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lobby - Page 2146

  • L'union fait la force

    De Henri Hude dans La Nef :

    "[...] Comment gagner ? En étant les plus forts et c’est l’union qui fait la force. Union entre nous. Union avec d’autres que nous. Et donc d’abord, il faut nous réunir tous entre nous, alors qu’actuellement trop veulent passer pour les héros, les martyrs et les saint(e)s, en coupant la tête des autres. Rassembler tous les talents, avoir l’humilité de promouvoir les meilleurs, non les plus ambitieux, ou les plus stylés, ou les mieux nés, cesser de rogner tout ce qui déborde, cesser de s’enfermer dans son petit monde, cesser de préférer chacun être le premier dans une équipe qui perd, que le énième dans une équipe qui gagne.

    Nous avons perdu le combat de la loi Taubira, tout simplement parce que nous n’étions pas les plus forts. Et nous étions faibles parce que nous étions seuls, tout comme sont seuls les entrepreneurs, ou les classes laborieuses privées de travail productif et d’avenir. À la veille des prochains combats, n’y a-t-il rien de changé aux rapports de forces ? Non ? Dans ce cas, nous sommes certains de les perdre. Cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas les livrer, mais que nous avons le devoir de les livrer autrement, et que si nous ne changeons pas, si nous n’adoptons pas enfin une stratégie gagnante, nous serons responsables des défaites futures. Si nous voulons vraiment gagner, si nous voulons sincèrement gagner, que devons-nous faire ? Devenir les plus forts ! Mais comment ? En nous réunissant et en passant des alliances.

    Même rassemblés à 100 %, nous n’atteignons pas la masse critique. Si nous voulons gagner, il faut unir notre masse à d’autres masses écrasées par la même nomenklatura française, unie, elle, par ses intérêts égoïstes et son idéologie libérale-libertaire. Nos alliés potentiels, encore une fois, ce sont les classes laborieuses, qui ont zéro avenir économique sous le régime présent. Ce sont les entrepreneurs écrasés par la fiscalité, l’autoritarisme et les privilèges de la nomenklatura. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/lunion-fait-la-force.html

  • IMMIGRATION : Le Conseil constitutionnel valide la nouvelle loi. Mais cela ne suffit pas ! (arch 2011)

    Un seul article partiellement censuré sur les 111 que compte la nouvelle (et énième) loi sur l'immigration, portant cette fois la signature de Claude Guéant. Le PS avait saisi les juges constitutionnels pour faire annuler, par exemple, la possibilité de créer des « zones d'attente temporaires », pour 26 jours au plus, en cas d'afflux importants d'immigrés illégaux à telle ou telle frontière. Les juges ont validé cette innovation, tout comme ils ont accepté que soit repoussé à 5 jours, contre 2 actuellement, le moment où doit intervenir le juge des libertés et de la détention sur le régime des étrangers retenus parce qu'en situation irrégulière. C'est censé constituer le cœur de la réforme.
    Le seul article censuré est l'article 56 qui prévoyait la possibilité de prolonger de douze mois la rétention des étrangers condamnés pour des activités à caractère terroriste et ayant purgé leur peine : il faut s'en tenir aux six mois actuels sous peine de contrevenir à la Constitution - et à une directive communautaire...
    Tout cela va-t-il permettre la mise en place d'un arsenal juridique vraiment efficace, concrètement efficace contre la venue d'étrangers qui ne sont et qui ne peuvent être tous les bienvenus en France ? L'expérience et l'étendue du problème des illégaux montre amplement le contraire puisque la France est et demeure plus que jamais un Eldorado dans le contexte de la crise économique et de l'instabilité créée par le « printemps arabe ». L'expulsion n'est qu'un risque de parcours. Un risque généralement assumé en connaissance de cause et compensé par les dispositions protectrices des droits des clandestins, qui certes ne sont pas nuls, mais qui sont interprétés de manière à priver la France de ses droits en tant que nation face à des populations qu'elle a le droit de ne pas vouloir accueillir.
    Le problème est que cette volonté n'est pas en réalité si nette. Les ministres de l'Intérieur des 27 pays de l'Union se sont réunis jeudi pour réaffirmer que l'Europe a besoin de main-d'œuvre, et donc de nouveaux immigrés extracommunautaires. Les différentes organisations patronales chantent le même refrain.
    Les lois et les actions visibles contre l'immigration clandestine, dans ce contexte-là, apparaissent davantage comme des concessions d'apparence à une exaspération qui ne veulent pas s'assimiler, que comme des programmes politiques vigoureux destinés à réellement protéger les siens et assurer d'abord le maintien de la tranquillité de l'ordre.
    Il faut pourtant le dire et le redire, malgré le poids du politiquement correct : un pays ne peut « accueillir l'autre » indéfiniment sans y perdre son identité, sa cohérence, son être propre de « famille des familles » qui en fait, charnellement, une patrie.
    Il faut le dire encore : il n'est pas juste que des familles françaises vivant pacifiquement dans leur propre pays soient exposées aux vexations, aux agressions, aux trafics, aux crûmes, aux affrontements armés entre bandes, et même à la guérilla contre les forces de l'ordre, et qu'on leur ordonne « d'accueillir l'autre » sans conditions et sans réagir. C'est à ceux qui incarnent le pouvoir au sein de la nation qu'il appartient d'y mettre fin, et il appartient à chaque pays d'assumer ce devoir, avec humanité certes, mais sans faiblesse.
    Il n'est pas juste que sous prétexte de rappeler aux chrétiens qu'ils doivent aimer leurs ennemis - c'est-à-dire vouloir leur bien, et donc leur bonheur éternel, et les traiter en tant qu'individus comme des frères en humanité - des hommes d'Église en tirent des conclusions politiques d'ouverture systématique et d'accueil indéfini. C'est, pour le coup, une véritable confusion du spirituel et du temporel, d'autant plus insupportable qu'ils ne disent pas d'abord le devoir de porter le Christ à chaque étranger dont nous croisons le chemin, ce qui aurait sans doute pu éviter un certain nombre des problèmes que nous vivons aujourd'hui.
    Plusieurs lecteurs se sont manifestés pour regretter que Présent ne dénonce pas à cet égard certaines déclarations du Pape sur l'accueil des immigrés. Il me semble que Benoît XVI, justement, ne se situe pas dans ce registre de la confusion, puisqu'il parle aux Européens du devoir d'être eux-mêmes et de savoir faire connaître le Christ. Mais ce qui est vrai, en revanche, c'est que les médias exploitent systématiquement et la plupart du temps frauduleusement ses propos pour faire avancer l'idée de l'accueil « sans discrimination » de l'étranger, le plus « différent- » possible, dans le but avoué d'en finir avec les différences culturelles.
    Cela n'est pas chrétien.
    Jeanne Smits Présent du 11 juin 2011

  • Retour des veilleurs ce soir suite aux incidents hier à Paris

     

    Jean-Marie Guénois relate les incidents qui se sont déroulés hier soir à Paris :

     

    "A Paris, trois incidents ont, une nouvelle fois, opposé dans la nuit de lundi à mardi les forces de l'ordre au groupe des Veilleurs. Réuni dans un premier temps sur l'Esplanade des Invalides pour méditer sur le thème «loi et conscience», le groupe des Veilleurs s'est ensuite transporté, vers 23h30, Place du Palais-Royal, devant le Conseil d'État, non loin du Conseil Constitutionnel, pour continuer sa réflexion. [...]

     

    Lundi soir, donc, une fois parvenus par petits groupes et rassemblés sur la Place du Palais-Royal, les 300 jeunes présents se sont vu «encercler» par les forces de l'ordre qui ont alors condamné l'accès et la sortie de cette place. L'organisation des Veilleurs dénonce ici un premier problème: «Le cordon des gendarmes mobiles qui entourait le groupe lui a interdit, en toute illégalité, de quitter la place, sans aucune raison», ni «sommation», ni «ordre de dispersion».

    Second incident signalé par les Veilleurs et confirmé par de nombreux témoins et vidéos, un jeune qui a souhaité rejoindre le groupe encerclé s'est trouvé, selon l'organisation, «violemment interpellé et conduit dans un commissariat de police», puis finalement relâché car «aucune infraction n'a pu lui être imputée». Les forces de l'ordre ayant même refusé, au moment de l'interpellation, qu'un avocat, directement témoin de la scène, puisse assister ce jeune.

    Me d'Everlange, l'un des avocats du «Collectif des avocats veilleurs» (une association d'une quinzaine d'avocats qui accompagnent cette initiative), raconte: «Aucune infraction n'a été commise: il y a eu volonté déterminée des forces de l'ordre de créer un incident. Ce jeune a été brutalement arrêté avec clés de bras, puis menotté et transporté. On a refusé que je puisse lui prêter assistance d'aucune manière». L'organisation signale également, en marge de cette soirée agitée, une «intimidation» d'ordre physique, de membres de forces de l'ordre, contre trois jeunes filles. «Mais, mademoiselle, c'est juste amical» aurait dit l'un des agents en cause à l'une des trois. Toujours choquée, elle préfère ne pas donner son identité.

    Troisième incident: autorisé finalement au bout de deux heures à quitter cette place mais au compte-gouttes, un groupe d'une trentaine de jeunes a voulu se rendre au commissariat de police du 8e arrondissement pour porter plainte pour atteinte à «la liberté d'expression» et «à la liberté de circuler» mais l'accès au commissariat leur a été refusé. Tout comme leur a été niée la possibilité de porter plainte. Un commissaire les aurait même invités à revenir un autre jour pour «porter plainte contre lui pour refus d'accéder à leur demande de plainte».

    «C'est là, assure Me D'Everlange, que les autorités changent de braquet: comme il n'y a pas de trouble à l'ordre public, la procédure des sommations n'a pas lieu d'être et les autorités se mettent donc à présent en dehors de la légalité en passant à un nouveau stade de répression contre les libertés individuelles. Notamment celle de s'exprimer, celle de se déplacer et celle de pouvoir déposer plainte». Charles Wattebled, l'un des porte-paroles des Veilleurs, conclut: «Nous ne pouvons pas accepter, ni nous habituer, au fait que la liberté d'expression et de circulation soit ainsi muselée.» [...]"

     

    En vertu de l'article 15.3 du code de procédure pénale, les forces de l'ordre sont tenues de prendre le dépôt de plainte.

     

    Voir aussi le reportage de Nouvel Arbitre.

    Michel Janva

  • On ne sait pas lire ni compter mais on connaît la laïcité

    L'OCDE publie une enquête menée depuis 2006 dans 24 pays et portant sur 166 000 adultes âgés de 16 à 65 ans. 7000 Français ont répondu à l'enquête. Le constat est mauvais pour les Français, qui se retrouvent tout en bas du classement dans les trois domaines étudiés: littératie, c'est à dire la capacité de comprendre et de réagir de façon appropriée aux textes écrits, la numératie ou l'utilisation des concepts numériques et mathématiques et la résolution des problèmes dans des environnements technologiques. L'OCDE n'a pas évalué le niveau de connaissance de laïcisme. C'est de la discrimination.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/on-ne-sait-pas-lire-ni-compter-mais-on-conna%C3%AEt-la-la%C3%AFcit%C3%A9.html

  • Après la dictature fiscale, l’imposture budgétaire

     

    Le projet de loi de finance pour 2014 a été présenté au Conseil des Ministres le 25 septembre dernier. L’abondance des commentaires médiatiques, souvent parsemés de mauvaise foi ou de cécité volontaire, ne permet pas d’y voir suffisamment clair.

     

    La lecture de la documentation officielle du Ministère des finances, bien qu’elle s’apparente à une propagande en bonne et due forme, nous y aide davantage. En découvrant ces documents, on s’apercevra au passage que la Marianne-Femen d’Olivier Ciappa n’a pas seulement pris place sur les nouveaux timbres-poste : elle figure à présent sur l’ensemble des documents officiels du gouvernement. S’agissant du budget, il aurait été plus pertinent de figurer Marianne en fantôme, tant le budget démontre la place que la République y occupe dorénavant. Car ce qui frappe le plus dans ce budget, du moins dans les explications ministérielles, c’est l’habileté avec laquelle le sujet du financement de l’Union européenne est évité ou étouffé.

    Ce financement se décompose en deux postes : les prélèvements au profit de l’Union européenne et la contribution au mécanisme européen de stabilité et à la banque européenne d’investissement. Ce dernier n’est pas présenté dans les dépenses de l’Etat, sans doute parce qu’il s’agit de dépenses exceptionnelles et a priori limitées dans le temps. Il est cependant intéressant de noter qu’en 2014 la France versera près de 5 Mds€ en plus du financement de l’UE, dont 1,6 Mds € à la Banque Européenne d’Investissement, organisme chargé de financer les entreprises européennes, potentiellement concurrentes des entreprises françaises, et 3,3 Mds€ au titre du mécanisme européen de stabilité (dont nous ne bénéficions pas). Mais passons. L’autre poste nous intéresse davantage, car c’est l’un de ceux qui augmentent dans ce budget, et de manière assez significative (500 M€ supplémentaires, soit +2,5%) : une augmentation intéressante au regard de l’estimation de la croissance française en 2013 (+0,1%). Il faut également se rappeler que ce budget sera très prochainement soumis à la Commission européenne, puisqu’elle a désormais la possibilité de demander à la France (comme aux autres Etats membres de la zone euro) de revoir sa copie jusqu’à ce qu’elle obtienne satisfaction. Au total, ce sont donc 21,5 Mds € qui iront dans les caisses de l’UE, sachant que le solde net de cette contribution aura un impact négatif direct de 7 à 8 Mds€.

    Ce qui frappe également, c’est l’application du gouvernement à convaincre les français que la France est sur la bonne voie, et plus encore à se gausser d’une réduction historique des dépenses de l’Etat en 2014. Il n’en est rien : d’abord, la baisse des dépenses est considérée hors impact du plan d’investissement d’avenir, une enveloppe de 11 Mds€ pour 2014. Pourquoi les séparer du budget, alors que certaines dépenses budgétaires vont aussi financer l’investissement ? Et une part de ces investissements n’aurait-elle pas été imputée à un budget classique ? Ne soyons pas totalement injustes : le fait qu’un commissariat présidé par M. Gallois valide les investissements réalisés dans ce cadre ne peut être qu’une bonne chose, mais elle masque difficilement un transfert de certaines dépenses budgétaires vers cette enveloppe, sans parler des quelques centaines de millions affectées à l’action du gouvernement, au sport ou à l’enseignement au titre de ces investissements d’avenir. Plus insidieusement, le gouvernement affiche et vante une baisse des dépenses en solde de 1,5 Mds€. Cette baisse reste bien évidemment trop modeste, mais le plus important, c’est qu’elle correspond rigoureusement à la baisse de la dotation des collectivités territoriales, qui bénéficieront en échange d’un dispositif leur permettant d’accroître leurs ressources. En d’autres termes, de créer ou augmenter des prélèvements locaux ou la dette des collectivités. Truffé de supercheries, le projet de loi de finance 2014 s’avère donc à l’image de son auteur : une belle imposture.

    Pierre Marchand - L’AF 2871

    Lire de Pierre Marchand également dans L’AF 2871 : " Finance, cinq années de crise "

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Apres-la-dictature-fiscale-l

  • Dérapage policier lors de la venue de Jean-Marc Ayrault à Metz

    Un comité d'accueil attendait le Premier ministre samedi à Metz. Une jeune mère de famille appréhendée brutalement par les forces de l'ordre samedi à Metz a écrit au Premier Ministre.

    Voici la lettre qu'elle a envoyée au Premier Ministre, à Aurélie Filippetti, François Grosdidier, Sénateur de Moselle, Marie-Jo Zimmermann, Député de Moselle, M Dominique Gros, Maire de Metz :

    "Mère de famille habitant à Metz, je souhaitais assister le samedi 5 octobre à votre discours lors de l'inauguration du Mettis, malheureusement je n'ai pas pu vous écouter ni participer à la fête. Alors que je me tenais devant le podium où se tenaient les discours, je me suis faite emmener violemment par deux policiers, qui m'ont évacuée de la place de la gare sans me donner la moindre explication. Ils m’ont d’abord demandé de quitter les lieux, mais n’ont pas pu motiver leur requête. Devant cet abus d’autorité et souhaitant assister à votre discours, j’ai refusé de les suivre. C’est à la suite de mon refus, qu’ils m’ont bloquée par une clef de bras comme si je représentais un danger pour l’assemblée, puis traînée sur 50 mètres pour me mettre à l’écart, alors que je ne faisais rien, ne menaçais personne, ne criais pas, ne sifflais pas. Ils m’ont expliqué ensuite que leur seul grief contre moi était d’avoir participé aux manifestations contre la loi Taubira et d’être fichée comme telle par les renseignements généraux présents en nombre ce jour là.

    Est-ce à dire qu’aujourd’hui en France, le pays des droits de l’homme, on ne puisse plus circuler librement, ou même penser autrement ? A croire qu'il vaut mieux porter un tee-shirt du Che Guevara et dresser un drapeau CGT pour pouvoir marcher sans être appréhendé. Il s'agit simplement d’un délit de faciès. Et cela m'inquiète sur votre vision de la démocratie. Sachez que les forces de l'ordre sont consternées et démotivées d'appliquer de tels ordres si absurdes. Il suffit de leur parler pour le comprendre. Vous ne voulez pas nous entendre, mais écoutez au moins les forces de l’ordre !

    Monsieur le premier ministre, je suis une mère de famille inquiète et qui entend continuer à le dire, tant que des lois sournoises et malveillantes pour les familles seront votées, tant que nombre de vos ministres continueront de réclamer la PMA pour tous, tant que les associations familiales ne seront pas sérieusement consultées sur des lois qui bouleversent notre civilisation, tant que l'idéologie du genre s'immiscera dans les écoles et dans les crèches. Les familles sont en colère et elles continueront de l'exprimer chaque fois que cela sera nécessaire et ce, malgré la répression de votre police politique. Vous pouvez déployer tous les dispositifs de police que vous voulez à chacun de vos déplacements, aussi démesurés soient-ils, et ce, jusqu'à la fin du mandat présidentiel, cela ne changera en rien notre détermination. Faites un geste envers les familles, engagez le dialogue."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Liberté d’expression : la meilleure défense est l’attaque

    « La liberté de la presse ne s’use que quand on ne s’en sert pas », affirme, un tantinet bravache, Le Canard Enchaîné à son frontispice, tandis que l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 proclame solennellement que « tout Citoyen peut [...] parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ».

    Las ! Que de restrictions à cette liberté dite « d’expression », prise dans l’étau de la loi, soupesée au trébuchet de la justice, épiée par des maîtres censeurs stipendiés. De Zemmour à Ménard, du Salon Beige à Valeurs actuelles, que de condamnations au pilori de la bien-pensance de ces hommes, idées, journaux, qu’à défaut d’éliminer physiquement on assassine socialement et médiatiquement.

    La méthode est infaillible : de coûteuses actions en justice pour les délinquants, de substantiels dommages-intérêts dans les caisses des ligues de vertus multiculturalistes. Subir les accusations et tenter de s’en défendre. Pourtant, la meilleure défense est l’attaque. Ainsi, l’hebdomadaire Valeurs actuelles menace-t-il de répondre aux multiples vindicatio ad Hitlerum des habituelles officines « antiracistes », par des plaintes pour dénonciation calomnieuse, diffamation et atteinte à la liberté d’expression, à propos d’une couverture jugée « haineuse » par son titre : « Naturalisés : l’invasion qu’on cache. » [...]

    Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/

  • Pourquoi l’ « ogre » FN est qualifié d’ « extrême droite »…

    A 150 jours des élections municipales, nouveau coup de semonce pour l’UMPS, nouvelle démonstration de force pour les nationaux ce dimanche lors du premier tour de la cantonale partielle de Brignoles (Var). Certes,  un taux d’abstention très fort (66,65% contre 56,86% et 61,89% lors des précédentes élections de 2011 et 2012), une grève des urnes toujours pénalisante pour l’opposition nationale, a entrainé une baisse du nombre de voix recueilli par le FN, mais le candidat frontiste Laurent Lopez est arrivé largement en tête avec 40,4%.  Malgré la candidature de l’ex FN Jean-Paul Dispard (9,1% sous l’étiquette du Parti de la France ), lequel  a appelé à voter UMP pour le second tour, Laurent Lopez a amélioré très sensiblement le pourcentage obtenu en 2011 puis en 2012 par le candidat frontiste (32,97% et 34,9% des voix). Il devance la championne de l’UMP Catherine Delzers  (20,8% des voix), dans ce canton gagné par la gauche en 2012. Sont éliminés du second tour  le candidat du Parti communiste, Laurent Carratala, soutenu par le Parti socialiste, qui  a obtenu 14,6% des voix, et la candidate d’Europe Ecologie Les Verts, Magda Igyarto-Arnoult (8,9%), elle-même bénéficiant localement du soutien de certains socialistes.

    Le PC, le PRG, les personnalités du  PS  (Harlem Désir, Michel Sapin, Vincent Peillon, David Assouline, Arnaud Montebourg…) ont immédiatement  appelé  à voter UMP pour faire «barrage au FN».

    Le PC  a par ailleurs  retourné sa hargne contre les  écolo-gauchistes, leur faisant porter la responsabilité de leur défaite humiliante, de « la division à gauche provoquée par la candidate d’EELV».

     Mieux  encore,  Jean-Luc  Mélenchon, qui a refusé lui d’appeler à voter UMP,  a estimé hier sur RTL que c’est le soutien du PS au candidat communiste qui a plombé la candidature de celui-ci, tant le rejet de la   politique sociale démocrate de François Hollande  est fort dans l’opinion. Une  politique estime-t-il encore qui est  la première responsable  de la bonne santé électorale de l’opposition nationale: « le principal pourvoyeur des voix du FN est à l’Elysée»…

    Ce qui est certain c’est que dans  les conversations entendues à la sortie des bureaux de vote dimanche à Brignoles, comme dans celles des Français depuis des mois, reviennent sans cesse les mêmes constats traduisant la même exaspération. A savoir  le ras-le-bol devant le matraquage fiscal délirant du gouvernement Ayrault, l’échec de Manuel Valls   à juguler l’insécurité (une forte hausse notamment  dans le canton)  ; le tout sur fond de poursuite des flux migratoires qui ici comme ailleurs ont bouleversé le paysage…

     Cette incompétence socialiste qui fait écho à l’impuissance de l’UMP  est relevée implicitement par Jérôme Fourquet de l’Ifop qui constate que  Manuel Valls – qui débute aujourd'hui  une tournée anti FN  par un déplacement  à Forbach -   « gagne  sur le terrain de la communication, pas sur celui de l’action ».

     M. Fourquet  commentait le sondage pour le Figaro publié hier   indiquant que  84% des Français ont le sentiment que la délinquance a augmenté ou beaucoup augmenté au cours des derniers mois ;  75% des sondés estiment aussi que le projet de loi pénale présenté par la ministre de la Justice Christiane Taubira,  ne permettra pas de lutter efficacement contre la délinquance.

     Cette panique du Système se constate aussi avec la levée de bouclier contre la réitération par Marine Le Pen ces derniers jours,  de son refus de voir accoler le terme extrême droite à celui du FN pour le qualifier.

     Samedi, le président de Debout le République (DLR), Nicolas Dupont-Aignan (1,79% à la présidentielle de 2012),  a déclaré   que «  Marine Le Pen n’a pas aujourd’hui des propos d’extrême droite. Mais son parti reste d’extrême droite puisque son président (d’honneur) reste toujours Jean-Marie Le Pen ».

    « Ma ligne est très simple : je suis patriote et gaulliste. Et les gaullistes ne peuvent pas s’allier à un parti dont Jean-Marie le Pen est toujours président d’honneur. Ce n’est pas possible »(sic).

     « Ce n’est pas à moi de changer. Je suis patriote et républicain. C’est au Front National de changer. Marine Le Pen doit choisir ». Bref l’union des patriotes  ne sera possible que «  quand, justement, le Front National ne sera plus d’extrême droite. C’est tout ». a-t-il encore avancé.

     Notons pour notre part que    c’est pourtant  M. Dupont-Aignan qui a changé en quittant, non sans parfois  certaines ambiguïtés, les rivages de la droite européiste se proclamant elle aussi gaulliste. C'est lui qui a repris à son compte il y a déjà plusieurs années des pas entiers du programme de résistance patriotique et de souveraineté nationale défendu historiquement par un FN,  alors présidé par un certain Jean-Marie Le Pen.

     Les justifications avancées par  le président de DLR pour refuser la main tendue par le FN,   ressemblent surtout à une peur certaine de franchir le Rubicon, que n’ont pas  de nombreux électeurs français.  A commencer par les électeurs souverainistes, pour ne rien dire  de  beaucoup d’ adhérents de DLR qui n’hésitent à braver frontalement le politiquement correct…   

     Cette volonté d’agiter les peurs et les fantasmes, de  faire perdurer un cordon sanitaire autour du FN, notamment  par l’utilisation  du qualificatif d’extrême droite a été actée de nouveau par le ministre  Arnaud Montebourg, dimanche soir sur BFM : « Le Front National c’est un extrémisme dans toutes les solutions. »

     Le Front National «reste une formation politique d’extrême droite» que «tout» rattache à ce camp, a accusé lui aussi samedi  le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, avant l’ouverture du Forum «la République face aux extrémismes».

     Dans un  long article paru sur le site du magazine  politis, le journaliste et militant anti FN  Michel Soudais,  a rappelé que le refus de Marine  de voir le FN « être étiqueté d’extrême droite et ses menaces de poursuivre en justice ceux qui s’obstineraient à le qualifier ainsi n’ont rien de nouveau. »

     Déjà en 1995, Jean-Marie Le Pen avait envoyé à  plusieurs directeurs de journaux (Le Monde, Libération), « par lettre recommandée avec accusé de réception », un courrier dans lequel il informait qu’il entendait utilisait un droit de réponse «chaque fois que les mots «extrême droite  et extrémiste  qualifieront le Front National dans vos colonnes ». En vain. La justice l’avait débouté, considérant qu’il s’agissait, de sa part, d’un «abus de droit», visant, «de façon délibérément dissuasive, à censurer le vocabulaire du journaliste».

     Dans une  lettre du 31 octobre 1995, envoyée à plusieurs quotidiens, il rappelait aussi qu » « en science politique, (l’extrême droite) a une définition bien précise ». Celle-ci évoquerait « les ligues et les mouvements fascistes d’avant guerre », et se caractériserait par « le refus de la démocratie et des élections, l’appel à la violence, le racisme et la volonté d’installer le parti unique ». « Or sur chacun de ces points, écrit Jean-Marie Le Pen, le Front National se distingue de l’extrême droite et même s’oppose à elle. »

     « Dans le monde médiatique, souligne encore Jean-Marie Le Pen, l’extrême droite est toujours associée à la violence.» « Quand il y a un attentat, un incendie, un meurtre, des violences, on dit :  On ne néglige pas la piste d’extrême droite , et on associe toujours ce mot à ces images. Après, il suffit de l’associer systématiquement au Front national pour obtenir une espèce d’image subliminale, une  image politiquement connotée ».

     Dans son livre Les Français d’abord (1984), il notait  encore, non « sans  fondement » concède M. Soudais que  « l’extrême droite est une notion floue, imprécise, équivoque, d’usage plus polémique que scientifique. On s’en sert comme d’une arme dans un combat où les mots tuent parfois plus sûrement que des balles (…). Le concept d’extrême droite est si vague, aussi bien dans l’espace que dans le temps, que le Grand Larousse encyclopédique ne s’est même pas risqué à en donner une définition. Indéfini, il se prête donc admirablement à tous les amalgames historiques ou idéologiques. »

      « La sémantique n’est pas neutre, puisque l’adjectif d’extrême gauche est : gauchiste, et que l’adjectif d’extrême droite est : extrémiste de droite, ce qui laisse entendre qu’elle mettrait au service d’idées extrémistes ou révolutionnaires des méthodes extrémistes ou terroristes, fait observer Le Pen en répétant inlassablement que son parti n’est  extrémiste ni dans ses idées ni dans ses méthodes ».

     « Pour le FN, l’enjeu est d’importance.  Les luttes politiques sont des luttes sémantiques, expliquait ainsi Bruno Gollnisch dans une tribune libre publiée dans le Figaro (le 21 juin 12996). Celui qui impose à l’autre son vocabulaire lui impose ses valeurs, sa dialectique et l’amène sur son terrain, à livrer un combat inégal.  Le secrétaire général du parti lepéniste le sait d’autant plus que son mouvement invitait dès 1989 ses militants à engager  la bataille du vocabulaire ».

     Pour autant, c’est un  autre  spécialiste « es extrême droite »,   Renaud Dély, qui vend la mèche en  indiquant le 5 octobre dans  Le Nouvel Observateur la vraie raison de la diabolisation de l’ogre FN.   La preuve irréfragable que le Front National  est bien un mouvement  extrémiste réside dans son refus de l’immigration   de peuplement,   dans « sa conception de l’identité nationale  immuable, figée, éternelle (…) ».

    « Dans son projet,  il (le FN, NDLR)  scinde et oppose les citoyens en trois catégories : les Français à part entière, qu’il juge de souche, les Français de papier, c’est-à-dire issus de l’immigration, et les étrangers. Cette conception maurrassienne se traduit par un programme d’extrême droite qui repose sur un précepte foncièrement anti-républicain : la fameuse préférence nationale, rebaptisée priorité nationale, colonne vertébrale du projet frontiste» écrit M. Dély.

     Cette  défense de l’identité culturelle, civilisationnelle, mais aussi physique du peuple français, ici bien caricaturée,  suffit en effet à être relégué dans le camp du Mal par la caste mondialiste autoproclamée « républicaine », œuvrant à la disparition des nations et des peuples  enracinés.

     Bruno Gollnisch le rappelait sur son blog,  pour nos adversaires  nous sommes  forcément et par nature extrémistes,   anti-républicains ,  anti-démocrates ,  anti-laïcs et même racistes puisque nous défendons non  pas une vision abstraite de la France, réduite à  une république  des droits de l’homme née en 1789 ,  et de son peuple, vu comme un simple agrégat d’individus, mais  une identité française qui n’est pas hors sol mais   faite de chair et de sang.

     La caste politico-médiatique et ses relais intellectuels entend  interdire d’examiner avec le sang froid nécessaire le type d’invasion que subit la France sous le nom d’immigration, d’évaluer les dommages déjà faits à l’identité française et de décider de la forme que doit prendre  la résistance. Le but de cette grosse diversion,  l’opération antiracisme, dont les grands prêtres prononcent les sentences d’excommunication et les accusations d’extrémisme , est de faire en sorte que la situation ne soit pas examinée.

      L’antiracisme  des idéologues français au nom duquel le FN est combattu, chez ceux qui ont réellement un projet, correspond à une volonté politique de modifier la teneur de la population française. Elle ferait que   le terme France, en cas de réussite de cette opération d’invasion acceptée, change tout à fait de sens. Mais comme nous l’avons souvent souligné, le mot France n’a justement pas le même sens pour eux et pour nous.

      Supposons cette opération réussie, l’idée de la France comme œuvre historique de lignées où le regard rétrospectif de l’observateur peut discerner quelques chose comme une volonté, comme une collectivité ayant une mémoire, étant un passé et se concevant elle-même comme le présent et le passé, cette idée est effacée. Il n’y a plus de France.

     Des signes encourageants  se multiplient qui tendent à indiquer que les mensonges du  Système ne tiennent plus devant la prise de conscience générale de la situation, le choc du réel.  Il est donc évident  que  notre combat pour une renaissance française passe  aussi clairement par la bataille du  vocabulaire, tant il est vrai que les mots ne sont pas neutres.

    http://www.gollnisch.com/2013/10/08/dextreme-droite-fn/

  • Gironde : Les associations « antiracistes » signent une convention avec l’Etat

    BORDEAUX (NOVOpress via Infos Bordeaux) – Le jeudi 26 septembre, certaines associations bordelaises spécialisées dans l’antiracisme, signaient une convention avec l’Etat « garantissant aux personnes se déclarant victimes de discriminations qu’un traitement approprié sera apporté à leur situation ».

    Très proches de la gauche pour un grand nombre d’entre-elles, elles ont pour point commun un nombre d’adhérents extrêmement faible, inversement proportionnel aux subventions publiques qu’elles reçoivent.

    Selon la Licra (qui fait partie des associations signataires), « une procédure spéciale a été définie afin de garantir une prise en charge adéquate des victimes ».

    Cette surprenante convention a été signée par Claude Laplaud (procureur de la République de Bordeaux), Dominique Baudis (Défenseur des droits), Michel Delpuech (préfet de la région Aquitaine) et Alain Juppé (maire de Bordeaux). 

    Ci-dessous : La liste des associations partenaires :

    Association du lien interculturel familial et social (ALIFS) : Association présidée par Samira Zaryah, « coordinatrice de médiateurs de quartiers » de la ville de Bordeaux. Son vice-président est Ahmed Asfor, conseiller technique au Conseil Général de Gironde (dirigé par le socialiste Philippe Madrelle).

    Boulevard des Potes : Président : Abd’illah Tahari-Chaoui, par ailleurs militant au Parti socialiste

    Le centre d’information sur le droit des femmes et des familles : Présidée par Bernadette Bonnac Hude, secrétaire de section CFDT à la mairie de Bordeaux, membre du Parti socialiste et fille de l’ancien maire de Cenon (René Bonnac).

    Sos-Racisme : Association fondée par le Parti socialiste ayant pour but la lutte contre le Front national. Présidée localement par Sandrine Malet.

    Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) : Très axé sur la lutte contre l’antisémitisme, ce lobby est dirigé localement par Clothilde Chapuis.

    http://fr.novopress.info/142005/gironde-les-associations-antiracistes-signent-une-convention-avec-letat/#more-142005

  • Le Gouvernement réduit les pensions des anciens combattants

    PptEt quand on entend "anciens combattants", cessons de n'imaginer que des vieillards de 90 ans. Souvent aidés par des associations ou des structures non-étatiques, certains n'ont pas 25 ans et ont déjà beaucoup donné. Image extraite de ce livre "Pour la France" découvert par ce site (Série de photos commentées).

    Lu ici :

    "Le gouvernement aux abois vient de s’en prendre à une population à laquelle personne n’avait jusqu’à ce jour osé s’attaquer : las anciens combattants, victimes de guerre et pupilles de la Nation. Ils ont droit à une pension d’un niveau modeste, 1.739 € par an en 2013 au maximum, pour laquelle l’État contribue à un niveau allant de 12,5 % à 60 %. Le projet de loi de finances pour 2014 ramène à 20 % cette majoration. Il fallait oser…

    On en attend 10 millions d’économie en 2014 et 30 millions en 2015.

    Parallèlement, on vient d’inventer une nouvelle alloc’ de 434 € par mois au profit des cancres de moins de 25 ans trop illettrés pour pouvoir postuler à un « emploi d’avenir » (emploi aidé par des fonds publics) pour lequel il convient de manier la langue correctement, les chiffres, l’orientation géographique, et donc une claire expression orale afin de satisfaire aux demandes, même basiques.

    On expérimente la chose sur 10 000 jeunes : si je calcule bien, cela fait quand même quelque 52 millions d’euros.

    Les anciens combattants et les pupilles de la Nation n’y suffiront pas".

    (Merci à ED) Lahire