L’Etat est dans un sale état. Ses mensonges officiels ne suffisent plus à dissimuler les désastres qui s’enchaînent. Ils l’obligent à se confronter à ses fautes. Emmanuel Macron est en première ligne, pour avoir poursuivi avec zèle une politique détachée des réalités depuis cinquante ans. Le chef de l’Etat ne résistera plus longtemps aux épreuves de vérité que va devoir affronter le gouvernement, né fragilement d’une colère étouffée. La chute prévisible du vieux monde déraciné sera aussi celle d’une classe politique moutonnière, globalement discréditée. Le meurtre de Philippine de Carlan, 19 ans, violée et assassinée par Taha Oualidat, jeune marocain récidiviste sous Obligation de quitter le territoire (OQTF), est le produit tragique d’une chaîne d’irresponsabilités allant du législateur aux juges. La dette publique effarante (3230 milliards d’euros), laissée à Michel Barnier par le flambard Bruno le Maire, est une autre conséquence de la fuite en avant d’une caste allergique au bon sens et à l’auto-critique.
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