Ce rendez-vous du 15 juillet à 16 heures était attendu de longue date. Il était supposé marquer le commencement du début de l'esquisse, sans doute en trompe l’œil, d’un programme, probablement factice, destiné à rassurer les marchés financiers.
Si la doctrine et le discours, du moins la première partie dénonçant le danger du déficit annuel et de la dette qu’il engendre, peuvent être repris presque intégralement on ne peut que regretter le flou et le mou des remèdes envisagés. À très juste titre, l’économiste Jean-Philippe Feldman ironise : « l’Himalaya accouche d’une souris ».(1)⇓