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France et politique française - Page 3520

  • Après les Mistral, les Rafale ?

    C’est officiel, le gouvernement indien l’a annoncé le 31 juillet : l’Inde abandonne l’appel d’offres remporté par le Rafale en 2012 qui portait sur l’achat de 126 avions du constructeur Dassault, dont 108 auraient été fabriqués en Inde. Il était en fait question de cet abandon depuis le 10 avril dernier, quand New Delhi avait décidé d’acheter 36 Rafale livrés depuis la France. Il semble d’ailleurs que cette acquisition ait aussi servi à négocier la sortie du contrat « MMRCA » sans pénalités pour l’Inde. Si certains, comme « Les Français Libres », un collectif de Français vivant en Russie qui ont lancé un appel publié le 3 août sur le site du Figaro, y voient une marque de défiance envers la France après l’annulation de la vente des navires Mistral à la Russie, côté indien il s’agit surtout d’un problème de coût.
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    En effet, la fabrication de 108 Rafale en Inde, du fait de la nécessité de mettre en place les chaînes de production et le réseau de sous-traitants, devait porter la facture pour l’Inde à 20 milliards de dollars au lieu des 12 prévus initialement, contre « seulement » 4 milliards pour les 36 Rafale « prêts à l’emploi » fabriqués en France. Autre pierre d’achoppement du contrat MMRCA, la société Dassault n’était pas prête à donner toutes les garanties demandées par le gouvernement indien pour un avion dont elle n’allait pas maîtriser elle-même toutes les étapes de fabrication.

    Les discussions traînaient donc, alors que l’Inde a un besoin urgent de ces nouveaux avions. L’armée de l’air indienne en voudrait même 20 de plus, mais, contraintes budgétaires obligent, elle ne les aura pas, ou en tout cas pas pour le moment. Elle compte donc sur les premières livraisons de Rafale d’ici à deux ans pour compléter ses escadrons. Il lui faudrait, d’après ses estimations, au moins 42 escadrons de 18 appareils chacun pour pouvoir faire face à un conflit simultané avec la Chine et le Pakistan, et elle n’en aura plus que 32 à la fin de l’année, avec l’abandon progressif de ses vieux MiG-21 et MiG-27 de fabrication soviétique.

    Or la Chine a, de son côté, beaucoup développé ses capacités de fabrication d’avions de chasse modernes, avec l’aide de la Russie. Une Russie qui est également le premier fournisseur d’armements et d’avions de chasse de l’Inde, avec laquelle elle développe un avion de chasse furtif de 5e génération. L’Inde n’a toutefois pas renoncé à construire elle-même une part importante de sa flotte, et un nouvel appel d’offres pourrait être lancé pour un nouveau contrat MMRCA portant sur 90 avions en remplacement du contrat qui n’a pas abouti avec Dassault, ainsi que l’annonçait le Times of India le 2 août. Tous les constructeurs qui avaient perdu la compétition face à l’avion français pourraient être à nouveau mis en concurrence.
    Outre ses avions de fabrication russe, l’armée de l’air indienne possède actuellement une cinquantaine de Mirage 2 000 français. Des Mirage 2 000 qui ont été particulièrement appréciés pour leurs performances dans le conflit des Kargil avec le Pakistan en 1999. L’Inde développe aussi son propre avion de chasse, le HAL Tejas, dont le premier exemplaire a été livré à son armée de l’air en janvier dernier.

    Olivier Bault

    http://fr.novopress.info/191212/apres-les-mistral-les-rafale/

  • FAILLITES RÉPUBLICAINES

    Par François Marcilhac 

    Pour ce dernier éditorial de l’année politique, nous aurions préféré pouvoir simplement souhaiter à ceux de nos lecteurs qui ne les auraient pas encore prises de bonnes vacances bien méritées ! Malheureusement, l’actualité ne nous en laisse pas le loisir.

     
    Ou, plutôt que l’actualité, car il faut toujours désigner les choses et les causes — c’est le même mot en latin — par leur nom : la république !

    Les « choses », ce sont, en l’occurrence, ces multiples faillites auxquelles nos compatriotes assistent en cette fin de mois de juillet. Les causes, quant à elles, se résument à une principale : la République, non seulement dans son incapacité à répondre aux enjeux de notre temps mais plus encore dans son incurie et son idéologie, qui sont à la source de nombreux problèmes.

    Tout d’abord la faillite bien concrète de dizaines de milliers d’éleveurs, confrontés à une baisse catastrophique des prix, qu’il s’agisse de la viande, ou encore du lait à la suite de la disparition des quotas. Comme l’a déclaré Périco Légasse au Figaro, ce 22 juillet, « la puissance financière de la grande distribution et sa collusion avec la classe politique conduisent au massacre économique et social que l’on constate quotidiennement. Nos gouvernants, de “droite” comme de “gauche” — tout cela ne veut plus rien dire — ont tellement peur d’aller dans le sens contraire de l’histoire, entendez celui des marchés financiers, en réglementant les pratiques commerciales abusives et déloyales, que la grande distribution dicte leur conduite aux pouvoirs publics. » Sans compter une politique européenne favorisant, notamment à travers la pratique des travailleurs détachés, une concurrence déloyale en matière de main d’œuvre qui profite essentiellement à l’Allemagne, sur fond d’une libéralisation des échanges que la signature promise, par l’Europe, du traité transatlantique ne fera qu’aggraver encore. C’est bien la destruction de l’agriculture française qui est délibérément recherchée tant par les instances européennes sous contrôle allemand que par les Etats-Unis — une agriculture française que le carcan européen étouffe depuis plusieurs décennies avec la complicité active des dirigeants français, au nom d’une politique agricole commune dont nos paysans ont été les dindons de la farce ! Ne les a-t-on pas forcés, pour mieux les asservir et les conduire à la faillite, à vivre non plus de leur travail mais de subventions versées avec une prétendue générosité par l’ « Europe » — mensonge éhonté puisque la France est contributrice nette du budget européen ? Le tout en imposant un modèle agricole qui empoisonne les terres et les paysans eux-mêmes ! Oui, la république a fomenté la faillite de l’agriculture française.

    Faillite, ensuite, des collectivités territoriales : Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des départements de France, a ainsi déclaré aux Echos le 26 juillet que de « un à cinq départements risquent de se déclarer en faillite d’ici à la fin de l’année si rien n’est fait. » Pourquoi ? Parce « l’Etat n’a pas compensé l’intégralité des versements que nous faisons pour son compte aux prestataires sociaux. Nous avons calculé qu’à fin juillet, le reste à charge cumulé pour les départements est de 8 milliards d’euros. » Joli tour de passe-passe d’une république qui ne « décentralise » apparemment que pour fuir ses responsabilités ! Et laisser les collectivités — par ailleurs trop contentes de s’instituer en féodalités politiques — dans l’incapacité de répondre à des contraintes financières décidées à Paris. Oui, la république est bien dans l’incapacité de faire vivre sainement les différents échelons administratifs tout simplement parce qu’elle a tué, dès l’origine, une organisation territoriale où l’économique, le culturel et le social peuvent se compléter harmonieusement. Il sera toujours possible de ponctionner le pays réel !

    Faillite également du « vivre-ensemble », cet OPNI (objet politique non identifié) dont l’incantation magique est proportionnelle à la dissolution de la société française. Là encore, la république est pleinement responsable d’un état de fait où les agressions au nom de préjugés barbares, étrangers à notre vieille civilisation chrétienne qui est la chair de notre identité nationale, deviennent monnaie courante — récemment encore dans un parc de Reims —, suscitées par une politique, elle aussi, menée conjointement depuis plusieurs décennies par nos gouvernants, de “droite” comme de “gauche”, puisque tout cela, en effet, ne veut plus rien dire. La justice et l’intérieur ont beau mentir effrontément pour dissimuler le caractère « culturel » de ces agressions : des Français de souche ou des immigrés pleinement assimilés en sont devenus les victimes quotidiennes. L’invasion migratoire, ordonnée par les instances européennes et que nos dirigeants organisent de manière préméditée, déstabilisent la société française en imposant la préférence étrangère. Il en est ainsi de la récente loi Cazeneuve sur les nouveaux droits des immigrés — de préférence en situation irrégulière : les chouchous des socialistes —, loi qui, en élargissant les procédures d’accès à la nationalité française, crée, selon le Républicain Guillaume Larrivé, « une sorte de régime du droit du sol hors sol ». Mais les Républicains — ex-UMP — sont-ils les mieux placés pour dénoncer une politique qu’ils ont eux-mêmes allègrement pratiquée lorsqu’ils étaient au pouvoir ? Et comment Sarkozy, qui fut le champion du déferlement migratoire durant cinq ans et le serait encore s’il revenait au pouvoir, ose-t-il déclarer vouloir remettre en cause Schengen ? Assez de mensonges !

    Faillites et mensonges, également, s’agissant de l’école, que nos gouvernants, de “droite” comme de “gauche”, puisque, là encore, tout cela ne veut plus rien dire, se sont ingéniés à détruire pour mieux couper les Français de leurs racines et empêcher les néonationaux de les acquérir, en vue de favoriser la dissolution de l’identité nationale, l’idéologie pédagogiste, partagée par toute la classe politique républicaine, continuant parallèlement son travail de sape de la transmission des savoirs.

    Oui, c’est avec la conscience de ces multiples faillites, dont la liste est loin d’être exhaustive, et de ces mensonges éhontés d’un pays légal sans vergogne, que les patriotes doivent partir en vacances. Pour nourrir leur détermination. Et recouvrer leurs forces. Toutes leurs forces. Car dès la rentrée le pays en aura besoin !  

    L’AF 2000

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Bruno Gollnisch dans le JDD: savoir raison garder

    Bruno Gollnisch a  accordé un entretien au JDD, paru ce dimanche,  sur « l’affaire Jean-Marie Le Pen » que nous publions ici in extenso. Il y réitère ses appels à l’apaisement et à la conciliation,  au nom de ce qu’il estime être  l’intérêt supérieur du Front National et dans la perspective de la présidentielle de 2017.

    JDD: Quel regard portez-vous, sur ce qui se passe aujourd’hui au FN ?

    Bruno Gollnisch. Un regard attristé. Humainement parlant, c’est désolant. Jean-Marie Le Pen –j’en sais quelque chose puisqu’il m’avait longtemps présenté comme son successeur- a favorisé ensuite l’ascension de Marine. Or, aujourd’hui, il semble que l’animosité envers lui augmente de façon inquiétante. Si c’est rationnel, cela signifierait alors qu’on le sacrifie au politiquement correct. 

    Si c’était affectif, ce serait également navrant. Dans l’un ou l’autre cas c’est contraire à l’intérêt du Mouvement. Qu‘est-ce en effet qui a permis à ce Front National, de tenir depuis quarante ans au milieu de tant d’épreuves ? C’est une dimension affective que les événements actuels atteignent. Du coup, même si l’appareil (moi inclus) ne conteste pas Marine Le Pen, beaucoup d’amis vont s’éloigner. Le 24 octobre 2014, à notre Congrès de Lyon, on annonçait  83.087 adhérents à jour de cotisation. Aujourd’hui, lors du vote sur les nouveaux statuts, ils auraient été 28 000 à s’exprimer sur 52 000 adhérents annoncés. Et les résultats des dernières élections partielles ne sont pas très rassurants.

     JDD:Admettez pourtant qu’avec son interview fracassante à « Rivarol », votre ami Jean-Marie Le Pen, l’homme du « détail », a fait une fois de plus dans la provoc…

    BG: Rivarol  est un journal confidentiel  et qui défend la mémoire du Maréchal Pétain. Ils interrogent donc Jean-Marie Le Pen sur le sujet. Ce qu’il a répondu (une phrase, se concluant par les propos du Président Pompidou appelant à la réconciliation des Français) n’avait, à mes yeux, rien de choquant ni de nouveau. De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand, faisaient chaque année fleurir la tombe de Pétain à l’île d’Yeu! Jean-Marie Le Pen a le sentiment d’être victime aujourd’hui d’un procès en sorcellerie. Il en est outré, mais il essaie de ménager une possibilité de réconciliation.

    JDD: Jean-Marie Le Pen pense que Marine agit sous l’influence de Florian Philippot… 

    BG: Florian Philippot tient un discours  «gaullo-colbertiste » qui pourrait passer chez certains pour socialisant, compte tenu de ses origines « chevènementistes ». Mais là n’est pas l’essentiel.  Selon moi, Marine choisit ses conseillers. C’est une femme de caractère, mais il faut qu’elle montre aussi son aptitude au compromis dans l’intérêt de la cause qu’elle sert.  Toute expression d’une position différente de la sienne n’est pas une agression à son encontre…

    JDD: Comment jugez-vous l’attitude de Marion Maréchal Le Pen ? 

    BG: Je serais très déçu qu’elle ne lance pas un appel à la réconciliation. Jean-Marie Le Pen n’est pas à l’origine de la fronde en Paca. Mais il est président sortant, depuis des années, du Groupe d’élus régionaux, qui n’ont pas démérité, et dont plusieurs sont très amers.  Il est évident qu’il doit être consulté sur la situation politique de cette région, sur les investitures, les aspects humains, les dossiers, etc. On construit mieux sur des fondations.

    JDD: Comment tout cela va-t-il finir ?

    BG: Si l’on ne sortait pas rapidement de cette spirale délétère, je serais très pessimiste. Il serait odieux de vouloir éliminer Jean-Marie Le Pen, qui certainement ne laisserait pas sans réaction une telle injustice. C’est pourquoi il faut trouver un modus vivendi, ce qui est encore possible. 

    JDD: Marine Le Pen n’a-t-elle pas impérativement besoin, dans la perspective de 2017, de se débarrasser des outrances du Front national ?

    BG:  S’il s’agit de donner satisfaction au discours  politiquement correct, on n’en fera jamais assez. Et Jean-Marie Le Pen est un symbole de résistance au prêt-à-penser. La démoralisation gagnerait au moins une partie de nos militants… et de nos électeurs. 

    JDD: Qu’auriez-vous souhaité, vous ?  

    BG: J’ai tenté –mais jusqu’ici en vain- d’en appeler à la « désescalade ». Sur le fond, en somme, Marine Le Pen veut l’efficacité. Jean Marie Le Pen, qui est un grand témoin de l’Histoire contemporaine, veut, lui, dire sa vérité…Il suffit d’acter, et, il en est d’accord, que, n’étant plus le Président en exercice, ses propos n’engagent pas l’ensemble du Front National. Des concessions mutuelles s’imposent pour conserver les chances de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017. Une division dans nos rangs serait très néfaste au moment où nos adversaires font tout pour s’unir.

    http://gollnisch.com/2015/08/04/bruno-gollnisch-dans-le-jdd-savoir-raison-garder/

  • Comment François Hollande et Manuel Valls ont magouillé pour éviter une législative partielle en Isère potentiellement catastrophique pour le PS

    Les faits remontent au 23 juillet 2015. François Hollande, Manuel Valls et Ségolène Royal s’entendent sur le fait de parachuter le député PS de l’Isère François Brottes à la présidence du directoire de Réseau de transport d’électricité (RTE) avec, à la clé, 398.000 euros par an. Mais cette promotion nécessite d’abandonner son siège de député.

    Dans un tel cas, la procédure normale est simple :

    – s’il quitte son siège de député pour entrer au gouvernement, il est remplacé par son suppléant;

    – s’il quitte son siège de député pour motif professionnel, il doit démissionner, ce qui entraine une élection législative partielle dans sa circonscription.

    Mais le Parti socialiste ayant perdu quasiment toutes les partielles organisées depuis 2012, et sa majorité n’étant plus que relative, l’Elysée et Matignon ont fait appel à leurs conseillers pour contourner la normalité.

    L’entourloupe consiste à faire appel à une exception présente dans le code électoral permettant aux députés dont le siège devient vacant pour cause de mission temporaire confiée par le gouvernement d’être remplacés par leur suppléant, sans recours à une élection partielle. Seule condition, la loi exige que la mission soit prolongée « au-delà du délai de six mois ».

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  • La prison d'Arras, c'est "le Club Med, les vacances"

    D'après une série de trois articles de la Voix du Nord, la maison d'arrêt d'Arras est une véritable passoire pour smartphones, et les journalistes n'ont eu aucun mal à contacter par Facebook des détenus, qui se sont fendus d'une visite guidée de leur douillet univers carcéral, photos à l'appui.

    1891813767_B976202411Z.1_20150803183551_000_GM94VB0I7.1-0En théorie, les smartphones sont interdits à l'intérieur de l'établissement, mais certains gardiens ferment les yeux, les caméras de surveillance sont systématiquement mises hors d'usage, et pour 40 euros un revendeur jette un appareil par-dessus la clôture à l'heure de la promenade. La prison d'Arras, "c'est le Club Med, les vacances", d'après un détenu, petit plaisantin à ses heures. On trouve quelque fois plus de téléphones portables que de détenus dans une cellule.

    Le vice-procureur, Élise Bozzolo, est parfaitement au courant de la situation, mais y voit un moyen d"acheter "une forme de paix sociale" : "quand les détenus sont sur leur téléphone, ils ne font pas autre chose...".

    Ce qui est tout de même un aveu d'échec, non ?

    Marie Bethanie

  • « Abdallah », « Mussolini » et « l’avant-garde » : retour de flamme

    Bruno Gollnisch l’a souvent dit, la diabolisation du FN par le microcosme n’est pas, n’a jamais été  de notre fait. Respectueux  de la légalité républicaine et du jeu démocratique, le Mouvement national dénonce notamment la politique d’immigration de l’RPS mais les adhérents frontistes ne se sont jamais attaqués aux immigrés, ni aux  réunions de  nos  adversaires;  ils  n’ont  jamais brûlé vif des enfants, poignardé  des participants à la gay pride, ou décapité quiconque. Le  nationalisme pacifique et raisonné du FN  n’a jamais été mû par la haine de l’autre, de l’étranger mais  par la volonté de sauvegarder nos valeurs civilisationnelles, une  certaine idée de la France.   Et si ladite diabolisation des patriotes  est  bien  moins efficace aujourd’hui qu’hier,  cela découle largement de la prise de conscience croissante de nos compatriotes, à la lumière de leur vie quotidienne,  des mensonges des partis du Système et  de leurs compagnons de route, de leur incapacité à  sortir la France de l’ornière, de leur déni  idéologique du réel. Ce qui par contraste a rendu audible, perceptible la légitimité, le bien fondé,  la véracité des avertissements et du programme défendu par l’opposition  nationale et Marine ces dernières années.  

    Mais Bruno Gollnisch l’a affirmé pareillement,  tant que le FN continuera de défendre notre identité, notre souveraineté, la civilisation helléno-chrétienne, une vision géopolitique de « troisième voie », et  s’opposera frontalement aux forces obscures du mondialisme, il sera par définition toujours l’ennemi à abattre pour le  microcosme et ses relais d’influence qui détiennent les manettes du pouvoir.

    Bref,   la dédiabolisation du FN aura toujours ses limites, que ce soit   au sein  d’une frange plus ou moins conséquente de notre peuple qui  reste, restera soumis, par choix, passivité, conditionnement,  abrutissement audiovisuel,  fainéantise intellectuelle à la propagande orwellienne,  antinationale , mais aussi et surtout au sein de la Caste politico-médiatique.

    L’actualité toute récente nous en offre quelques exemples assez emblématiques. Les médias se sont ainsi fait largement l’écho de la citation à comparaître mercredi du maire FN de  Beaucaire (Gard), Julien Sanchez,  par des commerçants musulmans. Ces derniers, dont l’argumentation a été très complaisamment reprise dans la presse, jugent  « discriminatoires » deux arrêtés municipaux destinés à fermer les magasins dans certains quartiers de la ville pendant la nuit.

    Abdallah Zekri, président d’un fantomatique « Observatoire national contre l’islamophobie » au sein du Conseil français du culte musulman (CFCM), ex adhérent de l’UMP, partisan d’ajouter deux jours fériés musulmans à notre calendrier français, a estimé que « ces arrêtés municipaux visent substantiellement les commerçants d’origine maghrébine de confession musulmane ». Pourquoi ? Et bien dit-il,  parce que  la « période visée par les arrêtés » (jusqu’au 31 octobre), « couvre la période du ramadan, et plus généralement la période estivale, qui représente l’activité commerciale la plus importante pour les commerçants visés. Les mesures prises par ce maire visent à asphyxier l’activité économique de ces commerçants, en raison de leur appartenance à la religion musulmane»!

    Paranoïa ? Volonté de se faire de la pub à moindre frais ? De créer des tensions ?   Incompréhension ? Méconnaissance de la situation locale ? Il est loisible de s’interroger sur les raisons de  cette montée au créneau de M. Zekri car la très grande majorité des  habitants de Beaucaire approuvent  cette décision municipale frappée au coin  du bon sens et du pragmatisme. Comme l’a précisé Julien Sanchez, il n’est pas nécessaire  de chercher la petite bête (immonde), la pulsion discriminatoire comme ressort inavouable des  arrêtés en question. Ils ont été  pris à la demande des riverains des quartiers concernés  qui l’ont alerté. Ils visent  ainsi plus prosaïquement «  à garantir la tranquillité des habitants en termes de bruit ou d’alcool. »

    De manière plus répugnante, et plus bêtement pathétique, Steeve Briois, a été lui aussi attaqué ces derniers jours en sa qualité de maire d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), à l’occasion de l’inauguration de l’animation estivale -piscine et  jeux aquatiques-   organisée par la ville.

    Le crime de Steeve ? A l’évidence pour l’opposition antifrontiste le soutien populaire dont  il bénéficie au regard de sa gestion de la ville et le  fait que  cette dernière initiative festive ait été très bien accueillie. Sur son compte facebook le maire FN a ainsi posté des photos  dont quelques-unes  le  montre  en train de se baigner  au milieu de ses administrés  ou  de glisser sur un toboggan.

    Le secrétaire fédéral adjoint du Parti socialiste et  conseiller municipal d’opposition Stéphane Filipovitch a tout simplement « pété les plombs » en découvrant ses images. Il  a écrit sur son blogue le 25 juillet, avant d’être repris dans la presse,   que «  ce type de propagande populiste a connu des précédents dans l’histoire » (…).  « Etre prêt à tout, se déshabiller pour s’attirer les faveurs, cela porte un nom… Et au-delà du fait que cette présence d’un homme photographié dans l’eau avec des mineurs est déjà très limite, (…) je crois que nous devons collectivement nous élever contre ce dévoiement de la fonction d’élu. »

    Last but not least,  il ajoute encore :   « Faire corps avec son peuple fut et reste le projet de nombres de dirigeants qui, à un moment ou un autre, ont besoin de détourner l’attention du peuple. Mussolini, maître dans l’art de la mise en scène, savait ce qu’il faisait lorsqu’il se prêtait à ce jeu. »

    Un tel concentré d’insinuations perverses et de raccourcis débiles (dans  tous les sens du terme) en dit assez long sur le désarroi,  la nécrose intellectuelle qui frappent la boutique socialiste. Et sur cette sourde pulsion totalitaire qui est constitutive de l’Adn  de la  gauche française,  qui ne demande souvent qu’à se révéler, consistant à ôter toute dignité à son adversaire et/ou à le qualifier de monstre, de malade.

    A ce petit jeu là nous pourrions nous aussi noter qu’au physique M. Filipovitch et son crâne rasé est  plus proche  de l’ex instituteur socialiste devenu Duce -pour le reste il a  certes infiniment  moins  de talent  d’expression que ce dernier -,  que les rares  sans-culottes qui gravitent encore dans les réunions du PS.

    Pour être tout à fait honnête, ajoutons que ce petit cadre  socialiste ne  fait que régurgiter au  niveau local, la tonalité des discours « antifascistes »  tout aussi aberrants, emphatiques  et stupides d’un Manuel Valls ou d’une Christiane Taubira. François Mitterrand n’en fini pas de se retourner dans sa tombe…

    Enfin, L’Obs a lui aussi pondu aujourd’hui  un papier, sous la plume de Denis Demonpion, qui vaut lui  aussi son pesant de cacahuètes progressistes.

    Il est consacré  à l’entrepreneur Charles Beigbeder, frère de l’écrivain  Frédéric Beigbeder,  un  «catholique d’origine béarnaise »,  «candidat à la présidence du Mouvement des entreprises de France (Medef) en 2005 », «membre du conseil exécutif sous la présidence de Laurence Parisot (2005-2013) ». C’est aussi un  ancien secrétaire national de l’UMP «  avant d’en claquer la porte », qui fut candidat lors des dernières élections municipales à Paris sous ses propres couleurs, « sous l’étiquette Paris libéré, contre la candidate officielle de l’UMP Nathalie Kosciusko-Morizet. »

    Or,  croit savoir L’Obs,  Charles Beigbeder  vient de « (déclarer au Scan du Figaro) sa flamme au Front National: Je n’hésiterais pas une seconde et n’aurais aucun état d’âme à soutenir le FN, lors de l’élection présidentielle de 2017 ».

    « Ces déclarations fracassantes (…) tombent alors que Le Point révélait dans une récente édition qu’il  avait déjeuné le 20 mai avec la députée frontiste Marion Maréchal-Le Pen, envisageant la création d’un réseau participatif d’action politique, L’avant-garde. »

    « Une structure » ajoute sans rire  l’auteur de l’article, «dont l‘appellation rappelle clairement les mouvements extrémistes de droite des années 1930. » Ah bon ? L’heure est grave !

    La prise de position  de Charles Beigbeder   a « provoqué la stupéfaction au sein de l’organisation patronale (le Medef, NDLR) » est-il précisé,  un responsable du Medef s’empressant d’ajouter que le traître n’est bien évidemment  pas « un grand patron » (sic)  et que la contagion frontiste au Medef devrait être  limitée. Sur ce dernier point, on veut bien le croire…

    Mais déjà  le factieux aurait montré le bout de son museau puisqu’«en mars 2015, il s’était allié avec l’ancien ministre Charles Millon, qui dans le passé n’avait pas hésité, lui aussi, à s’allier au Front National (en l’occurrence en Rhône-Alpes en 1998  sous la pression de Bruno Gollnisch, NDLR) , pour fonder une boîte à idées libérale-conservatrice Phénix. Le collectif comprend également la responsable de la Marche pour la Vie, Julie Graziani, et l’ex-responsable de la Manif pour tous, Anne Lorne. L’objectif affiché consiste à proposer un programme politique au candidat de la droite à l’élection présidentielle ».

    « Dans Un roman français, Frédéric Beigbeder qualifiait son frère d’homme parfait (…). Une connaissance des deux hommes notait : Entre les deux frères, ça va être épouvantable.» Quelque chose nous dit pourtant  que Frédéric en a vu d’autres,…

    « Le  même (homme)  ajoutait que l’objectif de Charles Beigbeder, un homme aux convictions plutôt équilibrées, était peut-être capable de faire évoluer le FN vers une droite modérée. A moins que l’inverse ne se produise ».

    Petite question  toute simple  en effet : quel serait l’intérêt de faire évoluer le FN vers une droite modérée ? La place est déjà  prise… et  on constate  les résultats.

    Finalement, Charles Beigbeder a choisi quelques heures plus tard  de revenir sur sa déclaration, prétendant avoir été mal compris et qu’il restait fidèle à sa famille politique, «la droite» (laquelle?).  « Je n’ai jamais prétendu, a-t-il précisé,  comme cela m’est prêté, que je serais amené à soutenir sa candidate (Marine Le Pen, NDLR) en 2017. J’ai simplement affirmé que je n’hésiterais pas une seconde à soutenir celui ou celle qui reprendrait mes propositions, quelle que soit son étiquette partisane. » Et « ce n’est pas le cas du programme du FN, loin de là, je tiens à être clair sur ce point ».  Une marche arrière toute à mettre sur le compte là aussi d’une diabolisation toujours efficace au sein des élites?

    http://gollnisch.com/2015/07/31/abdallah-mussolini-et-lavant-garde-retour-de-flamme/

  • Le Renouveau Français : Précision pour les personnes qui hésitent à venir à l’UDT

    Vous ne connaissez personne ? Ce n’est pas une raison pour ne pas venir à l’Université d’été nationaliste ! Au contraire ! 1° L’ambiance y est chaleureuse et chacun est rapidement à l’aise, avec des organisateurs efficaces et sympathiques. 2° C’est le bon endroit pour découvrir des camarades, nouer des contacts voire se faire des amis !
    Informations et inscriptions ici

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    http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EuFlyFlFkVtvxwTzFw.shtml

  • Le Français de souche, prié de disparaître…et de la fermer

    Evoquant l’affligeante « affaire Vincent Lambert » -voir sur ce blogue ce qu’en a dit ces derniers mois  Bruno Gollnisch-, en l’espèce ici  la décision du CHU de Reims de le maintenir en vie, Laurent Joffrin,  le co-patron de la rédaction de Libération, a estimé dans un éditorial publié le 23 juillet qu’elle était révélatrice d’une « menace intégriste ». «La pression exercée par des catholiques radicaux sur les médecins du jeune tétraplégique piétine la laïcité » a-t-il écrit. « On est prompt à brandir la laïcité pour dénoncer certaines pratiques extrêmes de l’islam (et souvent, en fait, pour mettre en cause l’islam dans son ensemble). Voilà un cas où l’intégrisme d’origine chrétienne a réussi, par une forme de terrorisme verbal, à piétiner les principes laïcs. Cette atteinte à la République mérite, pour le moins, une égale dénonciation». Pauvre M. Joffrin en pleine confusion mentale! Et en fait de terrorisme verbal, il s’agit de noter que maître Jérôme Triomphe, talentueux et opiniâtre défenseur des parents de Vincent Lambert –il fut  aussi celui tout aussi pugnace  d’Anne Sophie Leclère,  attaquée devant la justice par les  complices de  Mme Taubira-,   a reçu lui aussi  des menaces de mort. Mais « cela ne suffit pas à (l)’impressionner », a-t-il déclaré pour sa part.  

    Si Laurent Joffrin, employé-journaliste du  quotidien détenu par Patrick Drahi,  fait mine ( ?) de s’inquiéter de la «  menace » catholique sur la France, il ne s’offusque pas du passage à la trappe, de plus en plus récurrent sur les chaînes du service public,  de la mention  des saints et des saintes à la fin des bulletins météo,  lors de la présentation de l’éphéméride du lendemain. Une entreprise doucereuse, une  de plus,  de déculturation  au nom du principe du  vivre-ensemble d’esprit laïcard  cher au cœur de la gauche bien-pensante.

    Il est vrai que  la Caste politico-médiatique cache peu ou mal sa volonté de faire du passé  table rase.  Comme l’affirmait le ministre de l’Intérieur (et des cultes) Bernard Cazeneuve le 5 août de l’année dernière sur RTL: « évoquer les racines chrétiennes de la France, c’est faire une relecture un peu frelatée qui a rendu la France une peu nauséeuse. »

    En fait de nausée, c’est celle que cette majorité gouvernementale donne aux Français qui est une incontestable réalité, notamment par la poursuite d’une immigration de peuplement qui, M. Cazeneuve ne nous contredira pas,  entend définitivement  couper notre pays de ses racines.

    Ainsi, la loi sur l’accueil des étrangers qui  été votée la semaine dernière aggrave encore le laxisme dont a fait preuve dans ce domaine la précédente majorité sarkozyste. A titre d’exemple, le  champ du regroupement familial a encore été  étendu puisque M. Cazeneuve a exigé qu’un enfant étranger résidant et scolarisé en France depuis l’âge de six ans, dont le frère est Français, devienne automatiquement Français, sans  attendre l’âge de seize ans et en faire la demande comme cela était le cas auparavant.

    Dans le même ordre d’idée, jusqu’alors pour se faire hospitaliser en France il fallait obligatoirement que  le traitement curatif  de la maladie en cause n’existe pas dans le pays d’origine. Or, alors que notre  système  de santé   est  déjà très  affecté  par  l’immigration-invasion,  un amendement a été  adopté selon lequel on pourra se faire soigner en France même si le traitement existe mais que les soins n’y sont pas effectivement prodigués.

    De la même façon,  les immigrés  non Européens  auront accès à  de nouveaux avantages comme  un titre de séjour de deux à quatre ans ouvrant automatiquement la voie à une carte de résident de dix ans…qui permettra  l’obtention  quasi mécanique   de  la naturalisation française.

    Pendant ce temps,  les persécutions contre ceux  qui préviennent nos compatriotes des dangers de cette politique de substitution de population ne se démentent pas. Lundi, Pierre Sautarel,  l’un des responsables  du site fdesouche,  a été perquisitionné à son domicile et son  ordinateur a été saisi  à la suite d’une plainte du milliardaire rose Pierre Berger,  militant communautaire et  soutien  financier bien connu  du lobby immigrationniste.

    Le Figaro précise que « (M. Sautarel)  serait accusé par l’homme d’affaires Pierre Berger d’avoir relayé un article jugé diffamatoire du site antisioniste Panamza », qui   ne traitait pas du tropisme cosmopolite de M. Berger sous l’angle de son obsession migratoire,   mais relayait rumeurs et accusations supposées de pédophilie   qui ont touché également Jack Lang et Frédéric Mitterrand.

    « Sur les profils Twitter de plusieurs cadres» du FN comme Stéphane Ravier,  «est apparu  mardi le célèbre logo Je suis Charlie détourné en Je suis fdesouche».  Comme le précise le maire FN de Beaucaire Julien Sanchez rapporte ce quotidien , « nous avions un logo Je Suis Charlie sur la mairie de Beaucaire en janvier, et nous défendons toujours la liberté d’informer. Les animateurs de fdesouche ne sont pas journalistes mais leur travail de revue de presse rencontre une audience importante. Ce site est persécuté car il dérange, les méthodes employées contre son animateur semblent disproportionnées. »

    Quant à la position de Bruno Gollnisch lequel,  comme d’autres frontistes,  a parfois été critiqué   sur fdesouche.com   et pas toujours épargné par des commentaires désobligeants,  sa cohérence est bien connue.  Elle lui commande d’apporter son soutien au persécuté Sautarel et de dénoncer ses persécuteurs.

    Bruno l’affirmait il y a déjà quelques années sur ce blogue : « Je ne suis pas de ceux qui se réjouissent quand un  média d’opinion met la clé sous la porte, même quand les opinions en question ne sont pas les miennes ». « Je suis par principe totalement opposé à toute censure  visant à réprimer, sur internet ou ailleurs,  la libre expression des idées et des opinions. A fortiori  quand celles-ci sont exprimées sans provocations et  excès inutiles. Le site fdesouche permet  à nos compatriotes de prendre conscience des mensonges de l’idéologie dominante,  des dérives gravissimes qu’entraînent l’immigration de peuplement et le communautarisme. »  Cela suffit   largement  pour être dans le collimateur des inquisiteurs  de la religion mondialiste.

    http://gollnisch.com/2015/07/29/le-francais-de-souche-prie-de-disparaitreet-de-la-fermer/

  • Messieurs les Anglais, légiférez les premiers !

    Xavier Bertrand, ancien ministre du travail (LR), estime que les exigences formulées par la Grande Bretagne de renforcer le dispositif pour empêcher les migrants de passer en Angleterre ne sera pas suffisant tant qu'une certaine forme de travail illégal y sera rémunérée et y attirera les migrants.

    "«S'il y a autant de migrants à Calais, ce n'est pas parce qu'ils veulent y vivre: ils viennent pour passer en Angleterre». «Les Anglais doivent changer leurs règles sur le travail des migrantsparce qu'en Angleterre, même si, en théorie, il faut certains papiers, la réalité est qu'il est possible d'y travailler sans papiers. Beaucoup de patrons en profitent pour payer ces travailleurs-là moins cher», explique le député LR."

    Le maire de Calais, Natacha Bouchart, pense elle aussi que la solution ne réside pas dans la construction de barrières et que l'Angleterre doit prendre sa part de responsabilités. Elle et Xavier Bertrand veulent un sommet franco-britannique sur le sujet, alors qu'Henri Guaino doute de l'utilité de ces propositions, car «L'Angleterre est une île, c'est beaucoup plus facile pour elle de défendre ses frontières».

    Marie Bethanie