❏ Si Jean de La Fontaine était encore de ce monde, sa fable sur la grenouille qui se voulait plus grosse que le bœuf caricaturerait à merveille le processus d'élargissement du Moloch européiste. 6 hier, 15 aujourd'hui, 25 demain ... Où s'arrêtera la boulimie fédéraliste des technocrates qui nous gouvernent ? L'Europe de Madère à Riga fait rêver tous les ayatollahs du mondialisme. Or, comment une Europe déjà incapable à 15 d'adopter une position commune sur la crise irakienne pourrait-elle dégager un semblant de consensus à 25 ? Pourquoi cacher plus longtemps que ce énième charcutage vise à rogner au nom de la nécessaire cohésion les dernières parcelles de souveraineté que possèdent encore les États ?
Après le «oui» arraché à des Irlandais soumis à une intense campagne de désinformation aux accents comminatoires, Bruxelles est prête pour le saut dans l'inconnu, disposée à accueillir dix nouveaux pays d'Europe centrale et de l'Est, dont le revenu par tête n'atteint en moyenne que 40 % de celui des Quinze et qui entrent dans l'Union européenne plus pour bénéficier de la manne financière que pour contribuer à sa relative prospérité. Et dans un marché européen où la récession et le taux de chômage touche déjà près de 9 % de la population active, l'entreprise est plus que risquée, elle est suicidaire. Tout d'abord pour les finances d'États déjà fortement endettés et qui devront débourser 40 milliards d'euros pour financer l'élargissement (une hausse de 5 % pour la France dont la contribution au budget communautaire pour 2003 est déjà de 15,8 milliards d'euros), mais aussi pour les fonds structurels et plus précisément la Politique agricole commune qui constituent à eux deux les trois quarts du budget européen.
❏ La France n'a rien à gagner
En se mettant d'accord sur un plafonnement du budget européen de 2007 à 2013, Chirac et Schroder vont contraindre les 25 à vivre sur le même budget que celui attribué aujourd'hui aux Quinze. La mort à court terme pour des agriculteurs qui devront de surcroît subir la concurrence déloyale des produits fabriqués à des coûts moindres.
Qu'a donc à gagner la France d'une Union européenne élargie, contraire aux intérêts de ses peuples et qui ne sert, comme le souligne Jean-Marie Le Pen, que « les intérêts mercantiles des uns (les multinationales) et les idéaux utopistes et antinationaux des eurocrates de Bruxelles » ? Rien si ce n'est une perte d'influence dans une Europe noyautée par Berlin et dans une moindre mesure par Londres et un afflux d'immigrés attirés par une législation sociale incitatrice. Sans compter une hausse du chômage qu'entraîneront inéluctablement les délocalisations d'entreprises soucieuses de s'installer dans des pays où les salaires sont largement inférieurs à ceux en vigueur à l'Ouest. C'est dans ce magma fédéraliste où la France ne conservera qu'un commissaire sur vingt-cinq, 9 % des voix au Conseil et 9 % d'élus au Parlement européen, que les nations européennes sont invitées à se dissoudre, passant du mirage européiste à la prison des peuples.
✍ Éric Domard FDA décembre 2002
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L'IMMIGRATION A-T-ELLE ENCORE UN INTERET ECONOMIQUE (arch 2004)
L'époque actuelle est celle de la mondialisation. Tout le monde sait cela mais n'a pas encore conscience que cela a changé la perception et le rôle de l'immigration. Les entreprises délocalisent là où la main d'œuvre est la moins chère. Les multinationales, négriers des temps modernes, ont compris cela depuis longtemps et savent très bien que les immigrés sont donc moins chers chez eux plutôt que chez nous. Tout immigré lorsqu'il entre en France ou en Europe, bénéficie du système social en place et devient par le fait même trop cher, en tout cas beaucoup plus cher que celui qui est resté sur place. Il n'y a donc plus aucun intérêt économique (en admettant qu'il y en ait eu) pour un pays comme la France de faire venir une main d'œuvre massive non qualifiée comme on continue de le faire. De plus, les entreprises qui-ne-délocalisent-pas licencient, pour rester compétitives, la main d'œuvre non qualifiée en automatisant et font donc appel à une main d'œuvre plus qualifiée. Les immigrés n'intéressent donc plus les négriers puisqu'ils délocalisent. On a donc voulu substituer au vieux slogan éculé : « Les immigrés font le travail que les Français ne veulent pas faire » un slogan tout aussi creux : « Les immigrés font le travail que les Français ne peuvent pas faire » comme si les Français étaient trop bêtes pour faire certains travaux ou le pouvoir politique trop stupide pour anticiper les besoins professionnels de la France.
A propos de l'immigration pour des raisons idéologiques, on a dit tout et le contraire de tout pour la faire accepter par les Français. Actuellement en France entrent les «bac moins 5» et sortent les «bac plus 5» comme l'écrivait Nicolas Baverez dans son livre « La France qui tombe ».
La politique se faisant malheureusement à coup de slogans, certains répètent celui-ci : « les immigrés paieront les caisses de retraites » alors que plus de 90% des immigrés qui entrent en France sont à la charge de la collectivité et sans emploi. Comment peuvent-ils participer aux caisses de retraite ? Tout cela représente des sommes considérables qui pourraient être utilisées pour autre chose (recherche, investissement...)
La politique de l'immigration massive a été décidée dans les années soixante pour peser sur les salaires. D'autres pays avaient fait un autre choix puisque comme le soulignait Paul Lambert, le Japon par exemple avait pratiqué l'immigration zéro forçant le patronat japonais à moderniser l'appareil productif et ne pas recourir à la facilité de l'appel à l'immigration. Le résultat a été celui-ci : le Japon, qui dans les années cinquante avait une économie inférieure à la nôtre, nous a surpassés dans l'absolu. Sans immigration, par sa modernisation, le Japon a connu des taux de croissance de 10% l'an. Cet exemple montre que des choix politiques autres sont toujours possibles.
Pourquoi, puisque l'immigration n'est plus une nécessité, connaît-on encore celle-ci sous sa forme massive : 200 000, 300 000 personnes chaque année comme si cela était une fatalité ou une nouvelle norme dictée par qui ? l'ONU ? Bruxelles ? Alors que la France est lourdement endettée, (mille milliards d'euros) cela pèse sur notre économie. A côté, le chiffre de quelques milliers de fonctionnaires que l'on voudrait supprimer semble bien léger.
Les fondements politiques de l'immigration sont masqués idéologiquement. Veut-on à tout prix détruire les vieux peuples européens ? Les lendemains qui chantent se trouvent-ils dans les banlieues ? A-t-on envie d'y chanter « le temps des cerises » ? II faudrait demander leur avis aux Français de souche qui y vivent comme aux Français de confession juive. La France, dans un contexte de mondialisation impitoyable où ne s'en sortiront en Occident que les pays les plus performants ou les plus qualifiés, doit donc repenser totalement sa politique d'immigration.
La survie du peuple français est liée plus que jamais à sa survie économique.
par Patrice GROS-SUAUDEAU 2004 -
Frakass - Terre de France
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La Manif pour Tous ne lâchera rien
Des sénateurs veulent légaliser la PMA pour les personnes homosexuelles ? C'est un jeton dans la machine qui aurait redémarré si seulement elle s'était arrêtée. A l’approche des vacances parlementaires et gouvernementales, La Manif Pour Tous reste plus que jamais mobilisée :
- La loi Taubira, dont elle continue de demander l’abrogation (sans rétroactivité) n’a pas inclus la reconnaissance de la liberté de conscience des maires. La Manif Pour Tous apporte un appui conséquent aux maires attachés à l’exercice de cette liberté, en particulier du point de vue juridique. 300 maires ont signé le mémoire en intervention dans la procédure en recours pour excès de pouvoir contre la circulaire Valls, laquelle menace de sanctions très lourdes les maires qui refuseraient, en conscience, de célébrer des « mariages Taubira ».
- La Manif Pour Tous diffusera à la rentrée scolaire 2013 aux parents d’élèves des documents d’informations sur le gender. Elle les appellera à s’organiser en comités de vigilance et à travailler avec les associations de parents d’élèves ou à constituer eux-mêmes des listes.
- La Manif Pour Tous rappelle son opposition claire et nette à toute suppression des règles encadrant la pratique de la PMA qui vise à protéger l’enfant à venir. Il en va de même en ce qui concerne la GPA. On ne peut accepter des processus de « fabrication d’enfants » qui, outre de dangereuses dérives vers le trafic et la marchandisation de l’humain, conduiraient à priver délibérément un enfant de son père ou de sa mère.
- La Manif Pour Tous organisera une multitude d’actions et de nouvelles démonstrations de force dans la rue, aussi bien au niveau régional que national afin de faire reculer le gouvernement sur tous ces sujets.
- La Manif Pour Tous poursuit également ses actions judiciaires afin de faire respecter les libertés fondamentales – en particulier les libertés d’opinion et de conscience.
- Une Université d’été de La Manif Pour Tous se déroulera au Parc floral de Vincennes les 14 et 15 septembre.
- Une « fête pour l’Humanité » est également prévue début 2014.
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L'Académie de médecine prépare les esprits à la PMA et la GPA
Lu sur Le Figaro :
"Un questionnaire portant sur leur expérience et leur opinion sur l'assistance médicale à la procréation (PMA) pour les couples de même sexe vient d'être adressé aux gynécologues obstétriciens par l'Académie nationale de médecine. Cette «enquête confidentielle», menée «notamment» pour le compte de l'Académie, explique une lettre d'accompagnement, et avec l'aide du Collège national des gynécologues obstétriciens français, s'inscrit dans le cadre d'un «groupe de réflexion sur l'ouverture éventuelle de la PMA et de la GPA à des indications non médicales». Un rapport prenant en compte les résultats de cette enquête, précise le courrier, sera rédigé avant la fin de 2013…
La lettre, signée des professeurs Pierre Jouannet et Roger Henrion, tous deux spécialistes de PMA, est explicite: «Lors des débats (sur la loi Taubira, NDLR),les possibilités d'ouvrir l'accès de ces couples à la PMA et à la gestation pour autrui (GPA) ont régulièrement été évoquées, écrivent-ils. Ces possibilités seront peut-être prévues dans de prochains projets de loi après un débat qui devrait être organisé sur le sujet, notamment par le Comité consultatif national d'éthique.» Quant au questionnaire, il porte sur le nombre de «couples homosexuels souhaitant devenir parents» reçus en 2011 et en 2012 et les «types de demande» (PMA ou GPA, en France ou à l'étranger). Il se termine par les questions: «Pensez-vous que la PMA devrait être accessible aux couples homosexuels en France? Si oui, devrait-elle être prise en charge par les caisses d'assurance-maladie?» Sont ensuite demandés des renseignements sur l'âge et le lieu d'exercice du médecin, qui peut rester anonyme.
Ce gynécologue obstétricien, qui a contacté Le Figaro après avoir reçu le courrier, n'a pas de mots assez forts pour condamner la démarche. «C'est un scandale invraisemblable!, s'offusque-t-il. On nous demande carrément si on transgresse la loi! Et si on est pour la PMA et la GPA pour les homosexuels! Tout cela émanant d'une haute instance morale qui a pour vocation de conseiller le gouvernement…» Ce médecin raconte avoir refusé une PMA à un couple de lesbiennes, «non par homophobie, mais parce que la loi ne l'autorise pas». Ce qui ne l'a pas empêché, «sans rien dire», de «suivre la grossesse de plusieurs femmes s'étant fait inséminer à l'étranger». Mais là, le gynécologue «sent le piège» : «Le médecin qui fraude et qui reçoit cela, il est déculpabilisé!, analyse-t-il. Il y a donc une volonté de préparer les esprits, de dire “puisque ça se passe à l'étranger, pourquoi pas en France?”, puis de mettre la loi en accord avec certaines pratiques marginales.»
Même stupéfaction chez les professionnels de Gènéthique, un site d'information et d'analyse de l'actualité en bioéthique. «Comment ne pas penser que l'objectif réel de cette enquête s'inscrit dans la même logique que la circulaire Taubira sur la GPA, c'est-à-dire qu'elle se propose de partir de la réalité de quelques cas contra legem pour faire changer la loi?, s'interroge l'équipe. Comment l'Académie nationale de médecine peut-elle demander à ses propres confrères d'avouer des comportements considérés à ce jour contraires à la déontologie médicale et à l'ordre public français?»"
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« Les patrons de la presse nationale/ Tous mauvais » de Jean Stern
La presse est-elle encore le Quatrième Pouvoir ou, se traînant péniblement à la remorque des médias audiovisuels, n’est-elle plus qu’un tigre de papier ? La question se pose avec de plus en plus d’acuité au moment où tant de journaux, exsangues, ne survivent que grâce aux « aides directes à la presse » (13 millions d’euros pour Le Figaro, 14 millions pour Libération et 17 millions pour Le Monde en 2010) généreusement versées par un Etat qui, lui-même aux abois, pourrait bien être contraint de fermer le robinet. CL
Un journaliste de Marianne assistait-il, le 13 octobre, à la tonique Journée de réinformation organisée par Polémia sur le thème « Face à la tyrannie médiatique : nouvelles donnes, nouvelles cibles, nouveaux outils » et au cours de laquelle fut présenté l’Observatoire des journalistes et de l’information médiatique (www.ojim.fr/) présidé par Claude Chollet ? Toujours est-il que, treize jours plus tard, l’hebdo fondé par Jean-François Kahn faisait sa une sur ou plutôt « contre le panurgisme médiatique » : une charge violente contre les confrères qui « disent tous la même chose, au même moment ». Rien n’est d’ailleurs plus logique puisque, selon un sondage publié le 17 avril dernier par le même magazine sur les intentions de vote des journalistes au premier tour de la présidentielle, 76,7% des sondés se partageaient entre François Hollande, Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly, les autres s’abstenant ou affirmant leur préférence pour des candidats marginaux (Philippe Poutou, Jacques Cheminade…), cependant que Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen obtenaient tous deux… 0% ! Un vote aux antipodes de celui des Français.
Une consanguinité dévastatrice entre journalistes et politiques
La fracture va s’accentuer puisque les intentions de vote des élèves des écoles de journalisme étaient encore plus caricaturales : là, c’est 100% des suffrages qui se portaient sur les candidats oscillant du rose au rouge cramoisi : un décalage radical avec le corps électoral. De même que « la consanguinité de plus en plus forte et dévastatrice entre journalistes et politiques » est soulignée le 1er novembre par le sociologue Thierry Wolton sur le site latribune.fr, ce décalage explique la perte de crédibilité de la presse et donc la fuite du lectorat. Ce dernier préfère se contenter des journaux radio-télévisés, tout aussi conformistes mais gratuits, et, surtout, recourt de plus en plus à Internet pour s’informer.
Evidemment, ce n’est pas cette gauchisation croissante des faiseurs (de moins en moins) d’opinion qu’incrimine dans la crise actuelle Jean Stern, ancien du Libération de la haute époque qu’il continue d’idéaliser et cofondateur du magazine homosexuel Le Gai-Pied. Mais, à condition de le lire d’un œil critique et de conserver pendant la lecture son libre-arbitre et même son esprit critique, son essai Les patrons de la presse nationale/ Tous mauvais n’en est pas moins riche d’enseignements.
Main basse sur la presse
Comme dans Les médias en servitude publié par Polémia et dans Ils ont acheté la presse de Benjamin Dormann (éd. Jean Picollec), Jean Stern constate que, si la presse devenue une « machine à décerveler, moutonnière et banale » a perdu en vingt ans des millions de lecteurs, c’est en raison de la mainmise sur ces organes affaiblis des magnats du luxe (Pinault, Arnault et Bergé), de l’armement (Lagardère et Dassault), de la communication (Xavier Niel) et maintenant de la banque avec Antoine Bernheim, Edouard de Rothschild et surtout Matthieu Pigasse (Lazard).
S’interrogeant sur ces rachats, alors que « les grands médias ne gagnent pas d’argent. Au contraire, ils en perdent », Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, en concluait lors de la remise des Bobards d’Or 2011 : « Ceux qui investissent dans les médias n’en attendent donc pas une rétribution financière immédiate. Non. Ils visent à acquérir du pouvoir, de l’influence » et aussi, accuse Jean Stern, le silence complice de leurs nouveaux salariés sur leurs agissements : « Maintenue tout juste hors d’eau, la presse enquête peu, analyse peu et sert en copié-collé les mêmes idées. » Exeunt, dès lors, les enquêtes économiques, sociales et internationales susceptibles de gêner les oligarques autopromus patrons de presse.
Danseuses ou vaches à lait… fiscales ?
A cela s’ajoute un autre intérêt strictement financier. Qu’il s’agisse du Monde, de Libé ou desEchos, ces coûteuses « danseuses » sont indispensables sur le plan fiscal. Le chapitre consacré au sujet (« Le hold-up des holdings ») compte parmi les plus intéressants du livre de Jean Stern. « Les holdings “actives”, écrit-il, sont devenues les centres de contrôle et de pouvoir des grands capitalistes français et donc des patrons de journaux. Le principe de la holding active est simple : une maison mère possède des filiales et travaille pour elles », lui facturant pour ce faire des « prestations », souvent exorbitantes, notamment pour des sièges somptueux. « Avec les factures de ces prestations, la holding peut “fabriquer” du déficit dans ses filiales. En pompant leur chiffre d’affaires, elle peut ainsi consolider ses comptes en faisant remonter pertes et revenus. Des experts en flux financiers créent à l’intérieur des groupes français des holdings en chaîne, ce qui permet de faire apparaître des pertes tout aussi artificielles et de diminuer ainsi l’imposition globale. »
Ainsi, « l’achat d’une société éditant un journal en perte peut donc se révéler une bonne affaire fiscale pour une holding. C’est le cas du groupe LVMH de Bernard Arnault. Les pertes de sa filiale à 100% Groupe Les Echos – entre 17 et 35 millions d’euros en 2010 selon les sources – permettent de baisser l’imposition totale de LVMH qui affiche globalement trois milliards de bénéfices en 2011 ».
La mortelle Sainte Alliance entre gaullistes et communistes
Reste à savoir, bien sûr, pourquoi la presse nationale française, si diverse et si florissante avant la guerre (en pleine Occupation, Le Petit Parisien tirait encore à 600.000 exemplaires), n’a cessé depuis de s’étioler, au point de n’avoir d’autre recours que de se donner à d’avides magiciens qui s’en débarrasseront aussi vite quand ils n’en auront plus l’utilité.
Parmi les facteurs ayant concouru à mettre les « médias en servitude » est évidemment écrasante la responsabilité des « journalistes-managers » qui ont sévi ces dernières décennies avec autant d’arrogance que d’avidité : après s’être offert le mirobolant salaire de 400.000 euros par an, le calamiteux Jean-Marie Colombani, ancien directeur du Monde finalement mis en minorité en 2007, obtint 950.000 euros d’indemnités de départ.
Mais cela ne suffit pas à expliquer l’agonie de nos quotidiens. Ceux qui ont lu la fondamentale et monumentale (500 pages) Histoire de la spoliation de la presse française que Claude Hisard publia en 1955 à la Librairie française savent à quoi s’en tenir. Les autres liront avec profit le chapitre de Jean Stern sur la « Sainte Alliance à la Libération », avec le « partage des tâches entre gaullistes et communistes : aux premiers, les rédactions, aux seconds, la distribution du papier, les ateliers et les imprimeries » dont les ouvriers syndiqués – au contraire de nombreux journalistes – échappèrent à toute épuration (y compris ceux qui avaient quatre ans durant assuré la parution de la Pariser Zeitung allemande, dont le siège rue Réaumur devint celui du très résistancialisteCombat, où ils furent immédiatement embauchés).
Cette Sainte Alliance, dont le Syndicat du Livre CGT, toujours plus pléthorique en raison de son clientélisme et de son activisme, tira d’ahurissants profits pour lui-même, ainsi placé en situation de monopole, et pour ses adhérents (bien mieux rémunérés que les journalistes pour des journées de six heures seulement quand la semaine était alors de 40 heures, tout dépassement d’horaire, fût-il de quelques minutes, coûtant aux journaux une période supplémentaire), se révéla mortelle pour la presse. Ajoutons que les Messageries de presse tombèrent, elles aussi, sous le joug du Syndicat du Livre qui y exigea la multiplication des emplois, généralement par cooptation et souvent surnuméraires, alors même que la mécanisation était en marche. Les grèves incessantes sous le moindre prétexte, avec occupations et parfois incendies des dépôts de papier, ne contribuèrent pas peu à la désaffection des lecteurs, entraînant la disparition de nombreux kiosques.
Or, mis à part Emilien Amaury, patron du Parisien libéré qui se révolta contre ce système (après en avoir été partie prenante à la Libération), et y perdit la vie en 1977, tous les groupes de presse acceptèrent le carcan, qui aboutit à l’étranglement de leurs journaux.
Les drôles de noubas de L’Huma
Néanmoins, la collusion perdure. « Chaque année, en lever de rideau de la Fête de L’Humanité », rappelle Jean Stern, un dîner à La Courneuve réunit « le véritable comité central de la “cogestion” à la française de la presse ». En 2011, autour des responsables de L’Huma et des pontes de la CGT, banquetaient ainsi et échangeaient force gracieusetés Marc Feuillée, directeur général du Groupe Figaro et président du Syndicat de la presse quotidienne nationale, Jean-Pierre Baechter (Dassault), Pierre-Jean Bozo (20 minutes), l’ancien ministre giscardien Anne-Marie Couderc (Presstalis, ex-NMPP), François d’Orcival (Valeurs actuelles), Louis Dreyfus (Le Monde), Olivier Henrard, conseiller de Nicolas Sarkozy pour la culture et la presse, David Kessler (Les Inrockuptibles de Pigasse), Emmaneul Hoog (AFP), Bruno Lesouëf (président de la presse Lagardère), Francis Morel (Les Echos), Yvan Levaï (France Inter), etc.
Au vu de cette union impure entre les représentants des plus grandes fortunes de France et les prétendus « soldats de la faim », il est difficile d’espérer une « refondation » de la presse.
Se présentant aujourd’hui comme « directeur pédagogique de l’EMI (Ecole des métiers de l’information), Scop (*) de formation à l’Université Paris X [Nanterre] », Jean Stern conclut en bon gauchiste que si les journalistes « ne veulent pas finir broyés », ils doivent « oublier les patrons » et « retrouver la parole et la rage d’écrire ». Mais, si tant est qu’elles puissent s’exprimer, de quel poids seront cette parole et cette rage si elles restent univoques, si la profession continue de psittaciser le credo marxiste et antiraciste qui exaspère une majorité de lecteurs mais ne gêne nullement les « patrons », bien au contraire, puisqu’il sert leurs ambitions mondialistes ? A force d’alignement bêlant sur les dogmes de la saison, les mutins de Panurge finiront comme les moutons.
Claude Lorne http://www.polemia.com/
3/11/2012
Jean Stern, Les patrons de la presse nationale/ Tous mauvais, La Fabrique éditions, octobre 2012, 210 pages, avec notes et annexes (mais pas d’index).
Note :
(*) Une Scop (Société coopérative et participative) est soumise à l’impératif de rentabilité comme toute entreprise mais elle bénéficie d’une « gouvernance démocratique » et d’une répartition des résultats favorisant la pérennité des emplois et du projet d’entreprise. -
Victoire du Réseau Identité sur le DAL
COMMUNIQUÉ du Réseau identités Gironde, le 17 juillet 2013 : Une première victoire contre le DAL ! Il faut continuer la lutte !
L’occupation scandaleuse de l’appartement de Mme Lagrenaudie au n° 13 Rue Planterose à Bordeaux sous la responsabilité du DAL (association « Droit au Logement »), amène plusieurs réactions :Le DAL a violé délibérément le droit fondamental de propriété, en bénéficiant de la bénédiction des autorités, lui permettant de s’affranchir des règles générales du Droit.Le DAL s'est attaqué à une personne modeste n’ayant pas les moyens à d’entretenir sa maison du fait de sa pension de retraite misérable. Après la révélation de cette occupation scandaleuse, le DAL a tenté d'écarter toute responsabilité et à aucun moment ne s'est préoccupé de Mme Lagrenaudie, qui pourtant avait droit elle aussi à SON logement.Si les membres du DAL veulent faire du social, qu’ils le fassent avec leur argent et montrent l’exemple en hébergeant chez eux les sans-logis. Ils commenceront ainsi à être crédibles.Qui va payer les factures d’eau et d’électricité, taxe foncière et d’habitation, ordures ménagères ? Mme Lagrenaudie bien sûr en sa qualité de propriétaire !Le Réseau Identité se félicite de la large mobilisation citoyenne autour de cette affaire et y a participé activement avec le Rassemblement Patriote Girondin et de nombreux bordelais dans le cadre du Comité de soutien à Odette Lagrenaudie.Une avalanche d’appels et de mail auprès des autorités et du DAL, ainsi que l’intervention de l’ALMA, organisme officiel contre la maltraitance des personnes âgées que nous avons saisi, ont amené la Préfecture à expulser enfin les squatteurs illégaux.Mais le combat ne s’arrête pas là. Un mouvement de solidarité active pour nettoyer et remettre en état le logement est en train de s’organiser, ainsi que des suites judiciaires pour que le DAL indemnise la propriétaire : la solidarité avec nos anciens n’est pas un vain mot !En exclusivité, les coordonnées des responsables du DAL33, afin de leur exprimer avec fermeté mais courtoisie, votre opinion sur leurs agissements au quotidien.¢La présidente : Evelyne CASSAN, 06 81 13 56 05.Le vice-président : Francis CHIROL, f.chirol@wanadoo.fr
Le secrétaire : Hadrien CLAIR, clair.hadrien@gmail.com, 06 77 94 27 40Réseau identitésBP 1-711430912 Nîmes Cedex 2www.reseau-identites.orgcontact@reseau-identites.org / +33(0)6 86 66 71 85 -
A lire : La Guerre eschatologique
Entretien avec Hervé RYSSEN, paru dans l’hebdomadaire Rivarol du 3 mai 2013.
Jérôme Bourbon : Hervé Ryssen bonjour. Vous faites paraître cette semaine votre neuvième livre. Cette fois-ci, vous traitez d’eschatologie. Pourriez-vous d’abord expliquer aux lecteurs de Rivarol ce qu’est l’eschatologie ?
Hervé Ryssen : Bonjour cher Jérôme, et bonjour à tous nos amis de Rivarol, que j’ai toujours grand plaisir à rencontrer. L’eschatologie, pour faire court, c’est l’étude de la fin des temps. Dans les trois grandes religions monothéistes que sont le judaïsme, le christianisme et l’islam, il y a cette croyance que le monde que nous connaissons doit se terminer un jour. Dans chacune de ces traditions – mais aussi dans la mythologie nordique – des cataclysmes, des guerres et toute sorte d’événements terrifiants doivent se succéder et précéder le combat final contre les forces du mal, duquel naîtra un monde régénéré. On retrouve ce schéma à chaque fois.
Jérôme Bourbon : Quels enseignements avez-vous tirés de votre étude ? Étant donné la proximité des trois religions du livre, pouvons-nous dire qu’il est possible d’envisager un avenir commun ?
Hervé Ryssen : L’eschatologie nous apprend précisément que ces trois religions sont incompatibles les unes avec les autres, pour la simple et bonne raison que leur vision de l’avenir diverge sur ce point fondamental : à la fin des temps, une, et une seule, doit triompher ! Les autres doivent se convertir (chez les chrétiens et les musulmans), ou disparaître purement et simplement. Chez les juifs, en effet, il n’y a pas cette volonté de convertir les autres au judaïsme. Tout le militantisme juif, toute la propagande des intellectuels juifs (à travers leurs discours, leurs films, leurs romans, etc.) consiste à discréditer chez les autres l’idée de religion, de race, de patrie, et tout sentiment d’appartenance, et ce, afin d’élever les juifs au-dessus de la masse des “goys”. Quand toutes les nations auront été détruites, transformées en sociétés multiculturelles, quand toutes les religions auront été anéanties et qu’un gouvernement mondial aura été instauré – sans doute après une grande guerre – une paix “absolue et définitive” régnera sur le monde, pensent-ils. C’est alors que leur messie tant attendu viendra. Les juifs, qui auront su garder leurs traditions, seront alors reconnus par tous comme le “peuple élu de Dieu”.
Jérôme Bourbon : Le suprémacisme juif n’est pas une exception. Les musulmans veulent eux aussi imposer leur domination sur le monde…
Hervé Ryssen : Il y a effectivement aussi dans l’islam cette idée que toute la terre doit se soumettre et accepter le message du Prophète. Mais, comme je vous le disais, il s’agit ici de convertir les autres, et non de les détruire. L’islam n’est pas une secte fermée, comme le judaïsme, mais une religion ouverte, universaliste, tout comme le christianisme, d’ailleurs. Il ne faut cependant pas perdre de vue qu’on trouve à plusieurs reprises dans le Coran l’idée de combattre les infidèles, les armes à la main, s’il le faut. En tant qu’“infidèle”, ça me gêne un peu au niveau du col !
Jérôme Bourbon : Certains patriotes français pensent que les juifs, ou au moins certains juifs, peuvent être des alliés face à la poussée de l’islam en Europe. Qu’en pensez-vous ?
Hervé Ryssen : Depuis une dizaine d’années, une poignée d’intellectuels juifs, qui étaient auparavant de fervents défenseurs de l’immigration, ont effectivement retourné leurs batteries et se sont soudainement transformés, comme par magie, en super-patriotes français, “plus français que les Français”, depuis qu’ils se sont aperçus que tous ces immigrés musulmans qu’ils avaient contribués à faire entrer chez nous n’étaient pas forcément leurs amis. Leur objectif n’est pas de renvoyer ces immigrés dans leurs pays d’origine, mais de les intégrer en douceur, en cassant la force de l’islam. Ils l’ont dit et répété. D’autre part, le discours contre le “fascisme islamique” (“fascislamisme”, écrivait déjà Bernard-Henri Lévy en 2006) est un moyen de préparer les esprits à une guerre contre l’Iran, pays qui ne nous menace pas du tout, en tant que Français, mais qui représente un obstacle pour l’État sioniste au Proche-Orient. Cette rhétorique fallacieuse est donc un attrape-nigauds. En ce qui nous concerne, nous sommes foncièrement opposés à l’implantation massive d’immigrés du tiers-monde sur notre sol, qu’ils soient musulmans ou pas ; et sur le plan international, nous sommes totalement du côté de la Syrie, de l’Iran, ainsi que de tous les pays qui s’opposent à l’axe occidentalo-sioniste. Que les juifs fassent leur guerre eux-mêmes, pour une fois !
Jérôme Bourbon : Comment les théologiens musulmans envisagent-ils la fin de cette confrontation contre le monde occidental et le sionisme ?
Hervé Ryssen : Un théologien comme Imran Hosein a parfaitement compris que l’Occident “chrétien” est aujourd’hui largement judaïsé, du fait d’une propagande cosmopolite incessante dans les médiats. « L’avortement, l’homosexualité, le lesbianisme, l’adultère sont légalisés aujourd’hui… », écrit-il. Ils sont « devenus juifs », dit-il des Européens, à juste raison. Imran Hosein dénonce aussi avec force les manœuvres occidentales en vue de l’instauration d’un « gouvernement mondial ». Pour lui, en tout cas, les choses sont très claires : Dieu a puni une première fois les juifs avec une armée babylonienne ; il les a punis une deuxième fois avec une armée romaine ; la troisième punition sera le fait d’une armée musulmane ; et cette fois-ci, ce sera la bonne ! Quant aux chrétiens, qui n’ont pas su se préserver du nihilisme juif, ils devront cesser d’adorer Jésus comme s’il était Dieu et « seront contraint de le reconnaître comme Prophète. » On note ici une différence de ton entre les musulmans, qui reconnaissent Jésus comme un prophète, et les juifs, qui, dans leur Talmud, insultent le Christ et considèrent qu’il est le fils d’une prostituée et d’un soldat romain. Dans l’eschatologie musulmane, Jésus est aussi parfois considéré comme le “Mahdi” (Celui qui est guidé par Dieu), qui vaincra l’Antéchrist à la fin des temps. Car il y a aussi un “Antéchrist” chez les musulmans. Ils l’appellent le “Dajjal” ; et comme chez les chrétiens, l’Antéchrist, qui viendra persécuter les fidèles avant d’être finalement vaincu, est issu de la secte juive, ce qui n’est guère étonnant !
Jérôme Bourbon : Quelles différences voyez-vous entre l’eschatologie chrétienne et l’eschatologie musulmane ?
Hervé Ryssen : La différence essentielle est que les musulmans croient à un triomphe terrestre, tout comme les juifs, tandis que les chrétiens, et notamment les catholiques, semblent avoir renoncé à toute idée de victoire sur cette terre. L’eschatologie des catholiques est confuse, pour tout vous dire, et n’est pas mobilisatrice, comme chez les juifs ou chez les musulmans chiites, qui travaillent à faire venir leur messie. Dans de rares textes, on peut croire à une évangélisation de toutes les nations. C’est la “sixième période” de l’Église, décrite par le vénérable Barthélémy Holzhauser, qui précède la grande apostasie. À la période suivante, celle de l’Antéchrist, on lit que « la seule victoire possible, pour les chrétiens, en ces jours si terribles, sera d’être vaincus, persécutés, tourmentés et mis à mort, en demeurant fidèles, constants et fermes. » Cet exemple est symptomatique. On voit que les chrétiens sont désarmés, moralement, et les héros qu’ils pourraient être sont transformés en martyrs. Dans l’Église conciliaire d’après le concile de Vatican II (1962-1965), l’eschatologie est encore plus démobilisatrice. Cette fois-ci, l’Église semble avoir épousé la cause du judaïsme. Elle doit être humble, et semble attendre le gouvernement mondial et le règne de l’Antéchrist avec impatience ! La conversion des juifs ? Elle est renvoyée à la fin des temps, et ce n’est jamais du fait du zèle évangélique des catholiques. Il n’y a donc pas ici d’activisme messianique. « Personne ne regrettera les cathédrales gothiques », fruit de notre « orgueil », écrit un théologien, avec l’imprimatur de l’évêché de Paris. On a vraiment l’impression d’un élan suicidaire. Il n’est donc pas étonnant, dans ces conditions, de constater que nos ennemis avancent, et que nous reculons. Tout nous paraît on ne peut plus normal.
Jérôme Bourbon : Qu’en est-il de la “Weltanschaung” du milieu païen ? Pouvez-vous nous-en dire un mot ?
Hervé Ryssen : Le milieu païen en général nourrit une eschatologie qui est assez peu combattive. C’est très facile à comprendre : depuis des décennies, le principal penseur de ce courant de pensée, Alain de Benoist, a ressassé cette idée que chez les Européens d’avant le christianisme, l’histoire était cyclique, et non linéaire. Et tous les penseurs de cette mouvance, après lui, on répété à satiété le mot de Nietzsche : « Ce qui doit tomber, il ne faut pas le retenir, mais le pousser. » Ce qui fait que, tout naturellement, nombre de militants de cette mouvance pensent que le mieux à faire est de regarder mourir cette civilisation, et même d’encourager la décadence, convaincus qu’ils sont qu’un nouveau cycle renaîtra une fois que tout aura été détruit. Ils ne se rendent même plus compte qu’à la fin de ce cycle, les hommes blancs seront morts et enterrés, et qu’ils auront laissé le champ libre à leurs ennemis. Les meilleurs d’entre eux se réclament d’un “pessimisme combattif”. Les esprits moins politiques sont les “traditionalistes”, adeptes de René Guénon et de l’italien Julius Evola. Pour ce courant de pensée, l’histoire est un long déclin, un éloignement progressif de la “Tradition primordiale”, et ce, depuis quelques dizaines de milliers d’années (ou quelques centaines de milliers, selon les interprétations !) Après l’Âge d’or, il y eut un Âge d’argent, puis un Âge de bronze. Nous sommes aujourd’hui dans le quatrième et dernier Âge, l’âge de fer, qui dure plus de six mille ans, mais qui doit se terminer prochainement et clore le grand cycle. Ne sentez-vous pas que vous êtes fatigués ? Il faut attendre que tout se termine, affirme Julius Evola ; il est absolument inutile de tenter quoi que ce soit pour lutter contre le courant de décadence ! On comprend mieux, dans ces conditions, pourquoi les juifs et les musulmans ont le vent en poupe ! Tout est question d’eschatologie ! Pour le reste, j’apporte dans la troisième partie du livre quelques éléments de réflexion qui permettent, je crois, de comprendre le fonctionnement de la guerre psychologique que nous devons mener. Pour faire court : pour nous, douter, c’est déjà trahir !
Hervé Ryssen, La Guerre eschatologique, avril 2013, 192 pages, 22 €, port compris.
Vous pouvez commander le livre ICI (paypal), et LA (Amazon).
ou par chèque, au 14 rue Pierre Brossolette, 92300 Levallois. Chèque à l’ordre de LALIN.
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Les conspirationnistes plus sains d’esprit que leurs opposants!
Une étude conduite par des psychologues américains et britanniques révèle que les « conspirationnistes » sont plus sains d’esprit que leurs opposants qui font preuve de suivisme étriqué et de fanatisme dans leur fidélité aux versions officielles. « Bref, cette nouvelle étude par Wood et Douglas suggère que le stéréotype négatif du conspirationniste – un fanatique hostile scotché à la vérité de sa propre théorie personnelle marginale – décrit avec précision les gens qui défendent la version officielle du 11 septembre, pas ceux qui la contestent. » précise un article qui fait état de cette étude. On y apprend également que le terme de conspirationnisme a été inventé par la Cia pour dénigrer ceux qui n’acceptaient pas la version officielle de l’assassinat de Kenedy. « En d’autres mots, les gens qui se servent des termes « théorie de la conspiration » et « conspirationniste » comme insulte le font comme résultante d’une conspiration réelle, largement documentée et incontestée par la CIA pour étouffer l’enquête sur l’assassinat de JFK. Cette campagne, au fait, était totalement illégale, et les agents de la CIA impliqués sont des criminels; la CIA n’a pas le droit de mener des opérations domestiques, mais enfreint régulièrement la loi pour ce faire dans des opérations domestiques allant de la propagande aux assassinats. »
Le terme de conspiarationniste sert donc la même logique disqualifiante que celui d’intégriste. Tout comme pour le terme d’intégriste il a été inventé, par ceux qui avaient quelque chose à cacher, pour embrouiller les esprits. Il n’est donc pas étonnant que ceux qui cèdent à leur emprise ont l’esprit plus malléable – et par voie de conséquence plus déréglé – que celui des conspirationnistes.
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Retour à Outreau - Entretien avec Jacques Thomet et Chérif Delay