Nous commençons cette édition avec la conversation téléphonique entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine. Au programme, le nucléaire iranien et la guerre en Ukraine. Deux sujets cruciaux mais sur lesquels la voix du président français a peu de chances de porter réellement.
France et politique française - Page 100
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Ukraine, nucléaire iranien : face à Poutine, Macron en position basse ? - JT du mercredi 2 juillet 2025
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Préserver la filière automobile française, est-ce possible ?
Dans les années cinquante-soixante-dix du vingtième siècle, les voitures ont envahi les villes occidentales avant de conquérir celles des pays du Sud dans les décennies suivantes. Longtemps, la France a paru être une nation automobile, autant pour la production que pour la qualité de celle-ci, et pour la consommation, aussi bien domestique que sportive : L’usine Renault de Boulogne-Billancourt et la course des Vingt-quatre heures du Mans appartenaient au patrimoine français, et chacun se retrouvait, selon ses centres d’intérêt ou ses problématiques personnelles, dans l’une comme dans l’autre. Boulogne-Billancourt était le symbole de la classe ouvrière moderne et combattive quand Le Mans monopolisait toutes les attentions à la veille des vacances d’été et de leurs embouteillages sur la Nationale 7… Tout le monde se souvenait des exploits de Pescarolo ou de Beltoise quand les ouvriers et la Gauche se rappelaient que c’est à Renault que la troisième et la quatrième semaines de congés payés étaient nées. La voiture était alors « la bagnole » et elle représentait, pour les jeunes, la liberté quand les adultes (et les marques automobiles en jouaient) y voyaient plutôt un moyen d’affirmation et de hiérarchisation sociale… Si Mai 68 échoua, c’est aussi parce que les émeutiers avaient osé brûler des voitures dans le Quartier Latin, et la crise pétrolière de 1973 renforça l’impression que c’est l’automobile qui était le thermomètre principal de l’économie et du moral des ménages en France. En fait, tout cela, c’était le monde « d’avant »…
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« Ils étaient très agressifs et faisaient n’importe quoi » : à Mornant (69), près d’une trentaine d’adolescents âgés de 13 à 16 ans, arrivés en bande, ont semé la zizanie ; la police municipale a dû appeler les gendarmes en renfort
Près d’une trentaine d’adolescents ont semé la pagaille au centre aquatique Les Bassins de l’Aqueduc ce lundi 1er juillet, premier jour d’ouverture des bassins. La police municipale a dû appeler en renfort les gendarmes de Mornant pour les faire sortir. L’accès leur est désormais fermé tout l’été
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Moratoire sur les éoliennes : les sénateurs disent non
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« Budget 2026, ne plus augmenter personne au lieu de diminuer tout le monde ! ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Ce à quoi vous assistez est un grand classique de la politique gouvernementale partout dans le monde mais qui a été érigé au rang d’art par nos mamamouchis en France.
Le ballon d’essai.
Le ballon d’essai consiste à avancer une mesure dans la presse.
C’est soit une « confidence », soit un ministre qui parle et évoque une « piste », ou exprime ce qu’il faudrait sans doute faire.
Puis on attend et on compte les hurlements.
Vous connaissez l’applaudimètre ?
Et bien le ballon d’essai c’est l’inverse.
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Lorient (56) : Faouzi Ben Jamaa, 54 ans, agresse sexuellement une fille de 19 ans qui attend sa mère à la gare. « J’étais tétanisée… ». Douze mois ferme
Le 4 mai 2025, aux alentours de 23 h, la victime sort de la gare de Lorient. En attendant sa mère, la jeune fille de 19 ans décide de s’asseoir sur les marches de la médiathèque, place François-Mitterrand, pour patienter. Lorsqu’elle demande une cigarette à un passant, ce dernier s’agenouille devant elle. Il pose sa main sur sa cuisse et engage la conversation. La jeune fille est mal à l’aise. Une première fois, elle fait en sorte d’écourter la conversation, mais le quinquagénaire revient quelques minutes plus tard. Cette fois, il s’assied à ses côtés. C’est à ce moment qu’il aurait placé sa main sur sa cuisse avant de remonter sous sa jupe pour lui toucher le sexe, tout en plaçant son autre main sur sa poitrine, à même la peau. (…)
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Comme dans un sketch, Larcher se découvre de droite…
Nous ne sommes pas Macronistes a lancé Larcher au Conseil National des républicains, devant des militants candides et soudainement euphoriques qui n’attendaient que ça pour scander un pathétique : « on est de droite ! » Soulagés de savoir où ils étaient tant les postures de ce parti sont, vue de l’extérieure, pourtant évidentes. Mais pour les jeunes rien n’allait de soi et c’est dans une ambiance d’anniversaire d’adolescents immatures qu’ils se sont réveillés, pour agiter des drapeaux, démontrant leurs incapacités chroniques à penser par eux-mêmes et à analyser les faits. À quoi bon penser, puisque le fossile Larcher le fait pour eux. Donc ils sont de droite, ce n’est pas flagrant, mais surtout ils ne sont pas macronistes… mais ils le protègent en ne votant aucune motion de censure, en écartant la destitution, en fermant les yeux sur les écarts, les insultes, les trahisons successives du chef de l’État. Pire ils participent à ses gouvernements en prétextant que c’est pour infléchir la politique du président. Mais les faits sont têtus, ils sont obligés de suivre le programme de Macron, et par conséquent de le soutenir. Il ne suffira pas de clamer haut et fort qu’ils ne sont pas dans son camp pour le prouver, et la seule façon de le faire serait de s’opposer !
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Gradignan (33) : Hélène se balade dans un parc et est agressée au couteau par Riad… 37 condamnations au compteur dont des violences sexuelles… il frappe ensuite les policiers ; deux ans ferme en soins psys
Comme tous les matins, Hélène sort promener son chien au parc de Mandavit, à Gradignan. Ce dimanche 29 juin, elle a rendez-vous avec des amis. Il fait beau, encore frais. Assis sous un arbre, un homme la fixe et explose à son passage : sans raison, il l’agonit d’injures. Hélène lui demande de se calmer, l’inconnu sort un couteau, lame dépliée et l’en menace. « Il criait que si je restais dans le coin, il me fumerait et découperait mon chien. Mon animal s’est placé devant moi, en mode protection. L’homme a reculé, mes amis sont arrivés. » La police est appelée ; Riad Aoughis, 45 ans, est retrouvé et interpellé. Le couteau est découvert sur lui, ainsi qu’une fausse carte de police.
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Civilisation catholique et esprit latin
Combat royaliste 80
Par Philippe Germain
La fièvre planétaire est marquée par le brutal retour DU Politique dans quatre zones géopolitiques : l’Ukraine, le Moyen-Orient, l’Antarctique et l’Indopacifique où l’impérialisme chinois fait peser le risque de perte d’intégrité territoriale de la France. Pour contrer ce risque, l’école d’Action française offre de solides connaissances, ordonnables dans une ligne politique nationaliste. Celle de « l’atout géopolitique d’Outre-mer », éveillant les métropolitains à ce qui reste de grandeur de la France. Ensuite, « l’eurocriticisme » évitant d’espérer dans la fausse bonne solution d’un rassemblement des patriotes au parlement européen. Dans la conclusion de son ouvrage de référence, Comment dissoudre la France dans l’Europe, Axel Tisserand renvoie vers une autre connaissance. Celle de « l’union latine », formalisée par Charles Maurras en 1952 dans Le soliloque du prisonnier. Celle de la rencontre d’une civilisation catholique idéalement et moralement organisée et d’un esprit latin, autour de la cause de « l’archie », la cause de l’ordre.
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Pourquoi Emmanuel Macron doit partir
(Chronique à lire dans Causeur de juillet-août)
Une chamaillerie, a expliqué Emmanuel Macron pour dédramatiser l’affront de son épouse repoussant brutalement, des deux mains, le visage interloqué du président. Mais cette intimité volée, filmée le 25 mai au Vietnam à la descente d’avion du couple, a été vue pour ce qu’elle montrait : un mari giflé. Or ce geste d’exaspération est venu rejoindre, chez les Français excédés, un semblable sentiment de rejet à l’encontre d’un chef de l’Etat à l’âme sèche. La colère a gagné les oubliés du système, confisqué par une caste hautaine et inopérante. Les dirigeants ont raison de s’inquiéter des irritations populaires. « Je suis en colère, comme beaucoup de Français », a déclaré Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, en réaction aux violences urbaines ayant salué, en mimant des intifadas, la victoire du PSG en Ligue des Champions le 31 mai. Mais qu’attend-il pour fuir ce centrisme bavard et impuissant ? Macron immobilise la France.