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Europe et Union européenne - Page 415

  • Thierry Mariani : « La fin de la campagne approche et les gens de LREM sont un peu désespérés et inventent un peu n’importe quoi »

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    Après un hypothétique emploi fictif de Jordan Bardella, le Rassemblement national est accusé d’intelligence avec une puissance étrangère (en cause, un entretien que Marine Le Pen aurait eu avec Steve Bannon). Réaction au micro de Boulevard Voltaire de Thierry Mariani, numéro 3 sur la liste du Rassemblement national aux élections européennes.

    Après un hypothétique emploi fictif de Jordan Bardella, le Rassemblement national est accusé ‘’d’intelligence avec une puissance étrangère’’. L’accusation s’appuie sur un entretien entre Marine Le Pen et Steve Bannon. Qu’avez-vous pensé de ces accusations ?

    On voit que le scrutin approche… Les amis du pouvoir essayent désespérément de trouver n’importe quoi. Cette affaire ne repose, en réalité, que sur un film où une journaliste participe à un entretien au cours duquel, à un moment, elle est priée de sortir. C’est tout !
    Ce matin, sur BFM, on demande à Marine Le Pen si elle a bénéficié de l’argent américain. C’est tout de même incroyable ! Je rappelle que la semaine dernière, on parlait d’argent russe ! Et la semaine prochaine ce sera quoi ? Coréen ou chinois peut-être ? On ne sait plus quoi inventer.
    Tout cela repose sur le fait qu’à un moment dans un entretien, les personnes disent à une journaliste : ‘’pouvez-vous nous laisser seuls’’ ?
    La fin de la campagne approche et on voit que les gens de la République En Marche sont un peu désespérés et inventent n’importe quoi.

    La création d’une commission d’enquête parlementaire serait-elle l’occasion de clarifier la situation ?

    Soyons sérieux. Une commission d’enquête parlementaire est quelque chose de lourd. Toute personne connaissant l’Assemblée sait qu’elle ne sera jamais créée. C’est juste pour faire du buzz. Quelques députés, dont on a oublié le nom, pourront ainsi faire parler d’eux. On entretient ainsi la suspicion. On jette le doute pendant les 15 jours qui nous sépare des élections.
    Ils ne sont pas assez stupides pour faire cette erreur. Ils savent que tout cela finirait par un immense flop.
    Au fond de cette affaire, il y a un vrai problème démocratique. Dans cette campagne, deux ou trois mouvements ne pouvaient pas trouver d’argent parce que les banques bloquaient tous les prêts. En fin de compte, le Rassemblement national et la France Insoumise ont réussi à se financer en faisant appel aux Français. C’est cela qui les gêne.Ces accusations de financement étranger sont récurrentes.
    N’avez-vous pas peur que vos amitiés avec la Russie vous soient un jour reprochées ?

    Mes amitiés avec les Russes sont connues depuis des années. Je m’intéresse à la Russie parce que c’était ma deuxième langue au baccalauréat. Les vraies questions à se poser sont les amitiés de monsieur Macron avec les banquiers. Lorsqu’on analyse les dons qu’il a eus pendant sa campagne électorale, notamment ceux des Français du Liban, de Londres ou d’ailleurs, on peut se poser des questions. Il est très clair que les banques nous ont refusé un prêt pour le financement de cette campagne européenne. Il aurait pourtant dû être accepté. Les Français ont rétabli la démocratie et ont largement répondu à l’appel de prêt du Rassemblement national et de la France Insoumise. Je m’en félicite parce que je combats la France Insoumise mais c’est un courant d’idée et il doit être représenté. Monsieur Macron a essayé d’empêcher deux courants d’idée de figurer dans ces élections.

    https://www.bvoltaire.fr/thierry-mariani-la-fin-de-la-campagne-approche-et-les-gens-de-lrem-sont-un-peu-desesperes-et-inventent-un-peu-nimporte-quoi/

  • Européennes : à la découverte de l’Union des démocrates musulmans – Journal du mardi 14 mai 2019

     

    Européennes : à la découverte de l’Union des démocrates musulmans

    Refusée puis finalement acceptée, la liste issue de l’Union des démocrates musulmans français sera bien sur la ligne de départ des élections européennes. Avec un programme pro-islam, la présence de ce parti fait craindre une dérive communautariste.

    Glyphosate : un rapport parlementaire dévoyé

    Alors qu’un rapport parlementaire sur le rôle des agences sanitaires doit être dévoilé jeudi, le sénateur UDI Pierre Médevielle, vice président de l’Office parlementaire, a estimé que le glyphosate, composant du pesticide de Monsanto, Round Up, était moins dangereux que la charcuterie. Une déclaration au mépris de l’embargo sur le rapport qui n’a rien à voir avec les conclusions…

    Vincent Lambert : l’acharnement mortifère

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/europeennes-decouverte-ludmf-journal-du-mardi-14-mai-2019

  • Andréa Kotarac de La France insoumise votera pour la liste du Rassemblement national

    France-insoumise1Communiqué de presse : Paris, le 14 mai 2019 – En kiosque le vendredi 17 mai, Éléments, le magazine des idées, publie un dossier sur la fin du populisme de gauche en France et en Europe.

    Fruit d’un travail de plusieurs mois d’enquête et d’entretiens menés par la rédaction, le bimestriel Éléments consacre six pages à l’abandon simultané des thématiques populistes et souverainistes par La France insoumise, Podemos (Espagne), Aufstehen (Allemagne).

    Faute de retrouver la ligne populiste qui a fait le succès de Jean-Luc Mélenchon en 2017, Andréa Kotarac, conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes de La France Insoumise et membre de l’équipe de Jean-Luc Mélenchon, annonce dans les colonnes d’Éléments n° 178, en kiosque le 18 mai, qu’il votera pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine Le Pen, aux élections européennes du 23 mai prochain.
    « Mon choix est fait : je voterai pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine le Pen… »

    Dans un entretien accordé à François Bousquet, rédacteur en chef d’Éléments, Andréa Kotarac explique : « Mon choix est fait: je voterai pour la liste menée par Jordan Bardella et Marine le Pen. Je suis d’autant plus à l’aise qu’ayant rencontré la présidente du Rassemblement national, je suis assez en phase avec sa fibre sociale et son attachement au caractère indivisible de la nation française. »

    Éléments n° 178 consacre également un dossier sur « Les juges contre la démocratie » qui réunit sur 18 pages, les analyses percutantes d’Alain de Benoist, d’Éric Maulin, de l’Université de Strasbourg, de Bertrand Mathieu, de l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, ainsi qu'un débat sur la liberté d’expression entre les avocats Nicolas Gardères et Eric Delcroix.

    À lire aussi : la chronique d’Hervé Juvin, un grand reportage en Chine de l’écrivain Slobodan Despot, les entretiens d’Andreï Makine de l’Académie française et du dessinateur Jacques Terpant, le coup de gueule de Didier Rykner, etc.Rédacteur en chef
    François Bousquet
    Directeur de la rédaction
    Pascal Eysseric 
    Contact : pascal.eysseric@revue-elements.com

    Elements-178À propos d’Éléments Créé en 1973, Éléments est aujourd’hui l’une des plus anciennes revues de débats et d’idées qui paraît sans interruption depuis 46 ans sans subvention ni relais médiatique. Tous les deux mois, Éléments s’attache à faire apparaître de nouvelles synthèses, au-delà des chapelles politiques, à analyser et à expliquer sans camper sur des idées toutes faites.

    https://blogelements.typepad.fr/blog/2019/05/paris-le-14-mai-2019-en-kiosque-le-vendredi-17-mai-%C3%A9l%C3%A9ments-le-magazine-des-id%C3%A9es-publie-un-dossier-explosif-sur-l.html

  • Politique-Eco n°215 avec François Asselineau (UPR) : M. Frexit dézingue Emmanuel Macron !

    Garder la France et détruire l’UE ou détruire la France et garder l’UE ? Le vrai dilemme avec François Asselineau, tête de liste de l’UPR aux élections européennes, interrogé par Pierre Bergerault et Olivier Pichon.

    Après la conférence de presse : Macron fake président ?

    – L’incendie de Notre-Dame, l’allégorie d’un pays qui se défait
    – La réaction de Macron, la pire !
    – Rappel de la convention de Venise signée par la France, reconstruction à l’identique
    – La diarrhée verbale de la conférence de presse
    – Jupiter, un Narcisse qui passe son temps à insulter les Français
    – Pas de RIC, pas de vote blanc
    – ENA ? CESE, plus ça change, plus c’est la même chose !
    – Comités Théodule et autres observatoires
    – Le pouvoir de décision est à Bruxelles, Francfort et Washington

    Le Frexit dans la campagne des européennes

    – Pourquoi l’UPR est-il absent des gros médias ?
    – Asselineau remplit les salles, Loiseau peine à le faire
    – Rencontre au MEDEF
    – Le cas Philippot
    – La question migratoire ne peut être résolue à l’intérieur de l’UE
    – Le problème de l’unanimité des 28 Etats
    – La montée des petits Etats mafieux : Malte, Slovaquie, Bulgarie
    – Les Etats d’ores et déjà liés à la route de la soie : Portugal, Grèce, Italie
    – Bellamy : refonder l’Europe, Sarkozy 2007 !

    Du Brexit au Frexit

    – Ce que les Français ne veulent pas s’avouer, le déclin de leur pays et son encerclement par l’UE
    – Le jeu de go européen
    – Objectif : la destruction de l’unité nationale
    – 29 mars, l’UPR à Londres : rencontre avec des ministres et des députés
    – Tout était prêt pour que la Grande-Bretagne sorte, les élus contre le peuple !
    – France, en marche vers une dictature sournoise
    – Nos relations futures avec les autres pays en cas de Frexit
    – La tutelle américaine par l’OTAN, que dirions-nous si des troupes russes stationnaient au Luxembourg ou en Andorre, mais la France est à 250 Km de saint Pétersbourg
    – Le cas des finances européennes en cas de Frexit, le problème de la PAC
    – Sécurité sociale et retraites : comment les financer avec la nouvelle donne du Frexit ?
    – La fin des travailleurs détachés, la France n’a pas à alimenter les régimes sociaux bulgares ou roumains en faisant plus de chômeurs en France
    – La question de la fiscalité des grands groupes : un scandale !
    – Depuis 40 ans, les partis souverainistes n’ont rien changé à l’UE. Pourquoi le feraient-ils maintenant ?
    – L’UPR : une voix pour dire la vérité, une gifle à Macron

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n215-avec-francois-asselineau-upr-m-frexit-dezingue-emmanuel-macron

  • Européennes : Viktor Orban se tourne vers les partis souverainistes

    Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, se rapproche des souverainistes, notamment Matteo Salvini. A quelques semaines des élections européennes, le Hongrois a reçu le ministre de l’Intérieur italien, jeudi 2 mai. En invitant Salvini, Orban montre qu’il se tourne vers des formations politiques qui lui sont plus proches politiquement.

    C’est aussi le signal que le bras de fer engagé par le PPE, le Parti Populaire Européen, afin d’exclure le Fidesz, le parti d’Orban, arrive à sa conclusion. Le PPE, cette fausse droite européenne, a fait son choix : Soros plutôt qu’Orban !

    Orban a fait le sien : Salvini et leurs valeurs communes anti-immigration et en défense de la civilisation chrétienne d’Europe.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/europeennes-viktor-orban-se-tourne-vers-les-partis-souverainistes/108191/

  • Pour tous ceux qui pensent que Nicolas Sarkozy va soutenir la liste Bellamy…

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    Sa décision est sans appel : lors d’un discours prononcé le dimanche 20 novembre 2016, le soir de sa défaite à la primaire, Nicolas Sarkozy annonçait se retirer de la vie politique française, comme il l’avait déjà dit… en 2012.

    Mais à supposer qu’il ait dit vrai, et connaissant son attachement à sa famille politique, au rassemblement de celle-ci et à la loyauté dont chacun de ses membres devrait logiquement faire preuve, je livre à votre jugement des faits et des propos relevés par la presse qui peuvent jeter le trouble chez les militants Les Républicains, même les plus aguerris.

    Et ceci, d’autant plus qu’il a donné récemment au PPE (Parti populaire européen) une petite leçon sur la nécessité du rassemblement et du sens du compromis (Paris Match du 23 mars 2019) : « Nicolas Sarkozy a pris à Budapest la défense de son “ami” Viktor Orbán et plaidé pour le “rassemblement” et le “compromis” au sein de l’Union européenne, alors que le Fidesz, parti du Premier ministre hongrois, a été suspendu mercredi par le PPE. »

    Le premier coup de tonnerre, au-dessus d’une droite encore groggy par la victoire de Macron à l’élection présidentielle, est venu du nuage noir qui avait déjà mis Fillon à terre, en l’occurrence Le Canard enchaîné (7 juin 2017) : « “Avec l’âge, je suis devenu modeste. Macron, c’est moi en mieux !”, aurait confié en privé Nicolas Sarkozy. Une boutade qui montre, outre la haute estime de lui-même de l’ancien Président, que ce dernier est épaté par les premières semaines du quinquennat d’Emmanuel Macron. »

    Voilà de quoi installer, a minima, le trouble dans la tête des militants !

    Juillet 2017 : le supplice chinois continue pour la grande majorité des adhérents Les Républicains, avec l’info qui transpire dans les médias et selon laquelle le couple Sarkozy est reçu par le couple Macron à l’Élysée. Peu importe la raison de ce dîner (il ne sera pas le dernier… et une intimité va s’installer entre les deux hommes), l’image qui va en rester est un début de connivence entre les deux hommes.

    Je passe volontairement sur les apparitions publiques des deux présidents de la République française dans des cérémonies officielles, telles que celle du 14 juillet 2017 pour commémorer, à Nice, l’attentat survenu un an plus tôt, ou encore celle pour rendre hommage à Charles Aznavour, le 5 octobre 2018. Seule celle du plateau des Glières, du 29 mars dernier, appelle un commentaire. Si les militants sont tout à fait capables de comprendre la tradition républicaine qui veut qu’un ancien président de la République soit invité dans une cérémonie officielle et que la politesse explique l’acceptation de cette invitation, ils comprennent moins facilement la proximité affichée des deux hommes.

    Pour clôturer cette belle fresque qui rend compte de la porosité entre le clan Sarkozy et le clan Macron et en terminer avec le supplice chinois, je vous livre un extrait de l’article « Macron et Sarkozy, les dessous d’une étrange amitié » paru dans Vanity Fair, le 26 mars dernier : « Si Gérald Darmanin a rejoint le gouvernement d’Édouard Philippe, c’est aussi parce que son mentor lui a donné sa bénédic­tion. “Si tu n’y vas pas, je ne te parle plus”, lui avait-il assené. »

    Je ne m’attarde pas sur la tentative avortée de placer le duo Frédéric Péchenard (directeur général de la police sous sa présidence) et Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur, pour succéder à Gérard Colomb…

    Michel Prade

    https://www.bvoltaire.fr/pour-tous-ceux-qui-pensent-que-nicolas-sarkozy-va-soutenir-la-liste-bellamy/

  • Paris samedi 11 • Images du Colloque : « Vers la désunion européenne » Intense présence de l'A.F. dans le débat public

    Un colloque important ou un après-midi de réflexion politique intense, dense, mené par l'Action Française avec la participation d'un panel significatif d'intellectuels et d'acteurs politiques ou sociaux de haut niveau. Limitons-nous pour aujourd'hui à des images et à leurs légendes. Elles en disent déjà beaucoup.

    Espace Charenton : Ouverture du colloque Vers la désunion européenne ? par François Marcilhac.

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    Première table-ronde. Interviennent : Philippe Murer, Frédéric Rouvillois, Alain de Benoist, Pierre-Yves Rougeron et Charles de Meyer.

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    De la cause du peuple à la haine du peuple : L'Europe contre les peuples une superbe intervention de Patrick Buisson s'intercale entre les tables-rondes. Un moment d'intense réflexion politique.

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    Vient aussi le tour des jeunes de prendre la parole sur différents thèmes en rapport à l'Europe.

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    Autre table-ronde Demain quelle Europe ? animée par Philippe Mesnard et qui réunit Jean-Luc Schaffhauser et Bernard Monot, tous deux députés européens, tous deux favorables à une Europe des nations - mais par des voies différentes. Un débat passionnant.

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    Il est revenu à Jacques Trémolet de Villers de conclure ce colloque en tous points remarquable et constructif.

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    Vue de la salle.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Pinocchio en Europe

    6a00d8341c715453ef0240a4867251200d-320wi.jpgUne bonne part de l'opinion française se passionne, et la polémique s'enfle, depuis trois jours, à juste titre, pour l'héroïque sacrifice de deux soldats. Leur mission tendait à sauver deux voyageurs irresponsables et deux touristes étrangères. Ils l'ont accomplie, au prix de leur vie. Ils méritent un véritable hommage d’une nation, qui gagnerait en la circonstance à se savoir unanime. Il importe de le leur rendre ainsi qu'à leurs camarades des forces spéciales de l’Armée française. Car les soldats français se trouvent engagés, une fois encore, en Afrique, dans la défense du flanc sud d'une Europe insouciante et consommatique[1]. Ne l’oublions pas. Mémoire éternelle.

    Dans un tel contexte, votre chroniqueur ne cherchera pas à hurler avec les loups, exprimant leur colère contre ces otages, certes quelque peu comptables, par leur imprudence, d'avoir fait verser le sang français de Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello.

    Car le pouvoir, qui s'enorgueillit de leur geste, s'expose de nouveau à retrouver à un tout autre débat au sein de l'Union européenne où il s'est si imprudemment engagé lui aussi.

    Il ne s'agit pas seulement d'une campagne électorale à haut risque. Les mauvais sondages et les perspectives très floues quant au rôle du parti présidentiel, représentant de l'Hexagone au sein du parlement des Vingt-Huit, devraient suffire à préoccuper le gouvernement de Paris.

    Voilà qu'il s'investit en effet, au sein de l'Union européenne dans un débat parfaitement glauque autour de la future composition et de la présidence de la Commission de Bruxelles.

    Le 10 mai en Roumanie, les chefs d'États et de gouvernements se réunissaient dans la bonne ville de Sibiu. Ils n'ont pas manqué d'évoquer dans ce cadre l'application d'une clause, certes encore mal comprise, mais décisive, du traité de Lisbonne signé en 2007. Ce document s'étale sur 145 pages, dans sa version française. Il n'est évidemment guère connu du grand public. En France, le public n'y a vu que le décalque son prédécesseur, jeté à la poubelle par référendum. Cuisiné sous les ordres du chef Giscard, tendu sans conviction par les serveurs Chirac et Villepin, le plat n'avait pas plu aux électeurs de la république jacobine en 2005. On le leur a donc resservi, sans décrire la recette, en changeant d'appellation, et en glissant sur les ingrédients supposés indigestes. Étrange conception, ont pensé beaucoup Français de la démocratie, théoriquement pouvoir du peuple.

    Or, l'une des quelques nouveautés[2]adoptées en 2007 dans le cadre du nouveau traité concernait l'investiture du Président de la Commission et du collège par le Parlement.

    Jusque-là l'exécutif bruxellois était composé de personnages essentiellement consensuels. Ils étaient choisis, en particulier par les dirigeants tant français qu'allemands ou britanniques en se souciant qu'ils ne procurent aucun ombrage aux gloires souveraines respectives d'un Sarkozy, d'un Cameron ou d'une Merkel. On créait simultanément un poste de Président du conseil européen, élu pour un court mandat de deux ans et demi, renouvelable une fois, et on l'attribua d'abord à Herman van Rompuy. On nommait aussi Catherine Ashton d'Upholland haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Tout cela ne mangeait pas trop de pain. Plus tard Jean-Claude Juncker accéderait à la présidence de la commission dans un processus à peine inchangé, conforté par l'accord, au sein de l'assemblée désormais maîtresse du jeu entre les anciens démocrates chrétiens du PPE et les socialistes du PSE.

    Or, aujourd'hui, et conformément à la règle démocratique les cartes ont été rebattues par les parlementaires. S'appuyant sur le traité ils considèrent d'une façon fort logique que, tenant compte du résultat futur des élections du 26 mai, la présidence de la commission doit revenir à la tête de liste du groupe ayant remporté le plus grand nombre de suffrages et de sièges.

    Or, au nom des autorités publiques parisiennes le président Pinocchio dont le nez s'allonge chaque fois qu'il parle, se trouve le seul à publiquement prétendre s'y opposer[3]. Tel Corne d'Auroch refusant, dans la chanson de Brassens, de se soigner "parce que c'était à un Allemand qu'on devait le médicament", la candidature du Bavarois Manfred Weber déplaît à Sa Grandeur jupitérienne.

    Sans doute, en 2017, un certain nombre d'électeurs français et de dirigeants étrangers se sont-ils illusionnés quant à la nature réelle du pouvoir technocratique élyséen, quant aux projets de réformes, quant aux perspectives européennes. Tout cela semble bien dissipé désormais. On pense à cette histoire qui se racontait en Pologne sous domination soviétique. La maîtresse d'école interroge la petite élève heureuse la semaine précédente d'annoncer la naissance de six chatons, tous communistes… "le sont-ils toujours ?". Non, répond l'enfant, un seul : les autres ont ouvert les yeux.

    JG Malliarakis

    [1]Cette lutte peut et doit aussi être comprise comme une défense de la Chrétienté"Six personnes tuées dans une église dans le nord du Burkina Faso""
    [2] cf. fiches de la Fondation Robert-Schuman

    [3] cf. article de L'Opinion "Emmanuel Macron ne veut pas de Manfred Weber à la tête de la Commission."

    https://www.insolent.fr/2019/05/pinocchio-en-europe.html

  • Réfugié en Allemagne avec trois femmes et 13 enfants, il ne travaille pas : « J’ai hâte qu’on devienne Allemand ».

    L’une de ses femmes attend un 14ème enfant.Abboud Sweid (40 ans) est un réfugié syrien qui a obtenu l’asile en Allemagne en 2015. 
    Il a trois femmes et 13 enfants. 
    Puisqu’il ne travaille pas, l’État allemand lui verse environ 3800 euros par mois pour subvenir aux besoins de l’homme et de sa grande famille. 
    En plus de ces revenus, les 17 Syriens (bientôt 18) ont trois appartements payés par l’Etat à leur disposition. 
    Dans une interview au journal allemand « Bild », le polygame déclare : « Je serais heureux si nous pouvions devenir Allemands ».
    En 2006, il a épousé sa première femme Raeiaa (45 ans). 
    Avec elle, il a eu quatre enfants âgés entre 9 et 14 ans. 
    Moins de trois ans plus tard, il s’est remarié avec Ebtisam (33 ans), avec qui il a eu six enfants. 
    En 2013, deux ans avant son émigration vers le pays d’Angela Merkel, il a épousé sa troisième femme [NDLR : Avec laquelle il aura bientôt quatre enfants].
    La question de la polygamie a récemment fait la une des journaux en Allemagne, après que le ministère de la Justice eut bloqué un amendement de loi sur la citoyenneté qui aurait empêché des polygames comme Sweid d’obtenir le passeport allemand. 
    Ainsi, Sweid et sa famille pourront obtenir légalement la nationalité allemande.
    Le Syrien raconte fièrement au journal Bild que chaque soir, conformément au Coran, il passe la nuit avec une autre épouse et fait des enfants avec elles.
    Le Syrien réside dans trois appartements payés par l’Etat, répartis entre deux maisons, tandis que les bénéficiaires de l’aide sociale allemande doivent vivre sur des campings ou, comme une retraitée près de Heidelberg, dans un vestiaire sans fenêtre pour arbitre.
    « La discussion sur la reconnaissance de la polygamie en Allemagne est une question politique », poursuit BILD, qui disserte ensuite sur l’histoire mouvementée de la fondation du harem d’Abboud :
    Lorsque la famille est arrivée en Allemagne après avoir prétendument fui l’Etat islamique en 2015, Sweid s’est dit étonné que les autorités n’aient pas voulu reconnaître ses trois mariages. 
    Il n’a été forcé de s’inscrire qu’auprès de sa première femme. 
    Par la suite, les autorités allemandes ont modifié cette pratique et aujourd’hui, ses trois épouses, comme ses enfants, sont reconnus par les autorités. 
    Et dans quelques années, les 18 membres de cette famille seront en mesure d’acquérir la citoyenneté allemande. 
    D’après le journal Bild, ils vivent à présent dans « trois appartements différents, dont deux se situent dans la même maison ». 
    Le troisième est à quelques minutes de là.
    Jusqu’à présent, personne ne travaille dans cette grande famille. 
    Selon le mari, la famille reçoit un total de 3785 euros de l’Office, composé de Hartz IV (aide sociale et chômage) et des allocations familiales. 
    Le loyer des appartements est payé par l’Etat.
    Bild.de / Philosophia-perennis.com / Mattinonline.ch

  • Eric Zemmour sur la liste RN : “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”

    Eric Zemmour sur la liste RN : “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”

    On se souvient de la participation récente d’Eric Zemmour à un débat à l’invitation de Stéphane Ravier (RN). Eric Zemmour aurait été sollicité par Marine Le Pen pour être tête de liste puis n°3 :

    Eric Zemmour n’a jamais été aussi proche de s’engager en politique qu’à l’occasion de ces élections européennes. Selon nos informations, Marine Le Pen lui a proposé, lors d’un déjeuner en novembre 2018, de conduire la liste du Rassemblement national (RN). “Tu ne pourras pas rester éternellement sur le bord de la route”, tente alors de le convaincre le député RN du Nord Sébastien Chenu, qui affirme avoir joué les intermédiaires. Eric Zemmour ne dit pas non. Mieux, il prend le temps de la réflexion.

    Quelques semaines plus tard, Marine Le Pen l’informe finalement que son numéro un s’appellera Jordan Bardella. L’assurance, pour elle, de garder la main sur sa campagne. Le jeune homme se révèle bien plus malléable que l’éditorialiste controversé. L’auteur du Suicide Français (Albin Michel), loin d’être éconduit, se voit alors offrir la troisième place. Hors de question : en première position, il aurait eu son mot à dire sur la composition de la liste, et gardé une certaine liberté de ton, lui qui affectionne les sorties polémiques. Pas question d’apparaître comme un second couteau. “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”, admet aujourd’hui Eric Zemmour, comme dans un regret.

    En revanche, Eric Zemmour ne semble pas avoir hésité une seconde à rejeter la même proposition venant de Nicolas Dupont-Aignan :

    Nicolas Dupont-Aignan lui a proposé, lui aussi, la troisième place sur sa liste pour les européennes. Il a poliment décliné.”

    C’est sans doute une bonne décision au final. Eric Zemmour est certainement plus utile en écrivant des livres et à la radio et sur les plateaux de télévision.

    https://www.lesalonbeige.fr/eric-zemmour-sur-la-liste-rn-tete-de-liste-jaurais-davantage-reflechi/