Non, les royalistes ne sont pas des « émigrés de l’intérieur » comme la République essaya de le faire croire dès son établissement frauduleux en 1792. Et les questions sociales ne sont pas pour eux des sous-dossiers qu’il s’agirait de traiter sans profondeur, avec une certaine condescendance. Lors du grand débat de 2023 sur les retraites, loin d’être inactifs et fatalistes, les royalistes sociaux réfléchirent aux enjeux et aux risques, argumentèrent contre les projets gouvernementaux, mais ils travaillèrent aussi à creuser des pistes nouvelles de réflexion, firent des propositions concrètes et refusèrent de tomber dans la démagogie facile. Ce travail, parfois ingrat, n’a jamais cessé, comme l’a démontré la session d’études de l’Action française à Aix-la-Provence, en février dernier. Voici, ci-dessous, la quatrième partie de mon intervention à ce séminaire…
France et politique française - Page 101
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(4) Une France en crise(s).
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Crise de la natalité : comment sortir de l’impasse du “No Kids” ?
La France comptera bientôt plus d’enterrements que de naissances. Ce simple constat devrait engager des politiques familiales chocs, selon le père Danziec dans Valeurs Actuelles :
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Affaire Nahel : qui a transmis à Libération le journal intime du policier Florian ?
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Faux arrêts maladie : l’Assurance maladie serre la vis dès le 1er juillet avec un nouveau formulaire sécurisé
À partir du 1er juillet 2025, l’Assurance maladie renforce sa lutte contre la fraude aux arrêts de travail en imposant un nouveau formulaire papier sécurisé. Une mesure prise en réaction à une explosion des fraudes, notamment via la vente de faux documents sur internet.
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Des députés écologiste et de gauche veulent limiter l’impact médiatique des faits divers dans les médias publics. Le texte cite les meurtres de Lola et de Thomas
Selon un amendement parlementaire déposé le 25 juin 2025 par un groupe de députés écologistes et de gauche à l’Assemblée nationale, les faits divers seraient utilisés à des fins idéologiques par l’extrême droite et certains médias pour alimenter une “panique morale” autour de l’immigration. L’amendement demande que les médias publics “mènent une réflexion éditoriale sur la place qu’occupent les faits divers dans la couverture de l’actualité”.
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Aide publique au développement : 14,8 milliards d’euros en 2024, pour quels résultats ?
La France dépense votre argent sans compter. Mais à qui profite réellement l’aide publique au développement (APD) ? Une étude fouillée du consultant international Jean-Paul Gourévitch pour Contribuables Associés met en lumière les dérives, les failles et les impasses d’un système présenté comme vertueux, mais de plus en plus contesté. En 2024, ce sont 14,8 milliards d’euros d’argent public qui auront été versés à des pays étrangers au nom de la solidarité internationale. Pour quels effets ? Et à quel prix pour le contribuable français ?
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« Boulangerie de Blancs » : campagne de dénigrement contre une boulangerie de l’Oise
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Angers (49) : une femme qui rentrait de soirée tabassée suite une altercation à propos de sa tenue. Deux ans de prison ferme et ITF pour Mohamed qui a aussi volé un téléphone sous la menace d’un couteau
Une femme qui rentrait de soirée a été rouée de coup, à Angers (Maine-et-Loire). Elle a reçu 45 jours d’ITT (Incapacité totale de travail). Les trois prévenus ont été condamnés par le tribunal judiciaire d’Angers.
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Budget. BFM évoque des « pistes d’économies » qui sont des hausse d’impôts !
Les mots ont un sens et il ne faut jamais appeler économies des hausses d’impôts ou de taxes.
Augmenter la CSG c’est de l’impôt en plus même si cela s’appelle une « contribution ». Le français étant très riche (je parle de la langue et pas du citoyen!) nous avons beaucoup de mots pour désigner la rapine et le vol institutionnalisé par nos « zélus ».
Taxes, impôts, contributions, cotisations etc…
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Ces signes de l’impuissance…
Le temps des illusions est fini pour la France. Sur le dossier Ukrainien, un dix-huitième train de mesures anti-russes qui fera exactement le même effet que les autres, c’est à dire, nous ruiner. Sur le dossier de la guerre Israël/Iran, Macron en est à chercher la « légalité » des frappes israéliennes sur l’Iran. Ah bon, il y aurait des « légalités » à la guerre ? Etait-ce légal que le même Macron envoie de l’argent, des armes et des « conseillers » en Ukraine, en se passant de l’avis du parlement ? Ah oui, non mais là, ce n’est pas pareil. Illustration de la position gouvernementale, qui cherche la « légalité » chez les autres, en oubliant de regarder ses propres méthodes. Jusqu’à Barrot, qui nous explique encore, des certitudes dans le ton, que Poutine est au bout du rouleau, que son industrie s’effondre, qu’il ne va pas tarder à s’essouffler… qui y croit ?