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France et politique française - Page 3662

  • Tapie et la République : Autopsie d’un scandale d’État

    Plongée au cœur d’un des plus importants scandales de la Ve République : l’affaire opposant Bernard Tapie au Crédit Lyonnais. Deux décennies d’une saga judiciaire, politique et financière qui est remontée jusqu’aux plus hautes sphères du pouvoir.

    Le 7 juillet 2008, saisi de l’affaire Crédit Lyonnais-Adidas, qui se prolonge depuis le début des années 1990, un tribunal arbitral accorde à Bernard Tapie 405 millions d’euros, dont 45 pour préjudice moral. Du jamais-vu dans l’histoire de la Ve République.

    La sentence crée immédiatement la polémique. Pour comprendre comment on a pu allouer une telle somme d’argent public à l’homme d’affaires, il faut remonter le temps. Le journaliste de Mediapart Laurent Mauduit, qui enquête sur ce véritable scandale d’État depuis le début, sert de fil conducteur à ce documentaire dont il est le coauteur.

    Construit en trois actes, le film raconte les rebondissements et coups de théâtre de l’affaire depuis ses débuts afin de rendre compte des spécificités d’un capitalisme à la française, des dysfonctionnements de la justice, de la faiblesse de notre État de droit et de ses contre-pouvoirs…

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Comment le gouvernement compte libéraliser le marché du travail

    Gouvernement et partenaires sociaux se sont penchés sur la dernière réforme du marché du travail 2013, qui a ébauché une "flexi-sécurité" à la française.

    Syndicats, patronat et gouvernement se sont penchés ensemble vendredi sur la dernière réforme du marché du travail de 2013, pour en amorcer le bilan, alors que la perspective de possibles nouvelles mesures autour du contrat de travail hérisse les syndicats. La loi de juin 2013 qui a ébauché une "flexi-sécurité" à la française, est "une bonne loi", se sont félicités dans un communiqué les ministres de l'Emploi François Rebsamen et de l'Economie Emmanuel Macron, à l'issue de cette première "conférence sociale thématique".

    La loi de sécurisation de l'emploi "a initié un mouvement de fond" pour permettre aux entreprises de "s'adapter aux chocs de la conjoncture" et améliorer les droits des salariés. À l'issue du bilan que les partenaires sociaux vont mener jusqu'en mai sur cette réforme, fruit d'un accord signé par le patronat et trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC), "nous examinerons ensemble les correctifs législatifs ou réglementaires qu'il pourrait être nécessaire d'apporter", ont indiqué les ministres. Le ministre du Travail a annoncé un nouveau "rendez-vous" en mai.

    "Bilans contradictoires"

    Pour Philippe Louis (CFTC), "c'est là que les choses sérieuses vont commencer" et "si on doit toucher à l'équilibre de l'accord, ça demande une renégociation". Selon le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, la rencontre a permis de dresser le constat que "l'accord produisait des résultats" comme sur la négociation des plans sociaux, qui a diminué les contentieux. Mais il a noté aussi des échecs, comme la taxation de certains CDD qui n'a pas réduit la précarité. 

    Jean-Claude Mailly (FO) a évoqué de son côté "des bilans contradictoires", tandis que Philippe Martinez (CGT) jugeait les conséquences de la réforme "souvent dramatiques" pour les salariés en matière de licenciements économiques notamment. Les deux syndicats ont réclamé un rendez-vous consacré à la "question du pouvoir d'achat et des salaires".

    Parmi les ajustements en vue, le gouvernement s'est déjà prononcé pour un assouplissement de la durée des accords de maintien de l'emploi, qui permettent de moduler travail et salaires pendant deux ans dans les entreprises en difficulté. Ces accords ne fonctionnent pas, seulement dix ont été recensés par le ministère. Le patronat, lui, réclame des accords "offensifs", ouverts à toutes les entreprises en quête de compétitivité. Mais pour Jean-Claude Mailly, "le dossier est réglé", le ministre de l'Économie ayant, selon lui, "confirmé qu'il n'y en aura pas" avant la réunion.

    La "Porte fermée" au nouveau CDI

    Le contrat de travail, qui focalise l'attention depuis que le Medef a proposé un "CDI sécurisé" pour l'employeur, plus facile à rompre, n'était pas au menu, mais a tout de même été évoqué, selon plusieurs participants. Avant la réunion, les syndicats s'y étaient opposés avec véhémence. Laurent Berger est sorti rassuré, le gouvernement ayant, selon lui, indiqué "qu'il n'y aurait pas de nouveau contrat de travail". François Asselin (CGPME) a "senti que, pour l'instant, la porte était plutôt fermée du côté du gouvernement", mais pour Jean-Claude Mailly, "cela ne veut pas dire que ça ne reviendra pas par la fenêtre".

    Le représentant du Medef Jean-François Pilliard, lui, semblait n'avoir pas entendu la même chose, assurant qu'"à ce stade, il n'y a eu aucune conclusion". Le Premier ministre, Manuel Valls, a lui-même alimenté le débat en n'excluant pas de "réform(er) le contrat de travail" pour les petites et moyennes entreprises (PME) afin de "lever" leur "peur de l'embauche".

    De fait, une autre conférence thématique, sur l'emploi dans les PME, est prévue en juin en vue d'une loi. Dans un sondage, 56 % des Français estiment que le fait de "rendre plus flexible" le contrat de travail permettrait de créer des emplois. Le président François Hollande a répété vendredi que "des mesures seront prises en juin pour le soutien à l'embauche" dans les PME, assurant que "donner plus de souplesse" aux entreprises ne signifiait pas "créer de la précarité pour les salariés".

    Contrairement aux trois grandes conférences sociales qui se sont tenues depuis 2012, seules les organisations représentatives avaient été invitées, au grand dam de la FNSEA, l'UDES, l'UNAPL qui ont jugé leur mise à l'écart "regrettable".

    afp via le Point :lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuklEuukVZwCKMtdam.shtml

  • Doubler le nombre de mosquées? Fatima n’en veut pas

    Quand elle a entendu ce matin, jour de Pâques, le président du Conseil français du culte musulman dire qu'il fallait doubler le nombre de mosquées en France, Fatima s'est sentie très mal à l'aise.

    Fatima fait des ménages dans mon quartier. Beaucoup de ménages. Chez des retraités aisés qui l’apprécient et à qui elle rend des services dépassant le seul ménage. Fatima est parfaitement intégrée. D’origine marocaine, elle a épousé un Français dit « de souche ». Ils ont deux enfants, à qui elle veut transmettre son énergie, et son bonheur d’être devenue Française à part entière.

    Elle n’est jamais allée à la mosquée. Parce que c’était comme ça. Parce qu’elle était en France. Parce que la priorité, dans sa famille, c’était s’intégrer, travailler, fonder une famille, vivre heureux. Elle y est arrivée. Elle peut en être fière.

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  • Quand la gauche se méfiait des femmes...

    Avril 1945. Les femmes auxquelles de Gaulle a accordé le droit de vote l’exercent pour la première fois aux municipales. Non sans donner des sueurs froides à certains partis de gauche qui craignent de les voir suivre des mots d’ordre “cléricaux”…

    La discussion a été rude… Si rude que de Gaulle lui-même n’en est pas revenu. En ce 24 mars 1944, alors que le Comité français de libération nationale (CFLN) s’apprête à se transformer, à Alger, en Gouvernement provisoire de la République française — ce sera chose faite, le 3 juin, trois jours avant le débarquement allié en Normandie —, ses fidèles se sont divisés sur un texte qui, aux yeux du Général, n’aurait pas dû soulever la moindre objection : l’accès des femmes au suffrage universel et à l’éligibilité, aussitôt la France libérée et la République rétablie.

    Dès le 23 juin 1942, le chef de la France libre avait pris cet engagement, publié par la presse clandestine : « Une fois l’ennemi chassé du territoire, tous les hommes et toutes les femmes de chez nous éliront l’Assemblée nationale qui décidera souverainement des destinées du pays. » Pour de Gaulle, en effet, la participation des femmes à la vie de la cité est une évidence et leur exclusion une injustice. Bien qu’ayant rompu depuis longtemps avec l’Action française, il est resté, sur ce point, en plein accord avec Maurras, qui, dès 1918, militait pour ce droit, indépendamment des critiques qu’il adressait à la démocratie parlementaire. S’il veut rompre avec Vichy, qui a suspendu les libertés publiques, de Gaulle souhaite tout autant en finir avec le “régime des partis” de la IIIe République, qui excluait du suffrage la moitié de la population… […]

    La suite sur Valeurs Actuelles

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quand-la-gauche-se-mefiait-des

  • FRONT NATIONAL 5.108.066 VOIX...QUI DIT MIEUX ?

    Pour la première fois le ministre de l’Intérieur ne s’est pas présenté devant les médias pour officialiser les résultats définitifs du premier tour des élections du 21 mars 2015.

    Les voici, enfin, selon la source du ministère de l’Intérieur :

    Front National 5.108.066 voix 25,19 %

    Union de la Droite 4.246.149 20,94

    Parti Socialiste 2.703.751 13,34

    Union de la Gauche 1.661.516 8,20

    Divers Gauche 1.380.854 6,81

    Divers Droite 1.370.326 6,76

    Union pour un Mouvement Populaire 1.320.854 6,51

    Front de Gauche 959.832 4,73

    EELes Verts 411.031 2,03

    Divers 271.065 1,34

    UDI 262.904 1,30

    Parti Communiste 263.052 1,30

    http://magoturf.over-blog.com/2015/03/front-national-5-108-066-voix-qui-dit-mieux.html

    Debout la France 81.705 0,40

    MODEM 72.410 0,36

    PRG 62.372 0,31

    Union du Centre 58.985 0,29

    Extrême Gauche 14.723 0,07

    Extrême Droite 13.382 0,07

    Parti de Gauche 12.027 0,06

    Si les Français savent encore compter ils seront suffisamment lucides pour enregistrer, contre tout ce qui est affirmé sur les médias et par les politiciens, que le Front National est bien le premier parti de France, n’en déplaise à tous les autres !

    Fi donc de ces débats ridicules qui opposent ceux qui savent tout ce qu’il faut faire et ne font rien et ceux qui n’ont rien fait lorsqu’ils étaient au pouvoir, et qui savent à présent tout ce qu’il faudrait faire et ne le feront pas s’ils reviennent au pouvoir. (J’espère que vous m’avez suivi…)

    Débats politiciens où la seule certitude affirmée par tous est que le premier parti de France n’est pas un parti républicain !

    **Il y a donc plus de 5 millions de Français anti-républicain puisqu’ils votent pour ce parti qui, toujours d’après tous les autres partis, doit nous entraîner directement à la catastrophe si, par malheur pour la France, il arrivait un jour au pouvoir !

    **Il y a donc plus de 5 millions de Français suffisamment stupides qui souhaiteraient cette catastrophe ?

    *Pour leur éviter ce cataclysme inéluctable tous les partis de gauche seront unis sur un front républicain et vôteront pour l’UMP contre le Front National.

    *L’UDI, unie à l’UMP, vôtera également pour les Socialistes contre le Front National.

    *L’UMP ne vôtera ni pour les Socialistes ni pour le front National. Les 4.246.149 sympathisants feront donc la grasse matinée.

    Il ne nous reste plus qu’à attendre le deuxième tour du 29 mars, pour vérifier si les partis politiques sont propriétaires des voix des électeurs ou si ces derniers sont suffisamment adultes pour décider pour qui ils vôteront :

    **Pour ceux qui ne font rien ?

    **Pour ceux qui n’ont rien fait, et ne feront rien ?

    **Pour ceux qui n’ont encore rien fait puisqu’ils n’ont jamais été au pouvoir ?

  • Pierre Bédier réélu président du conseil général des Yvelines à l’unanimité

    Le département des Yvelines fait partie de ceux où la gauche n'a eu aucun élu. Les élus dits de droite étaient donc libres de choisir le meilleur d'entre eux pour prendre la tête du Conseil. C'est le repris de justice Pierre Bédier qui a été élu, sans opposition :

    Unknown-4"Après un passage par la case condamnation judiciaire, c’est un retour à la case départ pour l’ancien président du conseil général des Yvelines.

    Condamné en mai 2009 à 18 mois de prison avec sursis pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux, assorti d’une peine d’inéligibilité, l’homme fort de Mantes était soupçonné d’avoir bénéficié d’enveloppes en espèces et autres avantages d’un total de plusieurs centaines de milliers d’euros en échange de l’octroi de marchés publics.

    Mais monsieur Bédier est un homme chanceux : frappé d’inéligibilité jusqu’en 2015, celle ci prit fin en 2012 à la faveur d’une modification du Code électoral.Un bonheur n’arrivant jamais seul, le maire UMP de Mantes-la-Ville Michel Vialay, qui lui avait succédé en 2009, annonce sa démission du conseil général. Le siège aurait dû revenir à sa suppléante mais cette dernière n’est autre que madame Bédier (!) qui, en épouse fidèle et compatissante, se retire à son profit. Au jeu des chaises musicales, décidément, monsieur Bédier est un champion hors catégorie, car le 11 avril 2014, c’est au tour de monsieur Alain Schmitz de démissionner de son poste de président du conseil général des Yvelines, lui offrant ainsi sa place. 

    À l’heure où les loups de la bien-« pensance » hurlent au nom des valeurs de la République, la caravane Bédier, elle, passe, lestée du poids des condamnations judiciaires rendues au nom du peuple français. 

    Lorsque madame Boutin, gentiment remisée à nouveau dans les rangs UMP, a annoncé les résultats de l’élection, à savoir38 bulletins pour le sortant et unique candidat Pierre Bédier et 4 blancs(dont celui, modeste, du principal intéressé), un murmure s’est fait entendre, nous dit-on dans les rangs…

    Voici donc le feu de la rébellion : 3 bulletins blancs déposés anonymement dans l’urne tiendront lieu de protestation étouffée. Le pétard était mouillé.

    Car peut-on seulement s’interroger dans ce pays sur le bien-fondé du retour en politique d’un homme condamné judiciairement pour corruption passive et abus de biens sociaux ? C’est le retour pathétique de l’alcoolique anonyme derrière un comptoir de bistrot? Celui du boulanger diabétique au milieu de ses choux à la crème.

    Demander à un élu condamné judiciairement d’avoir l’humilité de ne pas se représenter, c’est faire peser l’ombre d’une certaine morale en politique. C’est oser user de mots d’un autre âge, en appelant à la moralité, aux valeurs, à la décence, à la prise de responsabilités de nos hommes d’État. 

    En clair, c’est faire preuve de courage. 

    Ce jeudi 2 avril 2015 au conseil général des Yvelines, le courage était symbolisé par trois enveloppes vides."

    Et après nos politiciens s'étonnent que les Français se détournent d'eux.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html