://www.actionfrancaise.net

  • Romantisme et Révolution de Charles Maurras

    Accaparé par les nécessités du combat politique et la rédaction de ses articles quotidiens, Maurras n’a pas pu écrire tous les livres dont il avait le projet. Heureusement - et ceux qui ont beaucoup fréquenté son oeuvre le savent bien -, il a souvent donné de précieuses indications à leur sujet dans les nombreux avant-propos ou préfaces qu’il a rédigés à l’occasion des fréquentes rééditions de certains de ses textes sous forme d’anthologies. C’est le cas en 1922 avec le volume Romantisme et Révolution qui unit L’Avenir de l’Intelligence à Trois Idées politiques et dont la préface est l’objet de notre article.
    Il affirme dans ce long prologue son intention d’entreprendre un vaste « exposé d’histoire politique et littéraire » qui compléterait sa critique du romantisme encore éparpillée dans plusieurs textes comme les deux réédités dans le volume ou comme ses célèbres Amants de Venise, consacrés à George Sand et Musset. Le projet ne verra jamais le jour mais la préface de Romantisme et Révolution en constitue, comme nous allons le voir, une version synthétique déjà substantielle.
    Maurras veut d’abord y disculper le classicisme de l’accusation d’avoir accouché de la Révolution : les auteurs des XVIIe et XVIIIe siècles partagent la même écriture mais pas la même pensée, le même goût pour l’art des orateurs républicains de l’Antiquité mais éclairé par l’étude de l’Histoire chez les uns, aveugle et sans réserve chez les autres. L’Histoire nous l’apprend en effet : « ces antiques expériences du gouvernement populaire […] comportaient des conditions très spéciales, la servitude par exemple, et ces conditions favorables ne purent épargner au régime insensé des conséquences qui font figures de sanction. » C’est toute une interprétation de la Révolution comme conséquence logique du mouvement de l’humanisme et du classicisme - interprétation attribuée par Maurras à Taine mais que l’on retrouve au XXe siècle chez un Guénon par exemple - qui est ici récusée.
    La réalité et l'idée
    Au-delà d’un simple plaidoyer en faveur du classicisme, Maurras dénonce l’opposition des faits et de la raison dans laquelle se fourvoie une certaine contre-révolution anti-rationaliste et anti-intellectualiste. Il faut montrer au contraire que les idées révolutionnaires sont pernicieuses non parce qu’elles sont abstraites mais parce qu’elles sont fausses. « La réalité et l’idée n’ont rien d’opposé ni d’incompatible. Il y a des idées conformes au réel, ce sont les idées vraies ; il y a des réalités conformes aux plus nobles idées, ce sont les choses saintes et les personnes grandes. S’il y a une opposition qu’il vaille la peine d’instituer, c’est celle des idées vraies et des idées fausses, des réalités bonnes et des mauvaises. » Maurras nous invite donc à ne pas calomnier la raison et à attaquer l’idéologie révolutionnaire non seulement sur le terrain de l’Histoire mais aussi sur celui de la philosophie et des principes.
    Il prend l’exemple de l’article II de La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Son énoncé n’est pas seulement contestable parce que, voulant fonder la cité sur des principes universels, elle en oublie que la politique s’occupe d’hommes concrets qui vivent dans une société réelle, mais surtout parce que, sur le plan même des idées pures, son raisonnement est faux. Relisons-le : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. »
    Maurras remarque que ce texte définit la société comme une simple “association” (proposition irrationnelle puisque la société préexiste à l'individu et à son éventuelle volonté de s’associer) et lui assigne pour but non le Bien commun (l'intérêt du tout étant nécessairement supérieur à celui des parties) mais la conservation de “droits”, en particulier du droit de propriété. Les rédacteurs de cet article auraient été bien inspirés de relire le livre I de La Politique d’Aristote dont Maurras reprendra, en se situant justement sur le terrain philosophique, la démonstration dans une autre préface, celle de Mes Idées politiques.
    Bouleversement de la sensibilité
    Le maître de l’Action française peut alors proposer sa propre généalogie des idées révolutionnaires. Il convient pour cela de prendre la mesure du bouleversement de la sensibilité initié par Rousseau qui introduit derrière le classicisme apparent de l’écriture, une révolution intellectuelle et morale qui fait du "Moi" le juge de tout et le critérium des valeurs, en opposition totale avec la pensée classique. « Les arts, les lettres, les sciences, la tradition, le passé, en un mot tout ce qui était fait, n’importaient plus, car la nature pure introduisait immédiatement au divin : elle seule pouvait parler au monde le langage infaillible de l’avenir. On donnait la parole, entre les hommes, à l’homme ignorant, entre les peuples, au peuple en retard. » Maurras opère donc un tri à l’intérieur de la littérature du XVIIIe siècle entre les éléments matériels, qui prolongent la langue et l’écriture du siècle précédent, et les éléments spirituels, en particulier l’exaltation de la conscience individuelle et l’opposition entre la nature et la civilisation, qui annoncent l’avènement du romantisme au siècle suivant. Que des romanciers et des poètes romantiques aient - dans un premier temps - été favorables à la Restauration ne doit pas masquer cette parenté profonde entre romantisme et révolution.
    Crise individualiste
    Maurras veut regarder la littérature comme un témoin particulièrement révélateur de la crise individualiste moderne par l’exaltation du style propre à chaque auteur et de son prétendu génie au détriment de l’écriture et de la pensée. « Soeur légitime de ce que les philologues appellent le langage individuel, une littérature individualiste tendait à supprimer tout autre lecteur que l’auteur : comment n’eût-elle pas attiré l’attention sur le système social qui oppose le citoyen à l’État et, au nom d’un État meurtrier de lui-même, provoque tour à tour aux fureurs de l’insurrection et aux torpeurs de l’indifférence civique ? » La solidarité de fond de la Révolution et du romantisme réside donc dans le drame d’une liberté absolue revendiquée par le créateur dans le domaine littéraire ou artistique et par le citoyen dans le domaine politique qui, au bout du compte, aboutit dans un cas à la ruine de l’oeuvre, dans l’autre à la ruine de la cité. Pour la littérature, Maurras rapporte ce jugement très pénétrant de Barrès sur les conséquences de ce primat de la liberté et de la spontanéité de l’écrivain : « Chose étrange, au XIXe siècle, il est plus aisé de citer des noms immortels que des oeuvres qui ne périront pas. »
    Aux yeux de Maurras, qui développe ici un véritable Art poétique, ce n’est pas l’intensité de ce que ressent le créateur qui importe mais l’art avec lequel il va traduire ses émotions, comme l’indique l’étymologie du terme "poète" (du grec "faire") : « la structure de son nom donne son signe exact. Il est celui qui fait quelque chose avec ce qu’il sent. Les autres n’en font rien que le vulgaire usage pour vivre et pour mourir. » On peut dire que la poétique maurrassienne en se situant à égale distance du romantisme, qui subordonne l’art aux forces brutes du sentiment, et du Parnasse, qui prône l’art pour l’art, rejoint le classicisme éternel dont la formule consiste à équilibrer inspiration et technique. C’est ce dialogue permanent entre poétique et politique qui fait de la préface de Romantisme et Révolution, un texte exemplaire de l’oeuvre de Maurras.
    L’Action Française 2000 du 17 au 30 novembre 2005