
Confronté à la gestion calamiteuse de ses prédécesseurs, Lecornu préparant son budget, ne démérite pas : il ratiboise. Non pas que chez les Gaullistes nous soyons contre l’impôt, mais au moins, nous sommes pour que chacun puisse vivre dignement de son travail, de son mérite, de son courage et de sa volonté d’entreprendre. Lecornu fait bien tout le contraire de cela, il prend un peu plus chez ceux qui travaillent et donne un peu moins à ce qui ont déjà peu, le tout sous couvert de justice sociale, avec une dialectique appropriée : « tout le monde doit faire des efforts ». Tout le monde s’entendant par « ceux qui en font déjà doivent en faire encore plus », avec son corollaire, « ceux qui n’en font pas doivent pouvoir continuer à ne pas en faire ». Et de continuer dans la dialectique appropriée, ceux qui ne sont pas d’accord, sont des « irresponsables », très à la mode, veulent le « chaos », comme si Macron et sa clique n’étaient pas eux mêmes le chaos ? Ils s’estiment même « garants de la stabilité ». Impensable, nous ne sommes pas stables mais en plein plongeon. Note de la France dégradée, production industrielle sous les 10 %, richesse moyenne inférieure aux pays européens équivalents, services publics en berne et délinquance galopante… ce serait cela la « stabilité » ?