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lobby - Page 2489

  • Goldman Sachs - Analyse d'une pieuvre financière mondiale

  • Aux sources du FMI, un instrument du mondialisme

    Le FMI est à la fois pompier et pyromane. Soit, par ses diktats, il déstabilise les nations et les oblige à se plier aux exigences des financiers mondiaux, soit il intervient pour sauver des économies en péril comme récemment en Asie (et, à ce moment, il fait payer cher son intervention en renoncement à l'indépendance des États).
    Qu'il allume des feux ou qu'il les éteigne, le FMI se comporte, depuis sa création, comme un instrument de la mondialisation par la soumission à l'économie apatride.
    Son rôle a été une fois de plus mis en évidence par la crise asiatique qui continue à tant affoler le capitalisme mondial ennemi des peuples et des nations. Son efficacité a été moins grande que souhaitée et on envisage une réforme en prévision d'une troisième crise, la première ayant été celle du Mexique.
    « Il y aura une troisième crise », prédit M. Greenspan de la Réserve fédérale américaine. Il faut revoir et modifier l'architecture financière internationale, la menace d'implosion du système capitaliste venant, d'après lui, des « prêts interbancaires transfrontaliers à court terme ».
    On voudrait donc donner encore plus de pouvoirs au FMI comme le souhaite très clairement - entre les lignes - Le Monde, qui est devenu le quotidien français et francophone officiel de la mondialisation politiquement correcte.
    On se reportera donc avec avantage à l'article très documenté de la revue toujours précise et passionnante. Lectures Françaises, qui dénonce avec talent et depuis quarante ans, les mains cachées qui mènent le monde et complotent pour s'emparer du pouvoir sur une planète globale.
    Michel Leblanc, dans son analyse du rôle précis du FMI, nous rappelle que cet organisme international a été créé en 1945 lors des accords de Bretton Woods, que son but officiel est de protéger la coopération internationale sur le plan commercial et monétaire, et qu'il dispose d'un trésor de guerre alimenté par les États-membres, trente-neuf à l'origine, cent quatre-vingt-deux aujourd'hui.
    Pour sauver le capitalisme américain de la fracture mexicaine, le FMI a injecté, en 1995, près de 20 milliards de dollars dans l'économie de ce pays latin d'Amérique du Nord. Pour la crise asiatique, on a sans doute largement dépassé les 100 milliards de dollars, sans que cela soit suffisant pour épargner le Japon du raz de marée que pourraient provoquer les séismes de Thaïlande, de Corée du Sud et d'Indonésie. En tout cas, les dragons d'Asie ont dû accepter une large tutelle du FMI.
    Cependant, l'instrument privilégié du mondialisme économique n'est pas une banque mondiale, c'est un conseil des gouverneurs appelé la Board, qui représente les États-membres par le biais des ministres des Affaires étrangères. La Board, ou conseil d'administration, se compose de vingt-quatre membres dont huit permanents - les plus gros payeurs - la part du lion revenant aux USA qui fournissent plus de 40 milliards de dollars sur les 200 milliards de fonds de l'organisme.
    Le FMI est donc un instrument du Mondialisme à l'américaine. Et c'est toujours pour protéger les intérêts du capitalisme dominant, celui de Washington, que le FMI intervient. En Asie, on dénonce un véritable néocolonialisme qui vise tous les pays du monde... un langage difficile à employer aujourd'hui en Europe.
    Cependant, certains trouvent le FMI encore trop lié aux États pour jouer son rôle de gardien monétaire de la construction économique d'un futur gouvernement mondial. Ils plaident pour un impôt mondial qui rendrait le FMI indépendant des États-membres totalement indépendants des financiers apatrides à l'origine des institutions économiques onusiennes et mondialistes.
    Les USA craignent la troisième crise, celle qui, submergeant le Japon (qui  finance, par ses excédents commerciaux placés en bon du Trésor, le déficit américain), toucherait Wall Street en plein cœur et ferait s'effondrer la tour de Babel du capitalisme. Mais Babel s'est effondrée, tout comme le mur de Berlin. Depuis la chute du communisme, le capitalisme est unijambiste, et la canne du FMI pourrait, demain, ne plus lui assurer un équilibre artificiel. De sa chute inévitable sortirait alors un ordre nouveau tant redouté par ceux qui tirent les ficelles pour le malheur des peuples et l'abaissement des nations depuis 1945 et dont le FMI est un instrument dépassé.
    National Hebdo du 12 au 18 mars 1998

  • « Le stratagème européen pour la France »

    [Tel est le titre d'une tribune que nous envoie un lecteur et que vous pouvez lire ci-dessous.
    Bien entendu, elle n'engage pas la rédaction de Contre-info, mais peut-être le support d'une saine réflexion.
    ]

    « Il est toujours amusant de voir nos hommes politiques proclamer dans les médias leur amour inconditionnel de la France et laisser entendre, dans le même temps, que notre nation n’est pas assez mâture ni assez importante pour s’en sortir par elle-même. Pour eux, la conclusion est toute trouvée : il faut impérativement que notre pays se fonde dans un ensemble continental voué au mondialisme et fusionne avec Malte ou la Slovénie pour continuer à exister. La contradiction entre leur patriotisme de façade et leur européisme échevelé est évidente, mais il ne suffit pas de constater cette incohérence sans nul doute voulue. Encore faut-il comprendre et démontrer en quoi l’Union européenne est directement nocive pour la France (tout comme elle l’est pour toutes les nations du continent). Et le stratagème conçu par Bruxelles et nos dirigeants européistes est redoutable. Un certain nombre d’analyses s’y sont déjà attelées mais celle-ci entend apporter sa pierre à l’édifice en montrant à quel point cette stratégie est aussi raffinée que dangereuse.

    Le danger le plus évident : la disparition de notre mode de vie

    Il est désormais acquis pour tous les observateurs un peu sensés que l’euro est à la source de bon nombre de nos problèmes économiques, notamment de l’écroulement de nos exportations. Ces mêmes observateurs savent parfois moins que ce sont plus largement les traités européens qui pénalisent notre économie, puisque le fameux Traité de Lisbonne accepté par toute la classe politique française malgré le référendum de 2005 organise et favorise les délocalisations, la fuite des capitaux, le chômage, etc. In fine, c’est tout notre mode et toute notre qualité de vie qui sont menacés directement par l’Union européenne et la participation coupable de nos dirigeants. Bien évidemment, tous nos grands médias étant détenus, au travers de fonds d’investissement et autres multinationales, par les États-Unis d’Amérique ou leurs alliés, il est peu probable que de telles analyses antimondialistes soient développées à vingt heures sur TF1 ou France Télévisions.

    Le stratagème est déjà absolument terrible et il a été décortiqué à plusieurs reprises par certains opposants sagaces au mondialisme. Pourtant, ce n’est pas le pire. Alors que notre pays s’enfonce plus rapidement qu’on ne le pense dans une profonde dépression économique, les médias et hommes politiques français font tout pour détourner l’attention sur d’autres pays par rapport auxquels nous serions prétendument plus avantagés. Inutile de comparer notre économie à celle de la Grèce : ce serait comme chercher à se rassurer en comparant notre espérance de vie à la naissance avec celle du Laos. Ce serait donc se voiler la face en pointant les autres du doigt. Une étude récemment réalisée par Philippe Murer, professeur de finance à la Sorbonne, montre par exemple que le taux de chômage réel atteint facilement 21% en France (et 16% dans une Allemagne prétendument en plein miracle économique), si l’on tient compte des statistiques occultées par les organismes officiels. Dès lors, il devient difficile de se rassurer face au taux espagnol, proche des 25%. Il est encore plus ardu de comparer le caractère compétitif de notre économie face à des pays que les médias dominants disent plus en difficulté : ce n’est pas qu’avec l’Allemagne, mais aussi avec l’Italie ou l’Espagne que notre balance commerciale est largement déficitaire. Quant aux politiques d’austérité imposées à des peuples voisins, elles le seront bientôt aux Français, que le gouvernement en place soit socialiste ou conservateur, nul n’en est dupe. Néanmoins, le stratagème européiste semble fonctionner puisque la plupart de nos concitoyens se réjouissent presque de n’être pas espagnols ou italiens… tout en se lamentant de la nullité de la France, pourtant causée par des facteurs extérieurs.

    Un danger plus pernicieux : notre disparition géopolitique et culturelle

    Comme souvent, les dangers les plus importants sont rarement les plus voyants. Nos problèmes économiques directement causés par le mondialisme et l’ultra-libéralisme européens ont beau être graves, ils le sont moins que notre progressive disparition géopolitique et culturelle dans le monde. Un premier constat simple à réaliser : en dehors de trop rares occasions (le refus du gouvernement de participer à la guerre d’Irak, en 2003), nous nous alignons toujours sur la politique américaine, promue par l’Union européenne et imposée à tous les pays-membres. Notre intervention en Libye en 2011 et la propagande mondialiste qui nous pousse à armer les « rebelles » syriens, dont l’obédience politique est plus que trouble, n’en sont que des illustrations récentes.

    Au-delà de cette politique belliqueuse directement inspirée du choc des civilisations de Samuel Huntington (un Américain proche des services secrets, comme par hasard), l’Union européenne favorise aussi l’amitié franco-allemande dont l’on peut légitimement se demander ce qu’elle apporte à la France. Littéralement écrasé par le commerce extérieur germanique, la France est aussi totalement coupée de son espace géopolitique naturel, la Méditerranée. Nos relations avec nos anciennes colonies du Maghreb et d’Afrique subsaharienne sont presque nulles – sauf pour y défendre les intérêts du grand capital pétrolier ou minier, ou bien encore pour y soutenir les dictateurs que nous dénoncerons ensuite. Ne parlons pas non plus du mépris que nous ne cessons d’exprimer à l’égard des pays d’Europe méditerranéenne, pourtant latins et de tradition catholique comme nous. Cependant, face à l’écroulement démographique du monde germanophone ou de l’Europe centrale et orientale, la France, si elle défendait ses intérêts au lieu de défendre ceux du mondialisme libéral, s’intéresserait de près à des zones du monde émergentes, dont l’Asie orientale et l’Amérique latine. Dans ce dernier cas, une alliance au cas par cas avec l’Espagne serait bien plus judicieuse pour nous, puisqu’il s’agit du premier partenaire européen du Brésil, du Mexique, de l’Argentine, du Venezuela, de la Colombie, etc.

    D’ailleurs, cette politique totalement aveugle concernant notre identité et nos intérêts bien compris a provoqué aussi un déclin accéléré de la langue française dans le monde. Obnubilés par l’Union européenne, nos dirigeants se laissent illusionner par les chiffres surestimés de la Francophonie et ne voient pas que la langue de Molière a reculé partout : Canada anglophone, États-Unis d’Amérique, Brésil, Argentine, Asie orientale, ancienne Indochine, etc. Et ce n’est pas seulement l’anglais qui nous a dépassés, mais aussi d’autres langues, comme l’espagnol. Notre vénération des principes européistes et mondialistes fait donc partie d’un stratagème bruxellois plus large : nous couper de toutes nos alliances traditionnelles, nous mettre au pas en termes géopolitiques et faire reculer notre culture et notre langue (c’est-à-dire notre vision propre du monde) sur la planète. Jusqu’à quand ?

    de Maeztu » http://www.contre-info.com

  • Florange: lettre ouverte du leader CFDT Édouard Martin à Hollande

    Pas contente, la CFDT. Dans une lettre ouverte adressée jeudi à François Hollande, à qui il demande de ne « pas laisser les salariés être sacrifiés », son leader de l'usine ArcelorMittal de Florange (Moselle), Édouard Martin, pointe les « mensonges, absurdités et vérités » à propos de l'aciérie lorraine.
    « On fait payer Florange. Ça fera du bruit, mais ça se fera quand même, pense Mittal. Dans notre système français, seul le gouvernement peut l'empêcher. Le gouvernement laissera-t-il faire? », interroge Édouard Martin dans sa lettre, publiée jeudi soir sur le site Internet du quotidien Le Républicain lorrain.
    « Monsieur le Président, après vos promesses, nous laisserez-vous être sacrifiés sans comprendre et arrêter cette mécanique à nous broyer ? », poursuit-il.
    Le responsable CFDT conteste notamment l'accord conclu fin novembre entre le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le numéro un mondial de l'acier.
    « Il n'y aura pas de plan social parce que la pyramide des âges de l'usine conduira au départ naturel de plus de 600 personnes en trois ans. Dès lors, faire un plan social coûterait plus cher à Mittal qui devrait payer les indemnités de licenciement », estime M. Martin. « Ne pas avoir de plan social est une bonne chose, mais ce n'est pas une victoire », souligne-t-il.
    L'engagement de Mittal à investir 180 millions d'euros sur le site mosellan est également critiqué, car « ce montant contient les dépenses opérationnelles et de maintenance: ce qui reste pour les investissements stratégiques est insuffisant », estime le syndicaliste.
    « Même la maintenance n'est plus faite correctement, les dépenses ont été divisées par deux depuis 2008 et Florange, comme Gandrange naguère et la plupart des usines de Mittal, est une usine qui se dégrade à vue d'œil », écrit-il au président de la République.
    La fermeture des hauts fourneaux P3 et P6, les derniers de Lorraine, est dénoncée par M. Martin, qui observe que le projet de captation de CO2 Ulcos, conditionné à un accord de financement par l'Union européenne, « n'a de sens que sur des hauts fourneaux pérennes ».
    « La vérité c'est que l'usine de Florange est compétitive, y compris sa filière chaude, ses hauts fourneaux, son aciérie. Ce n'est pas un slogan syndical. C'est ArcelorMittal qui le dit en 2011, juste avant de nous arrêter les hauts fourneaux », affirme encore le leader CFDT, selon qui Florange est « le deuxième meilleure des cinq usines ArcelorMittal d'Europe du Nord ».

    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • Zimbabwe : le rapport qui accuse (arch 2003)

    Dans un rapport dénonçant la situation du Zimbabwe, les évêques sud-africains et zimbabwéens accusent directement le parti au pouvoir du Président Robert Mugabe d'avoir érigé la torture et la persécution systématique des opposants en pratique de gouvernement. En mai 2003, Amnesty International avait publié un rapport : Zimbabwe. Les droits fondamentaux menacés de toutes parts, qui dénonçait déjà la dérive totalitaire du pays. Etabli à partir d'auditions et de témoignages de responsables officiels du régime et de partisans du ZANU-PF, le parti de Robert Mugabe, le rapport des évêques met de son côté en évidence la responsabilité directe du pouvoir zimbabwéen dans les violences et les meurtres qui agitent le pays. Les milliers de jeunes formant le Service National de la Jeunesse (SNJ), manipulés par le pouvoir, sont mentionnés comme les auteurs de tortures, de destructions, de campagnes de viols et de meurtres. Dans un pays où 30 % de la population adulte vit avec le virus du VIH, les nombreuses victimes des viols sont en grand danger de se retrouver infectées. Les jeunes du SNJ seraient de 30 à 50 000, enrôlés et mis en condition par le ZANU-PF dans des conditions qui rappellent les événements de Côte d'Ivoire et l'utilisation des « jeunes patriotes ». Beaucoup, dégoûtés de leurs actes, ont trouvé refuge en Afrique du Sud où la presse recueille aujourd'hui leurs confessions.
    Les victimes de cette campagne de terreur planifiée ? Les fermiers blancs et leurs familles, décrétés « ennemis du Zimbabwe » par le Président Mugabe, et les partisans ou sympathisants du parti d'opposition MDC (Movement for Democratic Change), dirigé par le syndicaliste Morgan Tsvangirai.
    Un des points les plus marquants de cette intervention des évêques sud-africains et zimbabwéens est la critique ouverte de la tolérance et du soutien implicite manifesté par les pays africains, et particulièrement par l'Afrique du Sud, à l'égard de Robert Mugabe.
    Le comportement des voisins du Zimbabwe semble consister depuis le début de la crise, en 2000, à refuser toute mise en cause explicite du régime d'Harare au nom d'une « diplomatie discrète ». En juillet, le sommet de l'Union africaine a omis de mettre la situation du Zimbabwe à son ordre du jour.
    Mais l'exemple le plus frappant de cette conjuration du silence reste l'attitude de la Commission des droits de l'homme de l'ONU, qui a décidé par un vote en avril 2003 de ne pas se prononcer sur la situation de ces mêmes droits de l'homme dans le pays. La plupart des pays africains, la Chine et Cuba ont soutenu cette motion de « non action », tandis que les Européens, le Japon, l'Amérique latine et les Etats-Unis votaient contre. La nouvelle a été peu commentée.

    La démagogie d'un pouvoir aux abois

    Deux plaies défigurent aujourd'hui l'ancien grenier de l'Afrique australe : une politique économique marquée par un marxisme des plus archaïque, et une pratique politique marquée par le racisme antiblanc et la violence à l'égard de toute opposition.
    Politiquement, la mise en cause violente des fermiers a correspondu à la montée en puissance de l'opposition en 2000. Boucs émissaires rêvés pour un Président en perte de vitesse, les blancs lui ont permis, à travers la mobilisation hâtive des « vétérans » de la guerre d'indépendance, de reconquérir artificiellement une popularité de façade. La manœuvre a eu pour conséquence la désorganisation économique d'un pays dont l'agriculture constituait jusqu'alors la principale source de revenus. 70 % des terres étaient mis en valeur par des fermiers blancs, avant que ne soit décidée la politique d'expropriations et de redistribution des terres.
    Ces expropriations et les violences contre l'opposition sont allées de pair. Depuis 2000, enlèvements, viols et meurtres se sont multipliés à l'encontre de la population blanche avec l'appui explicite du gouvernement, entraînant le départ forcé de 150 000 personnes. 1700 propriétés ont été illégalement occupées. Les meilleures terres ont été distribuées à des affidés du régime, dignitaires politiques, ou membres du ZANU-PFD. Ces privilégiés se sont révélés peu aptes à mettre les exploitations en valeur, et sont aujourd'hui confrontés à une sécheresse qui frappe l'ensemble du pays. La production de tabac et de céréales s'est effondrée. Le chômage touche aujourd'hui 78 % de la population. 230 000 travailleurs noirs ont dû être expulsés du pays.
    En trois ans, conséquence directe des décisions de Robert Mugabe, le pays a subi une récession cumulée de près de 20 %.
    La Zambie, l'Ouganda et le Mozambique, voisins du Zimbabwe, se gardent bien d'imiter la politique d'Harare : les fermiers blancs qui désirent s'y réinstaller sont accueillis à bras ouverts par « des pays qui ont un besoin évident de gens capables de produire de la nourriture quelle que soit leur couleur de peau », selon le journal d'opposition, The Zimbabwe Independent.
    Malgré les mises en garde de la Grande-Bretagne, des Etats-Unis et de l'Union Européenne, Mugabe persiste dans sa croisade en dénonçant « les ingérences occidentales ».
    Un rapport de l'UNICEF révèle une situation sanitaire extrêmement préoccupante : 600 000 enfants sont orphelins du VIH/SIDA et quelque 2,2 millions de personnes vivent avec le virus. Le braconnage, la prostitution et le vol s'imposent de plus en plus comme des stratégies de survie pour une population qui s'enfonce dans le chaos.
    Pour faire face aux besoins immédiats du pays, l'ONU évoque, de concert avec diverses organisations humanitaires, la nécessité de réunir plus de 285 millions de dollars.
    Le 24 juillet, le gouvernement d'Harare faisait officiellement une demande pour de nouvelles aides alimentaires. 5,5 millions de personnes sont menacés par la famine et le Zimbabwe vient de rejoindre la liste, établie par le Programme alimentaire mondial, des 25 pays africains en situation d'urgence alimentaire.
    Une déchéance qui ne doit rien à la fatalité…
    B. L. POLEMIA
    26/11/2003

    Pour aller plus loin :
    - Les exilés du Zimbabwe (enquête publiée par « Le Monde ») :
    http://www.lemonde.fr/web/imprimer_article/0,1-0@2-3230,36-343303,0.html
    - Photos et témoignages des massacres de fermiers blancs en Afrique australe :
    http://www.africancrisis.org/Photos.asp
    - Enquête sur Mugabe et sa politique de « nettoyage ethnique » :
    http://www.france-avenir.com/international/mugabe/mugabe.htm

  • La désinformation médiatique sur la tuerie de Newtown au Connecticut

    Je sais depuis longtemps que l’information américaine est motivée par un agenda. Ce soir (18 décembre), je me suis rendu compte à quel point l’information américaine, motivée par un agenda, motive l’information du reste du monde.

    Pour des raisons que j’ignore, la chaîne de télévision de Moscou, Russia Today (RT) m’a demandé une interview en direct via Skype à propos de la tuerie de masse s’étant déroulée dans une école de Newtown dans le Connecticut, tuerie qui coûta la vie à 20 enfants et plusieurs adultes. J’étais intéressé de savoir quel était l’intérêt de Moscou sur la fusillade et j’acceptai l’interview.

    Je fus surpris de me rendre compte que RT Moscou était intéressée par la version officielle américaine sur la tuerie et me demanda si je pensais que le résultat de tout cela serait une interdiction des « armes d’assaut » aux États-Unis.

    Beaucoup de choses peuvent être une arme d’assaut : une batte de base-ball, un couteau, un poing, un pied, une carabine 22 LR, un fusil de chasse à deux coups, un tisonnier, un révolver six-coups, une brique, un sabre, un arc et des flèches, une lance. Tout le monde peut rajouter ce qu’il veut à cette courte liste.

    Les partisans du contrôle des armes à feu ont défini une « arme d’assaut » comme étant la version civile semi-automatique d’armes militaires comme l’AR-15, les versions civiles des M-16 ou des AK-47. Pendant la présidence de Clinton, la version civile de ces différentes armes n’étaient pas autorisées d’avoir des caractéristiques sans dangers, car ces caractéristiques faisaient qu’elles ressemblaient trop aux armes de guerre ; de plus les armes étaient restreintes à n’avoir que des chargeurs ne pouvant contenir que dix cartouches maximum.

    Aujourd’hui, des chargeurs de 20 ou 30 cartouches sont sur le marché. Pour un professionnel, la capacité du chargeur n’a que peu d’importance car avec de l’expérience, une personne peut changer un chargeur en une seconde. On pousse un bouton, le chargeur tombe, on le remplace par un autre. Pour des raisons difficiles à suivre, les partisans du contrôle des armes à feu pensent qu’un chargeur de 10 cartouches transforme une « arme d’assaut » en quelque chose d’autre.

    J’ai dit sur RT que les États-Unis sont le plus grand État policier de l’histoire. Merci à la technologie moderne, Washington est capable d’espionner ses sujets de manière bien plus efficace que ne l’avait pu Joseph Staline et Adolf Hitler. Même George Orwell en imaginant son roman dystopique 1984, a été surpassé par la pratique courante de Washington. En cela, la « guerre contre le terrorisme » est une excuse pour l’État policier américain.

    Un état policier, ai-je dit, est inconsistant avec une population armée et alors que tous les autres amendements constitutionnels sont tombés, le dernier qui reste de ceux-ci est le second amendement (NdT : celui qui déclare le droit inaliénable pour les citoyens américains de posséder et porter des armes) et il ne va plus survivre longtemps.

    Mais pourquoi cette focalisation de RT sur les « armes d’assaut » ? L’accusé, Adam Lanza, a été immédiatement déclaré coupable. D’après Associated Press, le médecin qui a examiné les corps à Newtown, Connecticut, le Dr. H. Wayne Carver a dit que « toutes les victimes de la tuerie de l’école primaire du Connecticut ont été tuées à bout portant de plusieurs coups de fusil »

    Et pourtant, Fox News rapporte que « un journaliste de CNN a dit que la police avait retrouvé trois armes sur la scène du crime : un Glock et un Sig-Sauer, qui sont des armes de poing, ainsi qu’un fusil Bushmaster .223. Le fusil a été retrouvé sur le siège arrière du véhicule que l’homme armé conduisit jusqu’à l’école, les armes de poing quant à elles furent retrouvées à l’intérieur de l’école. »

    Le même rapport de Fox News dit que : « Des mesures de sécurité mises en place cette année à l’école Sandy Hook prévoyaient de laisser les portes verrouillées durant les heures de classe et les gens devaient être introduit électroniquement. Il y a une caméra qui filme quiconque rentre dans le building. »

    Si ce rapport est correct, comment un Lanza armé jusqu’aux dents a pu entrer dans l’école ?

    J’ai essayé de faire remarquer à RT que ces rapports d’information indiquent que l’accusé armé, que personne ne peut plus interroger, s’il est bel et bien le coupable, a tué les enfants avec des armes de poings et non pas avec une « arme d’assaut » laissée dans la voiture, mais que le médecin qui a examiné les corps a dit que les enfants avaient été tués à coups de fusil.

    Les divergences sont évidentes. Soit les rapports de presse sont incorrects, soit le médecin a tort ou alors quelqu’un d’autre qu’Adam Lanza a tiré sur les enfants.

    Ceci fut trop pour la journaliste résidente de RT. Elle me coupa la parole et dit alors que les enfants avaient été tués par quel qu’arme que ce soit. Et pourtant le point de focalisation du programme était clairement les « armes d’assaut ». Ceci fut renforcé lorsqu’on me demanda de rester en ligne pour une question post-interview.

    La question de RT Moscou fut de savoir si je pensais que les armes d’assaut seraient interdites. J’ai répondu que je pensais que toutes les armes seraient interdites. J’avais déjà dit au journaliste hôte que je pensais que toutes les armes seraient retirées des citoyens, mais que je doutais de l’efficacité de l’interdiction.

    J’ai dit au journaliste qu’au début du XXème siècle l’alcool fut banni, mais que l’alcool était trouvable partout et que la prohibition fut à l’origine des fortunes de la mafia. Aujourd’hui, les drogues sont interdites, depuis des décennies. La drogue est partout et les cartels de la drogue gagnent des milliards de dollars. Ce ne sera pas différent avec une interdiction des armes à feu. L’Angleterre interdit les armes, mais les criminels sont armés et aujourd’hui la police britannique traditionnellement désarmée est lourdement armée. Quand je vivais en Angleterre, les armes n’étaient pas interdites et les policiers se promenaient dans les rues avec des bâtons de circulation et pas d’armes à feu.

    Cette focalisation sur ces « armes d’assaut » est troublante pour une autre raison. D’après les rapports de presse, Lanza avait un désordre de la personnalité ou avait un problème mental ou peut-être était-il juste différent.

    Peu importe, il était sous thérapie médicamenteuse. Alors la responsabilité va-t-elle aux armes ou aux médicaments ?

    Comme l’agenda est d’interdire les armes, on blâme les armes à feu.

    Dans la fusillade de masse précédente dans le cinéma du Colorado, les témoignages oculaires différèrent de la version officielle et d’après les rapports d’information, le suspect était impliqué avec le gouvernement dans une sorte d’expérience de contrôle psychique et il fut retrouvé après la fusillade assis dans sa voiture, garée sur le parking du cinéma.

    De la même manière, la fusillade de l’école primaire dans le Connecticut possède des aspects troublants. Dans le rapport circonstancié de la police, un enseignant dit avoir vu « deux silhouettes qui couraient devant le gymnase ».

    L’enregistrement de la communication radio de la police fait aussi état de deux hommes dans un van, arrêtés et détenus et des rapports divers et variés disant que la police avait arrêté un homme dans le bois voisin. L’homme avait dit : « Je ne l’ai pas fait. » Comment un homme dans les bois pouvait-il savoir ce qui venait juste de se passer ? Il n’y a pas de télé dans les bois et pourtant l’homme niait avoir perpétré la fusillade. Très étrange.

    Ce qui se passe souvent, est qu’il y a un nombre initial de faux rapports, tel que dans le cas du Connecticut, faisant état que la mère de Lanza était enseignante à l’école et fut tuée dans l’école, que Lanza avait aussi tué son père et que son frère avait peut-être été impliqué. Toutes les divergences avec la version officielle sont ensuite jetées avec les faux-rapports. Comme les médias suivent simplement l’histoire officielle et n’enquêtent pas, il est impossible de savoir ce qu’il s’est vraiment passé. Les gens acceptent simplement la version donnée.

    Il apparaît un peu bizarre néanmoins que RT Moscou suivent sans aucune critique le reportage des médias US et la version officielle après avoir expérimenté par exemple le mauvais narratif intentionnel des médias américains sur la guerre russo-géorgienne, qui fut commencée par l’ancienne république soviétique de Géorgie mais fut blâmée sur la Russie, RT Moscou croit-elle vraiment ce que disent les médias américains, à savoir que les missiles américains qui encerclent la Russie sont dirigés sur l’Iran ?

    Les Américains ont été bien armés depuis plusieurs siècles, mais la « violence par armes à feu » est nouvelle. Pourquoi ?

    Y a-t-il plus de gens dérangés mentalement ? Plus de gens sous l’influence de médicaments ? Les Américains ont-ils perdu leur self-control ? Leur conscience morale ? Les Américains sont-ils façonnés par des films trop violents et par des jeux vidéo et par 11 années de massacre d’autres gens par leur gouvernement ? Les Américains ont-ils perdu leur empathie pour les autres ?

    Tom McNamara, qui enseigne à l’académie nationale militaire française demande : « Les Arabes pleurent-ils aussi pour leurs enfants ? »

    La fusillade de l’école primaire du Connecticut est une tragédie à plusieurs niveaux. Des enfants ont perdu la vie, des familles ont perdu leurs enfants et cette tragédie est utilisée pour désarmer le peuple américain qui doit faire face à un État policier sans précédent, qui augmente son pouvoir et sa menace de jour en jour.

    Dr. Paul Craig Roberts, le 19 Décembre 2012

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

    Article original en anglais : « Going After Guns : Confronting Violence in America »

    Traduit de l’anglais par Résistance 71

  • AUX BOUFFEURS DE CURÉS, LES IMAMS SONT INDIGESTES (arch 2005)

    Empêtré dans ses devoirs de mémoire et, surtout, ne sachant exactement à qui il convient de les rendre, notre gouvernement est fâché avec les commémorations. En dix jours seulement, il a boudé le bicentenaire d'Austerlitz et glissé subrepticement sur le centenaire de la loi 1905, pourtant chère au coeur du président. Il faut dire qu'aux bouffeurs de curés, les imams sont indigestes.
    Si, comme on le dit dans Libération (9/12), « ni Jacques Chirac ni Dominique de Villepin n'ont prévu de commémorer aujourd'hui la promulgation du texte fondateur de la laïcité », cela bien que « depuis le début du quinquennal; le chef de l'Etat n'a( it) pas manqué une occasion de souligner l'importance de ce "pilier du temple" dont l'effondrement entraînerait la dislocation du pacte républicain », c'est peut-être parce que l'on a bien du mal à s'entendre, aujourd'hui, sur la définition de ce mot.
    On relèvera d'ailleurs que la mauvaise posture du gouvernement en cette matière tient, pour l'heure, à deux choses essentielles : primo, le mensonge quant au contenu de cette Loi de 1905 et à l'interprétation qui en est donnée ; secundo, la polémique qui fait rage sur la colonisation. À force de se tortiller pour ne déplaire à personne, ce qui conduit à se fâcher avec tout le monde, on arrive en effet à donner de la laïcité une définition qui ressemble trait pour trait à celle du communautarisme. Exemple par Jean Glavany, ancien ministre de l'Agriculture du gouvernement Jospin, qui, dans ce même article de Libération, se livre à l'exercice au nom du parti socialiste. «  Depuis Jaurès, dit-il, le combat laïc a été indissociable du combat social. En ce sens, les mesures visant à mieux vivre les différences mériteraient d'être qualifiées de laïques : Pacs, parité, vote des immigrés. Défendre la laïcité, c'est défendre la mixité sociale ».
    Ainsi, la laïcité ne serait pas, comme l'écrivent encore les dictionnaires, le « principe de séparation de la société civile et de la société religieuse, l’État n'exerçant aucun pouvoir religieux et les églises aucun pouvoir politique » ; ce ne serait pas non plus, comme on l'a laissé entendre ces dernières années, le commun dénominateur des citoyens dans la neutralité, en quoi on entretient d'ailleurs une certaine confusion entre laïcité et démocratie. Non, ce serait à l'inverse la reconnaissance et la promotion de tous les particularismes individuels. Vaste chantier !

    Une rhétorique typiquement léniniste

    Ce qui était intéressant, dans la vieille acception de la laïcité à la française, c'était la conception universaliste - certes totalement utopique. Ce qu'on nous propose en lieu et place est cette fois d' « inspiration fondamentalement totalitaire », écrit Alain-Gérard Slama dans le Figaro Magazine (10/12).
    « La France était un pays où l'on pouvait encore exister sans avoir à exciper d'une religion, d'une race ou d'une appartenance », écrit-il. Or « il ne se passe plus de semaine. sans que l'on voie surgir un nouveau groupe de pression à caractère ethnique ou religieux ». Slama fait ici allusion au Cran, Conseil représentatif des associations noires, « qui prétend identifier une politique et une couleur de peau » et qui, sous prétexte de « répondre à un "besoin" de reconnaissance et de mémoire [...] ambitionne de peser assez lourd dans le débat public pour imposer ses conditions aux candidats à la prochaine élection présidentielle ». La menace ne doit pas être sous-estimée, étant « à la mesure d'un discours qui renoue avec le fond et la tactique du léninisme, et qui dévoile ainsi son inspiration fondamentalement totalitaire ». Et Slama explique : « Comme chez Lénine, les droits formels reconnus par la démocratie à chaque citoyen sont considérés comme nuls et non avenus aussi longtemps qu'ils n'ont pas été traduits dans les faits pour tous. On renie ainsi l'universalisme, sous prétexte qu'il n'a pas empêché la colonisation, et qu'il a lui même servi de prétexte : on remet en cause le principe d'égalité sans distinction d'origine, de religion ou de race, au motif que le racisme n'a pas été éradiqué dans les sociétés modernes, on rejette la laïcité, en invoquant l'inégalité d'accès des cultes à la pratique religieuse dans l'espace public, on va même jusqu'à répudier la séparation entre le public et le privé, le politique et le culturel,dans le droit fil de la pensée totalitaire ».

    " La question principale est celle des lieux de culte musulman"

    On peut constater chaque  jour la traduction dans les faits de ce qu'énonce ci-dessus A.-G. Slama. Prosaïquement, Libération (9/12) constate : « Si les élus locaux se mobilisent davantage que les élus nationaux, c'est sans doute parce que la laïcité n'est pas pour eux un concept abstrait mais une réalité au quotidien ». En effet, « c’est sur leur bureau qu'aboutissent les demandes des musulmans pour que des créneaux horaires de piscine soient réservés aux femmes ou, d'accord avec les juifs, qu'une alternative au porc soit prévue dans les cantines, voire que la viande soit hallal ». De même, « si les élus se sentent directement concernés par la loi de 1905, c'est aussi parce que c'est à eux que s'adressent les musulmans désireux de construire une mosquée ». Et comme le confie Jean-Marie Boekel, le président PS de l'Association des maires de France, « La question principale qui se pose aux maires en ce moment, et la plus lourde, est celle des lieux de culte musulman ». Or, la loi interdisant toute subvention publique des cultes, « les élus bricolent, mettant quasi gratuitement à disposition des associations musulmanes des terrains sous forme de bail emphytéotique, finançant l'aménagement du parking, subventionnant la construction de salles destinées non à la pratique du culte mais à des activités culturelles, comme l'enseignement de la langue arabe… »
    Et pendant ce temps, le gouvernement regarde ailleurs.
    TOPOLINE National Hebdo décembre 2005

  • Après la délinquance en col blanc, la délinquance verte

    En France, la Cour des Comptes a dénoncé en 2012 plus d'1.8 milliard d'euros de fraudes aux certificats carbone, avec 18 procédures judiciaires en cours.
    Vendredi 14/12/2012, 500 policiers ont investi le siège de la Deutsche Bank à Francfort, la banque centrale allemande. Ils ont perquisitionné les locaux et interpellé 25 personnes dont le co-président en personne, Jürgen Fitschen, et le directeur financier, Stefan Krause, dirigeants principaux du conseil d'administration.
    L'objet de cette opération de police d'envergure était encore plus grave que d'habitude. Il s'agit cette fois de fraude aux certificats carbone, ces fameux certificats verts dont tout le monde parle mais dont personne ne connait rien. Ils sentent de plus en plus le soufre ces certificats. Leur fraude est estimée par les polices financières à 5 milliards € rien que pour cette année.
    Quelques exemples : un ministre ukrainien a été impliqué dans un détournement de 300 millions de certificats en 2011. En un an, le marché italien des certificats carbone a engendré 500 millions de fraudes avant d'être fermé en catastrophe. En France, la Cour des Comptes a dénoncé en 2012 plus d'1.8 milliard de fraudes aux certificats carbone, avec 18 procédures judiciaires en cours. Ce procédé est la gangrène des énergies renouvelables dont il a complètement pourri la base. Avec l'opération de police à la Deutsche Bank, on atteint un niveau industriel de fraude.
    Le principe est simple : vous construisez par exemple un parc d'éoliennes. D'une part votre électricité sera obligatoirement rachetée au prix fort par le contribuable, même si elle est de mauvaise qualité. Mais d'autre part, il existe une ressource souterraine encore plus intéressante : sans rien dire à personne, vous allez pouvoir négocier au niveau mondial des « certificats » qui vont être rachetés par des industriels pollueurs pour pouvoir continuer à polluer. Ces certificats sont autorisés au nom de mystérieux quotas internationaux définis par quelques experts et surtout quelques banquiers dans le secret de ces fameuses conférences internationales sur le réchauffement climatique. De toutes façons, leur montant compte peu, car ils sont très mal contrôlés et servent souvent plusieurs fois.
    Pourquoi des financiers se sentent soudain concernés par l'avenir de la planète ? Parce que ce système vaut beaucoup d'argent. On saisit mieux pourquoi des promoteurs battent la campagne pendant plusieurs années pour installer des éoliennes dans des coins reculés des campagnes françaises. Ce n'est ni l'électricité, ni l'avenir de la planète qui les intéresse, mais un pactole souterrain considérable souvent objet d'évasion fiscale de masse, dont personne ne soupçonne l'ampleur, et dont ils se gardent bien de parler. D'une part le contrôle de ces certificats est très léger et illusoire. Chacun sait qu'il existe des certificats émis plusieurs fois pour le même équipement, ce qui est totalement interdit. Les organismes de « contrôle » sont souvent de simples officines privées à la merci des groupes industriels et financiers qui les ont créées. 
    Ceci veut dire aussi que plus on construit d'éoliennes, par exemple, plus on prolonge la pollution de la planète dans ses aspects les plus graves. Bien au-delà du simple aspect de l'énergie, la rentabilité de vieux équipements polluants est telle que leurs propriétaires sont prêts à subventionner gratuitement des opérations d'énergie renouvelable, tellement elles leur font gagner d'argent.
    Bien pire, ce système intéresse désormais les mafias internationales car il permet de blanchir, ou plutôt de « verdir » beaucoup d'argent en peu de temps. Le Service de Renseignement et d'Analyse sur la Criminalité Organisée vient de produire un rapport dans ce sens à l'attention du premier Ministre. Avec un tel système, les « pourboires » locaux sont tentants et faciles, et représentent un montant dérisoire des gains. Ainsi, les opérations d'énergie renouvelable, comme le solaire ou surtout les éoliennes, sont devenues la partie apparente et alibi d'un vaste trafic financier international... subventionné par le contribuable...
    Cordialement
    J.L. Butré
    Président
    Fédération Environnement Durable - 3 rue des Eaux - 75016 Paris
    http://environnementdurable.net

    contact@environnementdurable.net

    http://frontnationaldu92.blogspot.fr/

  • Pour F. Hollande, la France vit déjà sous la charia

    Noël : Contrairement à l’Aïd-el-Fitr, aucun communiqué sur le site de l’Élysée (Màj)

    Addendum

    France-Inter a évoqué l’affaire dans la soirée du 25 décembre, avec une intervention du député Lionnel Luca :

    Aucun vœu du Président Hollande à l’occasion de Noël sur le site de l’Élysée. En revanche pour l’Aïd-el-Fitr :

    « A l’occasion de l’Aïd-el-Fitr, qui consacre la fin du mois de Ramadan, j’adresse tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite aux musulmans de France. »

    FdeSouche

  • L'Eglise irlandaise invite les fidèles à s'opposer à l'avortement

    Alors qu’un projet de loi est actuellement à l’étude, le cardinal Sean Brady, numéro un de l’Eglise catholique irlandaise, a exhorté ses fidèles dans son traditionnel message de Noël, mardi 25 décembre, à s’opposer à toute libéralisation de l’avortement.

    L’Irlande, seul pays de l’Union européenne à totalement interdire l’interruption volontaire de grossesse, prépare actuellement un projet de loi autorisant cet acte médical dans les cas où la vie de la mère est en danger. La question de la légalisation de l’avortement, qui continue de diviser dans ce pays fortement catholique, a resurgi en novembre après la mort d’une ressortissante indienne qui s’était vu refuser une IVG.

    UNE QUESTION QUI DIVISE

    "J’espère que chaque personne qui croit que le droit à la vie est fondamental fera entendre sa voix d’une manière raisonnable mais franche auprès de ses représentants", a déclaré le cardinal Sean Brady. "Aucun gouvernement n’a le droit de retirer ce droit à une personne innocente." La Cour suprême irlandaise a jugé en 1992 que l’avortement devait être autorisé lorsque la vie de la mère était en danger mais aucun gouvernement n’a jusqu’à présent légiféré sur cette question de société qui divise l’opinion publique.

    La mort dans un hôpital irlandais en novembre de Savita Halappanavar, qui avait demandé à plusieurs reprises que l’on mette un terme à sa grossesse après avoir été informée qu’elle faisait une fausse couche, a déclenché d’importantes manifestations de pro et d’anti-IVG.

    Le Monde  http://www.actionfrancaise.net