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lobby - Page 1536

  • Invasion migratoire. Capitulation suicidaire de l’Europe – par Guillaume Faye

    Cet article est la suite du précédent. Déferlante migratoire : la vague des ”réfugiés” s’ajoute, comme un raz-de-marée, à l’inondation en cours depuis plusieurs décennies. Alors que la majorité des peuples européens autochtones la refuse, la gauche et la droite, en France et ailleurs en Europe, comme la plupart des institutions médiatiques ou religieuses, comme aussi la Commission européenne non élue et coutumière de l’excès de pouvoir permanent, imposent aux populations, de manière dictatoriale, l’ ”accueil” de centaines de milliers de nouveaux immigrés. Sans aucun référendum. Au non d’un devoir moral qui est à la fois une perversion de la morale et un suicide. Mais aussi un exemple de mépris de la démocratie et de divorce irrémédiable entre les peuples et de pseudo élites. Prélude à une explosion.

    Le jeu trouble de la pauvre Allemagne

    C’est un jeu stupide et nuisible, irréfléchi. Les premiers ”réfugiés” de la nouvelle vague invasive (13.000) sont arrivés en Allemagne le 6 septembre, accueillis par des banderoles ”welcome in Germany” et des milliers de citoyens qui applaudissaient, hilares. Des milliers d’autres sont attendus en septembre. 150.000 places d’hébergement d’urgence sont ouvertes. Scènes pitoyables d’humanitarisme naïf où une partie d’un peuple se réjouit de sa propre invasion et de sa propre disparition, détruit à terme par cette migration de masse. Ce genre d’image, très médiatisée, est un encouragement fort à de nouveaux flux d’entrées de ”réfugiés”. L’Allemagne, avec une natalité ultra-basse et des flux migratoires considérables, peut vivre un changement de population, peuplée à la fin du siècle par une majorité de musulmans qui ne parleront même plus allemand. Ce ”nouveau pays”, devenu moyen-oriental et non plus germanique, à l’image de ses voisins béatement envahis, ne connaîtra pas la prospérité ni la paix mais, à terme, le désordre et le déclin. Il y a une bêtise politique allemande, insondable. Un oubli de soi.

    Pour se faire pardonner et faire oublier le nazisme (qui continue d’obséder et de culpabiliser le psychisme collectif allemand) et pour donner au monde l’image d’une Allemagne exemplaire, le cœur sur la main, le gouvernement allemand se veut ouvert à toutes les immigrations. Thilo Sarrazin a fait scandale en écrivant L’Allemagne disparaît, best-seller paru en 2010, contre l’immigration et l’islamisation. 40 % des Allemands sont opposés à l’accueil de nouveaux immigrés, mais ils sont une minorité….

    On a l’impression que l’âme allemande profonde, incapable d’équilibre, passe d’un excès à l’autre, sans souci du juste milieu (mésotès aristotélicien), par romantisme dépourvu de raison : de la brutalité raciste impitoyable à l’antiracisme le plus délirant. Deux stupidités parallèles : c’est l’extrémisme allemand. Ce romantisme, intéressant en art (jadis, plus aujourd’hui…) est débile en politique. L’Allemagne et la politique : incompatibilité absolue, ainsi que Nietzsche l’avait vu.

    Comme une catharsis (”purification”), pour se faire pardonner les catastrophiques excès passés (de 1870 à 1945), les dirigeants allemands et une partie de leur peuple militent maintenant pour imposer à l’Europe une ouverture totale des frontières à l’inondation migratoire, sous prétexte de ”morale”.

    Pascal Bruckner relève cette hypocrisie : « nous retrouvons chez les Allemands les arguments habituels des défenseurs de l’immigration : un ton humanitaire un peu bêlant doublé d’un calcul économique qui l’est moins. Les patrons allemands le disent explicitement : nous avons besoin de main d’œuvre. Pour eux, un tel afflux est une aubaine. Collusion entre l’ultra-gauche sans-frontiériste et le grand patronat » (Le Figaro, 04/09/2015). Les élites allemandes sont égoïstes à court terme mais suicidaires à long terme.

     

    Questions sur la politique allemande

    L’Allemagne et la Commission de Bruxelles – par l’intermédiaire de Jean-Claude Junker, une créature de Mme Merkel– fixent autoritairement des quotas d’accueil de ”réfugiés” aux pays européens, ce qui constitue un viol de souveraineté, un de plus, non prévu par les traités : la Hongrie, la Pologne, l’Espagne, la Grande Bretagne, la République tchèque tentent de résister – jusqu’à quand ? La France de Hollande, elle, a cédé.

    Sigmar Gabriel, vice – chancelier et ministre de l’Économie, n’a pas hésité à sortir cette énormité, parlant des ”réfugiés”, le 8 septembre : « nous pouvons certainement gérer un chiffre de l’ordre du demi-million chaque année » : calcul purement économique dans un pays à faible taux de chômage, en déclin démographique et donc en déficit croissant de population active. L’économie allemande a donc besoin d’une main d’œuvre importée à bon marché. Cette alliance de bons sentiments chrétiens et de calcul financier, assortie d’une politique volontariste d’assimilation à la culture allemande, relève d’une démarche stupide, profitable à très court terme mais suicidaire et impraticable à moyen terme. Pour trois raisons : 1) avec l’interminable chaos guerrier du Moyen-Orient et de l’Afrique (tous liés à l’islam), les masses de ”réfugiés” ne vont cesser de croître, faisant exploser tous les ”quotas”. 2) La politique allemande d’assimilation de populations allogènes croissantes, musulmanes à 80% et prolifiques, va inévitablement échouer et déboucher sur l’importation du chaos ; et sur la dégermanisation du pays. 3) Plutôt que de relancer sa natalité (comme essaie d’y parvenir la Russie de Poutine) ou de refuser toute immigration et de miser sur la robotisation (comme le tente le Japon qui est, lui, pourvu d’une conscience ethnique et nationale), l’Allemagne, hallucinée, choisit la pire des solutions ; qui, paradoxalement, va ruiner à terme sa prospérité économique en créant le chaos ethnique. Une fois de plus, et pour des raisons différentes, depuis la fin du XIXe siècle, la politique allemande est nuisible pour l’Europe. Tout autant, sinon plus, que la politique américaine. Et la France ?

    Naïvetés et démissions françaises

    Et la France, qui renonce à sa souveraineté, oubliant tous les principes ”gaullistes” dont on se réclame avec une hypocrisie ridicule, s’aligne, surtout avec le gouvernement socialiste, sur les ordres de Bruxelles, de Berlin et de Washington. François Hollande, la girouette, qui prônait en mai 2015 un accueil des seuls vrais réfugiés, en refusant les quotas obligatoires pour chaque pays européen, vient de céder aux injonctions de la chancelière Merkel et d’accepter ces quotas. De ce fait, 24.000 ”réfugiés” attribués à la France (sur les 160.000 à répartir) vont entrer en septembre, en plus des 6.800 autorisés à venir en juillet, dans un pays qui compte 5 millions de chômeurs en chiffres réel et qui est endetté à 100% du PIB.. Selon Yves Thréard (Le Figaro, 08/09/2015), il s’agit d’un « engrenage » : « les réfugiés, combien seront-ils demain ? Sans doute des millions, fuyant la terreur islamiste. L’avenir le montrera, ce témoignage de générosité se révèlera une erreur irréversible. Combien de migrants dits économique vont continuer à s’engouffrer dans la brèche ? Comment raccompagner chez eux ceux qui ne sont pas éligibles au droit d’asile ? » En effet, 350.000 ”réfugiés” ont déjà pénétré en Europe depuis janvier, chiffre qu’il faudra tripler en décembre ! Et 4 millions sont en attente dans les camps de déplacés du Moyen–Orient.

    Et ces nouveaux migrants sont tous musulmans, alors que 62% des Français estiment qu’il y a beaucoup trop de musulmans en France et que l’islam représente un danger. Selon la Cour des comptes, seuls 1% des déboutés du droit d’asile quittent le territoire. Réussir à entrer, c’est rester.

    Le PS, dont l’idéologie fabrique à la fois le chômage de masse et l’immigration de masse, propose par le ”Réseau de villes solidaires”, que chaque commune accueille un quota de ”migrants réfugiés” (donc de clandestins), aux frais du contribuable. La droite LR (ex-UMP) est exactement sur la même position idéologique : l’initiative « J’accueille » lancée par le maire LR de Saint-Étienne vise à obliger, même les petites communes, à recevoir son quota de migrants illégaux ”réfugiés”. Le ministre de l’Intérieur, M. Cazeneuve, est d’accord et va coordonner cette initiative immigrationniste droite–gauche. Accepter et organiser l’invasion au nom de la charité.

    Les propos d’Alain Denis, président des maires ruraux du Maine–et–Loire, empreints de bon sens populaire, ont horrifié l’oligarchie politico-médiatique parisienne : « il faut être cohérent : si aujourd’hui 10.000 réfugiés sont accueillis, demain il en arrivera 100.000 et après-demain un million ! La mesure d’urgence, c’est de lutter contre les fous, les guerres et le réchauffement climatique, pour que les gens puissent rester chez eux ! Nos politiques ne font que déplacer les problèmes. Alors on va bétonner la France pour faire des lotissements, et quand il n’y aura plus de terres agricoles, comment est-ce qu’on se nourrira ? Et le jour où le chaos s’installera dans notre pays, qui accueillera les Français ? »

    Seul le FN reprend l’opinion de la majorité des Français. À l’Université d’été du FN, à Marseille, le 6 septembre, Marine Le Pen a osé énoncer l’évidence : « l’immigration, n’est pas une chance, c’est un fardeau », sans aller jusqu’à avouer que c’était une catastrophe. « Notre pays n’a ni les moyens, ni l’envie ni l’énergie d’être plus généreux avec la misère du monde ». Elle a justement dénoncé la « lourde responsabilité de l’Allemagne », qui s’engage à accueillir 800.000 migrants, ce qui va constituer un énorme appel d’air pour de futures vagues invasives. (Il semblerait d’ailleurs que Marine Le Pen, sous la pression de l’urgence de la crise migratoire et pour apaiser son grave conflit avec son père, revienne aux fondamentaux du FN.)

    Nicolas Sarkozy, le faux dur, politicien calculateur, a commenté en ces termes démagogiques et superficiels les propos de MLP, leur « inhumanité », leur « absence de compassion » : « j’ai eu honte pour Mme Le Pen, de cette brutalité ! Quelle absence du moindre sentiment ! On n’a vraiment pas envie de faire partie de la famille Le Pen ! Nous sommes des êtres humains, nous avons des racines chrétiennes. Qui n’a pas été bouleversé par ces images ? »

    En finir avec l’humanitarisme et le chantage émotionnel

    Quelles images ? On ne raisonne, plus, on ne fait plus de politique, on fait de l’iconophilie ou culte des images médiatiques émotionnelles. Ces images racoleuses sont celles d’une manipulation médiatique mondiale, de nature marketing et commerciale, montrant un enfant syrien kurde noyé sur une plage de Turquie. Message subliminal pervers : c’est nous les coupables ! Une répugnante manœuvre de culpabilisation émotionnelle des opinions européennes a été entreprise depuis deux ans, à grande échelle à la suite de photos, de reportages – ad nauseam – de noyés en Méditerranée ou de ”réfugiés” retrouvés morts dans des camions ou ailleurs. Tout cela a été démultiplié par les réseaux sociaux Internet. Ce chantage moral a pour effet de dissuader les Européens de se défendre de l’invasion ; c’est une véritable manipulation mentale, un lavage de cerveau soft.

    Au nom d’une charité chrétienne mal comprise, l’Église catholique sermonne et demande d’accueillir tous les migrants, exactement comme le parti pseudo écologiste mais vraiment trotskiste EELV. Le Pape François, dans la lignée de son discours culpabilisateur de Lampedusa, exige d’ouvrir toutes les frontières. Et il demande à chaque paroisse d’Europe d’accueillir des ”réfugiés” (pas des chrétiens d’Orient en priorité) mais tout le monde, sans distinction. Folie pure, dans la lignée d’une ”charité chrétienne” franciscaine et jésuitique qui perd la raison et oublie les fondements thomistes et aristotéliciens du bon sens. Tous, inconscients, oublient les avertissement solennels aux Européens des évêques de Syrie et d’Irak dont les fidèles sont persécutés : ce qui nous arrive, disent-ils, va vous arriver si vous continuez, par une charité dévoyée, à laisser s’installer chez vous des centaines de milliers d’immigrés, en majorité musulmans. Ce bon sens n’est pas entendu par les fous.

    Bien entendu, les ”élites” immigrationnistes refusent de recevoir les ”réfugiés” chez eux : c’est au ”peuple” d’accomplir ce devoir d’accueil, dans les villages et les petites villes. La droite LR (ex-UMP) essaie de conjuguer l’accueil des ”vrais réfugiés” et le rejet des clandestins économiques. Pas crédible : quand elle était au pouvoir, elle a laissé filer, tout comme la gauche, les flux migratoires. Paroles, paroles…

    M. Victor Orban, le Premier ministre de Hongrie, a choqué l’oligarchie politico-médiatique européenne en érigeant un mur de barbelés entre son pays et la Serbie et en déclarant : « aujourd’hui, nous parlons de centaines de milliers, l’an prochain nous discuterons de millions et, d’un seul coup, nous nous retrouverons en minorité sur notre propre continent ».

    L’antidémocrate Fabius a dénoncé l’attitude « scandaleuse » de la Hongrie, qui tente de se défendre. L’Australie et Israël font de même, en beaucoup plus fort, mais le grand donneur de morale Fabius ne les condamne pas. Diplomatie ? La république tchèque, la Slovaquie et la Pologne semblent s’aligner sur la Hongrie pour s’opposer à l’invasion migratoire. Le premier ministre slovaque (de gauche), Robert Fico, a scandalisé les vierges effarouchées de l’Union européenne en déclarant, en accord total avec son opinion publique : « Je ne veux pas voir mon pays se réveiller un beau matin avec 100.000 personnes venues du monde arabe ».

    Imposteurs et menteurs

    Dans l’immédiat, c’est plus de 30.000 ”réfugiés” que la France devrait immédiatement accueillir (nourrir, entretenir, payer, loger) d’ici octobre si les quotas imposés par Bruxelles et l’Allemagne sont entérinés. En plus de tous les autres… La France ? Et pourquoi pas les richissimes pays du Golfe, qui accueilleraient ainsi leurs coreligionnaires – sauf les chrétiens, évidemment.

    Les intellectuels et les inévitables ”artistes” ou pseudo artistes, population bien protégée, ne sont pas en reste de fausse générosité. Comme toujours, que ce soit en France ou aux USA, le milieu du show business, immigrationniste et bourgeois gauchisant, joue, pour des raisons médiatiques et commerciales, la carte de l’humanitarisme larmoyant.

    Une cinquantaine d’ ”artistes” de cour, dont Line Renaud, Daft Punk, Dany Boon, Nicolas Canteloup, etc. ont signé un appel bidon intitulé « Une main tendue » pour exiger de l’Europe d’« assumer aujourd’hui le devoir d’asile ». Ils obéissent à l’idéologie dominante qui les entretient. Aucun de ces saltimbanques hypocrites et surpayés n’accepterait d‘héberger chez lui le moindre ”réfugié”. Leur générosité est un simulacre qui a ses limites.

    M. Raffarin, le représentant de ”l’aile humaniste” des Républicains est favorable à une politique des quotas pour les réfugiés et estime que « la peur » du peuple (propos méprisants d’un grand bourgeois protégé et engraissé) face à l’afflux massif d’immigrés « vient de ce que la politique d’immigration n’est pas maîtrisée ». De qui se moque-t-il ? Il a été Premier ministre, aux manettes de l’État Que ne l’a-t-il maîtrisée ? Même remarque pour les donneurs de leçons, les politiciens Sarkozy et Juppé. Sarkozy, d’ailleurs, a lancé une proposition délirante et totalement inapplicable : il propose de créer des « centres de rétention au Maghreb » pour les migrants clandestins en provenance d’Afrique. On est sidéré par un tel niveau d’idiotie et d’irréalisme. Ce Sarkozy, qui est en partie à l’origine du chaos avec son intervention en Libye…

    Pour l’instant, ils sont tranquilles dans leurs beaux quartiers, les politiciens, les journalistes, les ”artistes”, favorables à l’immigration massive, supportée par le peuple. Tant que l’inondation n’est pas arrivée chez eux. Patience, ça va venir. Et là, avec leur lâcheté habituelle, ils retourneront leur veste. Mais il sera trop tard.

    Évacuer la mauvaise conscience

    Ni la France ni l’Europe n’ont aucun ”devoir d’asile”, n’en déplaise à l’oligarchie politique et médiatique ni aux sermons froids des prélats catholiques. Assez de larmes et de faux gémissements. Pourquoi les millions de vrais ou faux réfugiés du monde entier se déverseraient-ils en Europe ? Ce devoir d’accueil universel, quel droit le fonde ? Parce que nous devons payer pour les ”crimes” de la colonisation ? On a l’impression que l’Europe est sommée de devenir le déversoir du monde. L’oligarchie culpabilise le peuple, le fait pleurer par une propagande médiatique et lui enjoint de s’ouvrir à une hospitalité illimitée qui signifie en réalité : invasion et colonisation forcée.

    Nous n’avons pas à nous sentir coupables des noyés de Méditerranée auxquels nous portons assistance alors que nous devrions les refouler. Non, nous n’avons pas à nous laisser impressionner par les larmes de crocodiles des présentateurs télé et des politiciens. Et les autres pays du monde, que font-ils ?

    Nous ne devons pas être paralysés par la pitié pour les autres, mais, comme n’importe quel autre peuple dans le monde, préoccupés par notre survie. Chacun chez soi, chacun responsable. Nous ne devons pas nous soumettre aux injonctions d’une Allemagne inconséquente qui manipule les institutions européennes en oubliant d’être véritablement ” européenne” dans l’âme et qui se livre à un égoïsme suicidaire pour se racheter une bonne conscience et une virginité morale.

    Est-ce que les Indiens, les Chinois, les Japonais, les monarchies arabes accueillent les ”réfugiés” ? Les Etats-Unis, en quatre ans, n’ont accueilli que 1.500 réfugiés syriens ! Et pourtant, c’est en grande partie à cause de leurs interventions militaires déstabilisatrices au Moyen–Orient, avec leurs supplétifs britanniques, que nous en sommes là. C’est aux Européens de payer leurs pots cassés.

    Le prochain et dernier article de cette série, à paraître très prochainement, s’intitulera : Invasion migratoire 3. Pour un remède de cheval.

    Guillaume Faye

    http://fr.novopress.info/192145/invasion-migratoire-capitulation-suicidaire-leurope-guillaume-faye/

  • Le combat d’un homme contre Monsanto

    Grâce à Paul François, céréalier charentais gravement intoxiqué en 2004 par le Lasso, herbicide commercialisé par Monsanto, la multinationale tentaculaire a enfin été condamnée en France. « C’est un combat qui me dépasse mais ça reste mon combat ! Les coups, c’est moi qui les ai pris. Je suis avant tout agriculteur », martèle cet homme de 51 ans.

    Monsanto a été reconnu « responsable » en première instance de l’intoxication de Paul François. Condamné en 2012 à « indemniser entièrement » l’agriculteur de Bernac (Charente), partiellement handicapé et souffrant d’importantes séquelles, la firme continue pourtant à répéter tranquillement, lors de l’audience d’appel en mai, que son produit « n’est pas dangereux » et que « les dommages invoqués n’existent pas ».

    L’agriculteur identifie pourtant précisément l’origine de sa maladie. C’est le 27 avril 2004, lorsqu’il vérifie une cuve ayant contenu du Lasso – « un herbicide pour le maïs que j’utilisais depuis au moins quinze ans » – que Paul François inhale des vapeurs toxiques.

    Pris de malaise, il a juste le temps d’expliquer ce qui vient de se produire à son épouse avant de finir aux urgences, crachant du sang : « tout ce qui est arrivé après, je ne m’en souviens pas ». Après cinq semaines d’arrêt, il reprend son travail mais souffre d’importants problèmes d’élocution, d’absences, de maux de tête violents. Fin novembre, il s’effondre sur le carrelage de sa maison, où ses filles le découvrent inconscient.

    S’ensuit une longue période d’hospitalisation durant laquelle les médecins craindront plus d’une fois pour sa vie, sans jamais faire le lien avec l’herbicide de Monsanto. « D’examen en examen, de coma en coma, on a fini par trouver une importante défaillance au niveau cérébral. Là, ma famille a commencé à faire son enquête sur le Lasso ». A ses frais, précise l’agriculteur. En mai 2005, son hypothèse se confirme : le monochlorobenzène, solvant répertorié comme hautement toxique et entrant à 50% dans la composition de l’herbicide fourni par Monsanto, est bel et bien à l’origine de ses problèmes.

    À peine remis, l’agriculteur voit sa lutte contre la maladie se transformer en combat juridique. D’abord, pour faire reconnaître sa rechute comme maladie professionnelle, officialisée en 2010. Puis contre la firme Monsanto, dont il est convaincu qu’elle connaissait les dangers du Lasso bien avant son interdiction en France, en novembre 2007.

    Et pour cause, l’herbicide avait été jugé dangereux et retiré du marché au Canada dès 1985 et en Belgique et au Royaume-Uni en 1992. Sa guerre contre Monsanto a été pour lui un véritable parcours du combattant qui lui a même valu de recevoir la Légion d’Honneur des mains de Nicolas Hulot.

    Avec le recul des années, il mesure combien Monsanto a profité de sa naïveté : « Jamais on ne s’était inquiété de la toxicité des produits. Pour nous, c’était le médicament des plantes ! » déclare le paysan. Paul François reconnaît faire partie de la « génération tout pesticides » qui ignorait tout de la toxicité de ces produits.

    Ayant retenu la leçon, il poursuit aujourd’hui son activité après avoir considérablement réduit son utilisation de produits phytosanitaires.

    Pour autant, alors qu’il il est en train de convertir une centaine d’hectares en agriculture biologique, il n’en est pas devenu un partisan forcené : « Il y a la place pour une agriculture alternative, de bon sens, qui appartient à ses agriculteurs et ne produit pas à n’importe quel prix. On veut en vivre, et surtout pas en crever… »

    http://fortune.fdesouche.com/390729-le-combat-dun-homme-contre-monsanto#more-390729

  • "Des consignes gouvernementales" pour refuser l'asile aux chrétiens syriens

    Mieux vaut être musulman que chrétien d'Orient pour obtenir l'asile en France.Invités de Jean-Marie Le Méné sur Radio Courtoisie, Frédéric Pichon, spécialiste de la Syrie à l'université de Tours, et Marc Fromager, directeur de l'Aide à l'Eglise en détresse, lui ont expliqué pourquoi.

    Les deux explications de Frédéric Pichon :

    "Je me suis entretenu cet après-midi avec un haut fonctionnaire de la République qui travaille dans l'accueil des réfugiés et qui m'a dit très clairement, en me disant que je pouvais le répéter partout donc j'en profite pour le faire - qu'il y a des consignes gouvernementales pour noyer la question des chrétiens d'Orient. Il me dit : "Voilà, il y a des chrétiens syriens et irakiens qui attendent depuis huit mois un visa à Beyrouth". Il m'explique : "Il faut savoir que l'ambassade de France à Beyrouth sous-traite l'instruction des dossiers de visas à une compagnie privée libanaise détenue par un musulman sunnite." C'est un haut fonctionnaire, c'est quelqu'un de sérieux, c'est un préfet. Il me dit que maintenant, il conseillerait presque - mais je ne veux pas lancer ici un appel à émigrer pour les chrétiens - aux chrétiens d'émigrer sans demander de visas et de passer par la Turquie et de se cacher dans ce flot [de migrants] pour avoir des chances d'être accueillis. Parce qu'il y a des consignes, m'a-t-il dit, surtout pour les chrétiens syriens qui sont réputés être pro-régime. En gros, la consigne, ça a été de dire : "Vous pouvez accueillir des Syriens, mais à condition qu'ils ne soient pas pro-régime." Sous-entendu : si vous êtes alaouites ou chrétiens, vous êtes réputés être pro-régime, donc bizarrement, votre visa est instruit pendant huit mois à l'ambassade de France."

    Marc Fromager ajoute une troisième explication :

    "Même en France ça fait des années qu'on a ce genre de témoignages. Des chrétiens égyptiens, par exemple, qui ont fui leur pays parce qu'ils sont menacés, en danger, etc. L'instruction se fait ici avec des traducteurs arabes, la plupart d'origine maghrébine musulmane. Et bizarrement [ces chrétiens traduits par des musulmans] n'auront quasiment jamais droit à l'asile politique et donc sont refoulés. Par contre les musulmans, eux, sont accueillis assez facilement. [...] Il faudrait qu'il y ait des traducteurs arabisants qui soient neutres sur la plan religieux ou qui fassent bien leur travail mais en tout cas, la somme de témoignages de chrétiens dégoûtés du droit d'asile alors que visiblement ils étaient dans un danger physique pressant finit par poser des questions"

    L'émission de Radio Courtoisie a été enregistrée le 11 septembre. On apprend aujourd'hui qu'une chorale orthodoxe syrienne s'est vu refuser ses visas pour aller chanter à Strasbourg. Visas qu'elle avait déposés... à l'ambassade de France à Beyrouth.

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 10 jours de battage médiatique en faveur de l’immigration de masse

    L’opinion vient de subir dix jours de battage médiatique massif en faveur de l’entrée d’immigrés supplémentaires en Europe.
    Ces dix jours de propagande « je suis Aylan » s’ajoutent aux dix jours subis en janvier dernier autour du « je suis Charlie » : La France et l’Europe ont basculé dans le totalitarisme médiatique.

    Le putsch des médias : résumé d’une semaine folle 
    Le 3 septembre, le quotidien londonien « The Independent » lance une campagne de désarmement moral par l’émotion. En annonçant la couleur

    Si ces images extraordinairement puissantes d’un enfant syrien mort échoué sur une plage ne changent pas l’attitude de l’Europe face aux réfugiés, qu’est-ce qui le fera ?

    De très nombreux médias européens reprennent la photo en « une » et « se mobilisent » (sic !). Le 10 septembre, le quotidien « Libération » titre : « Réfugiés : nous journaux d’Europe, nous unissons pour exhorter nos dirigeants à agir ».

    Les médias n’analysent pas les faits, ils font de la propagande
    Ils subvertissent le vocabulaire : les « clandestins » sont devenus des « migrants » puis des « réfugiés ». Pourtant le père du petit Aylan ne vivait pas en zone de guerre. Il est reparti à Kobané, sa ville d’origine au Kurdistan syrien, pour enterrer sa famille.
    Il vivait en Turquie depuis trois ans. Selon les déclarations de sa sœur à la télévision canadienne, il souhaitait aller au Canada pour… se refaire les dents. C’était davantage un immigré sanitaire qu’un réfugié de guerre. Une des naufragées l’accuse même d’être un passeur !

    Les médias montrent des enfants et des femmes, mais les migrants sont surtout des hommes
    Selon les chiffres de l’ONU, 72 % des migrants qui franchissent la Méditerranée sont des hommes. Ce ne sont donc pas des familles qui fuient la guerre.

    Les artistes font dans le trémolo
    Derrière le comédien Alex Lutz, 66 artistes ont signé dans le « Journal du Dimanche » « un appel à la solidarité ». Parmi ces signataires, le chanteur Marc Lavoine. Ce dernier était interrogé par RTL. Alors qu’il faisait part de son émotion, des larmes dans la voix, le journaliste lui demanda s’il était prêt à accueillir des clandestins chez lui. Le chanteur, qui dispose de deux résidences de plusieurs centaines de mètres carrés, répliqua que la situation demandait, je cite, « Une réponse collective »…

    Les « experts » donnent la bonne parole 
    Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, a déclaré « C’est aussi une opportunité économique, car ce sont des femmes et des hommes qui ont aussi des qualifications remarquables. » Des propos appuyés par Daniel Cohen, économiste, pour qui « Sur le très long terme, il n’y a aucun doute que c’est bénéfique économiquement. » Rappelons que sur 200 000 entrées légales en France chaque année, seuls 7 % des immigrés ont un contrat de travail.

    Les « autorités morales » sont en première ligne 
    Pape, autorités épiscopales, loges maçonniques, grand rabbinat, se sont mobilisés pour obtenir l’ouverture des frontières de l’Europe. Tout comme de nombreuses associations. Le président de l’Union des étudiants juifs de France a déclaré, je cite : « Nos sociétés doivent aujourd’hui élaborer l’accueil autrement et apprendre à vivre avec des gens différents. Il en va de la préservation de nos valeurs juives comme de celles de nos idéaux républicains. »

    Ces propos ne font pas l’unanimité 
    Analyste du Grand Remplacement, Renaud Camus a écrit :

    La commission européenne applique à l’Europe la même politique que la Chine au Tibet : submersion démographique, changement de peuple.

    Pour Marine Le Pen, « il faut lancer le signal que l’on ne peut plus accueillir personne. La cohésion de notre société est en danger ». Certains maires, comme le maire Les Républicains de Roanne, ont fait savoir qu’ils étaient prêts à accueillir des réfugiés, mais à condition qu’ils soient chrétiens.
    Hors de France, les réactions se multiplient aussi

    Israël ferme ses frontières 
    Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré : « Israël est un petit pays et n’a pas de profondeur démographique et géographique. Nous devons donc contrôler nos frontières et empêcher l’entrée de travailleurs clandestins ou de terroristes. »
    Quoique musulmans, les Émirats arabes unis, le Qatar et l’Arabie saoudite ont adopté la même position.

    Un évêque hongrois critique le pape François 
    Mgr Lasszlo Kiss-Rigo a affirmé : « Ce ne sont pas des réfugiés. C’est une invasion. [..] Ils viennent aux cris d’Allah Akbar. Ils veulent prendre le contrôle. » L’évêque a estimé que le pape se trompait.

    En Allemagne, la politique de Merkel est loin de faire l’unanimité 
    Le mouvement PEGIDA — patriotes européens contre l’islamisation de l’Europe — a organisé une manifestation à Dresde. D’autres manifestations n’ont pu avoir lieu, car elles ont été interdites.
    Plus grave pour la chancelière, les critiques se multiplient au sein de la CSU bavaroise. Hans-Peter Friedrich, ancien ministre fédéral de l’Intérieur, a estimé que « l’afflux des réfugiés en Allemagne n’était plus maîtrisable » et a demandé « la réactivation du contrôle aux frontières ». Les autorités allemandes auraient déjà identifié 29 combattants syriens parmi les demandeurs d’asile.

    En France, une cinquantaine d’immigrés ont été accueillis avec des youyous à Cergy 
    Avec des youyous et une banderole « Welcome » (sic) ! Le préfet du Val d’Oise faisait partie du comité d’accueil.

    Mais l’opinion française suit mal 
    Selon un sondage Odoxa en date du 5 septembre, les Français sont 55 % à être contre un assouplissement des règles d’octroi du statut de réfugié. Précision importante : ce sondage a été réalisé après la publication de la photo du cadavre de l’enfant.

    http://fr.novopress.info/

  • Allemagne: Facebook veut combattre les contenus qui s’opposent à l’invasion migratoire

    Sous la pression du gouvernement allemand, Facebook devrait intensifier la modération des « discours de haine ». En langage non codé ça donne : « censurer les écrits qui s’opposent à la colonisation de l’Europe ». En effet la ministre de la justice en a marre que la droite nationale allemande se serve de Facebook pour interpeller les citoyens sur la tragédie migratoire. Ainsi elle appelle la firme américaine à « en faire plus pour que son réseau ne devienne pas une cour de récréation pour l’extrême droite ». La haine est une notion dévoyée de nos jours, ainsi chacun place le curseur ou il l’entend. Déclarer que l’on souhaite rendre hermétique (aux clandestins) les frontières et que l’on exige l’expulsion immédiate des non Français en situation irrégulière sont considérés comme « des discours de haine » par la classe politique contemporaine.

    Le Réseau social Facebook, afin de mieux contrôler les idées de ses utilisateurs allemands, « a annoncé une large campagne pour promouvoir le « counter speech », la réponse aux messages de haine par des raisonnements argumentés. Facebook veut soutenir les organisations (qui s’engagent contre le racisme) pour qu’elles utilisent encore mieux le réseau pour faire passer leur message. »

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • EI: "Nous avons importé clandestinement 4.000 combattants en Europe"

    L'État Islamique continue à propager la terreur en Europe. Ses combattants se mêlent aux réfugiés pour rejoindre "anonymement" les pays de l'ouest de l'Europe, affirment des sources djihadistes, comme on peut le lire sur Buzzfeed.
    Il a préféré garder l'anonymat mais son témoignage sur Buzzfeed risque de faire couler beaucoup d'encre. "Attendez seulement", menace-t-il. 
    Revanche 
    Selon ce contrebandier de l'État Islamique, des combattants sont envoyés en Europe via la frontière turque. De cette manière, plus de 4.000 personnes "prêtes au combat" ont déjà posé leurs valises dans les pays de l'ouest de l'Europe. Une manière comme une autre pour eux de prendre leur revanche sur les récentes attaques aériennes menées par les Etats-Unis. "Si ils nous attaquent, on leur répond". 
    "On profite de la générosité des pays développés de l'ouest de l'Europe pour infiltrer des combattants parmi les réfugiés. Certains sont passés par Izmir et Mersin pour rejoindre l'Italie. Mais la majorité a choisi l'Allemagne et la Suède. Ils font le voyage comme réfugiés et demandent l'asile dès leur arrivée." 
    Rêve 
    Ce membre de l'État Islamique opère en Syrie. Il martèle que le groupe terroriste ne manque pas d'ambitions. 
    "Notre rêve est d'étendre le califat établi en Syrie dans le monde entier et ça arrivera un jour", termine-t-il.

  • Migrants : Berlin rétablit sa frontière avec l’Autriche

    Pour faire face au flot toujours plus important de réfugiés, l’Allemagne a mobilisé dimanche plusieurs centaines de policiers et suspendu le trafic ferroviaire.

     

    La frontière entre l’Allemagne et l’Autriche vient d’être rétablie, au moins temporairement. Cette mesure d’urgence a été annoncée dimanche soir par le gouvernement allemand pour faire face au flot toujours plus important de réfugiés. Venus des Balkans, via la Hongrie et l’Autriche, ils étaient encore plusieurs dizaines de milliers ce week-end. « La solidarité allemande ne peut pas être abusée », a prévenu le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière, dimanche en fin de journée, en annonçant le rétablissement des contrôles aux frontières « en particulier avec l’Autriche ». Il n’a pas donné plus de précisions. « L’objectif de cette mesure est de contenir l’afflux actuel de réfugiés venant en Allemagne. Les demandeurs d’asile doivent comprendre qu’ils ne peuvent pas choisir les États où ils chercheront la protection », a-t-il insisté. Théoriquement, les demandes d’asile doivent être enregistrées dans le pays d’entrée des réfugiés. Mais une grande partie d’entre eux veut désormais se rendre en Allemagne, synonyme d’eldorado.

    Seules les personnes détenant des documents valides pourront désormais entrer sur le sol allemand. Dimanche soir à 17 heures et jusqu’à lundi matin 5 heures, le trafic ferroviaire a par ailleurs été interrompu entre l’Autriche et l’Allemagne. Enfin, 21 unités de police ont été envoyées en renfort en Bavière pour contrôler la frontière. Les accès par la Pologne ou la République tchèque seront aussi surveillés pour éviter que les réfugiés tentent de contourner les postes de douane. La République tchèque a annoncé dimanche soir un renforcement de ses mesures de contrôle à la frontière autrichienne. Le président hongrois Viktor Orban a pour sa part salué la décision allemande et « exprimé son entière solidarité ».

    La suite sur Le Figaro.fr

    Les bons sentiments ne durent qu’un temps. La gravité de la situation exige même de nos adversaires un retour au principe de réalité : en l’occurence, la suspension des accords de Schengen et un rétablissement des frontières nationales. Ces mesures de salut public bientôt adoptées par la France ? (Merci à L’Action française Provence)

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Migrants-Berlin-retablit-sa

  • Zoom : Thibault de Montbrial - Face au terrorisme islamiste, l'heure n'est plus au déni

  • Le père du petit Aylan était-il le passeur ?

    AbbasLa photo du petit Aylan, retrouvé mort noyé sur une plage turque, a ému le monde entier. Le témoignage de son père est remis en cause par l'autre famille qui était à bord de l'embarcation. [NB : j'ai remplacé l'article initial par un autre, plus complet.]

    "Le père du petit Aylan, retrouvé mort échoué sur une plage de Bodrum, dans le sud-ouest de la Turquie, et dont l'image a ému le monde entier, est-il responsable de la mort de son fils ? C'est ce qu'affirme une survivante du drame. Selon elle, Abdallah Kurdi était en fait un passeur.

    Zainab Abbas, originaire d'Irak, a raconté à la chaîne de télévision australienne SkyNews qu'Abdallah Kurdi a manoeuvré le bateau tout au long du voyage pour arriver en Turquie. Elle précise qu'Abdallah Kurdi lui avait d'ailleurs été présenté comme étant le capitaine du bateau et c'est à lui qu'elle a versé l'argent pour la traversée.

    Zainab Abbas raconte également qu'il conduisait trop vite et que tout le monde sur le bateau n'avait pas de gilets de sauvetage. « Il est devenu fou », se souvient-elle dans The Sydney Morning Herald, et son mari aurait d'ailleurs demandé à Abdallah Kurdi de ralentir.

    La survivante rapporte même que ce dernier, au moment du naufrage et alors que tout le monde s'était retrouvé à l'eau, l'aurait implorée de ne pas le dénoncer : « J'ai déjà perdu ma femme et mes enfants, s'il vous plaît, ne dites rien à la police », aurait-il demandé.

    Zainab Abbas a perdu deux enfants dans cette traversée périlleuse. [...]

    Abdallah Kurdi s'est défendu dans les colonnes du Wall Street Journal, en maintenant sa version des faits selon laquelle il aurait pris les commandes du bateau après la fuite du capitaine pris de panique."

    L'AFP a consacré une dépêche à l'enterrement des enfants Abbas, sans mentionner les accusations de leur mère contre M. Kurdi.

    Louise Tudy

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La loi Gayssot : une régression civilisationnelle

    La réinformation consiste notamment à porter à la connaissance du public des faits occultés par les grands médias politiquement corrects. C’est la raison pour laquelle Polémia a repris un débat sur Radio Courtoisie consacré à la mise en prison d’un Français en France pour un simple délit d’opinion, en l’occurrence pour délit de révisionnisme historique. L’affaire n’est pas anecdotique car la liberté du débat est un élément clé de la morphogénèse culturelle de l’Occident selon le philosophe Philippe Némo. Pour éclairer ce point, Polémia publie un extrait de son livre Qu’est ce que l’Occident, publié en 2004, et dont Polémia avait rendu compte. 

    Polémia.

    « Rien n'est censé être, par principe, tenu à l'abri de la critique. Il n'y a pas de dogmes, de vérités "sacrées", intangibles, que l'on n'ait pas le droit d'interroger et de remettre en cause. En revanche, étant donné que ce qui rend la liberté de penser féconde, ce n'est pas l'acte libre du penseur en lui-même, mais la confrontation des diverses hypothèses sur l'espace public, l'exercice fécond de la liberté de penser par un citoyen a pour condition sine qua non la reconnaissance de la même liberté de penser chez les autres. En d'autres termes, il faut qu'il y ait adhésion sans réserve aux règles mêmes du pluralisme, déontologie de la presse, règles du débat académique, règles du débat public en général. Cela exclut donc que quiconque, pour faire prévaloir une vérité, puisse compter sur quelque forme que ce soit de coercition étatique. Le mouvement "politically correct" qui a sévi pendant quelques années dans les universités américaines était à cet égard une grave régression civilisationnelle. De même que la loi du 13 juillet 1990 imaginée en France par le député communiste Gayssot pour frapper de sanctions pénales l'expression de toute opinion concernant le génocide des juifs par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale qui divergerait si peu que ce soit de la version couramment reçue (" Seront punis [...] ou internationale."). Cette loi fut votée comme un seul homme par l'Assemblée nationale, circonvenue en l'occurrence par la pression médiatique comme les assemblées révolutionnaires l'étaient par les sans-culottes armés de piques. La loi Gayssot, en effet, ne limite pas l'interdiction de l'expression de certaines pensées à ce qui pourrait troubler en pratique l'ordre public, mais elle interdit l'expression de certaines opinions en tant que telles ("ceux qui auront contesté ....").

    Elle institue donc un dogme d'État. Le caractère partisan et le non-sens scientifique de ce dogme ne se perçoivent que trop bien a contrario par le fait que la loi ne rend pas passible de sanction pénale la sous-estimation des crimes communistes, qui ont eu la bonne fortune de ne pas être visé par le tribunal de Londres [ pour le tribunal institué par l'accord de Londres] dont les Soviétiques étaient membres. Un rapport de forces devient ainsi norme de vérité. D'autre part, il est sans précédent qu'on donne comme critère de vérité scientifique des jugements de tribunaux. On peut exprimer les mêmes réserves au sujet des lois actuellement discutées, ou projetées, concernant les sectes, l'homophobie, l'islamophobie, etc. - bref, tout ce qui ne plaît pas à l'opinion dominante, ou, plus exactement, à l'opinion des actuelles catégories dominantes. [...] »

    Philippe Némo, dans son ouvrage Qu'est-ce que l'Occident ?, Paris : PUF, 2004 (octobre), pages 143-144, note 64. 

    http://archives.polemia.com/article.php?id=3076