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tradition - Page 156

  • Une association d’adoptés asphyxiée financièrement par la Cour de cassation

    Communiqué de l'Agence européenne des adoptés :

    "La Cour de Cassation a rendu le 16 mars 2016 un arrêt de rejet d’un pourvoi fait par l’AEA sur une déclaration d’irrecevabilité de l’association, prononcée par la Cour d’appel de Versailles dans une affaire d’adoption suite à PMA faite à l’étranger par un couple de femmes.

    Pendant les débats de la loi dite mariage pour tous, le gouvernement avait promis que la PMA ne faisait pas partie des objectifs de la loi et que les « bébés Thalys » étaient hors champ d’application. Force est de constater qu’il n’en est rien. Aujourd’hui, en contournant délibérément la loi française, des couples de femmes vont à l’étranger se faire fabriquer un enfant privé de père. Au retour, la conjointe de la mère biologique demande l’adoption de l’enfant devant les juridictions.

    L AEA vise à protéger les intérêts des enfants adoptés. Comme la loi l’y autorise, elle est intervenue en justice dans des affaires d’adoption pour faire entendre la voix des sans voix. La Cour de Cassation vient d’approuver la décision l’ayant jugée irrecevable, ainsi qu’une autre association, Juristes pour l’enfance, et prononce à leur encontre une condamnation exorbitante au titre de l’article 700, soit 12000 euros.

    Cette décision vise à asphyxier financièrement les défenseurs des enfants et ainsi que l’association soit dissoute.

    Les juges refusent d’entendre la vérité sur l’adoption : l’adoption n’est pas faite pour fabriquer un enfant sans père et le priver de ses origines mais vise à réparer un accident de la vie. Dans ces procédures, les adoptés sont méprisés et écrasés. Aujourd’hui, le but de cette condamnation est que notre association ferme boutique après avoir refusé de l’entendre.

    L’heure est grave : nous comptons donc sur vous pour relayer ces informations auprès du plus grand nombre, sans cela nous devrons procéder au plus vite à la liquidation de notre association. C’est ce qu’attendent ceux à qui nous nous opposons depuis le début ceux qui ont des clients dans ces détournements de l’adoption ceux pour qui l’enfant est un droit.

    Notre sort est entre vos mains.

    Vous pouvez faire un don via notre site."

    Michel Janva

  • Nouveau délégué général d'Alliance Royale

    Robert de Prévoisin est le nouveau délégué général de l'Alliance Royale :

    "Œuvrant depuis 2006 comme secrétaire général, j’ai participé avec bonheur à l’élaboration et à la mise en place de la doctrine de l’Alliance royale en équipe avec les délégués généraux successifs. C’est dans un esprit de continuité que j’en prends la direction.

    Son Altesse Royale, le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, nous a fait l’amitié de sa présence à cette occasion et m’a adressé ses félicitations que je considère comme un encouragement, pour nous tous, à poursuivre l’oeuvre initiée depuis 2001.

    Dans ces premiers temps de prise de fonction, plusieurs principes de notre mouvement me reviennent en mémoire. Je souhaite les évoquer avec vous. Notre Alliance royale s’est fixée pour mission une rénovation des institutions de la France, afin de lui rendre sa cohérence politique. J’adhère de tout mon cœur à ce projet, inscrit dans la continuité de l’héritage capétien, dont nous sommes les humbles dépositaires parmi d’autres et auquel j’accorde toute mon attention. Ce à quoi nous sommes attachés, ce n’est pas moins que la réaffirmation de la vocation de la France, fixée par des textes aussi fondateurs que les testaments de saint Rémi, Charlemagne et saint Louis, et incarnée par les actes des règnes de ces quarante souverains qui bâtirent notre nation.

    On l’a compris, la vocation de cette nation, la France, même si elle accueille chacun dans sa différence, est chrétienne. Le discours de l’Alliance royale ambitionne de transcender le matérialisme de notre environnement républicain actuel. L’homme spirituel, demeurant en chacun des Français, doit pouvoir s’exprimer. Cette expression s’accomplit dans le cœur de chacun, mais aussi dans des institutions politiques pacifiées et rendant leur juste place à notre patrimoine et notre culture. C’est l’esprit de la royauté.

    Le Prince Charles-Emmanuel nous a donné plusieurs pistes de réflexion, ce jour de notre assemblée. Celles-ci nous suivrons dans notre action politique, car elles sont éminemment capétiennes. Les Français doivent être fiers d’être des « paysans » qui ont façonné et nourri le Pays dont ils tirent leur fonction. De même les Français doivent être fiers de « l’ouvrier » réalisateur d’une belle œuvre pour l’intérêt de chacun et de tous et qui, à ce titre participe au bien commun, etc. La discrimination subie par les descendants des victimes de la révolution, dont la famille « de France » fut la principale victime, en subissant l’ironie républicaine superfétatoire des « comment ce fait il qu’il en reste ? On ne les a pas tous guillotinés ? » se transforme en un « heureusement il en reste ! » chargé d’espérance. En somme, aimons la France, aimons chacun des Français, bâtissons l’avenir sur la fierté de notre histoire. Pour tout dire, réunifions nos vies !"

    Michel Janva

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  • 2006 - 2016 : le 30 mars prochain, cela fera dix ans que Synthèse nationale vous informe quotidiennement !

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    Chers Lecteurs, Chers Amis,

    Le 30 mars prochain, cela fera dix ans que Synthèse nationale apparaissait sur la toile. Depuis, au moins trois fois par jour, ce blog est alimenté. Il est maintenant quotidiennement consulté par au minimum 3 000 personnes. Parfois, le nombre des connexions dépasse les 25 000.

    En dix ans, nous avons donné la parole à plus de 200 personnalités, responsables politiques ou économiques, écrivains, élus et acteurs se réclamant de notre famille d'idées. Nous avons lancé deux revues, Synthèse nationale et les Cahiers d'Histoire du nationalisme cliquez ici, créé une maison d'édition, Les Bouquins de Synthèse nationale cliquez ici et un service de diffusion cliquez là. Nous avons aussi organisé des dizaines de réunions, colloques et séances de dédicaces tant à Paris qu'en Province, ce à quoi il faut ajouter nos journées nationalistes et identitaires qui rassemblent de plus en plus de monde chaque année, à Lille en avril et à Rungis en octobre.

    Tout cela a été possible grâce à l'engagement d'une poignée de volontaires et au dévouement de l'équipe de contributeurs qui scrute en permanence l'actualité afin de sélectionner l'essentiel à l'attention des militants et sympathisants de la cause nationale et identitaire. 

    La seconde raison de la longévité et du développement de Synthèse nationale est la fidélité et la générosité de ses lecteurs. Beaucoup nous aident en s'abonnant à la revue éponyme cliquez là ou aux Cahiers d'Histoire du nationalisme cliquez là, certains en adhérant à l'Association des Amis de Synthèse nationale cliquez là, d'autres enfin en achetant régulièrement les livres que nous éditons ou proposons. Quoi qu'il en soit, nous tenons à tous vous remercier pour votre fidèle amitié. Sans vous, il y a bien longtemps que ce site aurait disparu.

    Synthèse nationale fait partie de ces môles de résistance qui gênent le Système. Pour s'en convaincre, il suffit de constater la quantité d'endroits, qu'il s'agisse des services de l'Education dite nationale, des chaines d'hôtels internationaux, des entreprises mondialisées, où son accès est interdit. Cela ne nous décourage pas. Bien au contraire, cela nous incite à amplifier notre action.

    Le dimanche 9 octobre prochain, ce sera la dixième journée nationaliste et identitaire à Rungis, ce sera l'occasion de nous retrouver encore plus nombreux pour fêter ce dixième anniversaire. Le monde est en train de changer, l'heure du retour des peuples, des nations, des identités et des traditions européennes approche. Soyons mobilisés, le combat continue.

    Amitié à tous.

    Roland Hélie

    Directeur de Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/03/23/2006-2016-le-30-mars-prochain-cela-fera-dix-ans-que-synthese-nationale-vous.html

  • Succès pour le colloque de Civitas et convergence des dissidents

    Civitas a réussi un très joli coup. Samedi 19 mars, son colloque organisé en partenariat avec l'Alliance for Peace and Freedom et le Rassemblement pour la Syrie a fait salle comble autour d'un regroupement exceptionnel d'intervenants issus de la dissidence (Pierre Hillard, Damien Viguier, Youssef Hindi, Jean-Michel Vernochet, Elie Hatem, Roberto Fiore, Irène Dimopoulou, Mère Agnès-Mariam de la Croix, Marion Sigaut, Claire Séverac,...), venus aborder une vaste problématique : "De la guerre au Proche-Orient à l'immigration et au terrorisme en Europe". Il n'y avait plus une chaise libre dès 14h15 et plusieurs dizaines de personnes n'ont pas pu entrer, faute de place. Les intervenants se sont succédés avec des exposés de haut niveau, et pourtant abordables, devant un public très attentif.
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    Lors de la pause, les différents auteurs présents ont été abondamment sollicités pour dédicacer leurs livres. Ensuite, vinrent les trois derniers exposés, dont celui de Jean-Marie Le Pen, très attendu, avant la conclusion prononcée par Alain Escada.
    Ce colloque est un bel exemple de convergence des forces insoumises au Nouvel Ordre Mondial.
    Civitas fixe d'ores et déjà rendez-vous le dimanche 8 mai, place Saint Augustin à Paris, pour un hommage à Sainte Jeanne d'Arc dans un même esprit de convergence. A partir de 12h30 se succéderont des animations et des discours avant le départ à 14h30 d'un défilé jusqu'à la place des Pyramides.

    Lien direct

    Mis en ligne par Philippe Delbauvre

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVlyVyupEjZvWmGcY.shtml

  • Philippe de Villiers : « Le retour de l’anneau est en lui-même un signe »

    PARIS (NOVOpress) : Philippe de Villiers a accordé un long entretien à l’hebdomadaire Minute, qui consacre cette semaine sa couverture à la présentation de l’anneau de Jeanne d’Arc au Puy du Fou, dimanche dernier. Le fondateur du Puy du Fou y déclare notamment :

    Le retour de l’anneau est en lui-même un signe, et le moment de ce retour en est un autre, qui conforte le premier. C’est au moment où la France s’effondre sur elle-même, au moment où elle est comme étourdie par son affaissement, que l’anneau revient. Par ailleurs, le fait que l’anneau revienne en France après un séjour anglais de six cents ans souligne que c’est un bout de France qui revient, c’est un peu de Jeanne qui revient chez nous.

    Le signe est le suivant : les Bourguignons et les Anglais ne se sont pas contentés de tuer Jeanne comme une sorcière, ils l’ont brûlée. Ils l’ont brûlée pour qu’il n’en reste rien, rien que de la cendre. Pour être plus précis, il est resté son cœur qui a refusé de se consumer. Ce cœur a été mis dans un sac et jeté dans la Seine.

    Les anneaux de Jeanne, puisqu’elle en avait deux, lui ont été retirés, au début du procès, et transmis au roi d’Angleterre par le cardinal de Winchester, supérieur hiérarchique de Cauchon, parce qu’il s’agit d’une pièce sacrée et qu’il faut alors éviter à tout prix que naisse en France, autour de cet anneau, un culte à Jeanne.

    Cet anneau a, en fait, une double propriété. D’abord, c’est un trésor du patrimoine national, un trésor de l’histoire de France ; c’est le signe d’une épopée toujours vivante dans le cœur de beaucoup de Français. Mais c’est aussi une relique, la seule relique de la sainte à notre connaissance, et donc il doit être reçu et exposé comme une relique.

    Si l’anneau avait été acheté par un musée, il aurait été mis dans une vitrine, derrière une vitre blindée, et il aurait connu là une mort glorieuse. Le Puy du Fou va lui rendre une présence vivante. C’est peut-être pour cela que l’anneau a choisi de rentrer au Puy du Fou plutôt que dans tel ou tel musée où les objets meurent pour la deuxième fois.

    En fait, l’anneau n’est pas venu pour mourir de surexposition, l’anneau est revenu pour vivre, et le Puy du Fou c’est la culture vivante, c’est l’histoire de France dans le cœur de tous les Puyfolais et par contagion de tous les visiteurs et spectateurs qui viennent chercher là un petit bout de France, un peu de nos grandeurs perdues.

    http://fr.novopress.info/

  • Arnaud Delrieux (Génération Identitaire) : « Ce combat pour l’identité est une question de survie »

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    Arnaud Delrieux est président de Génération Identitaire. Suite à l’action de Calais, le 12 mars 2016, où Génération Identitaire a occupé trois ponts afin d’en bloquer l’accès aux immigrés clandestins, il a bien voulu répondre aux questions du Rouge & Le Noir.

    R&N : Quel était le but de l’action « Defend Calais » menée par Génération Identitaire samedi ?

    Arnaud Delrieux  : L’objectif était de dresser des barricades qui ne laissent passer que les Calaisiens, afin de repousser les « migrants » qui viendraient de la « jungle » pour accéder au centre ville de Calais. L’autre objectif était de montrer que la jeunesse française était prête à défendre Calais, ville qui cristallise toutes les inquiétudes et tous les maux que l’invasion migratoire fait peser : insécurité, agressions, désagrégation du tissu économique et social de la ville. Enfin, nous voulions adresser un message clair aux dirigeants français et européens : « puisque vous abandonnez les Calaisiens –et à travers eux les peuples d’Europe- face à la submersion migratoire, nous allons prendre les choses en main et organiser nous même la défense des habitants ». Cette idée de prise en main par la population de sa propre sécurité dans un contexte où l’État perd toute légitimité nous semble importante, et est probablement appelée à devenir de plus en plus fréquente dans le contexte actuel.

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  • Le réveil d'une France profondément spirituelle

    Extrait d'une tribune des Gavroches publiée dans le Figarovox :

    "[...] nos dirigeants auraient beaucoup à apprendre de ce qui s'est passé. Les commémorations se font rares en France. Oui elles existent, mais, hors armistice, on est dans l'ordre de la mémoire communautaire, la revendication identitaire, loin de la communion nationale. La commémoration pour le retour de l'anneau de Jeanne fait figure d'exception. Pas de revendication dans le public, juste la joie de retrouver une pièce symbolique du patrimoine dont il est héritier. Comme il semble loin le temps des précautions de Chirac et Villepin en 2005 préférant annuler la commémoration d'Austerlitz plutôt que de subir les foudres de lobbies communautaires antillais aussi chétifs que revendicatifs!

    D'ailleurs, dans la foule l'émotion est réelle, et ne résulte pas seulement de la mise en scène spectaculaire. Cet anneau, comme nous le rappelle les différents intervenants, est confisqué à Jeanne d'Arc lors du procès de Rouen par l'évêque Cauchon, afin d'empêcher tout culte voué à celle qui sera canonisée bien plus tard, en 1920, par l'Eglise catholique dans un souci de réconciliation avec l'Etat. Symbole matériel rappelant le courage de notre héroïne nationale, ou selon le terme choisi par Philippe de Villiers, unique relique de celle qui fut le plus grand trait d'union de notre histoire, entre Dieu et le peuple de France? 

    Mais la force d'une telle célébration réside bien plus encore dansl'audacieux pari de réveiller l'idée enfouie d'une France profondément spirituelle. L'anneau de Jeanne, signe d'une alliance mystique - elle aurait vu en songe Sainte Catherine en le touchant - d'un dessein divin pour la nation française? Si chacun est libre d'interpréter l'objet comme il l'entend, le «mystère de Jeanne» ne peut être abordé sans envisager la question des racines chrétiennes de notre pays. Des racines dont on peut attester l'origine historique, mais dont l'actualité est sujette à de chatouilleux débats. Et le retour de l'anneau sorti du passé en ces temps d'exacerbation du fait religieux nous confronte avec simplicité à la question de la transcendance de notre nation."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une foule de Français accueille l'anneau de Jeanne d'Arc au Puy-du-Fou

    L'anneau de Jeanne d'Arc n'est pas un faux et date bien du XVe siècle selon des spécialistes sollicités par le Puy du Fou. Réalisée en décembre 2015 par le laboratoire Oxford X-ray Fluorescence Ltd, une analyse indiquait déjà que son métal était «cohérent avec [leur] base de données des objets d'art en argent du XVème siècle». Ayant étudié sa forme et ses gravures, Anne-Sophie Aimé, Bijoutière Joaillière, est catégorique:

    «De par son apparence et les moyens de fabrication utilisés, nous avons une bague correspondant parfaitement à la typologie des bagues du XVème siècle.»

    Son confrère Louis-Guillaume Piéchaud, expert en orfèvrerie, confirme:

    «Il ne fait nul doute qu'il s'agit là d'un travail pouvant être daté du XVème siècle.»

    Deuxième information: la nature de l'alliage et les lettres inscrites corroborent la description effectuée par Jeanne d'Arc dans les minutes du procès de Rouen (21 février-30 mai 1431):

    «Je ne sais proprement. S'il est d'or, il n'est pas de fin or. Je ne sais si c'était or ou laiton. Je pense qu'il y avait trois croix et non autre signe que je sache, excepté «JHESUS MARIA».»

    Selon Vanessa Soupault, expert en bijoux anciens et modernes, Docteur en Histoire de l'Art et Archéologie, «les inscriptions portées sur l'anneau (IHS d'un côté et MAR de l'autre) semblent correspondre à celles indiquées dans les minutes du procès.»

    Nicolas de Villiers, président du Puy du Fou, explique :

    «Nous pensons que c'est l'anneau confisqué par les Bourguignons lors de l'arrestation de Jeanne à Compiègne, celui qu'elle décrit au procès. Rappelons qu'ils ont ensuite vendu leur prisonnière aux Anglais et que ceux-ci voulaient la condamner pour sorcellerie. L'anneau décrit au procès, prétendument doté de pouvoirs magiques, était donc une pièce à conviction. On voit mal pourquoi les Bourguignons auraient livré leur précieuse captive sans un objet aussi déterminant pour les accusateurs. C'est sûrement comme ça qu'Henri Beaufort, le cardinal-évêque de Winchester, présent à Rouen, a récupéré le bijou. Après lui, nous avons tout l'arbre généalogique de la transmission de la bague au sein de la famille Cavendish-Bentinck et la liste des propriétaires successifs.» (source : Figaro Magazine)

    Outre les vidéos voici quelques photos de l'accueil de l'anneau de Jeanne au Puy du Fou. Une délégation de St Cyr :

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    Puy du Fou 13h30. Les Puyfolais sont dans la cour du château. Ils seront bientôt rejoins par les Français venus honorer le retour de l'anneau de Jeanne.

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  • Politique naturelle et politique sacrée, par Charles Maurras

    (Ce texte est tiré de l'Introduction générale à l'ouvrage intitulé Le Bienheureux Pie X, Sauveur de la France, Plon, éditeur, Paris 1953).

                On ne croit pas être contredit par personne de renseigné si l'on juge que la politique catholique pose toute entière sur le mot de Saint Paul que tout pouvoir vient de Dieu, OMNIS POTESTAS A DEO. La légitimation du pouvoir ne peut venir que de Dieu.

    Mais, dans le même domaine catholique, ce pouvoir divin est entendu d'au moins trois manières et vu sous trois aspects.

     

                    Il est d'abord conçu comme l'expression de volontés particulières impénétrables, insondables, décrets nominatifs qui ne fournissent pas leurs raisons, qui n'en n'invoquent pas non plus: choix des hommes providentiels, les César, les Constantin, les Alexandre, vocation des peuples, libre et souveraine grâce accordée ou refusée, profondeur et sublimité que l'on constate sans avoir à les expliquer ni à les commenter. Une volonté divine toute pure s'y donne cours (O altitudo !) qui provoque la gloire et l'adoration. 

                Secondement, l'exercice ou le spectacle de ces volontés suprêmes peut devenir, pour l'esprit ou le coeur de l'homme, un thème d'instruction, de moralisation et d'édification, tantôt pour étonner l'orgueil ou honorer l'humilité, tantôt pour les confondre l'un et l'autre et les persuader d'une sagesse qui manifeste la hauteur de ses conseils mystérieux. Nous avons dans l'oreille les magnifiques alternances de Bossuet: "Soit qu'il élève les trônes, soit qu'il les abaisse...", "de grandes et de terribles leçons". Là le Potestas a Deo semble attesté pour l'enseignement de la morale et de la justice, le progès des vertus personnelles de l'homme et son salut éternel. L'argument vaut pour discipliner ou discriminer les valeurs vraies et fausses. C'est aussi un thème de confiance et d'espoir pour ceux qui traversent une épreuve et qui appellent, d'en bas, l'innocence un vengeur et l'orphelin un père.

    Une haute éthique politico-métaphysique s'en déduit régulièrement.

                Mais, en sus des premiers déploiement des pouvoirs de la gloire de Dieu, comme des manifestations exemplaires de sa bienfaisance protectrice de l'homme, un troisième aspect doit être retenu: il arrive que l'OMNIS POTESTAS A DEO découvre un arrangement supérieur divinement établi. Ce qui est alors évoqué, c'est une suprême raison, la raison créatrice d'un plan fixe, clairement dessiné, d'un ordre stable et défini: de ce point de vue, les familles, les corps, les cités, les nations sont soumis de haut à des constantes d'hygiène, à des lois de salut, qui règlent leur durée et leur prospérité. Le substances vivantes, les corps physico-chimiques, même les arts humains, ont leurs conditions de stabilité et de progrès. De même les sociétés s'élèvent ou s'abaissent selon qu'elles se conforment ou non à cet ordre divin.

                Les deux Testaments s'accordent à dire: que les foyers soient bien assis, et vos enfants pourront être nourris, dressés, et éduqués; que les parents ne mangent pas de raisins verts, et leurs enfants n'auront pas les dents agacées; que l'Etat ne soit point divisé, il ne sera pas menacé de périr; que les corps sociaux naturels ne soient ni asservis ni desséchés par l'Etat, celui-ci et ceux-là auront ensemble la vigueur, l'énergie, la luxuriance; que la nation soit soutenue par l'expérience des Anciens et la force de la jeunesse, ses ressources en recevront le plus heureux emploi; que la tradition règle et modère les initiatives; que la jeune vie spontanée ravive et renouvelle les habitudes traditionnelles, les groupes sociaux en seront sains, solides, puissants; qu'au surplus le tendre amour de l'ascendance et de la descendance, comme celui dusol natal, ne cesse de gonfler le coeur de tous, le bien public s'en accroîtra du même mouvement, etc... etc... Mais surtout qu'on ne perde pas de vue qu'il y a ici un rapport d'effets et de cause ! Le bon arbre porte un bon fruit. Que le mauvais arbre soit arraché et jeté au feu. Si vous voulez ceci, il faut vouloir cela. Vous n'aurez pas de bon effet sans prendre la peine d'en cultiver la haute cause génératrice. Si vous ne voulez pas de celle-ci, la sanction du refus est prête, elle est très simple, elle s'appellera la "fin". Non votre fin, personne humaine, mais celle du composé social auquel vous tenez et qui dépérira plus ou moins lentement, selon que le mal, non combattu, aura été chronique ou aigu, superficiel ou profond. Les conditions de la société, si on les transgresse, laissent la société sans support, et elle s'abat.

                Ce langage, nourri des "si" qui sont propres aux impératifs hypothétiques de la nature, n'est aucunement étranger aux théologiens dont je crois extraire ou résumer les textes fidèlement. Ce qu'ils en disent n'est pas tiré en en corps du Pater ni de Décalogue. Ils n'en signifiant pas moins un "Dieu le veut" indirect, mais très formel. On s'en convaincra par une rapide lecture de la Politique tirée de l'écriture sainte, où l'optime arrangement terrestre ne cesse d'être illustré, soutenu et, rappelons-le, légitimé, par un ordre du ciel.

                Or, s'il est bien curieux que cette POLITIQUE sacrée ait été inscrite par Auguste Comte dans sa bibliothèque positiviste, il ne l'est pas moins que tous les physiciens sociaux, qui se sont succédé depuis Aristote, ne parlent guère autrement que le docteur catholique Bossuet. A la réflexion, c'est le contraire qui devrait étonner: à moins que, victimes d'une illusion systématique complète, les théologiens n'eussent enchaîné ces déductions au rebours de toute réalité, l'accord n'était guère évitable. Les phénomènes sociaux se voient et se touchent. Leurs cas de présence, d'éclipse ou de variations, leurs durées, leurs disparitions, leurs croissances ou décadences, tombent sous les sens de l'homme s'il est normal et sain. Comment, s'il existe un ordre des choses visibles, ne serait-il pas déchiffré de quiconque a des yeux pour voir ? Bien entendu, il ne s'agit en ceci d'aucun Surnaturel révélé. C'est la simple lecture du filigrane de l'Histoire et de ses Ordres. Que disent-ils ? Quel est leur texte ? Voilà la question, non une autre. Car la question n'est pas ici de savoir quelle main a écrit cet ordre: qualem Deus auctor indidit, dit Léon XIII. Est-ce Dieu ? Ou les dieux ? Ou quelque nature acéphale, sans conscience ni coeur ? Cet Être des Êtres, créateur ou ressort central, peut, quant à lui, se voiler, Deus absconditus, qu'on affirme ou qu'on nie. Ce qui n'est pas caché, ce qui n'est pas niable, ce que voit un regard clair et pur, c'est la forme ou figure du plan (crée ou incréé, providentiel ou aveugle) tel qu'il a été invariablement observé et décrit jusqu'à nous. Quelques uns de ces impératifs conditionnels apparaissent comme des "aphorismes" à La Tour du Pin. Or cette rencontre, où convergent la déduction religieuse et l'induction empirique, est encore plus sensible dans ce qu'elle critique et conteste de concert que dans ce qu'elle a toujours affirmé.

                Le coeur de cet accord de contestation ou plutôt de dénégation entre théologiens et naturalistes porte sur le point suivant: LA VOLONTE DES HOMMES NE CREE NI LE DROIT NI LE POUVOIR. NI LE BIEN. PAS PLUS QUE LE VRAI. Ces grandes choses-là échappent aux décrets et aux fantaisies de nos volontés. Que les citoyens s'assemblent sur l'Agora et le Forum ou leurs représentants dans le palais de Westminster ou le Palais-Bourbon, il ne suffira pas d'accumuler deux séries de suffrages, de soustraire leur somme et de dégager ainsi des majorités. Si l'on veut "constituer" un pays, lui donner une législation, ou une administration qui vaille pour lui, c'est-à-dire le fasse vivre et l'empêche de mourir, ces dénombrements de volontés ne suffisent pas; aucun bien public ne naîtra d'un total de pures conventions scrutinées s'il n'est participant ou dérivé d'un autre facteur. Lequel ? La conformité au Code (naturel ou divin) évoqué plus haut: le code des rapports innés entre la paternité et la filiation, l'âge mûr et l'enfance, la discipline des initiatives et celle des traditions. Le code inécrit des conditions du Bien est le premier générateur des sociétés. Si le contrat envisagé ne se subordonne, en tout premier lieu, à ce Code, il ne peut rien, il ne vaut rien. L'esprit éternel de ce Code se rit des prétentions volontaristes, du Contrat, comme des contractants. Telle est la moelle intérieure des leçons que recouvrent ou découvrent les faits.

                Oublions tous les faits, dit Jean-Jacques au début du plus fameux et du plus funeste des CONTRATS. Son système exige cet oubli des faits. Si, en effet, on ne les excluait pas, les faits viendraient en foule revendiquer dans la fondation des sociétés une très grande part du volume et de l'importance que s'est arrogés le contrat. 

                Il n'est pas question de méconnaître le nombre ou la valeur des pactes et des conventions auxquels donne lieu la vie sociale de tous les temps. L'erreur est de prétendre ne former cette vie que de contrats. Énorme erreur. Car le contrat ne représente ni le plein de la vie sociale, ni la partie la plus vaste ou al plus profonde. Quand l'homme se sera entendu répéter cent fois que son vote choisit et crée le bien ou le mal social, il n'en sera pas beaucoup mieux obéi par les faits: pas plus que ses préférences ne seront suivi des obédiences de la pluie et du beau temps, il ne sera pas rendu maître de l'heur ou du malheur de sa ville ou de son pays qui, l'un et l'autre, dépendront non pas de la loi qu'il édicte, mais de celle qu'il tire de l'expérience de son passé, comme le physicien de l'observation des astres en courses et des tensions de l'air supérieur.

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  • Le nationalisme intégral

    Le « nationalisme intégral » n'a jamais désigné autre chose pour Maurras que la monarchie elle-même, en tant qu'elle répond « intégralement » aux attentes des nationalistes français. Toute autre interprétation, notamment celle qui en ferait l'expression d'un nationalisme exacerbé, est erronée ou malveillante.

    Le grand mérite de Maurras est d'avoir réussi, à l'aube du XXème siècle, à opérer la synthèse de la contre-révolution et du nationalisme. Le « nationalisme intégral » est à la fois le symbole et le résultat de cette synthèse. Le propre de l'Action française est ainsi de rappeler la formule traditionnelle, royale, d'un ordre spécifiquement français dans le contexte et avec le vocabulaire de la politique moderne.

    À la lumière de ce qui précède, l'erreur d'interprétation évoquée plus haut se révèle être un contresens radical. En effet, le « nationalisme intégral » est un nationalisme modéré, tempéré par la tradition, un nationalisme en quelque sorte vacciné contre les dérives du césarisme, du fascisme ou du totalitarisme. Ces formes de « nationalitarismes » (terme forgée par les maurrassiens pour s'en distinguer) répondent à des logiques (légitimité charismatique, divinisation du peuple et de la volonté générale) fondamentalement étrangères au modèle de la monarchie traditionnelle et décentralisée que nous défendons. 

    Stéphane BLANCHONNET

    http://a-rebours.ouvaton.org/?Notes_doctrinales-Le_nationalisme_integral