
Géraldine Woessner est rédactrice en chef au Point. Environnement, transitions, des restes d’éco et de politique, ex-correspondante aux US. .
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Géraldine Woessner est rédactrice en chef au Point. Environnement, transitions, des restes d’éco et de politique, ex-correspondante aux US. .
24/02/24
Les policiers ont interpellé un homme qui était en train d’imposer une fellation à une jeune femme ivre et à peine consciente, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Il a été placé en garde à vue et la victime a été transportée à l’hôpital.
À n’en pas douter, l’expression « métiers en tension » restera comme l’une des plus marquantes de l’année politique 2023 en France.
Mais, et nos fidèles lecteurs le savent mieux que quiconque, cette notion de « métiers en tension » est très souvent liée à un l’autre phénomène ayant lui aussi le vent en poupe ces derniers temps : l’immigration économique.
Mercredi 21 février, à quelques jours de l’ouverture du Salon de l’agriculture, le Premier ministre Gabriel Attal tenait une conférence de presse visant à détailler les « principales orientations » d’un nouveau projet de loi agricole. Un projet dans lequel il compte inscrire « l’objectif de souveraineté » alimentaire français, et exposer « le suivi et l’exécution » des mesures gouvernementales présentées le 1er février dernier.
Lors d’une opération de police menée par la Division nord de Marseille, les policiers ont fait cette découverte, lorsqu’ils ont pénétré dans un appartement suspect de cette cité du 15e arrondissement, connue pour ses trafics de stupéfiants.
Bernard Germain
Ce matin le salon de l’agriculture devait ouvrir, mais l’ouverture en a été retardée. En effet, à l’intérieur dès l’arrivée du président de la république à 8 H 00, des heurts ont commencé à opposer agriculteurs et forces de l’ordre.
C’est la première fois qu’une telle situation existe avec de sérieux affrontements physiques, tellement les agriculteurs sont exaspérés.
Le président de la république s’est réuni avec les organisations syndicales au deuxième étage du bâtiment et a donné une rapide conférence de presse dans le couloir. C’est dire le caractère électrique de la situation. À l’heure où je rédige ces lignes - 10 H 20 - il n’a toujours pas pu se promener dans le salon où il y a plus de policiers que d’exposants et d’animaux. Personne ne sait ou il se trouve à l’heure actuelle. En bas, un comité d’accueil l’attend…
À la seconde (10 H 30), le salon vient d’ouvrir ses portes au public mais pas le bâtiment 1 où se trouvent policiers, agriculteurs en colère et un président introuvable.
Du jamais vu !
par Valeria Verbinina
Promesse n’est pas mariage, dit le célèbre proverbe, et dans le cas des États, le respect des promesses peut devenir encore plus problématique, et ce non pas par la volonté de quiconque, mais uniquement en raison des circonstances. La France vient de signer un accord bilatéral avec l’Ukraine pour soutenir cette dernière dans son conflit avec la Russie pendant 10 ans. En grande pompe, il a été annoncé que trois milliards d’euros seraient alloués rien que pour cette année.
Un père et son fils venus de Savoie pour vendre une moto à Grenoble, ce mercredi 21 février, ont été violemment agressés. (…)
Les deux hommes avaient rendez-vous avec un prétendu acheteur, mais il s’agissait en réalité d’un guet-apens.
Ce 24 février à Paris s'ouvrira donc le 60e Salon de l'agriculture. À la veille de l'événement, les pouvoirs publics ont tout lieu de s'inquiéter de la manière dont y seront reçus les ministres et le chef de l'État. Pendant quelques heures a circulé l'information d'une invitation présidentielle ubuesque et provocatrice. Macron organiserait un prétendu grand débat entre les syndicats agricoles et le réseau écolo extrémiste des Soulèvements de la Terre, dénoncé quelques semaines plus tôt comme éco terroriste par le ministre de l'Intérieur. Cette séquence en dit long, une fois encore, sur l'outrecuidance du régime. Le scandaleux discours du Panthéon, glorifiant l'idéal communiste 48 heures plus tôt, méritait sans doute cette confirmation.
On surabonde en permissions, en interdictions, en exclusions, en ostracismes, en validations, en discriminations positives ou négatives, en censures, en provocations, en mises à l'écart ou à l'honneur. Sur tous les plans.
Et je ne cesse de m'interroger. Mais qui donc tient la porte d'entrée ?
Dans le domaine de la liberté d'expression, puisque la vérité n'est plus le critère décisif pour évaluer le propos, qui, médiatiquement, politiquement, va répartir le bon grain et l'ivraie, autoriser ici et fustiger là ? Qui sera l'arbitre incontesté entre le décent et l'indécent, entre ce qu'on aura le droit de penser et de dire ou ce qui devrait immédiatement mériter l'opprobre ? Qui va être assez légitime pour tenir la porte d'entrée ?