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économie et finance - Page 474

  • Brexit

    Dans son discours de clôture du congrès du parti conservateur, hier, Theresa May s’est montrée ferme tant sur un Brexit « hard » que sur la lutte contre l’immigration. Et elle a lancé : « Si vous pensez être un citoyen du monde, vous êtes un citoyen de nulle part. »

    La veille, Amber Rudd, ministre de l'Intérieur, a dévoilé un plan qui vise à inciter les entreprises à publier une liste de leurs employés non-britanniques et à privilégier la main d'œuvre nationale (autrement dit à montrer du doigt ceux qui ne pratiquent pas la préférence nationale). « Ce n'est pas parce que je suggère que les étrangers prennent les emplois des britanniques que je suis raciste », a-t-elle affirmé.

    Au même moment, le ministre de la Santé, Jeremy Hunt, a expliqué comment il voulait rendre « autosuffisant en médecins britanniques » le système de santé public dont un quart des effectifs actuels est constitué d'étrangers.

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2016/10/06/brexit-5857182.html

  • DEMAIN, samedi 8 octobre 2016, colloque du Réveil français :

    Le Réveil français, groupe de réflexion stratégique, organise son colloque annuel : « Culture de l’économie, économie de la culture », le samedi 8 octobre 2016. Présentation…

    Olivier Dejouy : « Il faut retrouver le fil d’Ariane entre économie et culture »

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Samedi-8-octobre-2016-colloque-du

  • La dette de l’Etat approche les 99% du PIB

    Selon l’Insee, la dette publique s’est élevé à 98,4% du PIB à la fin du deuxième trimestre, loin des 96,1% visés par Bercy en fin d’année. Le ministère de l’Economie et des Finances est-il trop optimiste ?

    Michel Sapin a le dos rond. Vieux briscard de la politique, l’actuel ministre de l’Economie et des Finances n’a pas sourcillé après les commentaires acerbes de l’opposition  qui ont accompagné la présentation du dernier projet de loi de finances du quinquennat. Les prévisions de croissance seraient trop élevées, les prévisions de réduction de déficit public seraient trop optimistes. Quant à l’objectif de réduction de la dette publique, il serait irréaliste. Tels sont, en résumé, les critiques émises contre un budget 2017 globalement jugé insincère.

    Sur ce point, la publication ce vendredi par l’Insee des statistiques datées du deuxième trimestre apportent un peu plus d’eau au moulin aux détracteurs du locataire de Bercy.

    Déjà en 2015

    Selon l’Institut, la dette publique de l’Etat, des administrations de sécurité sociale et des administrations publiques locales a augmenté au deuxième trimestre pour s’élever à 98,4% du PIB, soit 0,9 point de PIB de plus qu’au premier trimestre.  » À la fin du deuxième trimestre 2016, la dette publique de Maastricht s’établit à 2 170,6 milliards d’euros, en hausse de 31,7 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent « , précise l’Insee. Pour mémoire, la France n’a pas affiché d’excédent budgétaire depuis 1974.

    Des chiffres révisables

    Bercy est donc trop optimiste ? A l’Insee, cette augmentation de la dette ne surprend pas vraiment.  » Depuis plusieurs années, il existe une sorte de saisonnalité de la dette. Au premier semestre, l’Etat émet traditionnellement plus de besoins de trésorerie au premier qu’au deuxième semestre. ainsi, en 2015, la dette publique s’élevait à 97,6% du PIB au 30 juin, avant de reculer à 96,2% du PIB au 31 décembre « , explique-t-on à l’Insee où l’on rappelle également que la dette trimestrielle est fondée sur des sources comptables moins complètes que les comptes annuels. A ce titre, elle reste donc révisable pendant plusieurs trimestres.

    Un effort à produire

    Quel effort de désendettement l’Etat devra-t-il produire au deuxième semestre ? Sachant qu’à la fin du deuxième trimestre, l’Etat avait accumulé 28 milliards d’euros de trésorerie et que son objectif annuel est de réduire sa dette de 8 milliards d’euros, il devra alléger sa trésorerie de 36 milliards d’euros pour être dans les clous. L’année dernière, c’est un effort de 19 milliards d’euros que l’Etat avait dû produire au second semestre.

    La Tribune

    http://www.voxnr.com/4087/dette-de-letat-approche-99-pib

  • Immigration régulière, immigration illégale : un éclairage en rappel

    FIGAROVOX/EXCLUSIF – Une communiqué du ministère de l’Intérieur et du Logement nie de fait la distinction entre immigration régulière et immigration illégale.

    Alexis Théas redoute l’appel d’air que pourrait susciter cette évolution de la politique d’immigration française.

    Le 1er août 2016, les ministres de l’Intérieur et du Logement ont publié un communiqué passé totalement inaperçu dans la torpeur de l’été mais d’une importance capitale sur le plan de l’évolution des mentalités et de l’idéologie politique française. Ce texte marque une inflexion profonde de la conception française de l’immigration. Jusqu’alors, celle-ci était fondée sur la distinction entre l’immigration régulière et l’immigration illégale. La première, conforme à la loi, était destinée par exemple à accueillir des travailleurs dont la France peut avoir besoin, à former des étudiants dans l’intérêt de la France ou du pays d’origine, ou bien à assurer le principe d’unité familiale. Elle était évaluée à environ 200 000 personnes par an. En revanche, les migrants en situation irrégulière, entrés ou séjournant en infraction avec la loi, devaient impérativement repartir dans leur pays, volontairement ou par la contrainte. Tel était le principe. Cette différence, pour la première fois depuis que l’immigration est devenue un sujet politique au début des années 1980, est désormais niée par l’Etat. Le migrant en situation irrégulière n’a plus vocation à être reconduit dans son pays, mais à être accueilli en France et pris en charge par la puissance publique, au même titre qu’un étranger en situation régulière ou qu’un citoyen français en difficulté.

    La distinction fondamentale entre l’immigration régulière et l’immigration illégale est désormais officiellement condamnée par l’Etat.

    Communiqué du 1er août 2016: «Créé le 25 février dernier à l’initiative de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, et d’Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, le comité de suivi du plan de mise à l’abri des migrants sans-abri s’est à nouveau réuni mardi 26 juillet 2016. Présidée par Emmanuelle Cosse, en présence de représentants du Ministère de l’Intérieur, du Ministère de la Famille, de l’Enfance et des Droits des Femmes et de la Préfecture du Pas- de-Calais, cette séance a rassemblé une trentaine d’associations engagées dans l’accompagnement des migrants. Les pouvoirs publics ont tenu à saluer leur travail et leur mobilisation pour faire face à cette crise migratoire sans précédent. A cette occasion, le ministère de l’Intérieur et le ministère du Logement et de l’Habitat durable ont présenté aux associations la Charte de fonctionnement des Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO). Répondant à un souhait partagé de l’Etat et des acteurs associatifs, et rédigée au terme de plusieurs semaines de dialogue avec les opérateurs des CAO, cette charte édicte des règles claires de fonctionnement et décrit les principales prestations délivrées aux migrants sans-abri qui y sont accueillis: conditions d’accueil et de localisation, taux d’encadrement, restauration, évaluation – juridique, sociale et médicale – de la situation des personnes accueillies et accompagnement adapté, sécurité, etc. La prise en charge en CAO doit ainsi permettre aux personnes migrantes sans-abri de bénéficier d’un temps de répit et d’engager, si elles le souhaitent, une démarche de demande d’asile. Elle leur permet également d’avoir accès à une offre de soins adaptée et d’être orientées rapidement vers des structures qui correspondent à leur situation (CADA pour les demandeurs d’asile, etc.). Depuis le 27 octobre dernier, 148 Centres d’accueil et d’orientation ont été ouverts sur l’ensemble du territoire national pour un total de près de 2000 places qui ont permis de mettre l’abri plus de 4700 personnes dans des délais très resserrés.»

    Le principe abroge l’idée de frontière. Les associations humanitaires, les idéologues, les partisans de la liberté totale d’immigrer en rêvaient depuis au moins quarante ans.

    Ce communiqué enterre donc toute notion d’immigration irrégulière. Il abolit le clivage entre légalité et illégalité en matière d’immigration. Il va dans le sens de la loi du 7 mars 2016, dont les dispositions reviennent à rendre très difficiles l’application des mesures d’éloignement. Il proclame que la France a le devoir d’accueillir et de prendre en charge tout étranger sur son territoire, qu’il soit autorisé à entrer et à séjourner ou qu’il ne le soit pas. De facto, le principe ainsi proclamé abroge l’idée de frontière ou de respect du droit de l’entrée et de séjour.

    Les associations humanitaires, les idéologues, les partisans de la liberté totale d’immigrer en rêvaient depuis au moins quarante ans.

    Cazeneuve et Mme Cosse l’ont fait. La question est de savoir quel sera l’ampleur de l’appel d’air que cette transformation profonde de tous les fondements de la politique d’immigration française est susceptible provoquer à terme. Le communiqué annonce une France ouverte, qui n’éloigne plus ses migrants illégaux mais au contraire les accueille. Le potentiel d’émigration est élevé : des centaines de millions de personnes déshéritées et désœuvrées, dans ce monde en ébullition, ne songent qu’à trouver un point d’accueil. Reste à savoir si la France, qui compte cinq millions de chômeurs, de gigantesques problèmes de logement, des centaines de milliers de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, un millier de cités sensibles dévastées par la violence, l’exclusion, le communautarisme, l’islamisme radical, si cette France a les moyens d’accueillir une immigration supplémentaire. Mais pour M. Cazeneuve et Mme Cosse, c’est une autre affaire. Et ce n’est visiblement pas la leur.

    Alexis Théas12/08/2016

    Source : FIGARO VOX – VOX POLITIQUE

    Voir aussi : « Immigration : cette loi votée en catimini qui élargit le droit du sol »

    http://www.polemia.com/immigration-reguliere-immigration-illegale-un-eclairage-en-rappel/

  • Journal du Mardi 4 octobre 2016 - Société / Le mondial de l’auto dans la ville anti-voiture

  • Cette haute finance qui veut toujours plus d’immigrés

    La responsabilité de la haute finance et du grand capital dans la crise de l’immigration est un sujet sur lequel il faut insister. 

    Une illustration vient s’ajouter : la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) a lancé vendredi un guide pratique à l’attention des employeurs qui veulent recruter des réfugiés ou demandeurs d’asile. Les chômeurs ne manquent pourtant pas en Belgique et on peut légitimement se demander pourquoi un pays qui ne parvient pas à offrir de l’emploi à tous ses nationaux devrait permettre que les entreprises présentes sur son territoire favorisent l’embauche d’immigrés, qui plus est arrivés illégalement. A moins d’avouer officiellement que c’est une politique de préférence étrangère qui est menée, confirmant ainsi la notion de grand remplacement.

    Pour en revenir à ce guide publié par la FEB, il aborde l’immigration avec des questions telles que « Les entreprises n’ont-elles pas des bâtiments pour loger les réfugiés ? « , « Super ! de la main-d’œuvre à disposition : peut-on les employer directement ? « , « Nos employés veulent faire quelque chose pour les réfugiés : que pouvons-nous organiser ? « . Autant dire que cela bon la propagande en faveur de l’immigration et du multiculturalisme.

    http://www.medias-presse.info/cette-haute-finance-qui-veut-toujours-plus-dimmigres/62033

  • Traités de libre-échange : bienvenue dans le monde d'Orwell

    Par Jean-Michel Quatrepoint

    Le Comité Orwell a organisé le 27 septembre un colloque autour des traités de libre-échange. Jean-Michel Quatrepoint dénonce cette nouvelle forme de guerre économique que mènent les Etats-Unis contre l'Europe [Figarovox - 23.09]. L'analyse que Jean-Michel Quatrepoint fait ici - comme toujours, lucide et réaliste - intéresse les patriotes français et, dans notre cas, les royalistes.  LFAR

    Nous sommes en guerre ! On pense, bien sûr, à Daech et au terrorisme islamiste. Mais il y a aussi une autre guerre, plus sournoise, plus vicieuse, puisqu'elle nous oppose à des amis, des alliés. Je veux parler de la guerre avec les États-Unis, de la guerre entre l'Europe et les États-Unis, de la guerre aussi entre le modèle culturel anglo-saxon, un modèle communautariste, et notre modèle républicain, laïc. Cette guerre a un champ de bataille : le marché, l'économie. Avec un objectif pour les États-Unis, ou plutôt pour les multinationales, en très grande majorité anglo-saxonnes : assurer un nouvel ordre mondial, où le rôle des États est réduit à la portion congrue, où les citoyens sont cantonnés à un rôle de consommateurs, où la politique s'efface devant les impératifs du marché et d'un libre-échange total, absolu.

    Cette bataille, elle se joue aussi sur les traités commerciaux, à travers le TAFTA, le TPP pour le Pacifique, le TISA pour les données. Sans oublier le traité entre l'Europe et le Canada qui a servi en quelque sorte de matrice aux négociations transatlantiques sur le TAFTA. Cette offensive américaine se déroule comme à la parade. Dans un premier temps, les autorités judiciaires d'outre-Atlantique ont mis en place un arsenal juridique pour imposer peu à peu l'extraterritorialité du droit américain. C'est ainsi qu'on a vu se multiplier, depuis des années, les amendes colossales contre les groupes européens. Amendes pour avoir obtenu des contrats dans divers pays du Tiers Monde avec des commissions. On pense, bien sûr à Alstom. Amendes pour avoir financé des opérations commerciales avec des pays frappés d'embargo par les États-Unis. On pense, bien sûr, à BNP Paribas. Amendes pour avoir bidouillé, comme Volkswagen, les moteurs Diesel vendus sur le marché américain, etc. À chaque fois ce sont des montants considérables. Des milliards, voire des dizaines de milliards de dollars.

    Pis, ces menaces pèsent sur le système bancaire européen qui n'ose plus financer les investissements des entreprises, françaises et autres, dans des pays sensibles. Ainsi, les banques françaises sont très frileuses sur l'Iran, sur la Russie. Nos entreprises ratent des contrats. Pour le plus grand profit… des Américains. Bref, tout se passe comme si cette menace subliminale que fait peser la justice américaine et Washington sur les banques et entreprises européennes était destinée à les paralyser, à les tétaniser. Parallèlement, le capitalisme américain a déployé sur une très grande échelle une forme moderne de corruption : l'influence, le trafic d'influence. Plus besoin de verser des bakchichs, il suffit d'offrir aux dirigeants politiques, aux élites européennes de belles et rémunératrices fins de carrière, ou de faciliter l'accès de leurs progénitures aux cercles restreints du pouvoir des multinationales.

    Aujourd'hui, les masques tombent. C'est un ancien président de la Commission européenne dont on savait qu'il était très proche des Américains qui pantoufle chez Goldmann Sachs. On découvre qu'une ancienne commissaire à la concurrence avait pris systématiquement des décisions nuisibles aux intérêts industriels européens tout en étant administrateur d'un fonds off shore aux Bahamas. Cerise sur le gâteau : elle a intégré Bank of America et, au printemps dernier, le groupe américain… Uber. Un autre commissaire, négociateur et thuriféraire de l'accord TAFTA, a, lui, rejoint les conseils d'administration de CVC Partners, un fonds américain et Merit Capital. Bref, les Américains savent remercier ceux qui ont œuvré pour eux. Mais ceux qui rechignent à intégrer ce nouvel ordre mondial sont frappés. Volkswagen, mais aussi Deutsche Bank et maintenant Airbus que l'on menace de dizaines de milliards d'amende, parce que le groupe aurait bénéficié de subventions européennes. Mais comment Boeing s'est-il développé sinon avec l'argent du département de la Défense ? Comment la Silicon Valley est-elle devenue ce qu'elle est sinon avec les subsides sous diverses formes de l'État américain ? Comment les GAFAM et autres NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber) prospèrent-ils sinon en optimisant fiscalement aux États-Unis (les multinationales américaines ont exporté plus de 2 000 milliards de dollars dans les paradis fiscaux) et en ne payant pratiquement pas d'impôt en Europe ? Et lorsque une commissaire européenne ose s'élever contre les avantages exorbitants accordés par l'Irlande à Apple, c'est le président Obama et 250 patrons américains qui volent au secours de la firme et somment l'Europe d'abandonner ses poursuites.

    Trop, c'est trop! Ou les Européens se couchent et nous allons collectivement basculer dans un monde où quelques monopoles régneront sur notre vie de tous les jours, géreront nos données… un monde digne de Big Brother. Ou l'Europe se réveille, refuse ces diktats, renvoie les accords TAFTA aux calendes grecques. On ne négocie pas dans une position de vassal. Voilà pourquoi la bataille du TAFTA est symbolique. Voilà pourquoi si nous voulons défendre nos valeurs, une certaine idée de la géopolitique, il faut dire non au TAFTA, relancer l'idée de la préférence communautaire, défendre nos banques et nos grandes entreprises. À condition, bien sûr, qu'elles veuillent être défendues et qu'elles n'aient pas déjà pactisé avec l'Oncle Sam… pour un plat de lentilles.   

    Jean-Michel Quatrepoint est journaliste économique et vice-président du Comité Orwell.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/09/28/traites-de-libre-echange-bienvenue-dans-le-monde-d-orwell-5853708.html