
Quand un gouvernement est aux abois, coincé sur tous ses dossiers en cours, il parle de l’école, avec la certitude de voir le débat s’enflammer et les autres sujets laissés de côté, le temps d’une respiration médiatique. Et voilà Macron, spécialiste du contre feu, qui parle d’assises de l’école, dont il ne tiendra pas compte, comme d’habitude. Et c’est rassembleur, tout le monde est allé à l’école, tout le monde a des enfants, tout le monde est compétent donc et a son mot à dire… un régal pour faire oublier le reste. Et on va reparler des rythmes scolaires, comme si tripatouiller les emplois de temps, ce qui a déjà été fait à maintes reprises, avait déjà amélioré la qualité de l’enseignement. Le pire est que s’il n’y a pas de recettes miracles, on a tout de même des certitudes et des choses établies en matière d’enseignement, mais qu’on s’applique à ne pas voir.