
Plutôt le retour au socialisme en lambeaux que la parole redonnée aux Français. C’est à cette survie paniquarde que s’est prêté hier Laurent Wauquiez, patron des députés LR, qui a appelé son groupe à ne pas voter la censure demain pour éviter une dissolution et de nouvelles législatives. Cette faute démocratique discrédite son auteur. Son irresponsabilité met aussi un terme à l’ambition qu’avait Bruno Retailleau de faire des Républicains un mouvement alternatif crédible au macronisme. Certes, le président LR a expliqué pour sa part qu’il censurerait le gouvernement, jeudi, s’il était député. François-Xavier Bellamy et David Lisnard sont aussi sur cette position.






