Conférence de Florian Rouanet donnée le 26 avril 2013 à un cercle restreint, basée sur l'ouvrage du même nom rédigé par Arnaud de Lassus de l'AFS [http://afs.e-catho.com/].
http://www.youtube.com/watch?v=S4muomyWZpA&feature=youtu.be
culture et histoire - Page 1864
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Connaissance élémentaire de la Franc-Maçonnerie
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Il faut placer le Parti socialiste à droite
Il est très probable que le plus grand spécialiste de la droite, récemment décédé, soit René Rémond. Auteur de «La Droite en France de 1815 à nos jours.», ouvrage régulièrement réactualisé, son livre, « les droites aujourd'hui » (2005) peut nous apparaître comme son dernier témoignage.
Malgré tout le prestige consécutif à sa brillante carrière, on sait qu'il fut lui aussi confronté à ce que nous avons coutume d'appeler le terrorisme intellectuel: s'il eut raison, bien placé qu'il fut pour pouvoir en parler doctement, de déclarer que le Front National n'était pas un mouvement d'extrême droite, tout comme le fit aussi Lionel Jospin par ailleurs, il n'en fut pas moins vilipendé par chiennes et chiens de garde.
Etudiant les droites aujourd'hui, René Rémond s'interroge bien évidemment sur la pertinence du référentiel droite/gauche: on se doute que la droite ne peut être que si la gauche elle même existe. Or, aux yeux de l'historien politologue, les deux principes essentiels permettant de distinguer les deux grandes composantes ne sont plus aujourd'hui. Ainsi en est-il par exemple de la république, naguère motif à opposition, aujourd'hui consensuelle. Ainsi en est-il aussi de la laïcité, la droite d'autrefois prônant un vote clérical.
N'existe plus aujourd'hui que des traces de l'antagonisme initial ; on sait le caractère farfelu de l'expression de « laïcité positive » : ce n'est pourtant pas un hasard si le propos émane d'un homme classé à droite. On sait aussi que là où Nicolas Sarkozy a bloqué le smic, François Hollande l'a augmenté de 0,5%. Voilà bien qui justifie l'idée de « trace », les divergences frontales du passé n'étant plus.
Dans le cadre de l'élection présidentielle de 1981, quatre candidats majeurs se distinguaient. Les Français avaient alors un choix entre quatre modèles de société différents. Ce choix, cette diversité, ne sont plus aujourd'hui. Quant à la distinction entre droite et gauche, elle n'est plus opérante. Il n'est par exemple pas difficile de constater que Jean-Marc Ayrault est beaucoup plus proche de Jean-Louis Borloo que de Jean-Luc Melenchon. De par le passé au contraire, il y avait un mur séparant gauche et droite au point que c'était deux mondes qui s'opposaient: selon que l'on faisait, partant du plein centre, un petit pas vers la droite ou vers la gauche, on choisissait un univers mental tout à fait différent.
Il est pourtant encore possible de conserver une certaine persistance au repère initial. Pour se faire, il suffirait de déplacer l'origine du référentiel. C'est ainsi que si on place le centre à la gauche du parti socialiste et non plus comme on le fait aujourd'hui à sa droite, le repère droite/gauche retrouve une certaine pertinence. Des exemple ? Pas un hasard si la question palestinienne est abordée avec sympathie au Front de gauche alors que le sionisme est consensuel au parti socialiste. Pas un hasard non plus si le Front de gauche propose une solide alternative en matière d'économie alors que les Français n'ont pas eu l'impression dans ce domaine de connaître un quelconque changement. Idem pour l'aspect législatif, puisque le Front de gauche promeut l'idée d'une sixième république.
Nulle méchanceté de ma part mais pour rendre à nouveau opérant le référentiel droite/gauche de naguère, il suffit, à juste titre, de placer le parti socialiste à droite...
Alain Rebours http://www.voxnr.com -
[Paris] Samedi 11 mai, grande réunion publique d'Action française avec Alain Soral et Jacques Tremolet de Villers
Meeting - Réunion publique samedi 11 mai de 14 heures à 18 heures à la Maison des Mines (270 rue Saint-Jacques, Paris 5e, RER Port-Royal) sur le thème : "pour un printemps français, utopies et légitimité".
Avec
- Me Jacques Tremolet de Villers, avocat, écrivain et journaliste,
- Alain Soral, écrivain et essayiste
- Stéphane Blanchonnet, président du Comité directeur de l’Action Française,
- Olivier Perceval, secrétaire général de l’AF,
- Bernard Pascaud, président de la Restauration nationale et responsable de l’AF Aquitaine, - Antoine Desonay, secrétaire général des étudiants d’AF,
- sous la présidence de François Marcilhac, directeur éditorial de L’Action Française 2000.
2€ pour les lycéens, étudiants et chômeurs et 5€ pour le tarif normal.
o Banquet - La soirée se terminera par un banquet à 20 h 45 dans un restaurant du quartier Latin, l’Escarmouche, 40 rue de la montagne Sainte-Geneviève (métro Cardinal Lemoine ou Maubert-Mutualité). Participation (entrée, plat et dessert, plus un quart de de vin) : 30 euros par personne ; étudiants et chômeurs : 20 euros. Nous remercions par avance nos amis dont la générosité nous permettrait d’ouvrir le banquet à de jeunes militants désargentés...
Renseignements et inscriptions : communication@actionfrancaise.net ou 06 88 97 00 40.
http://www.actionfrancaise.net -
J'ai vu
D'un internaute :
"J’ai vu des gens expulsés d’un jardin public car ils n’avaient pas le droit de porter un certain tee-shirt... mais ce n’était pas en Chine.
J’ai vu une personne à vélo se faire confisquer son drapeau par les CRS.
J’ai vu des policiers arrêter des mères de famille qui se rassemblaient…. mais ce n’était pas en Russie.
J’ai vu des jeunes en garde à vue parce qu’ils étaient silencieux…mais ce n’était pas au Tibet.
J’ai vu une jeune fille traînée par les cheveux et en perdre une ballerine…mais ce n’était pas en Ukraine.
J’ai vu cette même ballerine exhibée par un député devant une assemblée goguenarde.
J’ai vu la force publique gazer des personnes âgées …mais ce n’était pas en Syrie.
J’ai vu une génération de bobos interdire en Mai 2013 ce qu’ils avaient défendu âprement et plus violemment en Mai 68.
J’ai vu des femmes dépoitraillées attaquer une cathédrale et se faire relaxer.
J’ai vu des hommes dépoitraillés créer un embouteillage et se faire arrêter.
J’ai vu les représentants des religions vilipendés… mais ce n’était pas en Irak.
J’ai vu des centaines de milliers de personnes se rassembler et hurler leur mécontentement… mais ce n’était pas en Iran.
J’ai vu des services de renseignements confisquer et retoucher les images probantes de ces rassemblements pacifiques… mais ce n’était pas à Cuba.
J’ai vu un débat tronqué et un vote précipité pour satisfaire rapidement une petite minorité.
J’ai vu des journalistes achetés pour négliger de telles informations.
J’ai vu des journalistes censurés pour diffuser de telles informations.
J’ai vu des ministres se cacher tellement ils étaient hués.
J’ai vu des policiers chargés de faire dégénérer les manifestations.
J’ai vu une ministre de la Justice soucieuse d’ « arracher » les enfants à l’emprise de leurs parents…mais ce n’était pas en Corée du Nord.
J’ai vu un ministre de l’Intérieur truquer des chiffres trop gênants pour la bien-pensance d’un gouvernement… mais ce n’était pas en Biélorussie
J’ai vu un Président s’immiscer dans un débat sur l’euthanasie de deux éléphantes.
J’ai vu un Président rester sourd aux cris de son peuple et claquemuré dans son palais quand on lui parle des générations d’enfants à venir.
Ce pays où tous ces évènements déconcertants se passent en ce moment, c’est la France, pays des droits de l’homme, terre d’asile des opprimés, nation enviée par les persécutés.
J’ai vu et j’ai honte".
Lahire http://www.lesalonbeige.blogs.com/ -
Le martyre du Cambodge
Le Figaro Magazine - 19/04/2013
Les Khmers rouges ont tué près du quart de leur peuple.
Le 17 avril 1975, les Khmers rouges entrent dans Phnom Penh. En quarante-huit heures, la ville est vidée de ses habitants, astreints aux travaux forcés. Les massacres commencent aussitôt, visant les intellectuels, les bourgeois, les cadres de l’ancienne société, puis tous les récalcitrants. Quatre ans durant, le pays vit frontières fermées. Sur une population d’environ 8 millions d’habitants, le nombre de victimes oscille entre 1,7 et 2,2 millions de morts : Pol Pot et ses militants fanatisés de l’Angkar (l’organisation révolutionnaire du Cambodge) ont tué près du quart de leurs compatriotes.
En 1997, le gouvernement cambodgien a sollicité l’aide de l’ONU afin de juger les anciens dirigeants du Kampuchéa démocratique (nom du Cambodge au temps des Khmers rouges) pour les crimes commis entre 1975 et 1979. Depuis 2006, un tribunal international siège à Phnom Penh. Si le dictateur Pol Pot, disparu en 1998, a échappé à la justice, ses adjoints ont été poursuivis pour persécution religieuse, meurtres, torture, crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide.
L’an dernier, Suong Sikoeun a lui aussi témoigné devant le tribunal international. A l’époque des Khmers rouges, il était un adjoint de Ieng Sary, le ministre des Affaires étrangères. Si ses fonctions n’ont pas fait de lui un acteur direct du génocide, il en a été le complice, dans la mesure où il a partagé la foi du régime.
Aujourd’hui, il s’en repent. Dans un livre de mémoires (1) dont la genèse doit beaucoup à Henri Locard, spécialiste du Cambodge contemporain et historien des Khmers rouges, Suong Sikoeun raconte sa formation marxiste, sa fascination pour la Révolution française, ses études à la Sorbonne, son engagement chez les Khmers rouges. L’ouvrage expose de l’intérieur la mécanique effrayante d’un des Etats les plus totalitaires que l’histoire ait connus. « Je me pose en permanence cette question, écrit-il : comment une telle horreur a-t-elle pu se produire ? » Locard publie par ailleurs une excellente synthèse sur les Khmers rouges (2). Deux documents à verser au dossier des crimes du communisme.
Jean Sévillia http://www.jeansevillia.com
1) Itinéraire d’un intellectuel khmer rouge, de Suong Sikoeun, préface d’Henri Locard, Cerf.
2) Pourquoi les Khmers rouges, d’Henri Locard, Vendémiaire. -
Anthinéa d'Athènes à Florence, Par Charles Maurras
Des premiers Jeux olympiques de l'ère moderne aux source si de notre culture la plus classique
En nos temps dérisoires où l'idéal olympique lui-même se trouve éclaboussé par des scandales de corruption reflétant tout le désordre moral de cette putride fin de siècle, il est fort éclairant de partir pour Athènes en l'an 1896 en compagnie d'un journaliste de 28 ans qui se nommait Charles Maurras
La Gazette de France avait eu la bonne idée de demander à un poète plutôt qu'à un athlète ce qu'il convenait de découvrir dans la capitale hellénique, redevenue pour quelques jours le haut lieu d'une très ancienne et très grandiose vision du monde.
Il ne s'agissait pas moins, dans l'esprit du baron de Coubertin, de restaurer l'antique harmonie du corps, de l'intelligence et de l'âme.
Le jeune poète provençal qui débarque au Pirée est quelque peu sceptique sur les rêveries de l'entreprenant aristocrate normand. Il sera vite sinon convaincu, du moins passionné.
Il va parfois délaisser les gradins du stade olympique pour vagabonder au hasard des rues d'Athènes et grimper le dur chemin de l'Acropole, où il retrouve bien des émotions du vieux Renan.
Ces émotions, il les traduit en une langue superbe. Au fur et à mesure que l'on tourne les pages de ce livre d'une belle qualité typographique, on découvre un grand écrivain dont la vaste culture classique échappe à toute scolarité pour retrouver les belles cadences lyriques unissant la rigueur et la grâce. D'avoir été élevé en deux langues, l'occitane et la française, au lieu de diminuer son bonheur d'expression, n'a fait que le conforter et l'enrichir. La grande leçon dé Mistral est ainsi parfaitement vécue.
Le style n'est pas tout; il n'est que l'élégance d'une pensée qui peut-être ne sera jamais aussi nette ni aussi claire.
Ceux qui enferment Maurras dans le tumulte des luttes d'un demi-siècle, où le fondateur de L'Action Française n'eut certes pas toujours raison, découvriront ici un jeune homme, ou du moins un homme jeune, totalement ébloui par la lumière d'un éternel Midi.
Tout au long de ce voyage vécu comme une sorte de rite initiatique, il découvre dans le monde hellénique « rajeuni et recompris » ce qu'il nomme « une source de renaissance ».
Cette incursion dans l'univers du sport, restauré en sa simplicité primitive, lui fournit des arguments et des espérances pour ce qui sera, quelques mois plus tard, le soubassement doctrinal de son Enquête sur la monarchie. L'esprit d'Anthinéa exhale un véritable printemps des lettres et des arts.
Dans ce récit, qui tient du pèlerinage aux sources et d'une chronique sportive, dont le point d'orgue reste le marathon, superbement remporté par un simple berger grec, Charles Maurras ne cache pas quelques-uns des préjugés qui deviendront un jour les fondements de ce qu'il faut appeler son «système». Celui-ci aura l'originalité - qui contrebalance bien des erreurs - de mêler en un faisceau harmonieux la politique et la culture.
Que la vision qu'il aura de l'une et de l'autre soit souvent restrictive n'empêche pas la fulgurance d'une intuition géniale : que serait la politique si elle n'était, au-delà de la défense des intérêts les plus immédiats, une vision du grand destin des civilisations et des peuples ?
D'emblée, le journaliste est choqué par le mondialisme humanitaire qu'il devine sous l'idéal olympique. Une conversation avec Coubertin le conduira à comprendre le véritable sens des Jeux Olympiques restaurés : « Il ne s'était jamais offert l'occasion aussi favorable pour essayer de distinguer exactement le cosmopolitisme, qui n'est qu'un mélange confus de nationalités réduites ou détruites, d'avec l'internationalisme qui suppose d'abord le maintien des différents esprits nationaux. »
Autre remarque, qui garde son actualité : la méfiance envers l'Amérique, « cette Amérique qui ignore ce que le monde hellénisé a conçu de plus rare, et de plus secret, la mesure ». Par contre, les Grecs sont son admiration : « Le goût d'enchaîner le présent au passé doit être compté à ce peuple. »
Tout au long de sa visite des musées et des ruines, il va se laisser envahir par les leçons de l'antiquité classique. Il se forge ainsi des maximes appelés à rythmer son futur combat civique : « Trop de nouveaux venus peuvent gâter un peuple, trop de paysans changés en citadins peuvent l'affaiblir. »
II valorise l'idée de mesure : « Ni relâchement, ni rudesse, aucune vertu sans plaisir, ni aucun plaisir sans vertu, voilà le conseil athénien. »
Le reste du livre de cet étonnant voyageur nous conduira en Corse et en Toscane. Il ne pourra que se terminer en Provence, où il revient « plein d'usage et de raison » ...
J,M. National Hebdo du 4 mars au 10 mars 1999
Charles Maurras : Anthinéa d'Athènes à Florence, 192 pages, Librairie Anthinéa, allées Amiral-Courbet, 83000 Toulon . -
Filip Dewinter ne viendra pas à Marcq-en-Baroeul, mais bien à Nieppe.
France et Belgique. La réunion avec Filip Dewinter du Vlaams Belang (Flandre - Belgique), prévue à Marcq-en-Barœul (France) ce dimanche 28 avril 2013, est déplacée à Nieppe (France), près de Lille.
Voici un texte écrit par Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale, à ce propos :
Depuis deux mois, la revue Synthèse nationale avait décidé d’organiser dans l’agglomération lilloise une journée régionale à l’image de celles qui se déroulent depuis 7 ans à Paris. Ces journées sont l’occasion pour les différents mouvements de la Droite nationaliste et identitaire de se réunir pour débattre d’un thème précis. En l’occurrence, celle-ci était consacrée au combat national et aux élections locales à venir. Pour cela, Synthèse nationale avait retenu, pour dimanche prochain 28 avril, l’Espace St Joseph situé sur la commune de Marcq-en-Barœul. La réservation a été faite en bonne et due forme auprès des services municipaux sans que cela ne pose aucun problème. L’invité d’honneur de cette réunion étant Filip Dewinter, député d’Anvers et porte-parole du Vlaams belang.
Mais il se trouve que la ville de Marcq-en-Barœul est administrée par un personnage peu scrupuleux dont le courage ne semble pas être la qualité première. En effet, M. Bernard Gérard, puisque c’est son nom, a décidé, prétextant un fantasmé risque de trouble à l’ordre public (pauvre chochotte, il faudrait nous expliquer lequel ? A moins que quelques menaces téléphoniques anonymes, comme il prétend en avoir reçu, aient suffit pour lui faire peur ?), de retirer au dernier moment à Synthèse nationale la salle attribuée par ses services. Monsieur Gérard préfère, selon ses dires (cf. La Voix du Nord), prêter une salle au Parti communiste plutôt qu’à la résistance patriotique et identitaire. Bravo l’UMP, avec de tels comportements, on comprend mieux pourquoi la gauche est au pouvoir ! En se conduisant ainsi, ce petit bonhomme nous montre son vrai visage : celui d’un poltron, comme il en pullule dans la pseudo droite, juste bon à collaborer avec les partis de gauche et cracher sur les patriotes. Pitoyable personnage que ce dénommé Bernard Gérard qui prétend qu’il ne connaissait pas Synthèse nationale. Il est vrai que ce n’est pas la culture politique de ce député-maire insipide qui a ébloui ses administrés jusqu'à présent… Avec une telle « droite », la gauche peut continuer tranquillement à détruire la France et à gazer ceux qui manifestent contre sa politique antifamiliale puisque dans le Nord c’est l’UMP Bernard Gérard qui, en bon supplétif du ministre de l’Intérieur qu’il voudrait être, muselle l’opposition patriotique. Ce que ce politicard aux petits pieds de M. Bernard Gérard n’a sans doute pas encore compris, c’est que la France est en train de se lever massivement contre les misérables comme lui. Il incarne à lui seul toute la lâcheté d’une classe politique déconsidérée qui, pour se maintenir aux affaires et protéger ses prébendes, est prête à se livrer toutes les forfaitures.
Evidemment, pour récompenser ce bon petit serviteur zélé de la pensée unique, la « justice » du Système, celle dans laquelle le Syndicat de la magistrature semble faire sa loi, a rejeté en début d’après-midi le pourvoi en « référé liberté » déposé par l’avocat de Synthèse nationale sans tenir compte de ses arguments. Il est vrai que nous ne faisions pas beaucoup d’illusions sur ce recours… tant nous connaissons le parti-pris de la « justice » de Madame Taubira. Et, comme si cela ne suffisait pas, les juges lillois condamnent Synthèse nationale à verser 1 000 €, oui 1 000 €, à la mairie de Bernard Gérard. On Hallucine.
Cette nouvelle affaire prouve en tout cas, comme s’il en était encore besoin, la collusion entre l’UMP et le PS contre les forces patriotiques et pour servir les intérêts du mondialisme destructeur de nos identités.
Dans les jours qui viennent Synthèse nationale distribuera dans toute la 9e circonscription du Nord un tract présentant aux électeurs la vraie nature de Gérard, le député UMP qui préfère le parti stalinien à la Droite nationale et identitaire. Bernard Gérard, en voilà un que nous ne sommes pas prêt d’oublier… Tout sera désormais fait pour que ce triste sire dégage au plus vite de la scène politique…
Mais, malgré cette atteinte flagrante à la liberté d’expression et n’en déplaise à Gérard, Taubira et autre Valls, Synthèse nationale tiendra quand même sa journée régionale dimanche prochain 28 avril 2013 dans le Nord. Celle-ci se déroulera donc, de 11 h à 18 h, à La Ferme de l’Epinette, rue de l’Epinette à Nieppe (A 25, sortie n°9) en présence des intervenants prévus à Marcq-en-Baroeul.
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La guerre des mots
(Source : Kulturkampf, Vibrion Cholérique)
Ex: http://deflandres.over-blog.com/
« La perversion de la cité commence par la fraude des mots ». Cette citation peu connue du célèbre philosophe grec Platon (Athènes, 427 - id., 347 av. J.-C.), premier grand penseur du monde occidental, est aujourd’hui plus que jamais d’actualité. En effet, personne n’échappe à l’immense entreprise d’aseptisation du vocabulaire qui pullule dans les médias et autres instances du politiquement correct.Pour la bonne forme, rappelons qu’un mot est généralement utilisé pour désigner des objets ou des réalités consacrés par l’usage. Ce qui fait que chacun peut comprendre autrui sans trop de malentendus.
Ça, c’est pour le principe, car dans les faits, il en va tout autrement. En effet, les convenances terminologiques du politiquement correct, nous ont plongé dans l’euphémisme trompeur.
Ainsi, le balayeur de rue est devenu un technicien de surface, le chômeur un demandeur d’emploi, le prolétaire un salarié, la grève un mouvement social, le clochard un sans domicile fixe, le cul-de-jatte un handicapé moteur, le nain une personne de petite taille, le pédéraste un gay, le nègre un black, le maghrébin un jeune, la prostituée une travailleuse du sexe, le bordel un salon de massage, l’avortement une interruption volontaire de grossesse (ou pire : une IVG), le trafiquant de drogue un dealer (traduction : un revendeur), le réfugié un requérant d’asile, le clandestin un sans-papiers, le vol une expropriation, la prison un espace carcéral, le vandalisme une incivilité, le viol collectif une tournante, etc. La liste est interminable !
Comment en est on arrivé à de tels abus de langages, proches d’une véritable novlangue [1] ?
Modeste analyse :
L’émasculation du vocabulaire naît – et ce n’est pas étonnant – à l’époque des Lumières. Un arrêt du conseil du parlement de Rouen en date du 12 juin 1787 interdit d’appeler bourreaux les « exécuteurs des jugements criminels », et l’Assemblée nationale recommande, le 24 décembre 1789, de les appeler « citoyens exécuteurs ».
De prime abord, on pourrait penser que cette « périphrase angélique » n’est qu’un petit glissement sémantique, un petit allégement verbal de la disgrâce, destiné à éviter de choquer les âmes sensibles. En somme, d’utiliser de jolis mots pour contourner une réalité qui n’est pas très folichonne…évidemment, il n’en est rien.
Quiconque a vaguement étudié les techniques de manipulations et de désinformations, sait que le choix partial du vocabulaire agit comme forme de pensée préfabriquée. En clair, en apprenant à parler politiquement correct, on apprend à penser politiquement correct ! Le langage aseptisé ne sert donc plus à décrire la réalité en tant que tel, mais est utilisé comme une arme dialectique au service d’une idéologie. En l’occurrence celle de l’utopie égalitaire qui a engendré des absconseries technocrates comme le droitsdelhommisme ou la Démocratie à vocation universelle…
Jean-Jacques Rousseau préfigure déjà bien le politiquement correct lorsqu’en 1755, il déclara : « Celui qui chantait ou dansait le mieux, le plus beau, le plus fort, le plus adroit, ou le plus éloquent, devint le plus considéré ; et ce fut là le premier pas vers l’inégalité et vers le vice ». [2] En associant l’inégalité et le vice, il associe de facto les hommes véritablement supérieurs aux vices. Pour supprimer le vice, il faut donc éliminer l’inégalité, donc la conscience que l’on a de la supériorité de certains, donc cette supériorité elle-même.
L’euphémisation du vocabulaire n’est que la prolongation de cette logique de négation des réalités et de nivellement des différences. A noter que c’est également à l’époque des Lumières que des termes qui ont toujours été péjoratifs comme « cosmopolites » ou « tolérance » sont peu à peu devenus des termes positifs…d’où l’immense confusion de ces concepts que l’on connaît aujourd’hui.
La manipulation du vocabulaire est ensuite devenue une spécialité marxiste-léniniste. En effet, comme le dit Vladimir Volkoff, avec son talent habituel : « le communisme ne s’est pas contenté d’exiger que l’on agît comme il fallait et que l’on pensât comme il fallait : il a voulu que l’on parlât comme il fallait, sachant bien que la pensée est impuissante sans parole et qu’un certain vocabulaire condamne non seulement au mensonge exprimé mais au raisonnement tordu. » [3] Un seul exemple : en Russe le terme « bolchevik » signifie « majoritaire », pourtant Lénine en a décoré sa faction alors que celle-ci était…minoritaire !
Les marxistes ont systématiquement recours à ce procédé parce qu’ils ont toujours refusé la réalité pour en créer une autre, en accord avec leur idéal personnel de l’existence. C’est que leur vision égalitaire et indifférenciée de la société s’accorde assez mal avec la nature humaine (et la Nature en général d’ailleurs). Car celle-ci n’est pas vraiment spontanément « ouverte sur l’autre », tolérante, et anti-raciste. D’où cette idée d’un « homme nouveau » cartésien, domestiqué, censé sublimer ses instincts « animaliers » (jugés sales et irrationnels), afin de s’épanouir dans un utopique bonheur collectif transcendé par la fraternité universel et le progrès illimité. Malheureusement comme on n’a encore jamais fait rentrer une pièce carrée dans un trou rond sans en arrondir les angles, le résultat de l’opération c’est soldé au bas mot par une centaine de millions de morts [4] , soit la plus grande boucherie de l’Histoire...
Les choses se sont véritablement gâtées pour le monde occidental lorsqu’au début des années soixante, de Gaulle déclara sous forme d’une boutade : « Donnons la culture à la gauche, ça les occupera ! ». Ce faisant, il a mine de rien laissé le terrain culturel complètement libre a des gens qui, depuis Gramsci (1891 - 1937), avaient compris que la culture et le vocabulaire, c’était ce qu’il y a de plus important ! Pas étonnant donc, qu’après quarante-cinq ans d’hégémonie culturelle et de monopolisation du métapolitique, on en soit arrivé quasiment à une novlangue. Cette domination totale du champ culturel a favorisé le règne de la Pensée Unique et l’instauration du consensus qui rassemble aujourd’hui, dans une commune adhésion au Système, tous les partis politiques démocratiques…Merci Général !
Le triomphe définitif du politiquement correct sur la Vérité, a eu lieu au début des années septante, avec l’avènement de l’économie sociale de marché, et l’idée de « l’Etat Providence », fortement influencées par les théories hédonistes de lord Beveridge. « L’État Providence » place au centre de ses préoccupations le « bien-être » comme l’indique l’expression dans sa version anglaise : « Welfare State ». Soit le triomphe de l’esprit bourgeois vaniteux qui donne la priorité à son intérêt et son confort personnels sur l’intérêt général. En corollaire à cette vision « pantouflarde » de l’existence s’est opéré une immense féminisation des esprits et de la morale. De la langue de bois marxiste, on est passé à la langue de coton social-démocrate. Les mots cherchent à embellir, et le négatif est toujours présenté sous son meilleur jour, bienvenue à l’ère de la « communication positive » ! L’art des formules floues et de l’euphémisation deviennent les armes préférées des politiciens (ou de leur conseiller en communication pour être exact). Tous les domaines de l’activité humaine se retrouvent gangrenés par cette sournoise mentalité moralisante qui consiste à adoucir la réalité pour en dissimuler les caractères désagréables.
A ce propos, il est assez révélateur de constater que le champ lexical de l’immigration est particulièrement touché par l’aseptisation du langage. Ah ! Ces fameux « jeunes » des « banlieues difficiles » qui provoquent une « montée de l’insécurité » ! Langue du plus beau bois, en chêne massif ! Avec une telle prudence rhétorique, on peut légitimement conclure que le « débat » sur l’immigration évolue dans un univers particulièrement déconnecté du réel ! Moins la réalité correspond à la Weltanschauung social-démocrate, plus il faut la travestir, n’est-ce pas.
Les euphémismes sirupeux trahissent donc non seulement une certaine répugnance à voir et nommer clairement la réalité, mais surtout une volonté de diminuer le domaine de la pensée afin de verrouiller le débat. La réduction au minimum du choix des mots aide indirectement à atteindre ce but. D’ailleurs Pierre Gripari l’avait bien compris lorsqu’il affirma que « la dictature commence toujours par la lâcheté des mots ».
D’autre part, la langue de bois démocratique est le chef-d’œuvre de la désinformation puisqu’il est impossible de la parler sans devenir, par l’effet du vampirisme, désinformé et désinformant en même temps. Des individus de bonne foi – les fameux « idiots utiles » de Lénine - se transforment alors, sans s’en rendre compte, en « caisses de résonances » et se mettent à propager, en toute bonne conscience, un vocabulaire orienté idéologiquement. Dès lors, s’offusquer contre ce genre de manipulation du langage ne s’apparente pas qu’à de la branlette intellectuel pour étudiants en lettres désespérés.
Alors qu’il aurait fallu renforcer le sens critique face à cette entreprise de décérébralisation collective, les cours d’étymologies sont purement et simplement supprimés de l’école obligatoire (car jugés peu utile sur le marché du travail). N’importe quel linguiste vous dira que pour connaître le sens réel des mots il faut en avoir étudié l’étymologie, à savoir leur origine dans les langues anciennes.
Sans âme et sans histoire, les mots deviennent alors de plus en plus désincarnés, de plus en plus vide de sens, de plus en plus libérés du lest inutile et même encombrant de l’étymologie, de l’histoire de la langue, bref de tout réaliste linguistique, et par conséquent n’opposent plus guère d’obstacles à la propagation d’idées abstraites ou nouvelles.
Que faire face à cette manipulation des esprits et ce conditionnement des masses ?
Premièrement nous devons faire très attention de ne pas servir de « caisse de résonance » à la démocrature. Autant de chapeaux de Gessler que nous devons refuser de saluer. Accepter l’euphémisation c’est adopter un vocabulaire orienté idéologiquement.
Nous devons ensuite impérativement investir le champ métapolitique, dont Alain de Benoist donne la définition suivante : « domaine des valeurs qui ne relèvent pas du politique, au sens traditionnel de ce terme, mais qui ont une incidence directe sur la constance ou l’absence de consensus social régi par la politique » [5] . Un concept que, formulés en d’autres termes et en d’autres temps, un Gramsci n’aurait pas renié.
Cela amène une nouvelle question : comment investir le champ métapolitique ? En préparant la relève de demain, c’est-à-dire en constituant notre propre élite intellectuelle. Une génération capable d’assumer le réel sans traficoter lâchement le vocabulaire et qui ne prends pas ses vessies pour des lanternes.
En investissant le champ métapolitique nous imposerons notre propre vocabulaire qui véhicule notre vision du monde, afin que les neutres et les sceptiques puissent définitivement s’affranchir des barrières mentales que leur impose le politiquement correct. C’est pourquoi on insiste beaucoup chez Avant-Garde, et parfois lourdement, sur des mots comme « allogène », « ethno-masochiste » ou encore « droisdelhommisme ».
Ce faisant nous rendrons notre discours légitime - à défaut d’être légal. Comme je l’ai répété plusieurs fois dans mon papier, quiconque possède les mots, possède la pensée, et si on possède la pensée, on possède tout le reste. Le combat culturel, c’est avant tout la guerre des mots. D’ailleurs le philosophe Chinois Confucius (551 - 479 av. J.-C.) ne disait-il pas que « toute subversion commence par celle du vocabulaire » ?
http://euro-synergies.hautetfort.com/
Notes :[1] Ce néologisme de George Orwell désigne le langage destiné à rendre impossible l’expression des idées subversives.
[2] Jean-Jacques Rousseau, discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes - seconde partie (page 52 de la collection classiques Garnier : Œuvres politiques).
[3] Vladimir Volkoff, Petite histoire de la désinformation. Du Cheval de Troie à Internet, Éditions du Rocher.
[4] Stéphane Courtois, Le livre noir du communisme, Editions Robert Laffont.
[5] Alain de Benoist, Les idées à l’endroit, Editions Libres Hallier
[Avant-Garde Suisse, 15 Juillet 2004]
vu sur News of Tomorrow -
La Génération Benoît XVI ressemble à une sorte de nouvelle chouannerie
Philippe Vardon, 32 ans, marié et père de famille, commerçant et conseiller en communication, est l’un des fondateurs des Jeunesses Identitaires, avant de fonder Nissa Rebela sur Nice pour participer aux élections locales. Il déclare au Rouge et Le Noir :
"J’appelle simplement les catholiques à faire de leurs îlots des bases de départ, pas de repli, pour participer à la reconquête.
Je considère qu’aujourd’hui être catholique a pris une dimension nouvelle, militante presque : on est catholique parce qu’on le veut, plus seulement parce qu’on a (éventuellement) reçu la Foi en héritage. Tout dans la société nous invite à nous débarrasser du lourd fardeau… alors quand on décide de porter sa croix (au sens propre comme au sens figuré) c’est aujourd’hui un choix fort, fondamentalement politique. D’autant que le catholique, si on en vient à le considérer comme un croyant mais aussi donc comme un militant (au sens de la Mission), est un militant politique mais aussi culturel et bien sûr social. Les catholiques d’aujourd’hui, et cette belle « Génération Benoît XVI » que l’on voit s’illustrer avec détermination et courage (je pèse mes mots, j’ai baigné dans l’activisme depuis mes 14 ans mais j’ai vu ces dernières semaines des garçons et des filles dont le courage force le respect, et dont bon nombre de révolutionnaires de salons fort éloquents n’ont pas le dixième !), ressemblent, et ressembleront encore davantage dans l’avenir certainement, aux dissidents catholiques de l’Ukraine soviétique ou à une sorte de nouvelle chouannerie. Après les prêtres réfractaires peut-être aurons-nous d’ailleurs nos maires réfractaires ?
Alors, pour conclure, mon message ne s’adressera pas qu’aux catholiques, mais j’espère qu’il leur parlera. Je réponds à cet entretien en ce mardi noir, qui a vu une majorité gouvernementale folle défier la nature. Pour autant, je ne sais exactement comment tout cela va se terminer… Le combat n’est en tout cas pas derrière nous, mais bien devant nous. Car le combat vient de débuter ! Il ne s’agit pas là du dernier tour de piste de la France réactionnaire, mais de l’entrée en lutte de la nouvelle France. J’exhorte tous ceux qui me lisent à faire leur cette idée : nous ne sommes pas l’arrière-garde mais l’avant-garde, nous ne sommes pas le dernier carré mais la première ligne. Quelle que soit l’issue de cette bataille contre la loi Taubira, un beau Printemps français s’est levé et les fleurs auxquels il donne naissance actuellement vont porter du sens dans le débat public, peser et s’imposer, dans les mois et les années à venir. S’ils gagnent cette bataille législative, c’est sans doute en amorçant notre victoire prochaine… Foi et Espérance."
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Créationnisme, cet autre révisionnisme (2/2), par Laurent Glauzy
« La Foi, loin d’être l’éteignoir de la science et de l’esprit, en est la lumière véritable ». Fernand Crombette
Le créationnisme condamne les thèses évolutionnistes de Darwin publiées en 1859 dans De l’origine des espèces par voie de sélection naturelle.
Le Darwinisme et les montages de la science
Philip Stott démontre que les darwinistes sont des scientifiques – faussaires. Son accusation repose sur les hommes de Piltdown, de Nebmska et sur la fameuse Lucy[3]. Il dévoile que Lucy n’est que le résultat d’un assemblage fantaisiste de divers ossements consolidés avec du plâtre. Aux Etats-Unis, d’éminents scientifiques ont révélé ces supercheries. Le Dr A.E. Wilder Smith, titulaire de trois doctorats d’université et le Dr Malcolm Bowden, paléontologiste affirment que l’homme de Piltdown conservé au British Muséum a été réalisé à partir d’un crâne d’homme et d’une mâchoire de singe. A la suite d’un voyage à Java entrepris en 1891, le néerlandais Eugène Dubois réalise un trucage semblable, l’homme de Java. Peu avant sa mort, il avoue sa « fabrication scientifique ». Cette pseudo-découverte, présentée comme le chaînon manquant entre l’homme et le singe, n’est que l’assemblage d’un tibia d’homme avec le crâne fossilisé d’un gibbon géant. Le tout est conservé aux Pays-Bas au Musée d’histoire naturelle de Leyde. La fabrication d’Eugène Dubois était cependant nécessaire pour donner une impulsion aux dogmes de Darwin : lorsqu’il compose son œuvre, le monde scientifique ne dispose pas de squelettes fossilisés démontrant la théorie de l’évolution des espèces et de l’homme.
Dans une lettre du 18 décembre 1860 adressée à Friedrich Engels, Karl Marx évoque le livre de Darwin comme « la base naturelle historique de leurs idéologies »[4]. Faut-il, par ce truchement, appuyer la tradition talmudique selon laquelle le non-Juif (goy) est un animal à apparence humaine et détruire la vision chrétienne scientifique[5]? Le mensonge de l’homme des cavernes s’inscrit dans cette évidence. Au début du XXe siècle, les livres font l’archétype d’un homme vivant nu, velu, primitif et voûté. Très rapidement, le Pr Rudolf Virchow, anthropologiste ayant enseigné à l’Université de Berlin et fondateur de la pathologie cellulaire, rejette ce portrait. En 1872, étudiant les ossements de l’Homo neanderthalensis, il explique qu’il ne s’agit que d’un homme moderne, un Homo sapiens qui a souffert de rachitisme et d’arthrite[6]. Les évolutionnistes taisent le fait que la taille du crâne de l’homme de Neandertal était de 10 à 15 % supérieure à celle de l’homme contemporain[7]. Serions-nous dans le cas d’une évolution à l’envers, une involution ? Le Sacramento Union se rallie à l’évidence : « L’homme de Neandertal n’aurait pas pu être le singe velu que nous avions imaginé »[8].
D’après le préhistorien Jean Clottes qui débuta sa carrière au ministère de la culture comme directeur des antiquités préhistoriques pour la région Midi-Pyrénées, avant de devenir conseiller scientifique pour l’art préhistorique, 5 % des peintures rupestres préhistoriques constituent de véritables chefs-d’œuvre montrant des perspectives de profondeur, de pesanteur ou de légèreté et des mouvements, que même l’homme contemporain serait en mal de reproduire. L’homme des cavernes aurait donc pu être un homme avancé comme nous l’avons exposé à propos des géants. D’ailleurs, Jean Clottes pense qu’il est une erreur d’affirmer que le silex, donnant trop peu d’étincelles[9], ne pouvait pas servir à allumer un feu. L’homme de la préhistoire connaissait alors certainement des moyens plus évolué pour allumer un feu.Comme les évolutionnistes, les préhistoriens font table rase de ces observations, tout comme sont soigneusement évincées du débat scientifique les explications attribuant aux peintures rupestres et à l’art pariétal une notion surnaturelle et une croyance chamaniste. Cette position est pourtant défendue par des scientifiques comme Fernand Crombette[10], par l’anthropologue sud-africain David Lewis-Williams et par Jean Clottes[11]. Par leur attitude négationniste, les évolutionnistes ôtent toute une grandeur spirituelle à l’homo sapiens sapiens et à ses prédécesseurs. Dans l’édition de 1972, Le Petit Larousse mentionne au mot « préhistoire » et au sujet de l’art pariétal (p. 737) que « ces œuvres sont sans doute les témoins de pratiques magiques qui permettaient de s’assurer un contrôle sur les forces mystérieuses de la nature : la présence fréquente de signes et de figures abstraites à proximité des animaux peut être interprétée comme l’indice d’envoûtements effectués au profit des chasseurs. Mais on a pu considérer, de plus, que chaque caverne ornée constituait une combinaison de signes dont le déchiffrage, très délicat, serait un élément essentiel pour la connaissance de l’homme préhistorique en nous livrant des clés sur les mythes qu’il avait pu élaborer ». L’édition de 1980, ne mentionne plus cette partie de définition essentielle. Tout ceci démontre que la préhistoire n’est qu’une caricature à géométrie variable servant les dogmes débiles de l’athéisme et de l’évolution.
Ces hommes de la préhistoire sont sans doute les contemporains des saintes Ecritures. Et d’aucuns seraient alors bien surpris d’apprendre que la Bible parle de ces hommes qui pratiquent la magie dans les cavernes : « On entrera dans les cavernes des rochers et dans les profondeurs de la poussière, pour éviter la terreur de l’Eternel et l’éclat de sa majesté ».
(Isaïe II, 19)Les « profondeurs de la poussière » ne symbolisent-elle pas l’obscurantisme et l’idolâtrie conduisant effectivement à la terreur de l’Eternel ?
Une terre et un univers très jeunes ?Les créationnistes pensent que la terre n’a pas 4,5 milliards d’années. Ils lui donnent un âge compris entre 6 000 et 10 000 ans, comme l’expose la lecture de la Genèse. Par cette datation, complétée par la description du Behemoth, les créationnistes avancent la plausibilité de cas comme celui du Loch Ness. Car si la terre est si jeune, certaines espèces pourraient ne pas être éteintes. Sur le plan scientifique, le Dr Russel Humphreys observe que la désintégration des comètes est trop rapide, l’eau et les sols marins manquent de vase et de sel, l’inclinaison des couches géologiques est trop forte pour que la terre et l’univers aient plusieurs milliards d’années[12]. Dans De mythe van de evolutie, afin de démontrer la relative jeunesse de notre planète, Ph. Stott reprend le témoignage de Neil Amstrong adressé au journaliste Bob Hope. L’astronaute explique qu’avant la mission d’Apollo XIII, les chercheurs de la NASA redoutaient qu’une importante épaisseur de poussière ne recouvre la surface de la lune. Le Dr Harold S. Slusher, géophysicien, établit le calcul suivant. Sachant que sur la lune 14,3 milliards de tonnes de poussières interplanétaire se déposent chaque année, nous obtiendrions alors une épaisseur de 300 à 330 mètres pour 4,5 milliards d’années. Or, l’épaisseur de la poussière sur l’astre est de 3 à 7 centimètres : la lune aurait alors environ dix mille ans. Cette évaluation est d’autant plus pertinente que les créationnistes et les évolutionnistes pensent de manière unanime que la lune et la terre ont le même âge.
L’observation du soleil est également très révélatrice. Son diamètre diminue de 1,5 mètre par heure. A cette vitesse, il y a vingt millions d’années, sa surface aurait touché celle de la terre. Le Dr Melvin A. Cook, physicien-chimiste et déjà nominé pour le prix Nobel, arrive aux mêmes statistiques grâce à l’étude du taux d’hélium contenu dans l’atmosphère. Si la terre avait 4,5 milliards d’années, son atmosphère serait saturée en hélium. C’est loin d’être le cas !Stalactites et stalagmites[13]
Dans le Yorkshire, à Knaresborough, une cascade surnommée Petrifying Well défie toutes les certitudes des scientifiques évolutionnistes[14]. Après une immersion de trois à cinq mois, il a été observé la pétrification de divers objets comme un parapluie, un ours en peluche ou un chapeau. Le Dr Monty White, chimiste et biologiste s’est rendu sur place : « J’observais un incroyable spectacle géologique ».
Depuis 1630, cette cascade constitue une attraction pour les touristes. L’eau de source y est particulièrement riche en minéraux. Le dépos est composé de carbonate de calcium et d’une grande quantité d’autres minéraux. La durée de pétrification dépend de la taille et de la porosité de l’objet immergé. Les plus connus qui ont été entièrement transformés par ce processus dans le Petrifying Well sont un chapeau de l’époque Victorienne et un bonnet qui furent plongés dans la cascade en 1853.
Cette expérience démontre que le processus de formation des stalactites et des stalagmites trouvent son explication dans la composition de l’eau riche en minéraux comme celle de Petrifying Well. Sous le mémorial Lincoln à Washington, des stalactites ont grandi de cinq pieds (environ 1,50 mètre) en moins de cinquante ans[15]. Des grottes ouvertes aux Etats-Unis et en Australie depuis l’époque de la ruée vers l’or montrent aussi des stalactites et des stalagmites ayant atteint d’importantes tailles en seulement cent cinquante années. Certaines d’entre elles sont de véritables merveilles n’ayant pas eu besoin de millions d’années pour se former. Selon la Genèse, le Déluge recouvrit la terre d’eau il y a environ 4 200 ans. A la fin du ce cataclysme planétaire, la boue qui était en suspension dans l’eau s’est déposée au fond. Ensuite l’eau s’est engouffrée dans les fosses océaniques qui venaient de s’affaisser. Après le Déluge, les sédiments se sont asséchés et durcis. A différents endroits, des cavités se sont formées dans le calcaire. Ensuite, l’eau de pluie, qui est légèrement acide, a traversé le calcaire en dissolvant celui-ci. Les gouttes l’ont déposé au plafond des grottes, en formant les stalactites. Enfin, des stalagmites se sont formées sur le sol des grottes et ont parfois rencontré des stalactites, formant ainsi des colonnes. Ce ne sont pas des millions d’années qu’il faut pour la formation des stalactites, mais des millions de gouttes d’eau !La génération spontanée
Concernant la création de la cellule, l’argumentation évolutionniste repose sur une terre âgée de 4,5 milliards d’années et un univers de 10 milliards d’années. Cette théorie permet sans doute d’enfouir l’origine de l’homme, fruit supposé de la génération spontanée dans l’incommensurabilité des longues périodicités. Pourtant, la génération spontanée est facilement démentie en 1668 par l’Italien Francesco Redi. A l’aide de morceaux de viande mis sous cloche, il démontre que des asticots ne naissent pas spontanément de la viande avariée, mais proviennent des œufs pondus par des mouches. Pasteur abondera dans ce sens en affirmant que les êtres vivants ne peuvent pas être engendrés par de la matière stérile. C’est la loi de la biogenèse.
Les moyens de datation comme le carbone-1416 laissant accroire à des âges aussi précis que lointains, sont très contestés. Ph. Stott relate une expérience de datation conduite en 1967 sur de la lave provenant de l’éruption du volcan Hualaleï à Hawaï survenue en 1801. Les résultats sont consternants. Aucun n’approche une estimation de cent soixante six ans. Le potassium-argon fournit un intervalle de soixante à cent soixante millions d’années, et le second, à partir de l’uranium, estime l’âge de la lave à trois milliards d’années.
Contrairement aux créationnistes, les évolutionnistes ont droit à beaucoup d’égards. Les dynasties les plus influentes comme les Rockefeller et Carnegie, recensées dans Les 13 lignées sataniques de Robin de Ruiter, étaient parmi celles qui ont concédé des supports financiers au développement du Darwinisme aux Etats-Unis ».Laurent Glauzy http://lacontrerevolution.wordpress.com
3 Philip Stott, De mythe van de evolutie (Le mythe de l’évolution), Christian Press, 1993.
4 Marx and Engels Letters, vol. II, p. 456.
5 Dans Jewish Supremacism (2003), David Duke retranscrit dans le chapitre The Talmud : A jewish-Supremacist Doctrine, plusieurs passages mentionnant la haine du Talmud envers le goy. Baba Mezia 114a-114b : « Seulement les juifs sont des humains. Les Gentils sont des animaux ».
6 Unlocking the Mysteries of Creation, p. 135.
7 Idem.
8 Journal californien le Sacramento Union du 16/9/81 dans l’article intitulé : Neanderthal Man.
9 Disque compact La Préhistoire en Ariège, en long, en large et en travers, 2005.
10 Cf. : F. Crombette, Synthèse préhistorique et esquisse assyriologique.
11 Dans Les Chamans et la préhistoire (1996), ces deux spécialistes expliquent que seuls les chamans osaient s’aventurer au fond des grottes. Ils se mettaient en transe pour se livrer à des rites magiques et passer d’un monde à l’autre.
12 Science et Foi n°65 du 3e trimestre 2002.
13 Extrait de l’article intitulé Ce chapeau de pierre qui ridiculise les évolutionnistes (Libre journal de la France Courtoise n°356 du 21/07/05).
14 Creation n°24 (juin 2002).
15 Unlocking the Mysteries of Creation, p.53 et Dr Moris dans Scientific Creationism, p. 156