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élections - Page 463

  • Meeting de Sarkozy à Lille : tiens, revoilà l’identité !

    Il n’est toujours pas — officiellement — candidat, mais il a déjà son thème : Nicolas Sarkozy est convaincu que la primaire de droite se jouera sur l’« identité » française.
    On accélère. C’est le tempo adopté par Nicolas Sarkozy lors de son meeting hier soir à la Filature à Saint-André-lez-Lille (Nord). Devant une salle aux rangs quelque peu clairsemés — la faute aux embouteillages, plaide l’entourage de l’ex-chef de l’Etat —, le toujours président des Républicains a dessiné l’axe principal de sa future campagne : l’identité. Ou plus précisément, selon le principal intéressé, « la France ». « La primaire se jouera sur la France, la République, la culture française », assène Nicolas Sarkozy.
    Son discours, qu’il « a écrit lui-même » assurent ses proches qui le présentent comme un acte fondateur de précampagne, s’est appesanti durant près de 45 minutes sur ce thème. Résolument anti-communautariste et contre la société multiculturelle, il est loin, très loin de « l’identité heureuse » défendue par son rival Alain Juppé. Et de dénoncer « l’islam prosélyte et intégriste qui vous dit comment manger, comment vous habiller, quel rapport entretenir avec le sexe opposé ». Sarkozy veut ainsi « fixer les règles d’un nouvel islam de France ». Et de marteler que « La France, c’est un pays chrétien » et les minorités doivent s’y adapter, pas l’inverse. Mais il ne reprend pas le concept « d’assimilation » des étrangers qu’il a développé dans le programme des Républicains sur l’immigration. Pas question en effet de franchir la ligne rouge.
    Hier soir, Sarkozy voulait se poser en rassembleur. Réalisant une « synthèse » des différentes sensibilités de son parti, « de Rachida Dati à François Baroin, en passant par Eric Ciotti ». Ce n’est donc pas un hasard s’il s’adresse à son nouveau soutien, François Baroin, pressenti pour être son Premier ministre et qui l’accompagnait pour la première fois en déplacement depuis son ralliement, pour préciser que « chacun a le droit de vivre sa religion, les musulmans comme les autres ». Pas non plus un hasard s’il se livre à une charge en règle contre le FN et le repli sur soi.
    Il prône la renaissance de la nation
    L’ex-chef de l’Etat en profite toutefois pour se démarquer de ses concurrents à la primaire en s’accaparant, notamment, le créneau de l’autorité et de la renaissance de la nation, menacée selon lui de « disparaître ». La faute aux élites, au politiquement correct et à ces « minorités » où il range pêle-mêle islamistes radicaux, zadistes, casseurs et… CGT. La foule scande « Nicolas président ». Lui ne dévie pas d’un iota de sa stratégie. Pas question de faire acte de candidature, n’en déplaise à ses rivaux.
    Gérard Larcher a-t-il saisi hier la haute autorité de la primaire pour lui demander de clarifier sa situation ? Il tacle : « J’ai été élu président pour cinq ans, et on voudrait m’interdire de présider ? Ils vont finir par me rendre très très populaire. » Mais, pour les militants, pas de suspens, comme le résume ce spectateur conquis : « Il n’a pas besoin de le dire, on sait qu’il est candidat. »

    Valérie Hacot Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuyVuyulpyYhrFEfVI.shtml

  • Autriche : l'élection présidentielle n'est peut-être pas terminée

    En raison des nombreuses irrégularités, trois recours viennent d'être déposés :

    "Le FPÖ a, par la voix de son président HC Strache, annoncé dans sa conférence de presse qu’il contestait officiellement la validité de l’élection présidentielle du 22 mai 2016. Le recours en nullité de 150 pages élaboré par le cabinet d’avocats Böhmdorfer et Schender a en fait été déposé hier soir auprès de la Cour constitutionnelle autrichienne (VfGH). Des infractions à la loi auraient été commises dans 94 des 117 commissions électorales, ont fait savoir HC Strache et les deux avocats Dieter Böhmdorfer, ancien ministre de la Justice, et Rüdiger Schender, ancien député fédéral.

    « Dans 82 districts, les cartes de vote par correspondance ont été pré-triées avant l’arrivée des représentants de la commission électorale avec des cartes d’électeur associées et non associées. Cela concerne 573.275 cartes de votes reçues, dont 31.814 ont été annulées lors du pré-triage. Ce qui justifie d’emblée une certaine méfiance », a fait valoir HC Strache. Dans 11 commissions électorales de district, les enveloppes de votes par correspondance ont été ouvertes avant même que ne débute le dépouillement et, dans certains cas, le bulletin de vote a été enlevé de son enveloppe. Sont concernées 80.953 cartes de votes. Dans quatre commissions électorales de district, les voix des cartes d’électeurs avaient été décomptées avant le début de la session ; ce qui touche 30.295 cartes d’électeurs. Dans sept commissions électorales de district, le dénombrement n’a pas été effectué par les commissions électorales de district, mais par des personnes non autorisées, ce qui affecte 58.374 cartes de vote. »

    Le FPÖ a, sur sa page d’accueil Internet, publié un résumé des points les plus importants du recours, et a retransmis la conférence de presse sur sa page Facebook.

    En réponse à Van der Bellen, Strache martela : « Nous ne sommes pas de mauvais perdants, mais il y va des droits fondamentaux de la démocratie qui doivent être garantis. » « Sans ces pannes et ces irrégularités, Hofer aurait pu être élu », lança-t-il. « Ce qui est formulé [dans le recours] est largement suffisant », ajouta Böhmdorfer, pour qui le recours a toutes les chances d’aboutir. La Cour constitutionnelle serait très rigoureuse sur les questions touchant à la mise sous scellés et au comptage réalisé de façon incontrôlée par des personnes non autorisées.

    En réalité, la Cour constitutionnelle a été saisie de trois recours : l’un par Strache en qualité de mandataire, l’un par le candidat Norbert Hofer et le troisième par Christoph Luisser, avocat de Biedermannsdorf et l’un des 2,22 millions d’électeurs de Norbert Hofer qui s’opposent au résultat de l’élection.

    Trois scénarios seraient favorables au FPÖ : un recomptage des voix, une nouvelle élection soit totale, soit partielle. En raison de l’ampleur des fautes commises, HC Strache tient « pour réalistes de nouvelles élections »."

    Philippe Carhon

  • Le faux tweet d’Ali Juppé, par Caroline Parmentier

    Chard-Ali-Juppé.jpg

    Faux-Tweet-Juppé-Ramadan-300x118.jpg« Un très bon ramadan à tous mes frères et sœurs en islam. Que la paix d’Allah soit sur vous. » L’astuce de ce faux message agrémenté d’une photo de Juppé lancé sur Twitter par un lycéen de 17 ans habitant en Ardèche, c’est qu’il était vraisemblable, de nombreux internautes n’ont même pas flairé le canular.

    Juppé n’a pas ri non plus. Bien que son compte n’ait pas été piraté (l’objet du crime n’a jamais été tweeté par le compte d’Alain Juppé), ce dernier a porté plainte lundi contre cet internaute plaisantin appelé Candide qui détourne régulièrement des tweets politiques. Candide a d’ailleurs déjà fait d’autres montages humoristiques concernant Juppé sans que celui-ci ne s’en offusque.

    L’ennui c’est que par les temps qui courent et à un an de la présidentielle, il fait moins bon être le chantre de la France multiculturelle et communautariste, grande ouverte à l’islam que Juppé a toujours défendue. S’il réagit aussi vivement à ce faux tweet, c’est précisément parce que sa complaisance envers la communauté musulmane est bien réelle et bien connue, lui valant à Bordeaux le surnom d’Ali Juppé et qu’il a besoin de préciser en plus qu’il ne s’est pas converti !

    Mais c’est à double tranchant. Est-il vraiment en train de nous expliquer que l’usurpation d’identité en question est infamante et que faire de lui un membre de la communauté islamique porte atteinte à son honneur ou à sa considération ? De même est-ce déshonorant de souhaiter un bon ramadan à la communauté musulmane, tout le monde ou quasiment tout le monde, Manuel Valls et Anne Hidalgo en tête, le fait. Certes la forme était un peu grosse !

    Mais le terrain est casse-gueule et Candide est un petit malin. Il a précisé à la police que son tweet était « un piège pour les islamophobes » et qu’il se moquait « du cliché véhiculé par l’extrême droite selon lequel Alain Juppé serait très islamophile ». Juppé se mettait donc dans le cas d’attaquer en justice un jeune militant anti-extrême droite et anti-islamophobie pour une plaisanterie qui n’est même pas injurieuse…

    A l’heure où nous écrivons ces lignes la plainte a été retirée. Qu’il le prenne dans son équipe plutôt ! Il rajeunira son image dont les mauvaises langues disent qu’elle est celle d’un candidat d’une autre époque dépassé par les réseaux sociaux (entre autres).

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent n° 8625 daté du 9 juin 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Beatrix von Storch, député AfD : « La crise des migrants a tout changé »

    Minute-2774-Couv-Droite-251x350.jpgL’hebdomadaire Minute publie aujourd’hui un long entretien avec Beatrix von Storch, vice-présidente du parti Alternative für Deutschland (AfD) et député au Parlement européen, où elle siège au sein du groupe Europe de la liberté et de la démocratie directe, co-présidé par le patron de l’Ukip, le Britannique Nigel Farage. Extrait :

    « Ce qui a tout changé [en Allemagne], c’est la crise des migrants, car aujourd’hui chacun peut voir ce qui ne fonctionne pas. La politique de l’euro est plus discrète, la très forte inflation est dissimulée, et les gens n’ont pas encore compris qu’ils vont devoir payer ce qui se passe du fait de l’euro dans les années qui viennent. Il n’y a pas là un moment précis où chacun voit qu’il faut mettre un coup d’arrêt. Mais avec les migrants, c’est autre chose : nous avons eu jusqu’à 10 000 migrants par jour en Allemagne.

    Les médias ont bien sûr essayé de cacher tout ce qui s’est passé, alors que nous avons des problèmes jusque dans certains villages. Il y a des migrants partout, dans les hôtels, dans les centres-villes, c’est une situation folle. Les gens commencent à comprendre et se demandent ce qui se passera s’il est vrai qu’il n’y a pas seulement des réfugiés parmi eux. En ce qui concerne les femmes et les enfants, qui sont vraiment en danger, ils ne se posent pas de question, mais il y a aussi beaucoup de migrants qui ne sont pas des réfugiés.

    On parle d’une proportion d’un pour cent de terroristes, ce qui est énorme. Et ce d’autant qu’on ne sait pas exactement combien de gens sont arrivés en Allemagne. Officiellement, ils sont 1 200 000. Mais il peut bien y avoir 500, 600 ou 700 000 personnes de plus… On n’a même pas une idée de la fourchette.

    http://fr.novopress.info/201566/beatrix-von-storch-depute-afd-crise-migrants-a-change/

  • Eric Zemmour : « Le peuple a le droit de changer de gouvernement, pas de politique »

    En Suisse, le peuple a dit non à plus de 75 %à un « revenu de base inconditionnel ». « Gagner 2.260 euros par mois sans travailler, se gausse Eric Zemmour, c’était le rêve de tous les fainéants ou tous ceux qui se prenaient pour Van Gogh ou Mozart ou tous ceux qui sont convaincus que le développement du numérique réduira au chômage dans un proche avenir la masse des salariés ». Mais le peuple suisse n’a « pas marché dans la combine » et c’est bien cela le sujet de sa chronique matinale sur RTL, le peuple : « Le peuple, lui, s’en tient aux principes traditionnels : tout travail mérite salaire et à chacun selon ses mérites. Le peuple n’est pas moderne. Le peuple n’est pas fun. Le peuple est tradi. En tout cas le peuple suisse. Le même qui dans un passé récent a dit non à une augmentation massive du smic et à des congés payés qui seraient passés de quatre à six semaines. »

    « Le même peuple, rappelle Eric Zemmour, avait aussi décidé le plafonnement des salaires des patrons, bien avant que l’Assemblée nationale française ne s’empare du sujet. Les mêmes aussi avaient décidé l’arrêt de l’immigration et refusé les minarets sur les mosquées au grand dam de toutes les élites du pays et de tous les médias internationaux. Le peuple n’est pas sensible aux joies frelatées de la diversité. »

    Et d’ajouter : « À force de référendums […], nos voisins helvètes dessinent une sorte d’autoportrait de peuple raisonnable et responsable, qui rejette autant la démesure que les modes » : « Un peuple qui veut rester un peuple, des Suisses qui veulent rester des Suisses, deux ambitions qui paraissent folles et réactionnaires à notre époque individualiste et mondialiste. »

    Et en France ? En France, conclut-il, « le peuple ne répond jamais à la question posée nous dit-on d’un air faussement contrit. Le peuple est dangereux pense-t-on au fond. Un référendum sur l’Europe ? Voyons, vous n’y pensez pas, on favoriserait les nationalistes. Alors sur l’immigration ? On favoriserait les xénophobes. Sur l’assistanat ? On favoriserait les démagogues. Sur l’école ? On favoriserait les réacs. La démocratie a des limites quand même ! Le peuple a le droit de changer de gouvernement, mais pas de changer de politique. »

  • Virginia Raggi, une louve à la conquête de Rome

    Le résultat électoral du Mouvement 5 étoiles à Rome est historique. Virginia Raggi a largement distancé les partis traditionnels lors du premier tour des élections municipales de dimanche. Elle se prépare à devenir la première femme maire de la capitale italienne. Portrait
    Le Mouvement 5 étoiles (M5S) de l’humoriste Beppe Grillo est devenu dimanche le premier parti de la capitale italienne. Virginia Raggi a remporté le premier tour des élections municipales partielles avec 35,2% des voix, bien devant Roberto Giachetti, le candidat du Parti démocrate au pouvoir (PD, centre gauche), et ses 24,9%. Les deux adversaires se retrouvent lors du second tour le 19 juin prochain. Quelque 13 millions d’Italiens ont été appelés aux urnes dans plus de 1300 communes.
    L’inconnue pourrait devenir maire de Rome
    Virginia Raggi est visiblement émue lorsqu’elle découvre les premiers résultats après la fermeture des bureaux de vote dimanche à 23 heures. Devant la presse, l’avocate de 37 ans essaie de cacher son large sourire en se mordant les lèvres. Elle mesure la portée «historique» de ce moment, rappelant qu’elle pourrait «devenir la première femme maire de Rome». L’émotion passée, la voix se pose. «Je suis prête à gouverner cette ville, lance-t-elle assurée. A lui rendre la splendeur et la beauté qu’elle mérite.»
    Favorite dans les sondages avant le premier tour, la candidate du parti antisystème pourrait distancer encore davantage le centre gauche lors du second tour. Avant le scrutin, Matteo Salvini, le secrétaire de la Ligue du Nord, annonçait son soutien à Virginia Raggi en cas de défaite de sa candidate, Giorgia Meloni, présidente du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia. Les 20,6% des voix recueillies par l’autre «louve» romaine pourraient ainsi profiter au M5S.
    La militante étoilée est encore inconnue quand elle enfourche son vélo pour lancer sa campagne électorale, fin avril. En jogging et baskets, elle se présente comme simple citoyenne. La belle jeune femme aux traits fins et aux longs cheveux bruns, surnommée parfois sexy grillina en référence au fondateur du parti Beppe Grillo, mène une petite nuée de bicyclettes à travers le centre-ville à la rencontre des habitants. Est-elle effrayée par les candidats de poids lui barrant la route? «Non, pourquoi devrais-je avoir peur des partis qui ont détruit Rome?», répond-elle.
    Cette mère d’un enfant de 7 ans, mariée à un militant du M5S, est aussi posée que le leader du mouvement est agité. Rien ne prédestinait l’avocate à une carrière politique. Romaine de naissance, elle grandit dans le sud-est de la ville en dehors des murs d’Aurélien. Diplômée en jurisprudence de l’Université Roma Tre, elle devient avocate en droit civil, spécialisée en droit d’auteur et en propriété intellectuelle. Ses adversaires dénoncent son passage dans un studio d’avocat ayant défendu Silvio Berlusconi.
    Une expérience sur les bancs du Conseil municipal
    Virginia Raggi s’intéresse au Mouvement 5 étoiles en 2011, poussée par son mari. Mais l’intérêt pour la «chose publique» naît un peu plus tôt, après la naissance son fils, écrit-elle dans sa biographie. Quand elle est contrainte de «dribbler les voitures avec la poussette, entre des trottoirs inexistants, des voitures garées en double file et des parcs abandonnés».
    Le quotidien du Romain est donc naturellement à l’honneur dans son programme: meilleure gestion des transports publics, aujourd’hui dans un chaos permanent, et de la récolte des déchets, deux réalités ébranlées par le scandale Mafia Capitale, l’affaire ayant révélé en 2014 les liens entre le crime organisé, des entrepreneurs et des politiciens romains (LT du 03.06.2016).
    Ses propositions sont aussi alimentées par sa courte expérience politique de conseillère communale, entre 2013 et 2015, quand le maire PD Ignazio Marino est contraint à la démission. Sur les bancs du Conseil communal, elle s’occupe des questions liées à la jeunesse et des politiques sociales.
    Virginia Raggi peut donc se targuer d’avoir déjà foulé le sol du Capitole, comme élue dans une administration à majorité démocrate, balayant les critiques sur son inexpérience. Contrairement aux dernières élections communales romaines de 2013, «nous avons aujourd’hui une plus grande connaissance des dossiers», explique Enrico Stefano, ancien conseiller communal M5S. Il décrit une femme «déterminée et transmettant son énergie à son équipe», mais n’ayant pas changé: «Elle emmène toujours son fils à l’école, fait toujours ses courses dans le quartier.» La conseillère est choisie lors de primaires en lignes avec 45,5% des voix. Elle signe un contrat la liant au M5S et risque une amende de 150 000 euros en cas «d’atteinte à l’image» du parti.
    Mais la candidate est consciente que le temps de la simple opposition est sur le point de s’achever. «Nous sentons la pression de la responsabilité, affirme Enrico Stefano. Nous savons que nous nous apprêtons à devoir vraiment gérer les problèmes» d’une ville plombée par une dette de 12 milliards d’euros. «Nous voulons inverser la tendance et remettre au centre les inquiétudes des Romains», ajoute-t-il. Les Romains, puis les Italiens. La gestion de Rome par le M5S serait un test avant les élections législatives de 2018, lorsque le mouvement visera le siège du président du Conseil Matteo Renzi.

    Antonino Galofaro Letemps.ch :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuyVFyFVlpQwZGSUnG.shtml

  • Gros plan sur les extrémistes et les racistes

    L’Agence France Presse classe votre serviteur, lundi dans une dépêche, parmi les « figures idéologiques majeures de l’extrême droite » (*). Cette caricature est d’habitude utilisée par les sectaires et leurs censeurs, quand ils veulent faire taire un indésirable.

    Que le procédé soit repris par une institution publique réputée objective est une anecdote qui illustre le noyautage de l’information officielle par le camp du Bien. Être classé à l’extrême droite signifie rejeter les valeurs de la démocratie et de la liberté, pour leur préférer l’autoritarisme, la violence, la rupture.

    Pour le libéral que je suis, dénonciateur de la pensée totalitaire qui progresse à gauche, le coup de pied de l’AFP est celui de l’âne.

    S’affirme, chez les progressistes en déroute, une montée de l’intolérance et des anathèmes. Ces maux ont les traits du véritable extrémisme.

    D’ailleurs, si la CGT ne se réclamait de la lutte des classes et du communisme, idéaux qui lui valent l’attendrissement des médias, elle mériterait d’être comptée dans les mouvements fascistoïdes. Le mépris qu’exprime le patron du syndicat, Philippe Martinez, pour la démocratie, y compris dans l’entreprise, a les caractéristiques d’un comportement factieux. Il n’y a pas que ses bacchantes qui le rapprochent de Staline. Martinez est l’hériter d’une idéologie dictatoriale. Il s’emploie à le démontrer en recourant, en dépit de sa dérisoire représentativité, au chantage, à la prise d’otages d’usagers, à la censure de journaux, à la violence syndicale. Pierre Gattaz, patron du Medef, a raison quand, dans Le Monde de mardi, il dénonce la « dérive » de la CGT et fait remarquer : « On ne peut pas laisser une minorité agissante, révolutionnaire, paralyser l’économie. »

    En réalité, l’étiquetage “extrême droite” est un fourre-tout utilisé par la gauche pour poursuivre son œuvre de déconstruction. D’extrême droite sont, pour les commentateurs pavloviens de l’AFP et d’ailleurs, ceux qui ont répondu ce week-end à l’invitation du maire de Béziers, Robert Ménard, pour parler des sujets qui fâchent. D’extrême droite, ceux qui ont été horrifiés, dimanche, par la vulgarité du spectacle de clôture des commémorations du massacre de Verdun, où 3 400 jeunes Français et Allemands en tee-shirt se sont prêtés à un jogging entre les alignements de tombes. D’extrême droite, ceux qui se sont indignés, mardi, de l’engagement de la ministre de l’Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, à faire apprendre l’arabe dès le CP alors que le français n’y est pas maîtrisé. D’extrême droite, ceux qui critiquent l’affichage humanitariste d’Anne Hidalgo, qui va ouvrir un camp humanitaire dans Paris afin que le maire puisse « se regarder dans la glace ».

    Rien n’arrêtera ces foutraques, sinon leur défaite. Le paradoxe est d’observer ces prétendus opposants au Front national (la CGT promet d’y faire obstacle) se comporter en zélés rabatteurs pour ce parti. Il engrange sur le rejet de l’immigration de masse et de l’islam radical. En attendant, l’image de la France s’abîme un peu plus sous les coups d’un syndicalisme corporatiste et d’un communautarisme régulièrement alimenté par le pouvoir socialiste en quête de clientèle électorale. Le spectacle de l’Euro 2016, qui s’ouvre dans une semaine à Paris, pourrait être moins dans les stades de football que dans les rues, les gares et les aéroports. Pour éviter ce scénario, l’État surendetté (2.100 milliards d’euros) distribue actuellement de généreuses enveloppes aux enseignants, chercheurs, intermittents, cheminots, etc. Les successeurs paieront l’addition de la paix sociale.

    Indésirables « petits Blancs »

    À côté du tampon « extrême droite », collé au front des vilains par ceux qui s’accommodent des dérives totalitaires de l’extrême gauche, l’accusation en « racisme » est l’autre arme dont abuse le Système en panne d’arguments. Les mêmes qui ont encensé le vide des Nuits debout, tenant à bout de bras cette protestation islamo-gauchiste qui a fondu sous les pluies, se gaussent d’un échec des rendez-vous de Béziers. L’initiative a pourtant rassemblé des centaines de citoyens venus des droites pour parler librement de thémes interdits (voir mon blog). S’il est regrettable que les propositions finales aient été largement écrites à l’avance, l’idée de Ménard a eu le mérite de donner une expression publique à des douleurs enfouies. L’existence d’un dérangeant communautarisme blanc, réplique mimétique du communautarisme éthique promu par l’idéologie antiraciste, s’y est notamment manifestée.

    Ce multiculturalisme, que promeut crânement Alain Juppé, est une bombe qu’il faut désarmorcer en urgence.

    Jamais ne seront assez dénoncés les désastres de l’antiracisme officiel défendu depuis trente ans. Cette imposture postmarxiste, construite sur la défense du dominé contre le dominant, a favorisé la tyrannie des minorités ethniques et relégué les indigènes au rang de gêneurs. Quand Éric Cantona reproche à Didier Deschamps de n’avoir pas retenu Karim Benzema, mis en examen, dans la sélection de l’équipe de France pour l’Euro, il moque son nom (« Peut-être qu’il est le seul en France à avoir un nom vraiment français ») et son absence de « mélange ». Ce faisant, il promeut le métis en homme supérieur, tout en stigmatisant le Français de souche. C’est ce racisme des antiracistes qui est aussi le vrai danger pour la cohésion nationale. À cause de son obsession des origines et de la couleur des peaux, l’antiracisme dévoyé pousse les indésirables « petits Blancs » à la révolte. Celle qui s’est entendue bruyamment à Béziers ne s’apaisera que si l’État cesse de se laisser humilier par des colonisateurs.

    Victoire de la société civile

    Seule la poursuite de la mobilisation de la société civile fera bouger ce monde faux. Elle vient d’ailleurs de remporter une victoire avec la suppression des tribunaux des affaires de sécurité sociale (Tass). « Pour la première fois depuis la Révolution française, le peuple a pu imposer la suppression d’un tribunal », commente cette semaine le mouvement pour la liberté de la protection sociale, présidé par Claude Reichman, qui milite contre le monopole de la Sécu. Oui, les choses bougent.

    Le dalaï-lama et les réfugiés

    Raciste, le dalaï-lama ? Dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung, le sage tibétain estime qu’il y a trop de réfugiés en Europe. Il dit : « L’Allemagne ne peut devenir un pays arabe. L’Allemagne est l’Allemagne. » Ouh là là !

    Ivan Rioufol, 3/06/2016

    Note :
    (*) Ce vendredi matin, le responsable du service politique de l’AFP m’a appelé pour contester cette lecture de la dépêche et sa classification. Voici donc, pour que chacun en juge, le paragraphe de la dépêche du 30 mai, postée à 14h01 et signée par l’envoyé spécial à Béziers : “M. Ménard avait rassemblé ce week-end à Béziers plusieurs figures idéologiques majeures de l’extrême droite comme Alain de Benoist ou Renaud Camus, l’éditorialiste du Figaro Ivan Rioufol, Marion Maréchal-Le Pen, mais aussi Jean-Frédéric Poisson, le président du Parti Chrétien Démocrate, associé aux Républicains”. « No comment ».

    Blog-Notes : Le Figaro.fr , 3/06/2016

    http://www.polemia.com/gros-plan-sur-les-extremistes-et-les-racistes/

  • Les défenseurs de la famille enfin entendus par le FN ?

    En réaction aux journées de Béziers, Marion Maréchal-Le Pen avait déclaré : "Le Front national est incontournable". En écho, certains voudraient dire à la direction du FN : "La défense de la famille est fondamental et incontournable". Alors que Marie-Christine Arnautu avait dénoncé les oppositions internes à la création d'un Collectif Famille au sein du RBM, il semblerait que ce projet prenne prochainement forme pour la plus grande satisfaction de celles et ceux qui œuvrent au quotidien sur ces sujets :

    "La question de la famille remue le Front national. Alors que Louis Aliot, vice-président du FN, annonce l'organisation d'un «Cercle fraternité» sur le sujet et d'un colloque sur ce thème le 21 juin à Paris, Joëlle Mélin, coordinatrice des comités d'actions programmatiques (Cap) devrait remettre à Marine Le Pen les conclusions de ses travaux sur les questions sociales entre le 30 juin et le 10 juillet. Selon elle, un groupe d'une dizaine de personnes travaillent sur le thème de la famille (...)

    Aujourd'hui, il n'existe aucune personnalité référente au sein du Front sur cette question, selon Joëlle Mélin. Les travaux des Cap ne sont pas destinés à être dévoilés avant que la présidente du parti les examine et arbitre les axes sur lesquels le FN s'engagera durant la campagne présidentielle en 2017 (...)

    La famille est une question très politique au FN. Certains, comme Karim Ouchikh, pensent que le Front pourrait tisser des alliances avec la droite conservatrice s'il s'affichait plus visiblement sur le sujet. C'est pour cette raison qu'il plaide pour le lancement d'un collectif dédié et qu'il a bien l'intention de le créer au sein du SIEL s'il constate que le «cercle Fraternité», le «Cap famille» ou le RBM ne le souhaitent pas (...)

    Pour certains au sein du FN et du RBM, ces débats sont jugés «fondamentaux». Karim Ouchikh, qui a salué sur Twitter l'initiative de Louis Aliot, avait prévu de lancer une structure famille fin juin. «Non pas pour ennuyer le FN mais parce que je crois qu'un tel espace de dialogue est très attendu», explique-t-il. Pour lui, cette question de la famille renvoie à toute une série de problématique et à un «socle anthropologique d'essence chrétienne», allant du «respect de la vie et de la personne» aux questions «bioéthiques» en passant par la «marchandisation du corps». À un an de la présidentielle, le parti de Marine Le Pen sait qu'il devra composer avec ces attentes."

    Cette information est à mettre en lien direct avec le Contrepoint de Guillaume Trabard parue ce matin dans le Figaro où il écrit notamment à propos de la primaire LR :

    "Mais comme la question de l'identité nationale et d'autres, celle du mariage rappelle aux candidats de la droite qu'il ne suffit pas d'enterrer une question pour que les électeurs ne se la posent plus."

    Philippe Carhon

  • Du pain (un peu) et des jeux (beaucoup)

    L’antifrontisme militant à la sauce socialiste ne fait plus guère recette.  Ce dimanche 5 juin, la 3e « journée de la coordination nationale des collectifs citoyens face au FN » qui, après Fréjus et  Cogolin, s’est tenue à Neufchef (Moselle) près de la municipalité FN d’Hayange, a été un  bide très humiliant pour ses organisateurs. Même les médias les « mieux » intentionnés n’ont comptabilisé qu’une  petite centaine de participants gravitant dans l’orbite du PS. Soit les maigres troupes des imposteurs présents sur place, le  président de SOS racisme Dominique Sopo, celui de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) Sacha Reingewirtz et quelques  autres chefaillons d’obscurs groupuscules. Le même jour, dans la 3e circonscription de l’Ain, le PS était éliminé dès le premier tour de la législative partielle  déclenchée par le démission du député LR  Etienne Blanc, Premier vice-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes et  maire de Divonne-les-Bains. Le recul du PS est proprement impressionnant, il  passe de 32,6% des voix en 2012 à 13,2% sur fond d’abstention très élevée (un peu plus d’un électeur sur cinq  s’est rendu aux urnes). Le second tour verra s’affronter la candidate LR, Stéphanie Pernod Beaudon, arrivée en tête (28.3% des voix) et le candidat FN Gaëtan Noblet (16.7%), une belle surprise dans une circonscription qui est habituellement la moins favorable du département pour l’opposition nationale.

    François Hollande a-t-il trouvé avec l’euro 2016 qui débute vendredi la solution miracle pour rebondir en 2017? Une victoire des Bleus (ou à tout le moins, une belle prestation dans le haut du tableau)  rejaillira-t-elle favorablement sur le « champion » du PS l’année prochaine? C’est difficile à croire mais lui même et  certains dans son entourage s’accrochent à cet espoir. Ils se souviennent en en tout cas de l’exemple d’un Jacques Chirac démonétisé, cohabitant avec Lionel Jospin succédant au calamiteux Alain Juppé à la suite de la dissolution ratée de 1997. Chirac avait vu cependant  sa cote rebondir avec la victoire du onze tricolore lors de la coupe du monde de 1998, ses communicants  forgeant au passage le concept emprunté à SOS racisme de « France black-blanc-beur ».  Dimanche, François Hollande s’est employé à surfer sur la même vague lors de sa visite « de soutien » à l’équipe de France de football à Clairefontaine: » Quelles que soient vos origines, quelles que soient vos aspirations personnelles, vous êtes la France, toute la France » a-t-il déclaré aux Bleus, balayant le même jour sur France Inter les accusations  de racisme anti-maghrébin formulées contre Didier Deschamps suite à la non sélection de Benzema et Ben Arfa.

    L’exécutif socialiste table aussi sur les effets bénéfiques sur la croissance  de l’Euro 2016. Ce qui serait tout sauf un luxe, a fortiori en cette période de grève qui, comme le notait Bruno Gollnisch sur le plateau du journal  de France 3 dimanche soir, contribue aussi à fragiliser encore plus nos entreprises. Ne nous y trompons pas non plus, usagers et contribuables seront aussi les premières victimes du coût des blocages à la SNCF qui, selon les déclarations du président de la compagnie ferroviaire Guillaume Pepy, dans le Journal du dimanche, « atteint aujourd’hui près de 300 millions d’euros« !  La grève à la SNCF coûte « plus de 20 millions d’euros par jour » à l’entreprise, disait hier lundi à l’AFP une porte-parole de la SNCF.

    En cas d’affluence touristique majeure, de bons résultats des Bleus dopant la consommation, la  France sortira-telle financièrement gagnante de cet évènement sportif?  Marianne citait « une  étude du Centre de droit et d’économie du sport (CDES) de Limoges (qui)  a chiffré à 1,27 milliard d’euros l’impact économique de l’Euro. Ce montant correspond à la somme des apports financiers des acteurs étrangers sur le territoire français. Et, d’après la même étude, 26.000 emplois seront créés du fait de cet impact. Ceux-ci s’ajoutant aux près de 94.000 personnes employées pour l’organisation de la compétition et aux 6.000 volontaires. » Pour autant,  « ces emplois créés sont temporaires  et de ne doivent pas dissimuler le gouffre financier que représente le championnat d’Europe de football pour l’Etat et les collectivités locales. Avec la construction et la rénovation des stades, ainsi que l’accueil des fans, ce sont aux moins 650 millions d’euros de fonds publics qui ont été investis. Une somme bien supérieure aux recettes attendues par l’Etat et les villes hôtes : à peine 250 millions d’euros. »

    Autant dire que même à la fin du mois, la très maigrelette baisse du  déficit, la très légère remontée de la croissance ne permettront pas au chef de l’Etat de claironner que « ca va mieux » et qu’il est totalement illusoire d de compter sur le déroulement de  l’Euro de football sur notre territoire pour faire baisser, de manière significative, le nombre des demandeurs d’emploi .

    Ancien magistrat, Philippe Bilger  commentait le 6 juin sur le site du Figaro la prestation de François Hollande la veille sur France Inter et ses lourdes métaphores et sous-entendus entre le monde du football et la politique, son destin personnel. »  Rien n’a été ridicule mais tout avait une tonalité aussi bien ludique que pathétique » dans les propos du président de la République  expliquait M Bilger . « En permanence, sous les mots apparents, on entendait le gémissement souriant, la plainte fière d’un homme tentant par tous les moyens, faute de réussite dans le principal, d’émouvoir et de persuader par l’accessoire. De séduire par la périphérie comme le centre lui faisait défaut. »

    « Je ne doute pas, dans cet exercice d’obligation promotionnelle pour un président, de la sincérité de François Hollande. Il serait cependant surprenant qu’il puisse raccrocher son destin politique aux branches d’un arbre dont personne ne peut garantir l’accroissement et le triomphe.Je crains même l’inverse. Que le président de la République, avec son instrumentalisation de l’événement bien au-delà de ce que sa charge lui prescrit, ne porte la poisse à cette occasion unique, pour une certaine France, de se réjouir et de se sentir miraculeusement solidaire. Alors qu’elle est dans la vraie vie fracturée de tous côtés.Un pays qui ne trouve son destin collectif et son sens profond que dans de rares effervescences sportives encore virtuelles est condamné » concluait pessimiste Philippe Bilger.

    Certes, mais cette situation ne date pas du quinquennat de M Hollande, elle est le fruit d’un délitement initié depuis des décennies par  une classe politicienne, des gouvernements  qui se sont employés  à fracturer la société française, à la diluer, l’atomiser, la communautariser, la dénationaliser. Avec 19 siècles d’écart, la sentence de Juvénal n’a rien perdu de sa modernité : « depuis qu’il n’a plus de suffrages à vendre, lui qui, jadis, distribuait les faisceaux, les légions, tout enfin, ce peuple déchu ne souhaite plus avec une anxieuse convoitise que deux choses au monde: du pain et des jeux. » Au-delà des évènements sportifs, de ce grand divertissement populaire,  le Système compte aussi  toute l’année sur  la télévision, comme autrefois les Césars engloutissaient des fortunes dans l’organisation des jeux du cirque, comme un dérivatif, un outil de grande diversion, de propagande, d’abrutissement, d’occupation du temps de cerveau disponible. Surtout empêcher les gens de s’ennuyer, ce qui pourrait les inciter à réfléchir,  à  penser par eux mêmes,  à retrouver le bon sens…

    http://gollnisch.com/2016/06/07/pain-jeux-beaucoup/

     

  • Mercredi 8 juin 18h30 à Saint-André-Lez-Lille pour rappeler à Nicolas Sarkozy ce que veulent les Français

    Communiqué de Ludovine de La Rochère :

    6a00d83451619c69e201b8d1f354a6970c-500wi.jpg"Mercredi 8 juin à 18h30,Réunion publique autour de Nicolas SARKOZY, Président des Républicains, en présence de Gérald DARMANIN, Président de la fédération du Nord, et Bernard GERARD, Secrétaire départemental du Nord, Grande salle des Halls de la Filature – 70, rue Félix Faure - Saint-André-Lez-Lille.

    =) il faut absolument l'interpeler à cette occasion - AVEC CALME ET DETERMINATION - sur les enfants : ne pas défendre leur droit à avoir un père et une mère, c'est n'avoir ni cœur ni raison. Les Français sont immensément nombreux à l'avoir compris. Et lui ?

    =) 2/3 des futurs électeurs de la Primaire souhaitent que la remise en cause de la loi Taubira figure au programme du candidat LR en 2017 (cf La Croix du 6 juin 2016) : compte-t-il représenter réellement les électeurs LR ou restera-t-il dans le conformisme par peur des médias et de la LGBT ?"

    Soyons nombreux à lui montrer notre détermination.

    Marie Bethanie