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insécurité - Page 1024

  • "Nous sommes devant un gouvernement terroriste"

    De l'abbé de Tanoüarn :

    "Nous sommes devant un gouvernement terroriste, au sens précis où il utilise la terreur des gardes à vue abusives d'abord, le tabassage et des condamnations  à la prison ferme (m'est avis que cela ne fait que commencer) ensuite, pour éviter le débat public (et éventuellement le referendum) sur la question du mariage homosexuel. Pas de débat. Mensonge d'Etat à tous les étages sur l'ampleur de la réaction populaire (300 000 pour un million). Mépris. Tout pour casser le contrat social ou ce qu'il en reste. Cette manière de mépriser le Contrat social est significative : nous n'avons plus affaire à un gouvernement de gauche, mais à un gouvernement simplement nihiliste, décidé à casser par tous les moyens ce qui reste de la dernière institution chrétienne : la famille.

    C'est ce mépris gouvernemental qui a tellement sensibilisé les jeunes et qui a fait (de rien) des militants. Si le Gouvernement veut une Rentrée chaude, il n'a qu'à continuer!

    Ces jeunes, catholiques et français, ont un idéal, une certaine image de la France. Ils n'avaient besoin de personne pour la transmettre. Tant que l'Etat ne s'est pas attaqué à la famille institution bi-millénaire, ils continuaient d'être et d'agir selon ce que le Général De Gaulle, lui-même représentatif de cette France-là dans ses origines, avait appelé "une certaine idée de la France". Mais parce que l'Etat veut redéfinir la famille, parce que l'Etat veut faire subir à cette vénérable institution, pierre d'angle de notre civilisation, la loi de l'offre et de la demande, en élargissant à l'infini les conditions donnant droit à l'appellation contrôlée, alors ces Français-là ne sont plus silencieux. On les atteint dans ce qui est leur coeur.

    Quel est l'enjeu ultime : je l'ai dit dans le post sur "le CUC plus dangereux que le mariage homosexuel". Il s'agit de remplacer une institution fondée sur la nature de l'homme et de la femme et sur la religion de l'amour, par un contrat adaptable à toutes les situations: le papier supporte tout : tous les couples, les trouples, les associations polygames, le polyamour. L'enjeu est considérable Il s'agit de remplacer l'oeuvre conjointe de la nature et de la surnature par du papier!

    Pour l'instant, s'opposer publiquement à cela vaut deux mois de prison ferme... [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Manif pour tous : 150 interpellés reçus à l’Assemblée

    De multiples actions judiciaires ont été engagées contre les « arrestations arbitraires » et les « contrôles d’identité abusifs ».

    Un groupe d’amis arrêtés quatre fois, le même après-midi, pour port de sweat-shirt de la Manif pour tous près des Champs-Élysées.

    Une lycéenne de 16 ans embarquée dans un fourgon sans pouvoir prévenir ses parents, puis relâchée loin de chez elle à 1 heure du matin. Le directeur financier d’un groupe industriel, qui a passé 44 heures en garde à vue pour avoir dit « Bon courage ! » à un manifestant blessé… Quelque 150 sympathisants anti-mariage gay, tous victimes d’arrestations qu’ils estiment arbitraires, ont été reçus mercredi soir à l’Assemblée nationale. Histoire de « leur montrer notre solidarité, témoigne Jean-Frédéric Poisson, député UMP des Yvelines, et de leur expliquer ce que nous faisons pour eux ».

    Sollicité par M. Poisson, qui souhaitait obtenir les chiffres exacts, le ministère de la Justice n’a pas encore répondu. Mais le collectif de la Manif pour tous estime à plus d’un millier le nombre d’« arrestations arbitraires » ou autres « contrôles d’identité abusifs » d’opposants à la loi Taubira. « En ce qui concerne les gardes à vue, on approche des 500, précise Ludovine de la Rochère, sa présidente. Et cela continue : dimanche dernier, après l’“accueil” de François Hollande près de M6, il y a encore eu 25 arrestations. »

    De multiples actions judiciaires ont été engagées afin de faire cesser « les dérives des forces de l’ordre et de l’institution judiciaire », utilisées, selon la Manif pour tous, « à des fins politiques ». Lancée il y a quinze jours, la sextuple saisine -du bâtonnier de Paris, des syndicats de magistrats, du procureur de la République, du Conseil supérieur de la magistrature, du défenseur des droits et du contrôleur général des lieux de privations de liberté- a déjà porté ses fruits : le défenseur des droits, Dominique Baudis, qui « veille au respect de la déontologie par les personnes exerçant des activités de sécurité », a reconnu sa compétence : une délégation de la Manif pour tous sera reçue prochainement. [...]

    La suite sur Le Figaro  http://www.actionfrancaise.net

  • Le laboratoire israélien et les cobayes palestiniens

     

    « The Lab » est un nouveau documentaire israélien avant-gardiste qui redéfinit toute notre compréhension de l’État juif, ses objectifs, son identité et son rôle de destruction globale. Je pense honnêtement que ce film est le commentaire le plus profond et le plus important sur Israël.

    Dans « The Lab », le réalisateur Yotam Feldman dévoile l’industrie militaire israélienne et son fonctionnement, il interviewe des protagonistes majeurs du marché israélien de la sécurité. Il développe sur le rôle de l’industrie au sein de la société et de l’économie israéliennes – durant les dernières années les exportations militaires israéliennes ont atteint le niveau sans précédent de 7 milliards de dollars par an. 20% des exportations israéliennes sont militaires ou d’ordre militaire. Près de 150 000 familles en Israël dépendent de cette industrie. Israël est maintenant le quatrième plus gros exportateur de matériel militaire.

    Dans la dernière décennie, chaque opération militaire israélienne a conduit à une augmentation brusque et immédiate des exportations militaires israéliennes dans le monde : armement, systèmes d’armes, renseignement, tactiques, doctrines, connaissance et expérience.

    Feldman nous fournit un aperçu d’un univers très structuré. Nous visitons les salons de l’armement israéliens à travers le monde, mais nous découvrons aussi des salles de conférence remplies de généraux étrangers, de fonctionnaires d’État et de diplomates. Le message est clair, les 7 milliards de dollars ne sont qu’un élément du dossier. L’élite militaire israélienne est à présent profondément imbriquée dans les élites politiques et militaires de chaque pays au monde. Ce marché israélien émergent achète l’influence et le support de l’État juif.

    « The Lab » fait apparaître de manière très claire que les populations civiles palestiennes de Cisjordanie et de la bande de Gaza sont devenues des cobayes des tactiques, armements et philosophie de combat israéliennes ("La Torah combattante", Torat Lechima – comme les Israéliens l’appellent). La destruction des Palestiniens est maintenant devenue une industrie très rentable. Nous avons ici affaire à rien de moins que des meurtres hautement planifiés.

    À travers une série d’entretiens captivants, Feldman transmet un portrait très fidèle des marchants de mort israéliens. Feldman les laisse parler, il intervient à peine. Ils sont clairs, sincères, même amusants à certains moments, parfois pleins d’esprit, et plusieurs d’entre eux pourraient même vous charmer si vous ne saviez pas de qui il s’agit. Mais ne vous y trompez pas, ils sont sinistres, certains d’entre eux sont manifestement psychotiques, ce sont des meurtriers de masse et ils sont libres. Ils vendent de la destruction et du chaos et le font brillamment.

    Étant moi-même né en Israël et étant devenu un musicien et écrivain à succès, je pense être capable de reconnaître le dévouement, la persévérance et la créativité israéliennes quand je les vois, quel que soit le type d’activité dans laquelle ils sont employés (j’ai peut-être été chanceux d’être sauvé par le bebop). Le talent de ces anges de mort israéliens est motivé par l’accroissement de la misère humaine. Les conséquences en sont tragiques.

    Nouvelle donne

    C’est loin d’être un secret qu’un siècle de lutte palestienne n’a pratiquement conduit à rien. L’état du mouvement de solidarité palestinienne est encore plus embarrassant. « The lab » change la donne, car il permet d’expliquer des décennies d’impuissance.

    Nous baignons dans une terminologie déficiente – colonisation, apartheid, conflit, solution, sionisme ne sont que quelques exemples. Gaza est à présent un vaste Laboratoire – les Israéliens en sont les scientifiques et les techniciens, et les Palestiniens en sont les cobayes. Le fait de regarder « The Lab » doit tous nous conduire à fondamentalement remettre en question nos concepts. Nous avons affaire à un crime de guerre prémédité. La notion de résolution (comme dans la solution à deux États), par exemple, ne s’applique pas ici. Il est incontestable que dans le monde réel le scientifique ne négocie pas avec le cobaye. Le scientifique ne considère pas non plus de partager son univers avec le cobaye dans un seul État démocratique. « The Lab » est un aperçu de la mentalité israélienne : vous n’y trouverez certainement pas beaucoup de compassion.

    Durant des décennies nous avons été stupides d’évaluer le succès et l’échec des opérations militaires israéliennes à la lumière des objectifs militaires et politiques israéliens, tels que nous les avons imaginés. Nous avions clairement tort. Tel que nous l’apprenons dans le film de Feldman, l’objectif réel des opérations israéliennes peut aussi bien être d’évaluer de nouvelles doctrines ou de nouveaux systèmes opérationnels dans le but de les distribuer ensuite à l’échelle internationale. Ehud Barak, par exemple, n’était pas vraiment le plus talentueux des ministres israéliens de la défense, il a clairement échoué à défendre son peuple ou même à lui permettre de se sentir en sécurité. Cependant, il a été brillant à vendre des armements et doctrines israéliens.

    Que Tel Aviv soit visée par une pluie de roquettes Qassam peut être vu par les Israéliens comme un fait bouleversant, mais d’un point de vue militaire et industriel, c’était une opportunité en or d’évaluer et de promouvoir le système anti-missiles israélien "Dôme de fer". Si j’ai raison, il apparaît clairement que tout comme les Palestiniens, de plus en plus d’Israéliens deviennent aussi des ‘cobayes’ dans ce laboratoire en constante expansion.

    On peut se demander comment et quand le "rêve sioniste" s’est transformé en un commerce militaire. Seuls certains d’entre nous, écrivains et intellectuels, ont tenté de répondre à cette question. La transformation de l’État juif en une usine d’oppression est apparemment la conséquence directe de l’idéologie suprématiste d’Israël. Si nous voulons comprendre ce qu’il se passe dans l’État juif, nous devons dans un premier temps comprendre les concepts d’élection, de judéité et de politique identitaire juive.

    J’imagine qu’à présent suffisamment de Palestiniens de Gaza réalisent qu’ils ont pris part à une expérience israélienne. Nous apprenons trop souvent de la part de médecins palestiniens qu’en soignant les victimes d’attaques israéliennes ils découvrent de nouveaux types de blessures. « The Lab » explique cela mais il ne s’agit pas que de la Palestine. Nous sommes aussi les témoins d’une similarité grandissante entre les modes d’actions des forces de police dans le monde et le sort réservé aux Palestiniens par l’IDF [(Israel Defense Forces).

    Le documentaire de Yotam Feldman explique tout cela. Nous sommes tous palestiniens. Nous sommes occupés soit par Israël soit par les forces qu’il mandate autour du monde – celles qui sont entraînées en Israël et qui emploient les armements et tactiques israéliens.

    Par Gilad Atzmon, une traduction E&R

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • Nouvelles arrestations arbitraires le 16 juin

    La Manif pour Tous accueille François Hollande à M6

    Les opposants au mariage homosexuel se sont réunis (400 personnes environ) devant les locaux de M6 à Neuilly-sur-Seine (92) pour "accueillir" François Hollande Président de la république invité de l’émission Capital.

    Vers 22h00 environ deux cent manifestants décident de partir sur les Champs Elysées à Paris. 23 manifestants seront interpellés.

    Vers 1h00 deux manifestants tenteront d’accéder au Palais de l’Elysée mais seront empêchés devant l’hôtel Bristol à quelques centaines de mètres du palais (à partir de 4’00" sur la vidéo).

    http://www.actionfrancaise.net

  • Gouverner le Moyen-Orient par le chaos 2ème partie

    Publié initialement dans le magazine « Rébellion », n° 57, janvier/février 2013. Par Lucien C.

    Le séparatisme comme méthode de l’Empire
    Chacun de ces trois acteurs, anglo-saxon, sioniste, wahhabite, travaille à son destin impérial. S’il faut les distinguer par souci de vérité et de précision, il faut aussi reconnaître qu’ils convergent, voire fusionnent sur certains points. Ils sont, par exemple, totalement entrelacés et interdépendants sur le plan logistique, notamment en raison d’agréments et de contrats énergétiques, financiers ou d’armement, comme le pacte du Quincy conclu entre les USA et l’Arabie Saoudite en 1945.
    Cette interdépendance se fait à la manière des nœuds borroméens : la disparition de l’un entraînerait dans sa chute la disparition des deux autres, ou du moins compliquerait singulièrement leur existence et hypothéquerait gravement leurs chances de survie à long terme.
    Même s’ils sont liés « à la vie, à la mort », chacun des trois possède néanmoins ses propres raisons et dynamiques internes, indépendantes de celles des autres. Leur attelage est donc fragile et parcouru de fractures actuelles et potentielles. On peut les deviner par l’expérience de pensée consistant à envisager la disparition de leur ennemi commun, au principe du ciment qui les soude : l’État-nation. La liquidation totale et sans retour de l’État-nation, ainsi que de toute forme de souveraineté populaire, de service public et de protectionnisme aux frontières, est le rêve de l’Empire (dont Negri et Hardt, très influents à l’extrême gauche, se rendent complices, prouvant par là que la critique simplement altermondialiste de l’Empire se laisse facilement récupérer par lui). Mais si la multitude des nations souveraines venait à disparaître réellement, les trois impérialismes se retrouveraient alors sans objet, et se retourneraient les uns contre les autres pour la dernière étape de la compétition dans une phase d’entre-dévoration et de destruction mutuelle.
    Emblématiques des trois polarités impériales, les familles Rockefeller, Rothschild et Saoud commenceraient alors à s’attaquer et à s’exterminer. Les alliés stratégiques, alliés objectifs d’hier deviendraient ennemis mortels d’aujourd’hui pour la domination exclusive du monde selon l’adage : « Il ne peut en reste qu’un ». Ne résultant pas d’affinités profondes, leur alliance est donc conjoncturelle, circonstancielle et disparaîtrait jusqu’au dernier atome en cas de réussite de la première étape de leur plan mondialiste : l’abolition des principes westphaliens.
    Sur le plan doctrinal, leur unité et point de convergence réside effectivement dans leur ennemi commun, l’État-nation, dont les fondements ont été définis par les Traités de Westphalie de 1648. Par définition, l’Empire prétend à la totalité et à l’englobement. Sa caractéristique est l’absence de bords et de limites. Il récuse donc le principe même de frontières fixes, qui rétablissent un extérieur, donc une altérité, donc un contre-pouvoir, et il soutient toujours le sans-frontiérisme, ainsi que toutes les structures multinationales, transnationales et supranationales (les structures du Capital).
    Le problème majeur de l’Empire réside dans le concert des nations multiples et aux frontières intègres réintroduisant de l’extériorité et empêchant une tutelle unifiée. L’obstacle à surmonter pour l’Empire loge donc dans le nationalisme et la multipolarité, comme le soulignent Alain Soral ou Alexandre Douguine. Outre l’aspect logistique, le facteur de solidarité des trois branches de l’Empire peut donc être également trouvé dans la méthodologie qu’ils emploient pour parvenir à leurs fins, détruire la souveraineté nationale « une et indivisible », ce qui en géopolitique porte un nom : le séparatisme.

    Du côté anglo-saxon
    La question qui se pose à l’Empire est en fait toujours la même : comment faire monter les séparatismes ? Comment diviser les peuples et les nations pour régner dessus ? L’éclatement des unités nationales permet effectivement d’abolir les seules organisations humaines suffisamment puissantes pour être actrices de l’Histoire et former un contre-pouvoir sérieux et crédible à l’Empire. La démarche anglo-saxonne de production de séparatisme ne date pas d’hier, mais plutôt d’avant-hier, comme en témoignent les écrits du général britannique maintes fois décoré, Frank Kitson, ou les résultats de la Commission Campbell-Bannerman, au début du 20ème siècle.
    Pour réfléchir aux moyens d’empêcher le monde arabe de s’unifier et perpétuer ainsi la domination européenne au Proche et Moyen-Orient, Sir Henry Campbell-Bannerman, le premier ministre britannique de l’époque, réunit en 1907 un groupe d’experts dans le cadre de ce que l’on appelait alors « The Imperial conference » (ou « Colonial conference » jusqu’en 1907). Le compte-rendu des speeches de Campbell-Bannerman au Parlement anglais est accessible sur Internet : on y voit les questions posées par les parlementaires pour obtenir des éclaircissements auxquels le premier ministre se dérobe, arguant du fait qu’il ne lui appartient pas de publier les résultats des discussions mais que c’est à la Commission d’en décider de manière indépendante [1].
    La substance des débats a néanmoins fuité et nous est résumée par Pierre Démeron dans « Contre Israël » (J.-J Pauvert, 1968, pp. 44-45) :
        « L’impérialisme anglais très vite voit le bon usage du sionisme. En 1907 déjà, le premier ministre britannique, Campbell-Bannerman, inquiet de l’éveil des nationalismes chez les peuples colonisés, réunit une commission d’historiens et de sociologues pour étudier les moyens susceptibles de perpétuer la domination européenne : "Les empires se forment, s’agrandissent et se stabilisent un tant soit peu avant de se désagréger et de disparaître... Avons-nous un moyen d’empêcher cette chute, cet effondrement, nous est-il possible de freiner le destin du colonialisme européen actuellement à son point critique ?" (…) À ces questions angoissées la commission répond en montrant la nécessité de lutter "contre l’union des masses populaires dans la région arabe ou l’établissement de tout lien intellectuel, spirituel ou historique entre elles" et recommande de chercher "tous les moyens pratiques pour les diviser autant que possible" et notamment, comme moyen d’y parvenir, l’édification d’une "barrière humaine puissante et étrangère à la région – pont reliant l’Asie à l’Afrique – de façon à créer dans cette partie du monde, à proximité du canal de Suez, une force amie de l’impérialisme et hostile aux habitants de la région". »

    Du côté israélien
    La fameuse « barrière humaine étrangère à la région » et hostile à ses habitants voyait le jour en 1948. Rappelons les paroles mémorables de Yehudi Menuhin au moment de la création de l’entité sioniste : « Le monde ne connaîtra plus jamais la paix. » Un consensus se dégage chez les connaisseurs les plus impartiaux du sionisme, juifs y compris, pour s’accorder sur le fait qu’il semble bien que le cœur du projet sioniste soit de réduire en esclavage ou de détruire, juifs y compris. De fait, le sionisme n’est pas strictement juif, et peut même se révéler antisémite ou antisioniste à l’occasion : des juifs sionistes ont collaboré avec le nazisme, dans la banque ou ailleurs, le Hamas a été créé par Israël, ce sont des juifs sionistes qui ont assassiné Yitzhak Rabin, et par extension les espoirs de paix, etc., etc., etc.
    Dans les pays où ils existent, les réseaux dormants du Mossad, les sayanim en hébreu, font de l’ingérence politique et fonctionnent comme une véritable « cinquième colonne », mais ils recrutent au-delà des individus de confession juive au sens strict. Une étude objective aboutit à la conclusion que le sionisme a aujourd’hui totalement fusionné avec le capitalisme (et qu’il est en train de fusionner avec le transhumanisme). Jusqu’en 1948, le contrôle des médias ou de l’économie par l’usure financière suffisait à l’avancement de ce projet de domination mondiale par l’argent. Depuis 1948, il faut y ajouter l’occupation militaire.
    La parabole talmudique du petit coq juif qui pousse les gros coqs « goyim » – comprendre « chrétiens et musulmans » – à s’entretuer pour régner sur eux nous est rappelée par l’inénarrable Ron Chaya dans une vidéo bien connue qui a fait le tour du Net. Une expression contemporaine de cette volonté de destruction appliquée aux Proche et Moyen-Orient est contenue dans la publication datée du 13 juin 1982, comprenant l’article d’Oded Yinon, haut fonctionnaire israélien du Ministère des relations étrangères, accompagné de sa préface d’Israël Shahak, et intitulé « Israël, une stratégie persévérante de dislocation du monde arabe » :
        « L’article qui suit, d’Oded Yinon présente, me semble-t-il, de façon exacte et détaillée, le projet qui est celui du régime sioniste actuel – le régime de Sharon et Eitan – concernant le Moyen-Orient, à savoir la division de la région en petits États, et le démantèlement de tous les États arabes. Je voudrais, en guise de préambule, attirer l’attention du lecteur sur quelques points : 1 – L’idée que tous les États arabes doivent être fragmentés en petites unités, par l’œuvre d’Israël, est une idée récurrente dans la pensée stratégique israélienne. 2 – On perçoit très clairement le lien étroit qui existe entre ce projet et la pensée néoconservatrice américaine, particulièrement dans les notes de l’auteur pour son propre article [2]. »
    Plusieurs doctrines apparemment sans lien, voire contradictoires, peuvent être liées par des racines communes, effacées par le temps ou par une intention dissimulatrice active. Aujourd’hui, un certain nombre de visions politiques qui semblaient naguère antagonistes se révèlent sorties de la même inspiration et du même moule. Le fil conducteur de ces doctrines issues de l’ésotérisme et l’occultisme réside dans leur fascination commune pour le phénomène de la « destruction », que l’on retrouve à l’identique dans la Kabbale, la Torah (Deutéronome, Lévitique), le Talmud, mais aussi dans la récupération du swastika lévogyre, soit la « croix gammée » orientée à gauche, ou encore dans l’Ordo ab chao illuministe à l’origine du programme capitaliste de « destruction créatrice » chez Schumpeter et de « stratégie du choc » chez Friedman comme du projet révolutionnaire et progressiste de faire « table rase du passé ».

    Du côté wahhabite
    La dissension entre sunnisme et shiisme est pratiquement native de l’islam. Aujourd’hui, le pôle sunnite wahhabite, piloté par l’Arabe Saoudite et le Qatar, est clairement engagé dans une guerre avec l’Iran shiite et ses alliés baasistes. On en voit les résultats en Syrie dans le cadre d’un « hard power » ultra-violent, mais aussi en France, dans le cadre d’un « soft power » d’influence dont la finalité coloniale est la même. De nombreux chercheurs s’accordent à penser que la France sera musulmane à 50% sur le plan démographique à la fin du 21ème siècle. La question est : sunnite ou shiite ?
    L’impérialisme wahhabite étant l’ami de circonstance des impérialismes anglo-saxon et sioniste, on devine pour quelle version de l’islam balance le cœur de Washington et de Tel-Aviv. Le plan de partage de la France entre les trois impérialismes apparaît clairement dans le « Projet Rivkin » révélé par Wikileaks, ainsi que chez divers cadres du sionisme impérial s’exprimant tous en faveur des investissements du Qatar en France. On le voit, se prêtant main-forte, de gros efforts sont déployés par les trois impérialismes pour faire monter les séparatismes ethniques et religieux en Syrie comme en France, et en définitive partout où c’est possible, que ce soit par le financement du terrorisme ou par le soutien aux communautarismes identitaires.
    En outre, il semble que cette compétition sunnite/shiite pour le leadership au sein du monde islamique cache un projet d’encore plus grande ampleur, et qui serait une sorte de Vatican II de l’islam sous pilotage mondialiste. En 2005, un rapport de la Rand Corporation, le think-tank du lobby militaro-industriel américain, intitulé « Civil democratic Islam. Partners resources and strategies », rédigé par l’auteur féministe Cheryl Benard, détaillait de manière extrêmement précise un vaste programme d’ingénierie sociale visant à introduire dans l’islam des clivages et des fractures obéissant aux intérêts occidentaux, de sorte à pouvoir adapter cette religion plus facilement à la modernité libérale anglo-saxonne. Traduction d’un extrait du plan par le site Islamotion.tv :
        « Pour encourager le changement positif dans le monde islamique vers une plus grande démocratie, une plus grande modernité, et une meilleure compatibilité avec le nouvel ordre international contemporain, les États-Unis et l’Occident ont besoin de considérer chaque élément avec beaucoup d’attention : − les tendances et les forces internes à l’islam qu’ils entendent renforcer ; − quels sont vraiment les buts et les valeurs de leurs divers alliés potentiels et protégés ; − quelles vont être les conséquences plus larges dans l’avancement de leurs projets respectifs «  [3]. »
    L’Islam de marché (Le Seuil, 2005) de Patrick Haenni rapportait déjà ces tendances modernisatrices et réformatrices qui travaillent l’islam contemporain et qui sont impulsées par divers courants officiellement musulmans, sans que l’on sache très bien s’ils sont vraiment autonomes et émanent authentiquement de l’intérieur de l’islam ou sont en réalité impulsés et sponsorisés depuis son extérieur et, in fine, contre son intérêt. L’islamisme, entièrement placé sous tutorat occidental et capitaliste, pourrait devenir à l’islam ce que le sionisme est au judaïsme. L’application du programme de la Rand Corporation transparaît dans une vidéo réalisée en 2007 par As-Sahab, la maison de production d’Al-Qaïda. On y apprend que les manuels scolaires en Arabie Saoudite sont révisés et modifiés à la demande des États-Unis et que le roi Abdoullah s’oriente vers un dialogue interreligieux d’inspiration syncrétique et labélisé par l’ONU, trahissant de ce fait le devoir de da’wa, c’est-à-dire l’affirmation de la primauté absolue de l’islam sur les autres religions ou institutions, dont découle l’obligation au prosélytisme et au travail de conversion du monde entier.
    Le catholicisme est passé également par cette phase édulcorante, consistant à vider la religion de son principe actif, l’absolutisme, sous prétexte d’adaptation au monde et aux autres cultures. La vidéo commence par une déclaration de Gonzo Gallegos, porte-parole du Département d’État américain : « Depuis plusieurs années nous travaillons avec l’Arabie Saoudite sur la nécessité d’éradiquer tout ce qui pourrait faire allusion au fanatisme envers les autres religions dans les enseignements scolaires en Arabie Saoudite et ailleurs.
    Ainsi, au mois de juillet 2006, le gouvernement saoudien a reconnu la nécessité de réviser et mettre à jour les manuels scolaires et d’effacer tous les passages qui incitent à la haine contre les autres groupes et religions, et il nous a confirmé qu’au début de l’année 2008, ce serait chose faite. » Puis une voix off commente, suivie par le roi Abdoullah lui-même :
        « L’étape la plus dangereuse est celle qu’a entamée le roi Abdoullah en préconisant le rapprochement des religions et l’accord autour d’une religion qu’agréent les Nations-Unies et dont s’acquitteraient tous les peuples. (…) Et si Dieu veut, le plus tôt possible, lorsque nous, toutes les religions, nous serons mis d’accord sur toute bonne chose, je me rendrai aux Nations-Unies. »
    En apparence pacifique, cette démarche de dialogue et d’ouverture relativiste représente en fait la violence ultime pour la religion à laquelle elle s’applique, l’obligeant à renoncer à son absolutisme, à sa dogmatique, à son prosélytisme, donc à son identité, donc à elle-même. Pour détruire, il suffit parfois d’ouvrir [4].
    http://www.egaliteetreconciliation.fr
    Notes :

    [1] Hansard 1803-2005 : Digitised editions of Commons and Lords. Hansard, the Official Report of debates in Parliament. http://hansard.millbanksystems.com/...

    [2] « Israël – Une stratégie persistante de dislocation du monde arabe » http://www.info-palestine.net/artic... http://www.cairn.info/revue-conflue... http://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Yinon

    [3] Civil democratic Islam. Partners resources and strategies », 2004, Cheryl Benard. http://www.rand.org/content/dam/ran... « Le plan américain pour corrompre l’Islam », 22/04/2011. http://islamotion.tv/articles/121-r...

    [4] Vidéo postée le 09/11/2012 par Al Mansour Tounsi. http://www.youtube.com/watch?v=-Lao...

  • Agression d’un militant de droite à Angers : silence des médias et de la classe politique

    ANGERS (NOVOpress) — Le blanc-seing accordé aux groupuscules « antifas » par Valls et Taubira, suite au décès tragique de Clément Méric, aurait-il été perçu comme une autorisation de tuer ? On peut légitimement s’interroger suite à la violente agression dont a été victime un militant de Génération Identitaire à Angers ce vendredi 14 juin après midi dans le centre ville d’Angers.

    Il est 18h30 lorsqu’un groupe de cinq jeunes militants patriotes sortent d’un immeuble dans une rue commerçante et animée du centre-ville, ils sont alors pris à partie par quatre personnes se revendiquant « antifas » pour les avoir reconnus à une soirée des Veilleurs à Angers. Un des jeunes militants présents sur les lieux témoigne : « Ils nous ont insultés : nous leur avons demandé qui ils étaient, ils ont refusé de nous répondre, l’échange en est resté là. Moins de deux minutes après, dans la même rue, une vingtaine de personnes nous sont tombées dessus, armées de planches à clous, de battes de base-ball, ainsi que de poings américains et de couteaux. » Le choc est bref et violent, le jeune identitaire qui tente de faire face est violemment frappé à la tête par un des antifas, armé d’un manche en bois hérissé de clous, par un coup porté à l’arrière du crâne, sa tête heurte la lunette arrière d’un véhicule en stationnement, brisant celle-ci.

    "En prenant le premier coup ma tête à heurté une vitre de voiture qui a éclaté sous l’effet du choc"

    “En prenant le premier coup ma tête à heurté une vitre de voiture qui a éclaté sous l’effet du choc…”

    Sonné, le militant tombe au sol et son agresseur le frappe encore à la tête. Par miracle, le jeune identitaire s’en tire sans trop de mal, il témoigne aujourd’hui : « Je m’en tire avec des douleurs aux côtes, deux impacts de planches de 5 cm de long : Un sur le crane et le deuxième sur la nuque (avec un trou de clou). En prenant le premier coup ma tête à heurté une vitre de voiture qui a éclaté sous l’effet du choc, je me suis retrouvé par terre, mon agresseur en a profité pour me mettre un autre coup sur la nuque. J’ai eu beaucoup de chance, je pense que ces coups auraient pu être mortels. »

    Des coups mortels comme pour Clément Méric. Mais cette fois avec préméditation puisque tout laisse à penser qu’il s’agissait d’un guet-apens, les agresseurs étaient surarmés et les coups portés à la tête, y compris sur un homme à terre, témoigne d’une intention de tuer ou, tout du moins, de blesser gravement… La cible ce soir là semblait être Jean-Eudes, le responsable départemental FNJ, qui faisait partie du petit groupe d’amis pris à partie, et qui déjà été menacé à plusieurs reprises jusque chez lui !

    Alertée par des témoins, la police intervenue rapidement sur les lieux a interpellé celui qui serait l’auteur des coups. Il est mineur, aurait déjà un passé judiciaire chargé et serait fils d’enseignant, comme Clément Méric… Au contraire de l’affaire Clément Méric, par contre, cette agression fait à ce jour l’objet d’un silence de plomb dans les médias locaux et bien sûr des autorités politiques locales.

    Cette agression fait monter encore d’un cran la tension à Angers où les groupuscules gauchistes entretiennent un climat tendu depuis quelques semaines : soirées des Veilleurs perturbées, présence de manifestants masqués ou cagoulés, menaces de morts envers des militants nationaux. Face à cette apparente impunité des bandes armées gauchistes, militants du FNJ, jeunes de Génération identitaire, défenseurs de la famille font front commun avec calme et détermination.

    François Hollande voulait une France apaisée, force est de constater que, même dans la ville du bon roi René, la légendaire douceur angevine n’est plus.

    Crédit photo : DR Angers http://fr.novopress.info

  • Nouvelles violences des extrémistes de gauche à Angers

    Communiqué de Julien Rochedy, Directeur National du FNJ :

     

    "Depuis quelques semaines de nombreux militants du FNJ du Maine et Loire se font menacer par des groupes d’extrême-gauche. Le hall d’immeuble de notre responsable FNJ a été dégradé par des autocollants estampillés « SCALP » et « NPA » et a été directement menacé par un individu s’autoproclamant « responsable CGT ».

    Hier en fin d’après midi à Angers, un groupe de jeunes militants du Front National de la Jeunesse a été violemment agressé par une vingtaine de personnes armés. Un jeune militant a été sérieusement blessé, ayant pris un coup de bâton à l’arrière du crâne qui lui a fait percuter une vitre de voiture, laquelle a été brisée par le choc.

    De nombreuses plaintes ont été déposées, mais rien ne semble être fait pour mettre hors d’état de nuire ces groupes d’individus qui se permettent de menacer et d’agresser des jeunes en toute impunité. Jusqu’ou allons-nous laisser la violence politique continuer ? Faut-il qu’il y ait des morts pour qu’il y ait enfin une réaction ?

    Nous demandons au ministère de l’Intérieur de considérer sérieusement et rapidement la violence indigne des groupes d’extrême-gauche avant qu’à Angers ou ailleurs en France, l’irréparable n’arrive."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les Etats-Unis admettent qu’Israël arme et entraine un groupe terroriste contre l’Iran

  • “Il serait plus courageux de dissoudre l’Union Racaille”, Renaud Camus

    <i>“Il serait plus courageux de dissoudre l’Union Racaille”</i>, Renaud Camus

    Comment avez-vous perçu les réactions de la classe politique et des médias à l’annonce de la mort du militant d’extrême gauche Clément Méric ?

    Comme de la farce greffée sur de la tragédie, ce qui doit être la définition du mélo, non ? Mélenchon est notre Robert Macaire, il ressuscite le boulevard du Crime. Évidemment, par curiosité, on aurait aimé voir ce qui se serait passé si, trente secondes plus tôt ou trente secondes plus tard, un poing « antifa » avait renversé et tué malencontreusement un pauvre jeune « fa ». En tout cas, c’est bien la première fois que les belles âmes de gauche, et celles de la droite remplaciste, daignent verser des larmes sur la mort d’un p’tit gars bien de chez nous, tué par un immigré (1). N’était le chagrin qu’on éprouve de cette mort idiote, on se réjouirait presque de voir ça…

    […]

    "Il serait plus courageux de dissoudre l’Union Racaille", Renaud Camus

    Renaud Camus

    De toute façon, les violences skinhead et antifa, qui font un mort tous les dix ans et qui affolent si fort le gouvernement, sont une douce plaisanterie auprès de la violence encapuchonnée, qui gâche quotidiennement la vie de la moitié de la population, attaque les trains, fait régner la terreur dans les rames, pratique le nettoyage ethnique dans les quartiers, abolit les confins entre grand banditisme et guérilla urbaine, arrache à la République des pans entiers du territoire et, par sa haute main sur l’économie parallèle, contribue à l’hébétude générale presque aussi efficacement que ne le font l’école et son enseignement de l’oubli, l’industrie culturelle et l’imbécillisation programmée, la ruquiérisation des esprits. Ah oui, Serge Ayoub, voilà vraiment un adversaire à la taille de Manuel Valls ! Marseille et le 9-3 peuvent dormir tranquilles, leur indépendance n’est pas menacée !

    […]

    Quand on étudiera la situation présente de la France, dans deux ou trois siècles, […] ce qui importera sera de savoir qui s’est dressé contre la substitution ethnique, le Grand Remplacement, le changement de peuple, la conquête musulmane, et qui y a collaboré par bêtise, par inconscience, par lâcheté ou par intérêt. Remplacistes et antiremplacistes sont dans tous les camps, même s’il faut reconnaître que, pour le moment, les premiers sont plutôt à gauche, ce qui est un comble si l’on veut bien songer à ce que promet le Grand Remplacement, et les seconds plutôt à droite.

    Faut-il dissoudre les Jeunesses nationalistes révolutionnaires ?
    À mon avis, il serait plus courageux, politiquement, de dissoudre l’Union Racaille ou le Mouvement des Jeunesses Sensibles. Ils sont dix mille fois plus violents, ils font au quotidien infiniment plus de dégâts et la peur qu’ils inspirent affecte bien davantage la vie des gens.

    Renaud Camus

    Source et article complet sur Boulevard Voltaire.

    (1) Note de Novopress : Estaban Morillo qui a fait cette rixe avec Clément Méric, est né en Espagne d’une mère française et d’un père espagnol.

    Crédit photos : DR.http://fr.novopress.info

  • israël, les états sionistes et la bataille de Syrie…

    Israël est en train de perdre la guerre de Syrie

    Gilad Atzmon, 8 Juin 2013

    url de l’article original;

    http://www.gilad.co.uk/writings/syria-israel-is-losing-the-battle.html

    ~ Traduit de l’anglais par Résistsance 71 ~

    Cette dernière semaine, nous avons suivi les tentatives désespérées des britanniques et des français pour pousser à une intervention militaire en Syrie. C’est un secret de polichinelle que de savoir que les gouvernements britannique et français sont dominés par le lobby juif. En Grande-Bretagne, il s’agit de l’ultra sioniste Conservative Friends of Israel (CFI), qui rassemble apparemment 80% des parlementaires conservateurs britanniques comme membres de ce lobby pro-Israël. En France la situaton est même encore plus grave tant le système politique dans son intégralité a été détourné par le poussif CRIF.

    Juste au cas où quelqu’un ne comprenne pas pourquoi le lobby juif pousse pour une intervention immédiate en Syrie, Debka File, un site internet israélien nous donne la réponse. Apparamment, l’armée arabe syrienne gagne sur tous les fronts. Les calculs militaires et géopolitiques israéliens ont été prouvés faux.

    D’après Debka, “la bataille pour Damas est finie”. L’armée syrienne a virtuellement regagnée le contrôle de la ville “dans une victoire épique”. Les rebelles, en très grande partie des mercenaires, ont perdu la bataille et ne “peuvent plus faire grand chose si ce n’est tirer sporadiquement. Ils ne peuvent plus lancer de raids ou poser une menace pour le centre de la ville, l’aéroport ou la grande base aérienne syrienne près de là. Les transports russes et iraniens amènent constamment des matériels afin de maintenir l’armée syrienne opérationnelle, ces transports peuvent maintenant attérir de nouveau à Damas après des mois de siège rebelle.”

    Mais ce n’est pas juste la capitale. Debka rapporte que “Les unités de l’armée syrienne et du Hezbollah ont resserré leur siège des poches rebelles dans le nord de la ville d’Al Qusseir, d’autres unités de l’armée syrienne ont repris la campagne autour de la ville de Hama et une troisième force combinée armée syrienne/Hezbollah a pris position autour de la ville d’Alep.”

    Debka affirme que des officiers importants de la force de défense israélienne ont critiqué le ministre de la défense Moshe Ya’alon qui “a fourvoyé” la Knesset il y a quelques jours en estimant que “Bachar Al-Assad ne contrôlait qu’environ 40% du territoite syrien.” Debka suggère que le ministre de la défense a tiré ses plans sur “une fausse évaluation du renseignement et était concerné que les forces armées agissaient sur la base de données de renseignement erronées.” Debka insiste sur le fait que “des évaluations erronées… doivent mener à de mauvaises prises de décision.”

    Debka est clairement sufisamment courageux pour admettre que les mauvais calculs de l’armée israélienne ont sûrement mené à des conséquences désastreuses. Il rapporte “Le bombardement massif israélien d’armes iraniennes stockées près de Damas à destination du Hezbollah a prouvé un mois plus tard avoir fait bien plus de mal que de bien. Cela a donné à Bachar Al-Assad un coup de pouce plutôt que d’affaiblir sa détermination.”

    Debka est évidemment correct. Il ne faut par être un génie pour prédire qu’une attaque israélienne sur une terre arabe ne peut pas être acceptée par la rue arabe, même pas par les opposants les plus féroces d’Assad.

    Debka maintient que “le renseignement se focalisant sur les mouvements militaires en Syrie, spécifiquement autour de Damas pour être certain que des systèmes de missiles et d’armement avancé ne parviennent pas au Hezbollah, a mené à un échec quant à la détection de mouvements majeurs des unités des milices du Hezbollah vers la frontière syro-israélienne.”

    Israël doit maintenant faire face à une nouvelle réalité. Il fait face à un renforcememnt du Hezbollah provenant du Liban vers les plateaux du Golan et sa frontière avec la Syrie.

    Debka conclut qu’Israël va bientôt se retrouver “face à face pour la première fois avec des unités du Hezbollah equippées d’armement lourd et de missiles se déplaçant le long de la frontière syro-israélienne et postant des miliciens en opposition aux avants-postes israéliens du Golan et des villages.”

    Debka a raison de suggérer qu’au lieu “de s’affaiblir, le proxy libanais de l’Iran est en phase d’ouvrir un autre front et de forcer la force de défense israélienne de s’adapter à un nouveau défi militaire venant du Golan syrien.”

    Plutôt que les quotidiens Guardian de Londres ou Le Monde, c’est en fait la source israélienne Debka File qui aide à faire comprendre pourquoi les Britanniques et les Français sont si pressés d’intervenir. Une fois de plus, ils s’empressent de vouloir combattre une guerre sioniste.

    Malheureusement, ce ne sont pas le Guardian ou le New York Times qui sont là pour révéler les derniers développements sur la Syrie et exposer les mauvais calculs léthaux d’Israël. C’est en fait une officine patriotique sioniste israélienne qui  nous donne la bonne analyse. Je pense en fait que cette forme de sévère auto-critique qui est intriquée dans la culture israélienne, est le moyen qui permet de maintenir l’hégémonie régionale israélienne. Cette faculté d’examiner de manière critique et de désapprouver votre propre commandement est quelque chose que je ne vois pas dans les médias occidentaux. Il transparaît que les médias en Israël soient bien plus tolérant envers la critique que ne le sont les médias dominés par les sionistes en occident.

    Gilad Atzmon’s latest book is: The Wandering Who? A Study of Jewish Identity Politics

    http://resistance71.wordpress.com