
La météorologie est une science d’observation qui s’aventure dans des prévisions sur le court terme. Pourtant il y a des signes évidents de la méconnaissance de l’évolution du climat que les propagandistes ont utilisé durant tout l’été (boréal) qui s’achemine vers l’automne en cette année 2023. Les arguments utilisés : sécheresse, orages violents, incendies de forêt, diminution de la banquise, trop de moustiques, trop d’épidémies … pour démontrer que le changement du climat est bien réel. Or tous ces arguments n’ont rien à voir avec le climat car il s’agit de constatations au jour le jour des conditions météorologiques qui, aussi loin que l’on puisse remonter dans la mémoire, ne sont pas prévisibles. Il est possible de constater que par exemple la zone de convergence intertropicale tend à descendre vers le sud : elle se trouvait proche de dix degrés nord le premier juillet alors qu’elle se trouve aujourd’hui presque au niveau de l’Équateur. Il s’agit tout de même d’un glissement de 1100 kilomètres. C’est un phénomène naturel qui est le reflet de l’alternance des saisons. J’ignore quand ce changement a lieu chaque année mais à l’évidence il est accompagné d’une sorte de désordre dans cette zone appelée en anglais ITCZ (Inter Tropical Convergence Zone).