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  • Immigration : "C'est pas dur de venir en France"

    http://www.youtube.com/watch?v=6OMqMK7E-Jc

  • L'euthanasie, phase ultime de la société de consommation

    De Jeanne-Emmanuelle Hutin dans Ouest-France :

    "En ces jours de retrouvailles familiales, on se souvient de ceux qui ne sont plus, qui nous ont aimés, précédés. Mais c'est aussi l'occasion de méditer le mystère de la vie et sa fragilité : tant de grandeur dans un vase d'argile qui se brise sur les rivages du temps. L'absence, la maladie, la mort rappellent que nous sommes de passage sur la terre, en marche vers un horizon inconnu. Comme il est difficile d'accepter cette fragilité humaine. En particulier dans les sociétés comme la nôtre qui accordent tant d'importance à l'image, souvent, au détriment de la réalité de la vie tissée de bonheurs et de malheurs. L'habitant de la société de consommation, à force de s'employer à fabriquer de lui-même une image valorisante, oublie d'apprivoiser sa fragilité. Lorsque survient la maladie ou les épreuves de la vie, alors ses repères factices s'effondrent : il ne peut plus « paraître », il est exclu du jeu, il n'est plus « utile». Devant son miroir brisé, démuni, il devient extrêmement vulnérable.

    Dans de telles circonstances, la possibilité de l'euthanasie et, dans certains pays, du suicide assisté pose un grave problème. Comment, dans des moments de grande vulnérabilité, résister aux sirènes mensongères ? Celles qui murmurent que lorsqu'un individu n'est plus « utile » ou qu'il « coûte cher » à la société, l'acte ultime de sa liberté serait d'accepter qu'il soit mis fin à ses jours ?

    Ce qui est présenté comme un acte de liberté ou comme un sacrifice nécessaire est, en réalité, une terrible aliénation, une soumission de l'être humain au conditionnement d'une société aveuglée par son matérialisme. Cette aliénation est combattue par les sources des religions monothéistes. En rappelant la Présence divine, elles ouvrent un espace de liberté entre la personne et la pression de la société. Elles invitent « ceux qui croient au ciel comme ceux qui n'y croient pas » à relever la visière du quotidien, à s'interroger, à se tourner vers l'infini, à refuser les jougs qui la réduiraient à n'être qu'un pion au milieu d'une masse manipulable, à reconnaître que la vie déborde de toute part les constructions humaines. Les racines des religions démasquent l'imposture des systèmes qui prétendent s'ériger en guide des consciences. Il est donc important que les grandes religions puissent prendre part au débat public.

    En France, le Comité national d'éthique se prononce sur ces questions. [...] Cependant, les discussions éthiques sont l'affaire de tous car elles dessinent la société de demain ainsi que la ligne de démarcation entre la pression publique et la liberté de la personne fragile. Il serait dangereux de se priver du questionnement de ceux qui considèrent que l'être humain est sacré et qui refusent que sa mort puisse être déterminée en fonction des modes du moment, des contingences économiques ou des pressions sociales."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Commissaires européens : "Il n'y a plus de politique intérieure nationale" en Europe

    En 5 minutes, le vrai visage des commissaires européens et la fin des illusions nationales... pour ceux qui en avaient encore : http://www.youtube.com/watch?v=yDVo_2voJD4

  • Israël a attaqué une base syrienne dans lequelle étaient stockés des systèmes anti-missiles russes

    Première question : de quel droit Israël attaque cette base ? Seconde question, ils considèrent le mouvement chiite Hezbollah comme terroriste, mais aucunement les mouvements sunnites qui financent le terrorisme ? Un peu normal quand on sait que ce sont les saoudiens et le Qatar qui sont derrière à l’heure actuelle… Les forces aériennes israéliennes ont frappé jeudi une base militaire syrienne située près de la ville de Lattaquié (nord-ouest), rapportent les médias occidentaux citant un porte-parole de l’administration américaine.D’après la source désireuse de garder l’anonymat, la frappe visait à détruire les missiles et d’autres munitions susceptibles d’être transmis au mouvement chiite Hezbollah, considéré par les Etats-Unis et Israël comme une organisation terroriste.Auparavant, une source au sein de l’armée syrienne contactée par RIA Novosti a fait état d’une attaque aérienne contre une base militaire à proximité de Lattaquié où étaient stockés des systèmes de défense antimissile de fabrication russe.En juillet dernier, les médias ont déjà signalé une attaque israélienne contre Lattaquié. L’Etat hébreu n’a ni confirmé ni infirmé ces informations Source: fr.ria.ru Info initialement vue sur huffingtonpost.com

  • Ce qui est valable pour la gauche est interdit pour les maires !

    Communiqué de Marie-Claude Bompard, maire de Bollène :

    B« Je viens d’apprendre que le Conseil constitutionnel venait de refuser aux maires la liberté de conscience, cette même liberté de conscience dont l’existence avait été expressément rappelé par le Président de la République, il y a presque un an, à l’occasion du congrès des maires : « et il y a toujours la liberté de conscience ».

    Les observations que j’avais moi-même introduites dans cette Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) n’ont pas été examinées, le Conseil constitutionnel n’ayant pas estimé que j’avais intérêt à agir. Un argumentaire juridique qui laisse songeur, ayant été moi-même directement menacée à ce sujet, par le ministère de l’intérieur. Chaque jour, j’agis en conscience pour la bonne administration de la commune. Pourquoi donc sur cette seule question du mariage de personnes de même sexe, l’usage de ma conscience me serait interdit ?

    Le 16 octobre dernier, le Président de l’Assemblée nationale déclarait : « Il y a la loi. Mais il y a aussi des valeurs avec lesquelles la gauche ne saurait transiger. Sous peine de perdre son âme ». Visiblement, ce qui est valable pour « la gauche » est interdit pour les maires ! Quoiqu’il en soit, et malgré cette décision injuste, le combat continue pour que la liberté de conscience des élus soit reconnue et institutionnalisée par une clause de conscience. D’ores et déjà, nous continuons à étudier tous les recours possibles, notamment auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme ».

    http://droitenationale.wordpress.com/

  • Immigration : "C'est pas dur de venir en France"

    http://www.youtube.com/watch?v=6OMqMK7E-Jc

  • Médecine: la France importe des diplômés étrangers et limite le nombre de ses étudiants!

    Depuis 1971 en France, la pratique du numerus clausus à la fin de la première année d'une filière de santé limite le nombre d'étudiants admis à poursuivre en 2e année et ce dans le but de réguler le nombre de professionnels en activité. A l'issue des épreuves terminales de l'année universitaire 2012/2013, seuls 7492 étudiants français en médecine pouvaient espérer être autorisés à poursuivre leur cursus.

    Paradoxalement, le manque de praticiens commence à se faire sentir dans notre pays comme l'illustrent les "déserts médicaux", les urgences débordées, les consultations à la chaîne dans des cabinets surchargés ou les faramineux délais d'attente d'un rendez-vous auprès de plus en plus de spécialistes. Par ailleurs, on constate une augmentation croissante du nombre de médecins autorisés à exercer en France bien que n'étant titulaires que de diplômes étrangers : ils représenteraient aujourd'hui par exemple 30 à 40% des praticiens répertoriés par l'Ordre en Languedoc-Roussillon selon l'Union Régionale des Médecins Libéraux qui dénonce l'intégration d'un grand nombre de médecins à diplômes étrangers comme un facteur de risque de perte de la culture et des valeurs inhérentes à la médecine française, tant dans l'approche de la maladie, de la douleur et de la mort, que dans l'exercice professionnel.

    Ce n'est bien évidemment pas l'avis du gouvernement écolo-socialiste qui facilite l'immigration médicale et délivre allègrement des autorisations à exercer la profession de médecins à des fournées entières de gens formés au Maghreb ou en Afrique noire - ou pourtant leurs compatriotes et congénères manquent si cruellement de soignants que la France y envoie des coopérants et des humanitaires - comme l'atteste la "promotion" du 18 mars dernier. Une immigration de confort de diplômés étrangers dont on peut douter d'ailleurs qu'ils iront pratiquer dans les "quartiers" où aucun médecin français ne veut plus mettre les pieds sans escorte. Une immigration "choisie" non pour son utilité ou sa valeur mais pour ce qu'elle travaille à métisser la société française en habituant le gaulois à voir dans sa rue des plaques de cuivre gravées de noms exotiques tout comme on l'habitue à voir son horizon barré de minarets plutôt que de clochers et de beffrois.

    http://blogdemariepauledarchicourt.hautetfort.com/

  • Entretien avec Alain de Benoist: Quelle légitime défense contre les criminels de la finance ?

    Un bijoutier qui tue l’un de ses agresseurs. Un buraliste qui en blesse un autre. Et la polémique qui enfle. Certes, des faits divers. Mais ces derniers n’en disent-ils pas beaucoup quant à l’état de notre société ?

    Ils en disent évidemment beaucoup, car les faits divers ne sont jamais que des faits de société. Mais comme vous le savez, il y a une façon de qualifier certains événements de « faits divers » qui revient à en minorer l’importance. Xavier Raufer l’a rappelé ici même, à propos de la façon dont Christiane Taubira parlait de « faits divers » quand on l’interrogeait sur la montée de la criminalité. Il faudrait aussi savoir où commencent et où finissent les faits divers. Les naufragés de Lampedusa, un fait divers ?

    La légitime défense est-elle légitime ? Si oui, dans quelles conditions ? Si non, dans quelles autres ?

    Que la légitime défense soit légitime n’est qu’une tautologie. Toute la question est de savoir si cette légitimité a valeur légale. En France, où elle est prévue à l’article 122-5 du Code pénal, la légitime défense n’est reconnue que d’une façon extrêmement restrictive. L’homicide volontaire, par exemple, n’est jamais admis quand il s’agit de protéger un bien. Le terme-clé est celui de « proportionnalité » : la défense doit être « proportionnée » à l’attaque. Or, compte tenu des circonstances dans lesquelles se produisent les attaques en question, une défense « proportionnée » est à peu près impossible à mettre en œuvre. Je pense donc que la législation sur la légitime défense devrait être élargie, afin de donner à celui qui se défend une plus large liberté de manœuvre. Cela dit, il ne faut pas non plus passer d’un excès à l’autre, comme aux USA où, dans une quinzaine d’États, on est en droit, conformément à la « castle law » (la « loi du château »), de mettre une balle dans la tête de quiconque s’introduit dans une maison, une propriété, un jardin ou même une voiture sans y avoir été convié. La « culture de l’excuse » ne doit pas être remplacée par la loi de la jungle.

    Mais il n’y a pas que les braqueurs et les « racailles ». Quid de la délinquance en col blanc ? Celle qui ne menace personne dans la rue, celle qu’on ne voit pas, mais dont les dégâts sont immenses. Je ne parle pas ici seulement des « crimes des riches » ou des « voleurs de la République », pour reprendre le titre de deux livres récents, pas seulement de l’évasion fiscale (10 % du PIB, quand même), de la corruption, des détournements de fonds publics, des prises illégales d’intérêts, des trafics d’influence, etc. Je parle du système financier lui-même, de la dictature des marchés, du système usuraire de la dette, de la responsabilité de ces banques américaines qui ont poussé des gens à prendre des crédits qu’ils n’avaient aucun moyen de rembourser. Aucun des responsables de la crise financière qui s’est ouverte en 2008 n’a été sanctionné, alors que les états-majors de Goldman Sachs, de Lehman Brothers et de HSBC devraient tous être en prison. Ces gens-là provoquent chaque jour plus de misères, plus de ruines, plus de morts que n’en provoquent chaque année toutes les racailles de France et de Navarre réunies. Dominique Strauss-Kahn a eu des ennuis à cause de son érotomanie, pas à cause des millions de gens qu’il a contribué à appauvrir quand il était directeur du FMI.

    Et que dire des suppressions d’emplois dans les entreprises qui font des bénéfices ? Des salaires scandaleux des patrons du CAC 40 (les PDG des grandes entreprises françaises gagnent en moyenne 4 millions d’euros par an, soit 250 fois le SMIC) ? Des délocalisations ? Des « parachutes dorés » ? Des peuples entiers victimes des programmes d’austérité ? Des paysans qui se suicident (un mort toutes les 48 heures) ? Des 350.000 personnes tombées sous le seuil de pauvreté entre 2008 et 2011 ? On considère en général que les crimes d’argent sont moins graves que les crimes de sang. Ce n’est pas mon avis. Quelle légitime défense contre les grands criminels de la finance ?

    La sanctuarisation de la propriété privée est-elle un droit intangible ? Il semble que cette notion ait pu évoluer au cours des siècles. Qu’en dire aujourd’hui ?

    En 1840, Proudhon déclarait que « la propriété, c’est le vol ». Vingt ans plus tard, il disait que « la propriété, c’est la liberté ». La propriété peut être l’un et l’autre. En Europe, la protection de la propriété privée remonte pour le moins à la république romaine. Depuis le XVIIIe siècle, le droit de propriété constitue l’une des bases de la pensée juridique occidentale. Je ne vois rien à y redire, même si je ne suis pas de ceux qui, comme les libéraux par exemple, font de la propriété privée un absolu – voire un droit inhérent à la nature humaine –, car on ne peut accepter que le fait de jouir et de disposer de ce dont on est propriétaire se traduise par des pratiques nocives pour la collectivité (bétonner un littoral, saccager un paysage, détruire un ensemble architectural, etc.). En d’autres termes, la propriété d’un bien n’empêche pas que soient prévues des limites relatives à l’usage (usus), à la mise en valeur (fructus) et à l’aliénation (abusus) de ce bien. Pour parler à nouveau comme Proudhon, « la propriété du produit n’emporte pas la propriété de l’instrument ». Il faut en outre ne pas confondre la possession d’un bien qui découle du travail de son propriétaire et celle qui résulte de l’appropriation privative d’un travail social ou des conditions de l’activité sociale, qui est l’une des caractéristiques typiques de la propriété capitaliste.

    Ce qui n’est malheureusement pas encore entré dans les mœurs, c’est la « sanctuarisation » d’un certain nombre de biens collectifs, matériels ou immatériels, c’est-à-dire de biens qui ne se partagent pas parce qu’on ne peut en faire usage qu’en commun. Je pense ici à tout ce qui relève des écosystèmes et de la protection de l’environnement. Mais aussi à la marchandisation de la culture ou au brevetage systématique du vivant souhaité par les groupes agrochimiques et pharmaceutiques, qui n’est jamais qu’une appropriation privative du patrimoine biologique de l’humanité. Ce n’est certes pas le PS, devenu l’aile gauche du capital, qui va s’y opposer. On s’en apercevra plus encore lorsque Pascal Lamy aura succédé à Jean-Marc Ayrault !

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFlkyAppVEeHGjqzac.shtml

  • Grèce : deux membres d’Aube dorée tués dans une attaque devant les bureaux du parti

    Deux jeunes hommes ont été tués et un autre a été grièvement blessé vendredi soir dans une attaque devant les bureaux du parti grec d’extrême droite Aube dorée dans la ville de Neon Herakleion, banlieue nord d’Athènes, dans le cadre d’une inquiétante escalade de violence politique en Grèce.

    Deux personnes non-identifiées et encagoulées qui circulaient à moto ont approché les bureaux du parti et ouvert le feu sur les personnes présentes devant le bâtiment avant de prendre la fuite, selon des témoins. Des sources policières indiquent que l’attaque a été conduite avec des pistolets et des fusils automatiques.

    Alors que la police antiterroriste a ouvert une enquête sur l’attaque, le porte-parole du parti Aube dorée Elias Kassidiaris a confirmé aux médias locaux que les victimes – âgées de 22 et 26 ans selon des sources hospitalières – étaient des membres du parti.

    Le parti Aube dorée fait face à des mesures de répression sans précédent, son dirigeant Nikos Michaloliakos et deux autres députés étant en détention préventive pour des accusations de mener une organisation criminelle, après qu’un musicien antifasciste a été mortellement poignardé le 18 septembre par un partisan de ce parti d’extrême droite dans un district de la ville portuaire du Pirée.

    Dans les premières réactions après l’attaque de vendredi, le gouvernement grec et les partis d’opposition ont condamné la violence.

    « Les assassins, quels qu’ils soient, feront face à la loi et à une société grecque unie », a déclaré le porte-parole du gouvernement grec Simos Kedikoglou.

    « J’exprime mon chagrin pour la mort de deux jeunes personnes. La loi va être durcie. Nous n’autoriserons pas le pays à devenir la scène de règlements de compte pour n’importe quelle raison », a ajouté le ministre de l’Ordre public Nikos Dendias.

    Tous les partis politiques représentés au parlement ont publié des déclarations similaires, rejetant les actes violents qui « mettent en péril la démocratie ».

    Le parti Aube dorée est entré pour la première fois au parlement grec aux élections générales de 2012 avec 7 % des voix, en capitalisant sur la colère du peuple grec suite aux mesures d’austérité introduites en 2010 pour faire face à la crise de la dette. Il détient actuellement 18 sièges dans l’assemblée nationale de 300 membres.

    Après le meurtre de Pavlos Fyssas cet automne, plusieurs membres du parti ont été impliqués dans de nombreuses attaques contre des immigrants et des opposants politiques. Aube dorée fait face à des mesures de répression et sa popularité est en chute libre.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Grece-deux-membres-d-Aube-doree-tues-dans-une-attaque-devant-les-bureaux-du-parti-21064.html

  • Le troisième sexe

    Simone de Beauvoir avait-elle imaginé que la déviance de l'existentialisme conduirait à l'invention d'un troisième sexe ? Depuis aujourd'hui, les nouveaux-nés allemands hermaphrodites peuvent être inscrits sans mention de leur sexe sur leur état civil. Un premier pas vers la création d'un genre neutre (ou "intersexe"), la maladie n'étant qu'un prétexte pour imposer un nouvel avatar de la théorie du genre. Explications de l'Homme nouveau :

    "Certains enfants naissent « hermaphrodites », victimes d’une malformation physique qui fait que le bébé n’a pas de sexe biologique déterminé. Une épreuve terrible pour l’enfant et la plupart des parents que quelques discours imprégnés de la théorie du Genre n’aident pas à affronter la terrible réalité. Que faire ? Imposer à l’enfant un sexe déterminé ? Décider pour lui, parce que l’humanité est ainsi structurée et la vie en société avec elle, qu’il sera fille ou garçon et l’opérer en conséquence ? La difficulté est immense et les parents savent que quelque soit le choix qu’ils imposeront à ce bébé, il grandira avec une blessure profonde, comme tout autre personne née malade ou victime d’une malformation.

    En Allemagne entre en vigueur aujourd’hui une loi instituant un genre « neutre », qui fait suite à une déclaration de la Cour suprême reconnaissant à chaque individu le droit de vivre selon son « genre ressenti et vécu ». Le législateur entend répondre ainsi au problème de ces personnes dites « hermaphrodites » ou intersexuées, la loi n’autorisant pas pour l’instant les personnes sexuées normalement à faire usage de ce troisième genre. Nul doute que la France ira dans le même sens à plus ou moins long terme. En attendant, l’Allemagne vient de légiférer à partir d’une exception, de reconnaître l’hermaphrodisme comme un genre à part entière : le législateur considère donc la maladie – puisqu’il faut appeler les choses par leur nom – comme fondatrice de l’identité de la personne. Plus encore, si l’Allemagne entend aller jusqu’au bout de sa logique, il faudra ouvrir la possibilité de se déterminer comme neutre à tout le monde. Une personne née homme peut tout à fait se sentir un peu femme et un peu homme et revendiquer, au nom du « genre ressenti » qui fonde désormais la loi, de changer de genre administratif.

    Une véritable mascarade juridique qui, au delà de sa gravité sur le plan moral, rendra la vie en communauté de plus en plus complexe. Puisque l’on a imposé au nom de la parité des quotas de femmes aux entreprises, il faudra imposer aussi des quotas de « neutres ». Et tant pis pour les patrons qui refusent ce genre d’aberrations. Les choses pourraient être d’autant plus rocambolesques que le genre étant désormais fluctuant, un « neutre » pourra un beau jour se déclarer « femme » et bouleverser la politique de recrutement de l’entreprise. Cela aura le mérite de créer de l’emploi en psychologie et ressources humaines. Que les chantres de l’égalitarisme et du constructivisme réfléchissent également au congé « neutranité » qu’il faudra accorder en plus des congés paternité et maternité. Que les professionnels de la mode travaillent dès maintenant à la conception de collections neutres, que l’on s’empresse aussi d’installer dans les lieux publics des toilettes pour le troisième sexe et des piscines spéciales à Lourdes. Enfin, puissent les académiciens se mettre au travail au plus vite pour réformer la grammaire et créer un genre neutre.

    Bienvenue dans un Occident décadent, fier de retourner à l’état embryonnaire de l’indifférenciation sexuelle."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/le-troisi%C3%A8me-sexe.html