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économie et finance - Page 467

  • Oui, le Brexit est un vrai tsunami !

    Pourquoi la finance, les média, les journaleux stipendiés ne goûtent-ils pas le Brexit anglais ? Parce que si un pays maîtrise sa propre monnaie et recouvre le contrôle national de celle-ci, il se délivre aussitôt de la soumission muette aux forces économiques qui l’oppriment.

    La création monétaire ex nihilo par des entités privées enchaîne les peuples à bas bruit en les gavant de dettes ; c'est un préalable technique pour les tenir en laisse. Le capitaliste international déteste deux choses : la nation, et les monnaies indépendantes dont il ne peut contrôler la masse et le flux. On remarque que la pratique à grande échelle de l'usure - celle qui précisément a été imposée au monde après la défaite de l'Allemagne - est concomitante à la création d'Israël. Le prélude ? Les accords de Bretton Woods, sacrant le dollar comme monnaie de référence, à partir de laquelle toutes les autres devises se positionnent.

    Retournons dans le passé... Les Accords de Bretton Woods signés par quarante-quatre nations en juillet 1944, après d'interminables joutes entre 730 délégués, consacrent les Yankees comme les donneurs d'ordre du futur ordre mondial. Le FMI et la Banque Mondiale sont créés, mais la décision principale est l'abandon de l’étalon-or au profit de l’étalon-change-or. Le nouveau système pose le principe suivant : le dollar devient la référence monétaire de l'après-guerre, et les autres monnaies s'indexent sur lui. Les réserves des banques centrales sont dorénavant constituées de devises prétendument diversifiées (un panier de monnaies) mais où en réalité le dollar prédomine. La création monétaire est désindexée de l'or comme auparavant au profit du billet vert, qui est le seul à garder une équivalence avec lui.

    L'Oncle Sam installera l'Etat d'Israël deux ans plus tard, dans des conditions qui seront examinées plus loin.

    Le principal instigateur de ces accords en apparence fructueux est Keynes économiste fétiche des socialistes, qui fut dans la pratique le petit télégraphiste de la coalition GB/USA. La France ressort elle mystifiée et très affaiblie par ces accords. Fait étrange : c'est le fils de Sion Mendès France qui conduit la délégation française. Aura-t-il ici défendu son pays hôte ou au contraire préparé en douce la naissance de la future patrie-mère ? Nul ne le sait et l'histoire jugera.

    Tous les économistes sérieux s'accordent à dire que les dits accords ne produisent aucun des effets escomptés. La convertibilité dollar/or (pénalisante à l'usage pour les États-Unis) est finalement abandonnée en août 1971 par Nixon. Après une période intermédiaire, où l'on tente en vain de maintenir tant bien que mal des parités fixes, le système des changes flottants est mis en place en 1973, puis entériné par les Accords de la Jamaïque en 1976. Et c'est précisément dans les années 1980 qu'une fois pour toute la création monétaire - c'est à dire la faculté d'imprimer des billets de banque en échange de lettres de créances - est abandonnée peu ou prou au secteur privé : l'usure devient l'impératrice des cœurs, les citoyens sots se transforment en consommateurs-robots apportant leur obole au matérialisme imposé au sortir de la Seconde Guerre mondiale, et ce en échange de jouets (télé, Iphone, voiture, etc).

    Quand la Torah tonne...

    La genèse d'Israël, porté sur les fonts baptismaux à la suite de la Seconde Guerre mondiale, n'est pas dénuée d'intérêt puisque elle est consubstantielle à la nouvelle organisation mondiale économique ainsi créée. Or, dans les faits, la coalition États-Unis/Israël va peser d'un poids écrasant sur les orientations monétaires et économiques du monde : ce qu'on appelle la "financiarisation" des activités, qui consiste entre autres à spéculer sur tout, même sur les matières premières (blé, orge, etc) au risque même de mettre en famine les peuples, en est directement issu.

    Revenons un peu en arrière. L'Agence juive est une organisation créée en 1929. Son but initial consiste à devenir l'exécutif de l'Organisation Sioniste Mondiale (OSM) en Palestine, territoire "neutre" alors sons mandat britannique. Si cette entité a aujourd'hui disparu, n'évoquant plus rien à personne, son importance historique dans le mouvement qui a conduit à la création d'un État par les vainqueurs de 1945 est absolument déterminante : à partir des années 1930, elle deviendra en effet le gouvernement de fait de la population juive palestinienne, et va constituer la matrice du gouvernement israélien proclamé en 1948, ce que nous allons voir.

    Dès 1922, la Société des Nations a donné au Royaume-Uni un mandat sur la Palestine, afin « d'instituer dans le pays un état de choses politique, administratif et économique de nature à assurer l'établissement du foyer national pour le peuple juif » (article 2 du mandat). Pour assister le Royaume-Uni « un organisme juif convenable sera officiellement reconnu et aura le droit de donner des avis à l'administration de la Palestine et de coopérer avec elle dans toutes questions économiques, sociales et autres, susceptibles d'affecter rétablissement du foyer national juif et les intérêts de la population juive en Palestine, et, toujours sous réserve du contrôle de l'administration, d'aider et de participer au développement du pays. » (article 4 du mandat). Il n'est nullement question dans les attendus officiels de créer un État, avec tous les risques politiques inhérents à une telle décision, mais simplement d'organiser la cohabitation entre Arabes et Juifs.

    De 1922 à 1929, c'est donc l'Organisation sioniste mondiale (OSM) qui assume le rôle d'interlocuteur des Britanniques. En 1929, l'OSM prend 2 décisions : créer une Agence juive spécifique, sous sa responsabilité, et ouvrir celle-ci, l’Agence juive, à des juifs non sionistes (religieux, juifs américains, etc.) Le socialiste militant Haïm Arlozoroff devient le directeur du département politique de l'Agence juive. Le lecteur notera qu'à ce poste, le sieur Arlozoroff négocie en 1933 avec le Troisième Reich un accord favorisant les transferts des fonds des juifs allemands émigrant vers la Palestine mandataire, ce qu'on a totalement occulté de nos jours.

    Après une vigoureuse campagne contre le « péril fasciste », la gauche obtient 44 % des suffrages aux élections de l'OSM de 1933. Des lors, les partis de gauche basés en Palestine exercent une influence déterminante au sein de l'OSM et de l’Agence juive. Après 1933-1935, l’Agence juive devient le véritable centre du pouvoir sioniste, plus que l'OSM, ou plus que l'assemblée des juifs de Palestine, appelée Asefat ha-nivharim.

    Voilà donc le cœur du pouvoir sioniste basé en Palestine, et non plus dispersé aux quatre coins du monde. Il a la particularité de ne pas être élu par les seuls juifs de Palestine, mais par l'ensemble des juifs sionistes du monde. L'Agence juive se transforme donc, disons-le tout net, en véritable gouvernement de combat. Elle a une diplomatie, en particulier à travers son département politique et indirectement à travers les structures diplomatiques de FOSM, une police, la « police juive de Palestine », un parlement, Asefat ha-nivharim, et même une armée, la Haganah , force organisée illégale mais tolérée par les Britanniques, qui ferment les yeux.

    La population juive a augmenté rapidement depuis les années 1920. Mais dans les années 1930, on franchit une étape : c'est l'Agence juive qui reprend le rôle d'intégration des immigrants en Palestine, en détournant souvent les quotas prévus. Faire venir et intégrer les juifs (surtout européens) est la priorité de l'Agence juive et de Ben Gourion. La population juive de Palestine passera de 83 000 fin 1918 à 650 000 en 1947, ce qui permet au passage de rappeler qu'il y a cent vingt ans il n'y avait quasiment pas de juifs dans l'actuel Israël.

    De la fin 1935 à 1939, les Arabes palestiniens se soulèvent contre le mandat britannique et la colonisation sioniste. Ce soulèvement est réprimé avec l'aide de la Haganah (l'armée, soi-disant fantôme, juive) qui trouve par là-même une reconnaissance légale de fait.

    Cependant, en 1939, les Britanniques estiment non sans raison qu'ils doivent trouver une solution politique au problème palestinien. Ils publient donc le « troisième livre blanc pour la Palestine » et l'immigration juive est aussitôt stoppée ; plus grave encore, en 1949, il est prévu que la Palestine devra devenir un Etat indépendant unitaire, donc à majorité arabe.

    Quelle terrible volte-face pour les enfants de David ! La réaction du mouvement sioniste ne se fait pas attendre et va s'organiser précisément autour de l’Agence juive.

    Les premières intrigues se nouent dans le domaine de l’immigration. L’Agence juive crée le Mossad Le'aliyah Bet, structure clandestine qui organise à grande échelle l'immigration clandestine des Juifs vers la Terre sainte. Son succès est patent ; si l'immigration clandestine est pratiquement interrompue entre 1942 et 1945 par la guerre, elle amènera néanmoins près de 80 000 personnes en Palestine entre 1939 et 1947. La réaction de l'Agence juive s'organise également sur le terrain diplomatique : n'oublions pas qu'en 1942, au congrès sioniste de Biltmore, l’OSM avait déjà décidé de demander la création d'un État juif en Palestine. Les diplomates sionistes du département politique de l'Agence juive s'étaient mis dès cette date au travail auprès des gouvernements et des opinions publiques pour défendre cette orientation, relayée par la presse, les amis, les obligés.

    Mais c'est surtout après 1945 - la victoire des Alliés créant des conditions politiques uniques - que cette action se déploiera vraiment. Il se trouve que l’OSM n'a plus de président, démissionnaire, entre 1946 et 1956 : ceci accroît davantage encore le pouvoir de l'Agence juive, dont on peut dire que l'apogée de son action trouvera sa conclusion en 1947. Les Soviétiques comme les Français s'alignent sur la position affirmée des Etats-Unis, au sujet desquels il n'est pas inutile de rappeler l'importance de sa communauté hébraïque, et décident de soutenir la création d'Israël. On le sait, en 1948, FONU décide la création d'Israël. Il faut noter qu'à l'expiration du mandat britannique,

    le plan de partage de la Palestine de 1947 prévoyait de manière formelle que Jérusalem devînt un Corpus Separatum sous contrôle international. Cette disposition pleine de sagesse devait ainsi garantir à tous les cultes le libre accès aux lieux saints : pour les chrétiens notamment, l'Eglise du Saint-Sépulcre est sacrée, rappelons-le, et nombre de nos croisés des temps jadis ont donné leur vie pour elle. Hélas, les juifs ne l'entendirent pas de cette oreille : en 1949, Jérusalem-Ouest est unilatéralement proclamée capitale d'Israël. En 1967, au cours de la guerre des Six Jours, Tsahal conquiert Jérusalem-Est : Israël s'adjuge la ville, qu'elle proclame sa capitale « éternelle et indivisible ». En 1980, une loi dite fondamentale - c'est-à-dire une disposition institutionnelle ne pouvant être remise en cause ensuite, même si la majorité politique change - est votée par la Knesset. Israël promulgue la fameuse « Loi de Jérusalem », qui institue que les juifs possèdent la ville pour toujours.

    Résumons-nous : le Brexit semble parfois un événement secondaire, dont on distingue mal les répercussions possibles ; maintenant que le choc est passé, on en minimise les conséquences : grave erreur ! Le Brexit contrevient à une doxa qui est la colonne vertébrale du système occidental érigé après la guerre. Les conséquences d'une Grande-Bretagne qui deviendrait prospère sans le dieu Euro pourraient lézarder la passivité des Européens - un vrai danger pour les anonymes possédants qui prêtent de la monnaie de singe pour prospérer, et se défient comme de la peste d'une banque centrale indépendante créant sa propre monnaie, selon les besoins de son peuple.

    Louis Beaumont Rivarol 21 juillet 2016

  • Face à Bruxelles, la France se rebiffe

    L’Europe communautaire et sa politique commerciale n’ont pas la cote. Sans les remettre radicalement en cause, le Gouvernement en tient compte et infléchit son discours.

    Article publié dans L’Action Française 2000

    Le référendum en faveur du Brexit annonce-t-il le détricotage de l’Union européenne (UE) ? Dans l’immédiat, tenant compte de la défiance qu’elle inspire, le Gouvernement français s’est manifestement décidé à infléchir son discours, sinon sa politique. « Quand l’Europe n’est pas le bon niveau de décision, alors elle doit s’effacer, et laisser les États décider », a ainsi déclaré Manuel Valls, devant quelque deux cents militants socialistes réunis à Belleville-sur-Mer le 26 juin, comme le rapporte Euractiv. Dans ce contexte, la politique commerciale, censée relever de la compétence exclusive de l’UE, s’avère particulièrement exposée aux critiques. Sans doute la hantise des poulets américains traités au chlore n’aura-t-elle rien arrangé... Au point où en sont les discussions, « il ne peut pas y avoir d’accord de traité transatlantique », a même prévenu le Premier ministre.

    Accord avec le Canada

    Un "Accord économique et commercial global" (AECG ou CETA) n’en a pas moins été conclu dernièrement avec le Canada. Sa version définitive a été validé le 13 mai par le Conseil européen des chefs d’État ou de gouvernement, plus de neuf ans après l’ouverture des discussions. Paris a salué « un accord ambitieux, équilibré et mutuellement bénéfique ». D’autant que « le Gouvernement de Justin Trudeau s’est rallié à la proposition européenne de Cour de justice des investissements ». « Porté par la France, ce nouveau dispositif rompt définitivement avec l’ancien système d’arbitrage privé », s’est félicité le Quai d’Orsay. Matthias Fekl, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger, en a fait la promotion devant ses homologues du G20 le 10 juillet ; ce dispositif aurait « vocation, à terme, à devenir une cour multilatérale des investissements », explique le ministère des Affaires étrangères. [....]

    La suite sur le Journal d’un eurosceptique désabusé

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Face-a-Bruxelles-la-France-se

  • Les USA déclarent la France tricarde en Iran

    Pesanteurs médiatiques obligent, il advient parfois que le plus important ne soit pas ce qu’on dise, mais qui le dit. En l’occurrence, Renaud Girard, grand reporter au Figaro et ami de toujours du défunt Gérard de Villiers, Monsieur SAS, dont le legs géopolitique fut même salué en quelques dizaines de pages dans la prestigieuse Revue des deux mondes de juillet 2014.

    Bref, que nous dit Renaud Girard sur son blog personnel du 22 juin dernier ? Rien, si ce n’est ceci, à propos de la levée de l’embargo américain sur l’Iran : « Résister à la dictature financière américaine ». Soit tout ce que l’on peut apprendre sur nombre de médias dissidents ; sauf que là, c’est dans Le Figaroqu’on le lit : « L’Iran a exécuté l’intégralité de ses obligations au titre du traité du 14 juillet 2015, avec pour objectif la levée des sanctions commerciales et financières, que les grandes puissances occidentales avaient imposées en raison du programme nucléaire de Téhéran. En janvier 2016, il y a eu, comme convenu, la levée des sanctions européennes. »

    Seulement voilà : « Depuis, alors que les banques européennes peuvent juridiquement financer les projets des entreprises, elles ne le font pas. Traumatisés par les amendes gigantesques payées par la BNP et d’autres banques, les établissements financiers d’Europe sont paniqués par les possibles punitions des autorités américaines. Ils veulent faire leur métier, en accompagnant les entreprises européennes, à la conquête d’un des plus grands marchés vierges du monde. Mais elles ont peur. Peur de la punition de la Puissance américaine. »

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  • Pourquoi les multinationales achètent nos dirigeants ?

  • Bernard Monot (FN) invité de BFM Business dans l'émission "500 millions d'européens".

  • Une armée pénètre sur notre continent et l’UE surveille nos légumes…

    70 % des Européens considèrent que l’Union est une source de « tracasseries administratives »

    Connaissez-vous le règlement d’exécution n° 543/2011 du 7 juin 2011 ? Il prévoit des « normes obligatoires pour dix produits normalisés » (sic). Ces « normes de qualité » fixent des règles de calibrage pour toute une série de fruits et de légumes, prévoyant l’obligation de respecter des calibres minima et maxima, ou des échelles de calibrage. Obsédés par les normes, les hiérarques européens mesurent tout : diamètre, longueur, largeur, poids…
     
    Bien entendu, la France doit se conformer aux normes voulues par l’Union européenne, et les diverses institutions qui lui sont liées. Nous sommes les obligés d’une machine kafkaïenne, plus préoccupée par le diamètre des tomates que par la guerre qui menace. Vous pourrez, d’ailleurs, retrouver toutes les informations relatives au règlement susmentionné dans le Guide d’achat public de fruits, légumes et pommes de terre à l’état frais, publié  par le ministère de l’Économie et des Finances en avril 2012.

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  • La CEDH interdit à la France de lutter contre la GPA

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    "La Cour Européenne des Droits de l'Homme faillit à sa mission en empêchant la France de faire respecter les droits de la femme et de l'enfant

    La CEDH vient une nouvelle fois de condamner la France pour avoir refusé de retranscrire à l'état civil français les actes de naissance d'enfants nés de mères porteuses à Bombay (Inde) en 2009 et 2010.

    Alors que la mission de la CEDH est de défendre les droits de l'homme, cet arrêt confirme que la Cour accepte le principe de la GPA alors même qu'elle consiste à louer des femmes et à opérer un trafic international d'enfants. Les filières économiques de la GPA sont évidemment à but lucratif pour les nombreux intermédiaires : agences, personnel médical, avocats...

    Le 3 octobre 2014, Manuel Valls déclarait au quotidien La Croix que «La GPA est, il faut le dire, une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes». Et il assurait que «En tout état de cause, le gouvernement exclut totalement d'autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA.»

    Constatant que les décisions de retranscriptions commencent à se succéder, La Manif Pour Tous appelle le Premier ministre à mettre enfin en acte ses paroles en faisant appel de cette décision de la CEDH.

    Par ses propos, Manuel Valls dénonçait à juste titre l'imposture des"fantômes de la République" : ce mythe développé par les partisans de la GPA consiste à faire croire que les enfants issus de GPA sont condamné à ne pas avoir d'identité civile en l'absence de transcription de leur acte de naissance à l'état civil français. Cette imposture doit cesser car ces enfants - et heureusement - ont bien des actes de naissance. Certes, ils sont établis à l'étranger mais cela n'a rien d'extraordinaire : des dizaines de milliers de personnes vivent en France alors que leur acte de naissance a été établi à l'étranger et ne sont pas retranscrits en France.

    Concrètement, seuls les parents d'intention sont gênés administrativement quand ils ont besoin d'obtenir un extrait d'acte de naissance attestant de la filiation de l'enfant. Autrement dit, cette affaire de retranscription à l'état civil français n'est qu'une manière de faire avancer la cause de la GPA pour ceux qui osent y recourir ou la défendre tout en prétendant être favorable à l'égalité homme-femme ! "De telles retranscriptions ne sont en rien une nécessité impérative" dénonce Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. "Ces recours devant la CEDH n'ont pour seul objectif que de faire avancer à petits pas la légalisation de la GPA en France. Ca suffit ! La marchandisation des femmes et des enfants, ça ne s'encadre pas, ça s'abolit" poursuit-elle.

    Pour toutes ces raisons, La Manif Pour Tous appellent les candidats à la prochaine échéance présidentielle à considérer la possibilité d'inclure dans leur programme la dénonciation du protocole liant la France à la Cour européenne des droits de l'homme, celle-ci trahissant gravement la mission qui est sa raison d'être.

    Quelques jours après les annonces du gouvernement sur la "PMA sans père", le risque d'une reconnaissance progressive du "droit à l'enfant" est une menace pour l'intérêt supérieur de l'enfant et la famille en général. La Manif Pour Tous sera attentive à la réaction du gouvernement qui doit impérativement faire appel de cette décision de la CEDH. Dans le cas contraire, ce serait un signal majeur en faveur du développement de la GPA, pratique sordide et intolérable. "C'est pourquoi nous étudions toutes les formes de mobilisation à la rentée, sans écarter l'hypothèse de nouvelles manifestations massives" conclue Albéric Dumont, Coordinateur général de La Manif Pour Tous."

    Marie Bethanie

  • Visages de la pauvreté rurale : « Ils essaient de survivre par leurs propres moyens »

    A Maupas et à Vic-Fezensac, les bénévoles de la Croix-Rouge sillonnent la campagne du Gers à bord d’un bus pour ceux qui n’ont rien et demandent peu. Ils croisent les visages de la pauvreté rurale, accompagnés de handicaps, de tutelles, ou de maladies mal soignées.
    « Ils ne se rendent pas compte… Je ne suis pas raciste, mais faut qu’ils nous aident plus, les Français… » 
    Les fenêtres, le pull et la dentition de Paul Dupouy laissent passer les courants d’air. L’aide-ménagère qu’entendait envoyer la mairie de Maupas (Gers), elle, n’a jamais passé son seuil. Ce n’est pas à 93 ans qu’il laissera quiconque mettre le nez dans ses affaires !
    Il faut dire qu’il y en a, des petites bricoles récupérées, recyclées, empoussiérées, dans la salle à manger de son ancienne ferme au confort moderne années 1950. L’intérieur de la cheminée fait office de sèche-linge. Un transat de jardin sert de canapé, et la table plastifiée de rouge, de réfrigérateur à l’air libre où les fourmis se ravitaillent en file indienne.
    « Un moment que je vous ai pas vu… Ça va ? » Annie Dupeyron, une « jeunesse » de 75 ans, bénévole à la Croix-Rouge, est venue jusque chez l’ancien viticulteur, lui apportant un colis alimentaire et sa présence, en ce matin de la fin mai. Depuis trois mois, un camion de l’association sillonne la campagne du Gers à la rencontre de ceux qui n’ont rien et demandent peu. Il ne s’agirait pas que cela se sache…
    Paul Dupouy se contente de 700 euros de retraite agricole, ce qui a transformé en casse-tête le remplacement récent de sa guimbarde hors d’âge. « La farine… Je m’en sers pas, gardez, vous la donnerez à d’autres. Le chocolat en poudre, oui, ça, ça plaît aux petits du coin. » 
    L’inventaire des provisions ne le passionne pas. Plutôt que des spaghettis, Paul Dupouy, habitué aux haricots verts du jardin, attend une oreille bienveillante.
    Plus un seul voisin avec qui commenter le rugby 
    Pour raconter qu’il n’entend plus son téléphone. M. Dupouy n’est pas sourd. C’est la sonnerie, un petit gazouillis, comment voulez-vous ? Ces gars du foot, qui s’effondrent, maintenant, dès qu’on les frôle. Il les mime, les bras en croix. « Nous, on recevait un coup de pied, on essayait de le rendre. » Plus un seul voisin avec lequel commenter les résultats du rugby dans Sud-Ouest. « Les copains de l’école, ils sont morts jeunes, dans les 80 ans. » 
    Les nouveaux arrivants sont loin. Et pas comme ceux d’avant. Ils ne le demandent pas, mais M. Dupouy leur arrose tout de même les pots de fleurs quand ils partent à la mer. Une heure a passé, Annie Dupeyron file. Paul la salue devant l’indescriptible fouillis de sa grange. « Comme ça, au moins, j’aurai vu du monde ce matin. »
    A Maupas (200 habitants), trois personnes, toutes au moins octogénaires, bénéficient de la tournée « Croix-Rouge sur roues », cofinancée par la Fondation PSA et les collectivités locales. Le gros camion blanc se gare devant la mairie, puis une petite voiture dessert les maisons. Plus pratique dans les chemins creux. Plus discret, surtout.
    « Ils essaient de survivre par leurs propres moyens » 
    Des personnes âgées, ou des mères seules, de plus en plus: cela interpelle les bénévoles, qui décrivent les frigos vides, le liquide vaisselle qu’il faut économiser, les rares heures d’intérim, les nombreuses heures de « tondeuse » ou de ménage « au black », si les voisines veulent bien garder le petit.
    « Si on ne va pas les voir, ils ne feront pas le pas. C’est une éducation, pas plus mauvaise que celle d’aujourd’hui, ils essaient de survivre par leurs propres moyens », dit le maire de Maupas, Michel Dayman. En tenue de chasse, devant de vieilles portes reconverties en panneaux électoraux, l’élu évoque des administrés toujours plus âgés, aux retraites indigentes (« Surtout les pensions de réversion »), leur isolement, l’absence de transports en commun.
    Il y avait bien le car, à une époque, pour le marché d’Eauze. Mais c’est si vieux qu’il ne sait plus trop à quand cela remonte. Le bourg le plus proche est à 10 kilomètres, la ville à 40.
    « Les roues », comme on les appelle, coûtent moins cher à la Croix-Rouge et dévorent moins de bénévoles, surtout, qu’une antenne associative. Elles permettent de mailler ce département étendu. L’ouest surtout, où la rareté de l’activité engendre une forte précarité, et la déficience des transports un grand isolement, dès lors que la voiture devient une charge financière insupportable.
    « On est appelés de partout », s’inquiète Marie-José Lier, responsable départementale de la Croix-Rouge, qui fête ces jours-ci ses 150 ans. La demande d’aide s’accélère depuis trois ou quatre ans, et plus encore ces derniers mois. Il faudrait un deuxième camion, d’autres mains… 
    Une fois par semaine, la Croix-Rouge vient àˆ la rencontre de Paul Dupouy pour rompre l’isolement et lui amener un colis alimentaire. Une fois par semaine, la Croix-Rouge vient àˆ la rencontre de Paul Dupouy pour rompre l’isolement et lui amener un colis alimentaire.
    Dix tournées ont été dessinées après un patient repérage auprès des assistantes sociales, médecins, infirmières et autres associations. Les maires, eux, « ne sont pas toujours pressés de reconnaître qu’il y a de la précarité dans leur commune », glisse Mme Lier. Question d’image. Si « le colis fait venir », c’est finalement l’écoute qui est la plus appréciée.
    Les trois bénévoles du camion y sont formés : « Ce n’est vraiment pas un bibliobus ! Les gens qui ont peu l’occasion de parler lâchent tout devant nous, comme chez le psy. Les assistantes sociales, elles sont submergées, elles n’ont plus ce temps-là. Et puis, elles provoquent parfois un mouvement de recul. Avec nous, le rapport est différent. » 
    Avant la distribution des colis, il y a toujours un petit café-gâteaux secs. Le camion s’est garé, derrière la mairie, loin des regards, à Vic-Fezensac, bourgade gasconne à une trentaine de kilomètres d’Auch. Les bancs en bois du hall de la mairie accueillent les premières confidences des visiteurs, boisson chaude en main, avant même qu’ils ne pénètrent dans une salle qu’aucun panonceau ne distingue.
    Un deuxième bénévole y poursuit le dialogue. Quelle est leur situation administrative ? Médicale ? Ont-ils fait valoir leurs droits ? Savent-ils où trouver gratuitement des vêtements pour les enfants ? Défilent les sigles, RSA, CMU, AAH, CDD… Les humiliations, les découragements, les angoisses. Les colères, aussi.
    « C’est pas des mains de feignant » 
    « Monsieur est parti, il m’a laissée avec les deux enfants de 3 ans et 19 mois ! », jette Laetitia, 30 ans, à peine assise. Elle semble toute maigre dans un gros sweat turquoise. Comme les autres bénéficiaires, elle témoigne anonymement. « Comme il a l’AAH [Allocation adulte handicapé], on m’avait fait sauter mon RSA. Maintenant, j’ai plus rien. Ici, y a pas de travail, pas d’intérim. Rien. » 
    Et puis, confie-t-elle plus tard, l’assistante sociale appelle bien souvent pour demander comment elle s’en sort. « Est-ce qu’ils vont pas me ramasser les petits ? » Elle est venue avec son voisin, Stéphane, bientôt 50 ans, un costaud en blouson Harley Davidson qui jauge les provisions offertes. « Ils ne se rendent pas compte… Je ne suis pas raciste, mais faut qu’ils nous aident plus, les Français… »
    Trois CAP, un boulot à 2.000 euros dans la pose de caméras vidéo, quatre enfants, tout roulait jusqu’à un grave accident de moto, suivi d’un cancer et d’une pension handicapé de 771 euros. Sa femme est partie avec « un qu’a des sous ».« Au 20 du mois, il n’y a plus rien. Je me bats pour manger. Un truc de fou ! Ici, je suis regardé comme un feignant alors que j’ai toujours bossé ! »
    Il tend ses mains. « C’est pas des mains de feignant ! » Quatre ans qu’il « descend », dit-il. « Une fois, j’ai mendié mon essence dans une station-service d’Auch. Oh, putain, la honte, j’étais tout rouge. J’ai eu plus, j’ai été remplir un Caddie à Aldi et acheter des McDo pour les enfants de Laetitia. »
    « C’est la spirale du chômage et de l’isolement » 
    Et tous ces couples qui ont fui la ville, ses loyers exorbitants, parce qu’ils ne s’en sortaient pas, dans l’espoir, le fantasme, d’une vie de peu à la campagne. « Ils se retrouvent dans des logements inadaptés, à se ruiner en chauffage dans des maisons pleines de courants d’air, déplore la Croix-Rouge. Les frais d’essence triplent, ils ne trouvent pas de travail, doivent vendre la voiture, c’est la spirale du chômage et de l’isolement. Certains doivent nous demander d’amener leurs enfants à l’école… »
    Arrivent Lucile et Cyril, la timidité de leurs 20 ans, un bébé qui gigote dans la poussette. Lui « fait » un smic à la déchetterie. Mais il faut rembourser la voiture, et le reste. « On s’est plantés dans le mur. On était partis vivre à la campagne. Le déménagement, déjà, c’est la claque. Et puis la maison s’est effondrée. » Les voilà chez un oncle. Lucile sourit. « Je sais que mon fils va pouvoir manger, même si on n’a pas de sous. Franchement, je vous remercie. » Cyril, lui, a rechigné à s’extraire de la voiture. Mais il quitte la salle requinqué. « On va s’en sortir ! »
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  • Dislocation politique et financière de l’Union européenne

    Lorsque David Cameron décida de laisser les Britanniques voter sur le « Brexit », il n’avait pas réalisé qu’il ouvrirait une boîte de Pandore. Avant le référendum, j’avais déclaré que le « Brexit » ne serait pas la raison d’un effondrement de l’économie mondiale, mais qu’il serait le catalyseur d’un tel effondrement.

    Il y a eu quelques jours de réaction avec l’intervention massive des banques centrales mondiales, mais vu l’énorme volatilité observée jusqu’ici, il y a maintenant une forte probabilité que débute un déclin séculaire majeur de l’économie mondiale.

    Les semaines et mois à venir seront probablement pires que lors de la crise de 2007-2009

    Des bureaucrates non élus et non redevables ne devraient pas décider pour 500 millions de personnes

    Les problémes ne seront pas qu’au niveau économique, mais aussi sur la scène politique mondiale. L’élite n’est pas contente de Cameron, qui a laissé les citoyens britanniques voter démocratiquement sur la question d’appartenance à l’Union européenne. Les leaders politiques savent qu’il est très dangereux de donner le choix aux gens de décider d’un enjeu important. Seuls les Suisses ont ce droit, et ils l’utilisent régulièrement. Dans la plupart des pays, le gouvernement élu prend toutes les décisions importantes sans consulter la population. Dans l’Union européenne, c’est même pire que cela, parce que la plupart des décisions contraignantes pour les États-membres sont prises par des officiels non élus et non redevables. La Cour européenne de justice trône au-dessus des systèmes judiciaires des membres. Les Britanniques ont, avec une faible majorité, exprimé leur intention de refuser que leur souveraineté soit aux mains de Bruxelles. Ils ont aussi clairement indiqué ne pas vouloir accepter les règles européennes sur l’immigration illimitée et incontrôlée qui, si elle se continue, détruira le tissu-même du Royaume-Uni et du reste de l’Europe.

    L’élite n’a pas réussi à faire peur au Royaume-Uni pour qu’il reste dans l’Union européenne

    Il est très étonnant que Cameron et le gouvernement britannique aient perdu le vote, malgré le fait que tous les experts économiques mondiaux, aussi bien qu’Obama, Lagarde, et Carney (gouverneur de la Banque d’Angleterre) étaient de leur côté. Ils ont aussi publié des rapports selon lesquels les salaires déclineraient, ainsi que les prix de l’immobillier, et que les taxes augmenteraient. Mais, au final, toute cette propagande est devenue contreproductive. Les Britanniques ne croyaient plus ce qu’ils entendaient et ont pris le contre-pied de l’élite. C’est pourquoi il y a de la panique dans les hautes sphères. Mais l’élite va essayer par tous les moyens de renverser la décision des Britanniques. Tony Blair, l’ex-Premier ministre, s’est même proposé comme négociateur du Royaume-Uni envers Bruxelles. Blair est un membre de l’élite et engrange des dizaines de millions de dollars en accords confortables au nom de l’élite, un peu comme Bill Clinton. Il n’y a qu’un seul but à intervenir dans les négociations avec Bruxelles, car si ce retrait de l’Union se concrétise, cela sera de mauvais augure pour le Royaume-Uni. Mais je doute que les Conservateurs apprécieront qu’un ancien politicien du Labour Party, membre de l’élite, agisse en leur nom.

    Pour les officiels de l’Union européenne, c’est une défaite retentissante et une dangereuse érosion de leur autorité à réglementer l’Europe en tant que super-État. Des demandes de référendum jaillissent dorénavant dans plusieurs pays européens comme la France, la Hollande et le Danemark. L’élite européenne fera tout en son pouvoir pour ne pas laisser les 27 pays restants tenir un vote démocratique. Mais le chat est sorti du sac, et il sera très difficile de stopper cette envie de se libérer des chaînes de Bruxelles.

    Les problèmes de l’Union européenne ne sont que les premiers à frapper le monde en 2016

    Le dilemme pour l’Europe, et aussi pour le monde, est que cette agitation politique survient dans une économie mondialisée et dans un système financier proche de l’effondrement. Depuis le début de la crise en 2006, les banques centrales et les gouvernements ont créé environ 100 000 milliards de dette supplémentaire, réduit les taux d’intérêt à zéro ou moins, et ont manipulé la plupart des marchés. Malgré cela, les problèmes très graves au sein du système financier qui ont vu jour en 2006 n’ont pas été résolus. Au contraire, ces problèmes ont augmenté de manière exponentielle, avec la dette mondiale qui a doublé et les produits dérivés, à hauteur de 1 500 000 milliards $, pour la plupart sans valeur et échappant à tout contrôle. Le système bancaire européen est au bord de l’effondrement, et cela s’étendra aussi aux banques, fragiles, aux États-Unis et en Asie.

    À venir : panique sur les marchés

    Le vrai gagnant, évidemment, c’est l’or qui, à un certain moment, avait grimpé de 100 $ et qui est maintenant 80 $ plus haut qu’il ne l’était. Peu d’investisseurs réalisent que l’or a mieux performé que toutes les classes d’actifs, durant ce siècle et en 2016. Vu que les conseillers en investissement ne comprennent pas l’or, moins de ½% des investisseurs à travers le monde détiennent de l’or dans leur portefeuille. Quasiment chaque pays établit la valeur de l’or en dollars. Mais ceci est une illusion totale, car l’or devrait être mesuré en onces ou en kilogrammes, vu qu’il ne s’agit pas d’un actif basé sur le dollar. Deuxièmement, la valeur de l’or ne peut qu’être établie dans la devise de l’investisseur. Il existe un prix local de l’or dans chaque devise. L’or, en dollars, a grimpé de 26% en 2016, tandis que l’or, en livres sterling, a grimpé de 43% cette année. La meilleure assurance contre les problèmes de l’économie mondiale est l’or, quelle que soit la devise dans laquelle vous l’évaluez. Ce que la plupart des investisseurs ne réalisent pas et que leurs conseillers ne leur disent jamais, est que, en termes réels, leurs actions boursières ont décliné de 60-70% ce siècle, et 20% cette année. « En termes réels » signifie évidemment de comparer les indices boursiers avec l’or.

    L’or est la meilleure assurance

    Ce n’est que le début du mouvement haussier de l’or. Après une longue correction de quatre ans au milieu d’un marché haussier à long terme, nous sommes maintenant en route vers de nouveaux sommets qui pourraient être touchés en 2016. À mesure que nous verrons les bulles exploser dans les actions, les obligations, l’immobilier et les produits dérivés, et que les devises continueront de décliner à cause des déficits et de l’impression monétaire, l’or continuera de performer mieux que toutes ces classes d’actifs. Mais l’or ne devrait pas être considéré comme un investissement conventionnel. L’or est une assurance contre un système financier pourri, et il protège contre l’irresponsabilité des gouvernements, qui achètent des votes en imprimant des quantités infinies de monnaie papier et, ainsi, détruisent leurs devises. De l’or détenu hors de son pays de résidence constitue aussi une protection vitale contre les contrôles de change à venir. Il n’est même pas conseillé de détenir de l’or dans l’Union européenne, même de façon privée. Avec la disparition potentielle du système bancaire européen, les renflouements internes d’actifs d’investissement dans ou à l’extérieur du système sont une possibilité. La Suisse et Singapour, évidemment, ne font pas partie de l’Union européenne.

    De l’or physique (et un peu d’argent) est une bien meilleure forme de préservation de richesse que tous les autres actifs, à condition qu’il soit détenu hors d’un système financier qui ne survivra probablement pas dans sa forme actuelle.

    Egon von Greyerz, Matterhorn Asset Management, 6/07/2016

    Source : http://www.goldbroker.fr
    http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-l-union-europeenne-se-disloque-politiquement-et-financierement.aspx?contributor=Egon+von+Greyerz.&article=8662521926H11690&redirect=False

    http://www.polemia.com/dislocation-politique-et-financiere-de-lunion-europeenne/