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magouille et compagnie - Page 957

  • Une fois encore la parole politique se trouve discréditée

    Une fois encore la parole politique se trouve discréditée

    Du père Danziec dans Valeurs Actuelles :

    La crise conjuguée de l’Eglise et de l’école est passée par là et, depuis, l’habitude s’est perdue : finie l’époque où les hommes publics, et les politiques en particulier, faisaient leurs classes chez les « bons pères ». Finies ces humanités qui savaient infuser dans l’intelligence des élèves, tout un écosystème judéo-chrétien où l’engagement était honoré, le mensonge défendu et la parole d’homme considérée. Que ce soit chez les jésuites ou avec les frères des écoles chrétiennes, toutes les petites têtes blondes de la génération Mitterrand (s’il est encore permis d’utiliser l’expression « têtes blondes ») ont eu l’occasion de recevoir un enseignement moral sérieusement mâtiné de christianisme. Du reste, des hussard noirs de la République aux curés ensoutanés, de la laïque aux écoles religieuses, les petits écoliers français avaient pour point commun de recopier dans leur cahier en dessous de la date, dès la première heure du matin, la leçon de morale du jour résumée par le maître en une courte sentence inscrite au tableau. « On s’assure des jours heureux en honorant ses parents », « Savoir remercier est vraie noblesse », « Le menteur n’est jamais écouté, même quand il dit la vérité ». De l’Evangile au décalogue, des fables de La Fontaine aux fabliaux du Moyen-Âge, il s’agissait de méditer ou d’intégrer une leçon de vie. Ainsi par exemple, on pouvait narrer aux élèves l’aventure tragique d’un pauvre ivrogne qui avait promis-juré de ne jamais boire une seule goutte d’eau. Hélas, l’histoire raconte que le brave homme, à l’issue d’une soirée particulièrement arrosée, revint chez lui dans un état si critique que le malheureux chuta dans une fontaine sur la place du village… au point de s’y noyer. Dans ce petit fabliau, la morale à enregistrer, d’une simplicité enfantine, est bien connue : « Il ne faut jamais dire : ‘Fontaine, je ne boirai pas de ton eau’ ».

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  • Comme au temps du nazisme, la personne humaine n’est plus soignée, mais est un sujet d’expérimentation

    Comme au temps du nazisme, la personne humaine n’est plus soignée, mais est un sujet d’expérimentation

    De l’abbé Pattyn, curé de La Trinité en Beaujolais :

    Depuis quelques jours, dans un blackout médiatique total – quels médias en ont dit ne serait-ce qu’un mot ? – les députés travaillent sur la révision de la loi dite de bioéthique, qui n’a vraiment rien d’éthique. Mensonge éhonté !

    On aurait pu s’attendre à ce que le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif se consacrent à plein, dans la crise sanitaire et la crise économique, au bien commun : redonner de la confiance aux citoyens, des moyens pour la santé, des soutiens aux activités économiques, locales comme nationales, se remettre en question sur la gestion de la crise.

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  • Les règles minimums du vivre ensemble sont comprises comme une soumission insupportable

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    propos recueillis par Alexandre Devecchio

    Pédopsychiatre et psychanalyste, Maurice Berger a travaillé sur la violence gratuite (1). Selon lui, les meurtres de Philippe Monguillot et de Mélanie Lemée témoignent d’une profonde crise de l’autorité.

    Le Figaro - Philippe Monguillot est mort, tabassé pour avoir demandé à ses passagers de valider un ticket de bus. Ce meurtre fait suite à celui de la gendarme Mélanie Lemée lors d’un contrôle routier. Certains observateurs y voient de simples faits divers, d’autres le symptôme de l’ensauvagement de la société. Qu’en est-il, selon vous ?

    Maurice Berger. - Les circonstances de ces deux morts ont un point commun, le refus de se soumettre à la loi, fût-ce en tuant : refus de mettre un masque et de présenter un titre de transport avec le conducteur de bus, refus de se sou- mettre à un contrôle routier avec la gendarme. Ce comportement est trop fréquent pour être considéré comme un fait divers, c’est un mode de relation : pour la quasi-totalité des mineurs délinquants dont je m’occupe en tant que pédopsychiatre, les règles minimums du vivre ensemble, et encore plus les lois, ne sont pas comprises comme une nécessité à respecter pour une vie en commun, mais comme une soumission insupportable.

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  • Darmanin et les islamistes: jeux de dupes Tout va bien se passer..., par Gil Mihaely.

    Le ministre de l'Intérieur Gerald Darmanin, le 7 juillet 2020 © Francois Mori/AP/SIPA

    Source : https://www.causeur.fr/

    Les réponses du nouveau ministre de l’Intérieur à la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio ne rassurent pas ceux qui s’inquiètent pour notre précieuse laïcité.

    Après avoir arraché à Emmanuel Macron le ministère de l’Intérieur, Gerald Darmanin s’est rendu au Sénat avec tous ses collègues fraichement nommés – ou confirmés – aux postes de ministres du nouveau gouvernement, pour passer la traditionnelle épreuve de feu : les questions d’actualité au gouvernement.

    Certaines des réponses du nouveau locataire de la place Beauvau ont de quoi sérieusement inquiéter tous ceux qui se soucient de la laïcité.

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  • LE COLLECTIF NÉMÉSIS ÉTAIT PRÉSENT AU RASSEMBLEMENT CONTRE LA NOMINATION DE GERALD DARMANIN

  • Affaire Traoré : trop, c’est trop !, par Jacques de Guillebon.

    Manifestation à Paris contre les prétendues violences policières © Flickr

    Source : https://lanef.net/

    À peine sommes-nous sortis de nos grottes que la grande guerre de notre temps a repris. Sans crier gare, nous voilà jetés dans un cauchemar dont on nous reproche en sus d’avoir depuis quarante ans voulu l’éviter : celui de la confrontation « raciale », ou au moins civilisationnelle. Sans crier gare, des familles Traoré et des Tchétchènes tapant sur des Maghrébins et réciproquement viennent squatter les feux de l’actualité, imposant leur sous-ordre à la France entière. Sans crier gare ? Nous, nous rigolons. Ça fait donc, comme on vient de le dire quarante, voire cinquante ans qu’une partie lucide de la France avertit des dangers encourus par, disons-le nettement tellement c’est évident, une immigration de masse, inorganisée, subie, ressemblant de plus en plus à une invasion même si les moyens employés ne sont certes pas guerriers.

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  • Les chiffres de la sélection anti personnes âgées dans l’épidémie de coronavirus

    Les chiffres de la sélection anti personnes âgées dans l’épidémie de coronavirus

    Lors de son audition par la Commission d’enquête parlementaire sur l’impact, la gestion, et les conséquences de l’épidémie du Covid-19, le 16 juin, le Pr Jérôme Salomon, Directeur général de la santé, a nié, sous serment, que les portes des réanimations ont été fermés aux résidents d’EHPADs.

    Or, les chiffres sont sortis et ils sont accablants. Alors que la classe des plus de 75 ans rassemblait le plus grand nombre des patients hospitalisés (tous services), nous observons un effondrement de la proportion des +75 ans hospitalisés en réanimation, passée de 37% le 15 mars à 14% au pic de mortalité à l’hôpital (6 avril 2020). Une présence réduite qui n’a que très peu évolué par la suite (maintenue entre 15% et 19,5%). Cet effet de ciseaux ne peut s’expliquer que par une exclusion brutale des plus de 75 ans refusés à être admis en réanimation :

  • Derrière la République des grandes gueules, par Ivan Rioufol

    Voici donc, pour la galerie, la République des grandes gueules. Avec Eric Dupont-Moretti à la Justice, Roselyne Bachelot à la Culture et Marlène Schiappa à la Citoyenneté, le chef de l’Etat a tenté, lundi soir, de mettre quelques paillettes à un gouvernement couleur muraille. Cette mise en scène vise à accrocher l’attention d’un public qui s’endort déjà à écouter le nouveau premier ministre, Jean Castex.

    Remarquons au passage qu’aucun membre des Républicains ne se retrouve dans le casting : une absence qui laisse deviner le peu d’attractivité qu’a rencontré ce gouvernement de crises, qui s’est heureusement débarrassé de Christophe Castaner, Nicole Belloubet et Sibeth Ndiaye. Il est vrai que rien n’est moins engageant que de monter sur le Titanic. Toute la question est désormais de savoir si l’opinion se laissera distraire par les prévisibles coups d’éclat de ces trois personnalités atypiques. Cela semble peu probable, tant la communication macronienne est devenue artificielle et lassante.

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