
Qui l’eût cru ? C’est François Bayrou, l’homme des coteaux béarnais et de la ville du bon roi Henri, qui sonne le tocsin. C’est Bayrou, le grand méchant mou, qui ose dire – enfin – la vérité sur la situation financière catastrophique de la France. Les marchés bruissent et le Wall Street Journal s’inquiète désormais de la capacité du gouvernement à lever l’impôt. Soyons clairs. À analyse radicale, solution radicale. Il y a 170 milliards de déficit budgétaire annuel. Il faut donc sabrer 170 milliards de dépenses. Où ? Dans les dépenses nuisibles, pardi ! Ce qui suppose une rupture radicale avec l’idéologie dominante et les politiques qui la servent.




