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lobby - Page 1522

  • La franc-maçonnerie en campagne contre le FN (Add.)

    Extrait de l'interview de Daniel Keller, grand maître du Grand Orient de France :

    "Le Front national est l’expression d’un bloc qui, finalement, n’a jamais admis la Révolution française, n’a jamais admis la République et dont les racines philosophiques, intellectuelles et politiques sont authentiquement réactionnaires. C’est un courant politique qui a toujours existé dans notre pays depuis 1789 (...) Si tout le monde baisse les bras, je le dis : la République est en danger (...)

    Au Grand Orient de France, nous sommes une association de plus de 50.000 membres. Il doit y avoir, toutes obédiences confondues, 150.000 à 170.000 maçons en France, qui partagent les mêmes valeurs. Ce qui est important, c’est qu’ils se mobilisent sur le terrain. J’aurai moi-même l’occasion d’aller dans le nord de la France d’ici le mois de décembre pour y faire des conférences publiques, pour faire ce travail de pédagogie, de hussard noir de la République, dont nous avons tant besoin. Aujourd’hui, la France souffre d’un tissu social déchiré et il faut le recoudre, réapprendre aux gens à se parler, retisser du lien. Le rôle des maçons c’est d’être les pédagogues de la République, et de rappeler que la République, ce n’est pas le populisme."

    A quand la séparation de la franc-maçonnerie et la république ?

    Addendum : Jean-Marie le Pen a sauté sur l'occasion pour réagir :

    "Les propos de Daniel KELLER devraient pousser la direction du FRONT NATIONAL à méditer sur la vacuité de son rêve de dédiabolisation. Ceux qui pensaient que la mise à l’écart de Jean-Marie LE PEN pouvait séduire des milieux qui lui sont structurellement et philosophiquement hostilesreçoivent aujourd’hui un méprisant démenti."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Femmes chrétiennes et yézidies : les grandes oubliées de l'Europe

    La Commission européenne, en autorité morale suprême, le Vatican de Bruxelles, tresse des lauriers à la France pour l'accueil de sa part des quotas et lui distribue des bons points. Merci Madame la Commission, vous êtes trop bonne, merci pour ce bon point. qu'une Europe, qui tolère en laissant faire, à deux pas de ses frontières, par aveuglement, par bêtise et par lâcheté, la résurgence d'un marché aux esclaves sexuelles Yézidies ou chrétiennes et qui s'enivre de bons sentiments et de bonne conscience en abolissant soudain de facto ses frontières, est une Europe à la dérive, une Europe qui fuit le réel, une Europe qui baigne dans l'hypocrisie, la tartufferie, les bons sentiments et la bonne conscience, la lâcheté, une Europe qui est en train de se livrer, pieds et poings liés, à une nouvelle forme de soumission et de totalitarisme de la pire espèce.

    Maxime Tandonnet s'insurge contre l'hypocrise de la classe politique européenne qui, malgré «les leçons de morale», laisse prospérer, à deux pas de ses frontières, un marché aux esclaves sexuell

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  • Un pavé dans la mare des certitudes du COP21

    Un gros pavé a été lancé dans la mare des vertueux organisateurs du COP 21.

    Il est lancé par La Société de Calcul Mathématique qui vient de publier un Livre Blanc sur la lutte contre le Réchauffement Climatique. Rapport qui s’inscrit en tout point  à l’opposé des thèses du GIEC dont on se demande qu’est-ce-qui lui vaut d’imposer ses théories en matière de climat,

    C’est d'ailleurs la raison pour laquelle les mathématiciens – qui s’affirment «  objectifs et sans allégeance » - ont intitulé leur rapport : « Le Réchauffement Climatique : une croisade absurde, coûteuse et inutile ».

    Il n’est pas question de procéder ici à une étude exhaustive de leur thèse (cf. www.scmsa.eu) mais cependant un certain nombre d’arguments méritent d’être soulignés dés ici.

    D'abord le constat de départ : on nous affirme sur tous les tons que le réchauffement climatique constaté depuis une trentaine d’année est dû aux activités de l’homme. D’où un ensemble d’initiatives et de réglementations qui ont d’immenses répercussions sur tous les secteurs de l’économie  car on ne peut désormais entreprendre aucune étude scientifique sérieuse et la voir financée si elle n’intègre par le paramètre obligatoire concernant le stockage géologique du CO2. La lutte contre le Réchauffement Climatique constitue désormais le « Petit Livre Rouge » du monde occidental.

    Véritable endoctrinement idéologique alimenté par les déclarations du GIEC et reprises par la CE et les Etats membres. Particulièrement  par la France qui se veut en tête de la Croisade.

    Mais croisade invalidée par « les faits, les données, les observations, les raisonnements » affirme nos mathématiciens.

    D’où un Rapport très explicite en 3 Parties conçues de la manière suivante :

    1/  LES FAITS.

    Le rapport démontre que :

    • La croisade est absurde.
    • La croisade est coûteuse 
    • La croisade est inutile.

    2/ LES DONNEES SCIENTIFIQUES

    Le rapport affirme que

    • Le climat est naturellement variable et qu’il le restera tant que la Terre durera.
    • Que l’homme est dans l’heureuse impuissance d’influer sur lui.
    • Qu’il n’y a pas lieu de craindre les conséquences d'un hypothétique réchauffement : la  nature s’en accommodera comme elle l’a toujours fait.

    3 LE GIEC

    Le rapport, sans émettre de jugement de valeur, affirme que :

    • « aucune revue de bon niveau, ne publierait de tels travaux.
    • « que les conclusions du GIEC sont en contradiction avec les observations et que les données utilisées sont délibérément choisies pour étayer les conclusions …..
    • « que  la variabilité  naturelle des phénomènes [climatiques] est passée sous silence.
    • [Et qu’ainsi] le rapport du GIEC n’obéit pas aux règles fondamentales de la recherche scientifique et ne pourrait être publié dans aucune revue avec comité de lecture ».

    Face aux tenants de la doctrine du réchauffement par les activités de l’homme, ceux qui présentent leurs contre-arguments sont forcés de se taire : jamais un débat public, jamais un colloque contradictoire, aucun article dans les revues scientifiques ne leur est possible. La cause a été entendue une fois pour toutes, mais,

    • sans jamais administrer et publier les preuves étayant la thèse officielle
    • sans jamais expliciter le traitement des données retenues,
    • sans jamais justifier la modification de séries temporelles,  le silence sur certains phénomènes, le refus des contre-expertises.

    Pourquoi ?

    On a tout à fait l’impression d’une opacité voulue et férocement maintenue pour soutenir la propagation de « vérités » imposées et on ne peut que soupçonner la défense d’intérêts essentiellement idéologiques et économiques pesant sur le sain exercice, et de la liberté scientifique et des libertés publiques sous le régime de Marianne la « lumineuse ».

    Ce qui ne veut pas dire que nous souscrivons à l’émission de CO2 par millions de tonnes, envahissant les poumons de l’humanité et à l’origine de toutes sortes de graves dommages sanitaires.

    Mais ne nous laissons pas abuser par la fantasmagorie climatique destinée sans doute  à procurer de substantiels bénéfices à ceux qui sont chargés d’en tirer profit (multinationales, ONG et j’en passe) et attaquons nous aux maux réels que l’ignoble système libéral a déchaînés en excitant toutes les convoitises consuméristes et en laissant se constituer de véritables empires « anationaux » qui ont déclaré une guerre à mort à notre civilisation chrétienne tout près d’expirer.

    Louis Saint Martin

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/europe-international/1588-un-pave-dans-la-mare-des-certitudes-du-cop21

  • Action du Front National à Champcueil dans l’Essonne pour s’opposer à l’invasion migratoire !

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    Le vendredi 23 octobre 2015, plus de 1300 « migrants » ont été évacués des camps parisiens dont celui du lycée Jean Quarré devenu ingérable et ont été éparpillés dans 45 centres d’hébergements situés en région parisienne ou en province.
    150 de ces clandestins ont débarqué à Champcueil, un village de 2 800 habitants de l’Essonne où ils errent dans les campagnes aux alentours provoquant inquiétude et révolte chez les habitants de ce territoire rural.

    Ces clandestins sont pour la très grande majorité d’entre-eux d’origine africaine. Où sont donc les fameux syriens qui fuient la guerre ? Le samedi 24 octobre 2015, le Front National de l’Essonne organisait un rassemblement devant la mairie de Champcueil puis devant le centre d’accueil pour protester contre l’invasion migratoire de la commune.

    Plus de 50 personnes étaient présentes sous les slogans du Front National : « 100 % Front National, 0 % Migrants » « Les nôtres avant les autres » : citoyens, élus FN de l’Essonne, militants du Front National mais aussi des militants de Génération Identitaire.

    Le Préfet de l’Essonne, complice de cette invasion migratoire avait envoyé sur place 2 camionnettes de Gendarmerie afin de réaliser quelques contrôles d’identité, alors que les clandestins errent sans surveillance policière dans les campagnes.
    Une première fois interrompue dans sa conférence de presse par l’arrivée des gendarmes, Audrey Guibert (Secrétaire départementale du FN et tête de liste aux élections régionales dans l’Essonne) a dénoncé la submersion migratoire de la France et en particulier de l’Essonne organisée par l’UMPS, elle a rappelé l’alliance entre « Les républicains » et l’UDI (parti ouvertement favorable à l’invasion des migrants en Europe et à une immigration incontrôlée) d’où le « silence gêné » de Valérie Pécresse ( tête de liste LR en Ile-de-France) sur la question migratoire en Ile-de-France et l’invasion des clandestins dans nos campagnes franciliennes.

    Les habitants sur place ont confirmé leurs inquiétudes et leur opposition à cette arrivée massive de Clandestins souvent porteurs de maladies comme c’est le cas à Calais (gale, tuberculose…)

    Les tensions montent dans les campagnes de l’Essonne face à cette invasion migratoire que les Français ne veulent pas. Un sondage RTL du 1er septembre 2015 démontrait que 81 % des sondés y étaient opposés
    Par ailleurs, en date du 9 octobre 2015, 73 % des Français étaient opposés à assumer fiscalement le coût de l’accueil des « migrants »

    « CHAMPCUEIL NE SERA PAS CALAIS ! »

    Franck Guiot pour NovoPress

    http://fr.novopress.info/

  • "Ceci n'est pas sans rappeler les heures les plus sombres de notre histoire"

    C'est de cette façon grotesque que le CCIF (Collectif contre l'Islamophobie en Francecondamne les propos de Jacques Bompard à l'Assemblée. Rappelons que, si l'on veut parler des "heures les plus sombres", le grand mufti de Jérusalem était alors l'allié du IIIe Reich.

    Mais le CCIF veut faire taire Jacques Bompard :

    C"Ces propos doivent impérativement faire l'objet d'une condamnation ferme et sans équivoque de toute la classe politique. Cet acharnement des mouvements et partis d'extrême droite à l'égard des citoyens de confession musulmane doit également interpeller les défenseurs des libertés ainsi que les défenseurs de l’idéal républicain sur leur responsabilité vis à vis de la hausse des discours de haine dans notre pays. [...] Le CCIF en appelle également à ce qu'une sanction soit prise à l'encontre de cet individu haineux qui ne représente en rien les français, ni les valeurs de la République."

    Voilà les musulmans qui défendent "les valeurs de la République"... Les valeurs communes de la décapitation ?

    Michel Janva

  • La mondialisation a permis d'augmenter le pouvoir d'achat ? Balivernes !

    Quand les ressorts pervers de la mondialisation sont dévoilés, quelques bonnes âmes s’exclament : « Oui ! mais grâce à la mondialisation, les prix baissent, le pouvoir d’achat s’améliore. Qui lutte contre la mondialisation va donc renchérir le coût de la vie des plus pauvres, dont les tee-shirts ou les jouets en plastique vaudront soudain quelques euros de plus. » Cet argument est naïf et faux. H.de B.

    Quelques produits ont vu baisser leurs coûts grâce à la mondialisation, comme l’électronique grand public, les jouets et une partie du textile. Mais les produits importés ne sont pas l’essentiel des dépenses obligatoires des ménages. Le coût du logement ne baisse pas grâce à la mondialisation, ni le prix des abonnements téléphoniques, de l’électricité, des transports, de l’assurance ou de la banque. Ni les impôts. Les quelques produits dont les prix ont baissé ont, en outre, souvent vu leur qualité s’effriter, comme les jouets en plastique qui connaissent une fin digne de Toy Story : la benne, vite. Dans le domaine alimentaire, la mondialisation a accéléré l’industrialisation de la production d’aliments, et provoqué une baisse effarante de la qualité des produits : poulets sans goût, saturés de déchets, viande de porc repue d’antibiotiques, viande de bœuf fourrée d’hormones de croissance, tomates hors sol truffées de pesticides, poisson d’élevage saturé d’antibiotiques. Pour cette nourriture sans goût, qui empoisonne à long terme et représente une régression majeure par rapport aux produits moins industriels, la baisse de la qualité a été bien plus forte que la baisse des prix... Le bénéfice pour le client final a été maigre.

    Pour d’autres produits, comme le textile ou l’électronique, la baisse des coûts liée au sourcing en Asie a servi à augmenter les marges des grandes marques plus qu’à baisser des prix. Apple, Nike ou Mattel pratiquent des prix élevés et des coûts bas. Ils n’ont guère contribué à l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages occidentaux. Au contraire, les marges fortes rendues possibles par la délocalisation leur ont permis d’investir massivement en marketing pour convaincre les consommateurs occidentaux d’acheter leurs produits de plus en plus cher.

    Dans le textile et l’ameublement, les baisses les plus fortes de prix ne sont pas dues à la mondialisation, mais à l’adoption de nouveau business modèles par des entreprises comme Zara ou Ikea. Flux tendus, fabrication européenne mais intégrée, séries finies, rapidité dans la chaîne design/fabrication pèsent davantage sur les prix que la sous-traitance déloca- lisée. Le low-cost a été inventé dans l’aérien par Southwest et a migré en Europe grâce à Ryanair : rien à voir avec la mondialisation, pas plus que le low-cost hôtelier ou que le hard discount dans la distribution.

    Voir en la mondialisation la Jeanne d’Arc du pouvoir d’achat des classes moyennes ou inférieures relève de la stupidité ou de l’intégrisme. Il ne reste à la mondialisation venue de Chine que la baisse de prix des tee-shirts, des jouets, d’outils ou de meubles bas de gamme. Mince bilan.

    Au contraire, cette même mondialisation a pesé sur le pouvoir d’achat occidental, en faisant grimper le prix des matières premières, de l’énergie et même des produits alimentaire. L’adoption, par les milliards d’habitants des pays émergés, des pires habitudes des pays occidentaux, a créé une bulle des prix, amplifiée par les hedge funds. Les Chinois, vainqueurs et prisonniers de l’hypercapitalisme, veulent eux aussi se gaver de steaks, une des nourri- tures les plus coûteuses, les moins efficaces et les plus polluantes. Les classes moyennes inférieures et les classes pauvres occidentales ont ainsi la joie de combiner, grâce à la mondialisation, aliments de qualité douteuse et prix en augmentation.

    Au rebours de la vision des ravis du libre-échange heureux, la mondialisation a fait décliner, depuis vingt ans, le pouvoir d’achat réel de la majorité de la population des pays occidentaux. Des baisses limitées sur un nombre restreint de produits non indispensables ont été largement compensées par une dégradation de la qualité, pendant que s’envo- laient les dépenses de santé, le coût du logement et les tarifs des monopoles. La stagnation voire la baisse des salaires, ou le chômage, liés à la mondialisation, ont empiré la situation. La mondialisation, c’est l’enrichissement de quelques-uns et l’appauvrissement de presque tous.

    Henri de Bodinat
    président de TIME Equity Partners 
    27/01/2013

    http://archives.polemia.com/article.php?id=5445

  • Quand la possibilité d’une victoire du FN les rend malade

    Ces derniers jours l’offensive anti-FN parmi les personnalités médiatisées confine à la psychologie clinique. Nous avons vu ainsi deux personnalités françaises s’en prendre avec hystérie au parti des patriotes. Mais si tout simplement nous étions en face de malades chroniques ?

    Prenez Enrico Macias, lui si gai d’habitude, est devenu triste, il doit passer ses journées à regarder sa montre en se lamentant, en attendant 2017 ou pire 2022 : « Les sondages donnent Marine Le Pen première au premier tour en 2017, qu’est-ce que ce sera en 2022 ? Elle pourrait avoir le pouvoir. Et si la France redevient comme du temps de Vichy, pourquoi je resterais en France ? »

    Parlant d’un ton monocorde sans véritable émotion sur son visage, il ne peut que répéter inlassablement de toute façon « je suis foutu, tout est foutu, le mieux que je puisse faire est de partir de ce pays »

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  • Slovénie en octobre 2015 : l’invasion continue

    Plutôt que de se montrer ferme face l’afflux migratoire qui menace physiquement et religieusement l’existence des peuples d’Europe, les mondialistes qui dirigent l’EU se saisissent de l’opportunité pour faire rentrer de la main d’œuvre à bas coût.

    http://www.contre-info.com/slovenie-en-octobre-2015-linvasion-continue

  • Le « P’tit Libé » : version moderne du catéchisme médiatique

    Laissez venir à moi les petits enfants. En perte de vitesse depuis des années, Libération a lancé un supplément digital pour les enfants, le « P’tit Libé » dont le premier numéro est consacré aux migrants. L’occasion de faire passer la doxa pro-migrationniste du journal et de présenter le sujet sous un angle partiel et partial sous couvert d’expliquer avec des mots simples l’actualité compliquée.

     

    Très graphique, le supplément – évidemment gratuit et sans publicité, donc drapé dans la toge de l’innocence – commence par jouer sur l’identification de ses lecteurs avec un migrant. Une migrante en l’occurrence, et même une fillette issue d’une famille aisée du nord de la Syrie. Une approche plutôt tronquée de la réalité – la plupart des migrants qui déferlent sur l’Europe sont des hommes en provenance principalement des Balkans ou de l’Érythrée, soit de l’Afrique subsaharienne et enfin d’Irak, d’Afghanistan et du Pakistan. Les Syriens ne représentent qu’une infime minorité des demandeurs d’asile, la plupart des réfugiés issus de ce pays étant restés aux abords, à l’est de la Turquie, au Liban ou en Jordanie, espérant que la guerre vienne à s’achever et qu’ils puissent rentrer chez eux. En revanche, nombre de migrants venus pour des raisons économiques se font passer pour des Syriens réfugiés de guerre – un tiers selon les autorités allemandes elles-mêmes. Mais ce choix rédactionnel n’est pas anodin : les Syriens, en tant que réfugiés de guerre, sont mieux vus par la population majoritairement hostile à l’accueil des migrants, surtout s’ils sont des Chrétiens d’orient.

    Le sujet est ensuite divisé en courts chapitres avec beaucoup de dessins : la définition du migrant, ses pays d’origine – trois seulement sont donnés à savoir la Syrie, l’Érythrée et l’Afghanistan. Ceux qui sont le plus présents dans le champ médiatique. Puis leurs destinations, les raisons des blocages aux frontières et la situation à Calais. Un petit quiz en quatre questions achève le tout.

    Les sujets qui fâchent sont systématiquement évités. Ainsi, à Calais, « les migrants n’ont pas le droit d’aller en Angleterre, alors ils essayent de le faire en secret. Ils tentent de monter dans les camions qui vont en Angleterre sans qu’on les voie, mais se font souvent attraper. En attendant de réussir, ils vivent dans des tentes, dans des conditions difficiles. » Rien sur les réseaux mafieux qui les concentrent et dont les passeurs armés se baladent librement dans les rues, rien sur l’agressivité de plus en plus grande dont font preuve les migrants : ces jours-ci en plus de prendre d’assaut les camions comme d’habitude, ils ont attaqué l’un des bénévoles qui les aidait, le site d’Eurotunnel ou encore une ambulance qui portait secours à une migrante renversée par une voiture. Et la jungle fait tache d’huile dans toute la région, jusque sur les aires d’autoroute picardes ou les trains sur l’axe Amiens-Boulogne. [....]

    La suite sur l’Observatoire des journalistes et de l’information médiatique

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-P-tit-Libe-version-moderne-du

  • L’importance de l’institution de la famille et du mariage

    Discours du Pape en conclusion du synode :

    "Alors que je suivais les travaux du Synode, je me suis demandé:que signifiera pour l’Église de conclure ce Synode consacré à la famille?

    Il ne signifie certainement pas avoir achevé tous les thèmes inhérents à la famille, mais avoir cherché à les éclairer par la lumière de l’Évangile, de la tradition et de l’histoire bimillénaire de l’Église, infusant en eux la joie de l’espérance sans tomber dans la facile répétition de ce qui est indiscutable ou le déjà dit.

    Il ne signifie sûrement pas avoir trouvé des solutions exhaustives à toutes les difficultés et aux doutes qui défient et menacent la famille, mais avoir mis ces difficultés et ces doutes sous la lumière de la Foi, les avoir examinés attentivement, les avoir affrontés sans peur et sans se cacher la tête dans le sable.

    Il signifie avoir incité tout le monde à comprendre l’importance de l’institution de la famille et du mariage entre un homme et une femme, fondée sur l’unité et sur l’indissolubilité et à l’apprécier comme base fondamentale de la société et de la vie humaine.

    Il signifie avoir écouté et fait écouter les voix des familles et des pasteurs de l’Église qui sont venus à Rome en portant sur leurs épaules les poids et les espérances, les richesses et les défis des familles de toutes les parties du monde.

    Il signifie avoir donné la preuve de la vivacité de l’Eglise catholique qui n’a pas peur de secouer les consciences anesthésiées ou de se salir les mains en discutant de la famille d’une façon animée et franche.

    Il signifie avoir cherché à regarder et à lire la réalité, ou plutôt les réalités, d’aujourd’hui avec les yeux de Dieu, pour allumer et pour éclairer avec la flamme de la foi les cœurs des hommes, en un moment historique de découragement et de crise sociale, économique, morale et de négativité dominante.

    Il signifie avoir témoigné à tous que l’Évangile demeure pour l’Église la source vive d’éternelle nouveauté, contre qui veut «l’endoctriner» en pierres mortes à lancer contre les autres.

    Il signifie encore avoir mis à nu les cœurs fermés qui souvent se cachent jusque derrière les enseignements de l’Église ou derrière les bonnes intentions pour s’asseoir sur la cathèdre de Moïse et juger, quelquefois avec supériorité et superficialité, les cas difficiles et les familles blessées.

    Il signifie avoir affirmé que l’Église est Église des pauvres en esprit et des pécheurs en recherche du pardon et pas seulement des justes et des saints, ou plutôt des justes et des saints quand ils se sentent pauvres et pécheurs.

    Il signifie avoir cherché à ouvrir les horizons pour dépasser toute herméneutique de conspiration ou fermeture de perspective pour défendre et pour répandre la liberté des enfants de Dieu, pour transmettre la beauté de la Nouveauté chrétienne, quelquefois recouverte par la rouille d’un langage archaïque ou simplement incompréhensible.

    Sur le chemin de ce Synode les diverses opinions qui se sont exprimées librement – et malheureusement parfois avec des méthodes pas du tout bienveillantes – ont certainement enrichi et animé le dialogue, offrant une image vivante d’une Eglise qui n’utilise pas ‘des formulaires préparés d’avance’, mais qui puise à la source inépuisable de sa foi une eau vive pour désaltérer les cœurs desséchés.

    Et – au-delà des questions dogmatiques bien définies par le Magistère de l’Église – nous avons vu aussi que ce qui semble normal pour un évêque d’un continent, peut se révéler étrange, presque comme un scandale, pour l’évêque d’un autre continent; ce qui est considéré violation d’un droit dans une société, peut être requis évident et intangible dans une autre; ce qui pour certains est liberté de conscience, pour d’autres peut être seulement confusion. En réalité, les cultures sont très diverses entre elles et chaque principe général a besoin d’être inculturé, s’il veut être observé et appliqué. Le Synode de 1985, qui célébrait le vingtième anniversaire de la conclusion du Concile Vatican II, a parlé de l’inculturation comme de l’« intime transformation des authentiques valeurs culturelles par leur intégration dans le christianisme, et l’enracinement du christianisme dans les diverses cultures humaines»3. L’inculturationn’affaiblit par les vraies valeurs mais démontre leur véritable force et leur authenticité, puisqu’elles s’adaptent sans se transformer, mais au contraire elles transforment pacifiquement et graduellement les différentes cultures.

    Nous avons vu, également à travers la richesse de notre diversité, que le défi que nous avons devant nous est toujours le même: annoncer l’Évangile à l’homme d’aujourd’hui, en défendant la famille de toutes les attaques idéologiques et individualistes.

    Et sans jamais tomber dans le danger du relativisme ou du fait dediaboliser les autres, nous avons cherché à embrasser pleinement et courageusement la bonté et la miséricorde de Dieu qui surpasse nos calculs humains et qui ne désire rien d’autre que «tous les hommes soient sauvés» (1 Tm 2, 4), pour insérer et pour vivre ce Synode dans le contexte de l’Année extraordinaire de la Miséricorde que l’Église est appelée à vivre.

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    Michel Janva