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L'état végétatif n'empêche pas nécessairement la conscience de soi
Une importante étude publiée le 12 août par le Journal of the Medical Association for neurology révèle les résultats d'une nouvelle étude de communication auprès de patients en état végétatif persistant menée par une équipe de l'Université de Western Ontario. Les chercheurs Lorina Naci et Adrian Owen sont parvenus à dialoguer avec trois de ces personnes en utilisant une technique nouvelle et plus efficace d'imagerie par résonance magnétique (IRM). Ils ont pu ainsi prouver que ces personnes savent qui elles sont et où elles se trouvent.
Terri Schiavo, en « état végétatif ».
Elle a été privée de nourriture et
d'hydratation pour qu'elle cesse de
vivre, au motif qu'elle n'avait plus
que des « réactions réflexes »…C'est le cas de Scott Routley, dont le cerveau fut gravement endommagé lors d'un accident de la route il
y a douze ans. Douze ans sans le moindre signe de conscience ou de réponse à des stimuli… En enregistrant l'activité de son cerveau les chercheurs ont réussi à lui permettre de répondre par oui ou par non à des questions du type : « Mike est-il ton prénom ? » ou « Es-tu à l'hôpital ? », l'exactitude des réponses prouvant sans conteste que l'homme de 38 ans est conscient de son identité et de son environnement.
Ce même patient avait permis une première vérification de l'état de conscience où il se trouve malgré les apparences l'an dernier, en répondant selon un « code » plus compliqué. Ils lui avaient demandé d'imaginer des activités physiques spécifiques associées aux réponses « oui » ou « non » : Scott Routley avait ainsi pu signifier qu'il ne ressentait pas de douleur.
La nouvelle technique utilisée par les docteurs Naci et Owen a simplifié les choses pour le patient, permettant moins d'effort et plus d'efficacité : après avoir vérifié que le patient peut entendre, ils l'invitent patient à se concentrer sur une réponse positive ou négative en prêtant ou non attention à une série de sons qui lui est proposé.
La comparaison des images IRM correspondant aux moments où les trois patients prêtaient ou ne prêtaient pas attention a permis de déterminer la constance et l'exactitude des réponses, montrant qu'ils savaient isoler des paroles, les reconnaître parmi d'autres et les comprendre puisqu'ils étaient capables de réagir à leur prénom et à d'autres mots, et de vérifier une activité cérébrale accrue lorsque les médecins prononçaient la réponse exacte, « non » en l'occurrence, après une affirmation du style « Tu es au supermarché ».
Les trois patients en question ont été interrogés de la même manière à cinq mois d'intervalle, et leur activité cérébrale par rapport aux questions posées a été identique d'un test à l'autre, donnant aux médecins une « certitude à 99 % » que les patients répondaient bien à ce qui leur était demandé.
Ces résultats sont évidemment d'une très grande importance à l'heure où l'on a tendance à considérer la vie des personnes en état de conscience minimale et encore plus en coma végétatif comme disposant d'une « qualité de vie » insuffisante pour être « maintenues en vie », comme ils disent, et elles explosent le mythe selon lequel l'absence totale de réactions aux stimuli sont une sûre indication de l'absence totale de conscience. Cette absence peut n'être qu'apparente et les techniques employées peuvent être incapables de la démentir, sans que l'on sache d'ailleurs où se situe la limite.
L'étude de Naci et Owen confirme également ce que les proches des patients dans ces états ressentent souvent de manière intuitive : malgré les apparences, ils sont conscients de la présence de ceux qu'ils aiment et surtout, peuvent les entendre.
Les chercheurs estiment que les résultats positifs de leur étude ne concernent pas tous les patients en état végétatif, évaluant à un sur cinq la proportion d'entre eux qui pourraient réagir aux procédures mises en place avec succès avec les trois personnes avec lesquelles ils ont travaillé.
Cela ne répond évidemment pas à la question de savoir si d'autres moyens ne seront pas développés un jour pour communiquer avec une proportion plus importante des personnes en état végétatif…
Les chercheurs soulignent également que la possibilité de communiquer par IRM interposée – et qui pourrait se faire un jour au moyen de scanners portatifs sur lesquels l'équipe travaille précisément – soulève des interrogations importantes : ne faudra-t-il pas associer les patients aux décisions qui sont prises à leur propos, qu'il s'agisse des soins qui leur sont donnés ou de leurs choix quotidiens (regarder tel ou tel programme à la télévision), ou de réclamer un analgésique. Mentalité euthanasique oblige, certains posent même la question de savoir s'il ne faut pas demander à ces personnes si elles veulent vivre ou non.
Mais, souligne le quotidien Globe and Mail qui a interrogé les chercheurs canadiens, une affirmation de refus de vivre de la part d'un tel patient s'avère délicate à évaluer : quelle serait la part d'une éventuelle dépression ou de déficits cognitifs qui leur rendraient impossible la conscience des conséquences réelles d'une telle demande ?
« Nous espérons qu'en donnant au patient une un peu de capacité de prise de décision nous pourrons lui rendre un sens de leur propre autonomie et de leur pouvoir d'agir qui améliorera leur qualité de vie, en leur rendant une part de l'autorité sur leur propre vie qu'ils avaient perdue », a souligné le Dr Lorina Naci. -
Staline, l’échec européen et l’art d’accuser les cobayes
L’âge industriel n’a pas été comme on le dit l’âge des progrès politiques et sociaux. Il a été bien plutôt l’âge de la régression démocratique comme l’avait compris Chesterton. La discipline industrielle, bureaucratique, politique a gagné tous les segments de la société, favorisant les guerres et les massacres de masses, les holocaustes et les règlements les plus aberrants, l’acceptation de conditions de vie de plus en plus démentes (HLM, pavillons, rocades, stations-service, supérettes, métro...), qui n’ont en fait tenu aucun compte des progrès qui comptaient, ceux de la technique. L’embarquement pour Cyber dont j’avais parlé jadis nous mène aujourd’hui dans des utopies glacées, comme on le voit avec ces enfants affalés qui peuvent rester le week-end devant leur console de jeux, avalés par le Vide, pendant que leurs parents téléphonent ou regardent la télé. Mais le monde industriel et postindustriel repose sur la même absence de participation du citoyen ou autre. Ce dernier qui défendait tous les jours son beefsteak au Moyen Age, quand on l’appelait un bourgeois, sous la forme des guildes, des corporations, des ordres religieux, des ordres de chevalerie, des rébellions incessantes, des villes franches et des privilèges à conquérir a fait chapeau bas quand l’âge froid du moulin à vent fut venu.
Tout ceci pour dire qu’il ne faut pas reprocher à l’Europe d’être antidémocratique : elle n’est qu’à l’image du monde moderne. Comme le dit Chesterton dans son oeuvre magique et polyfacétique, la démocratie était un reliquat du Moyen Age qui était condamné à disparaître à notre époque. Donc les fous de Bruxelles ne sont que l’émanation suintante et répugnante d’un mouvement technocrate fou et globalisé qui n’a d’autre eschatologique fonction que de nous rayer de la carte en tant que peuples, races, sexes ou classes sociales. A la veille de l’Armageddon monétaire que nous allons vivre, il est bon de le rappeler.
Pour expliquer ce monde, on incrimine souvent Hitler. Pourtant je ne la trouve pas qu’hitlérienne cette société ; je la trouve bien plutôt stalinienne avec ses grands projets, ses planifications, son internationalisme niveleur et destructeur, avec son incompétence et son arrogance, sa haine des peuples et du populisme en général.
Mais ici dans les malheurs qui nous frappent, je vois un élément encore plus précis de comparaison : la grande famine ukrainienne qui fit autant de morts que l’holocauste ; famine bien oubliée s’il en fut, et qui est due à un échec, comme le projet européen, échec des bureaucrates et des irresponsables qui se retournèrent contre le peuple pour le punir d’avoir échoué !!! Autrement dit, dans le cas de l’Holodomor, comme disent les ukrainiens comme dans celui de la faillite européenne, on ne punit pas les bourreaux, on punit les victimes ! La collectivisation forcée était une aberration même aux yeux de Trotsky dans son journal (qui était bien sûr pour l’abolition des koulaks, mais c’est un autre problème), qui prévoyait la faillite d’un tel programme. Et une fois que le programme échoue, on accuse les cobayes ! Et on les affame !
J’ai commencé par dire que le monde moderne s’était établi sur l’industrie, mot indicateur de toutes les avanies de toutes les filouteries à l’époque de Manon Lescaut (« la Ligue de l’Industrie », c’est la mafia des banques et des casinos) ; mais il s’est aussi appuyé sur la science, science qui a toujours accompagné les "révolutionnaires" et surtout les tyrans de la politique moderne, aussi bien à l’époque de la Terreur que du nazisme ou du stalinisme. La science est progressiste parce qu’elle tue la Liberté ; et notre époque est elle fervente de manipulations génétiques, d’hitlérisme darwinien et d’organismes génétiquement modifiés. Là aussi, elle n’a plus aucune prétention à la démocratie : elle est même prête à remplacer les récalcitrants, comme elle a remplacé nos troupeaux, nos espèces de vaches et les oiseaux dans nos champs. L’immigration de masse et de remplacement n’a fait qu’accompagner ce mouvement. Hommes, bêtes, enfants : tout doit être bradé et remplacé par la race à prix unique de la monnaie inique.
Tout de même, j’y reviens, parce que cette fois ce bon vieux Staline explique trop bien nos maux : si un programme scientifique, technique ou économique échoue, c’est la faute des cobayes, qu’il faut alors persécuter. Le gouvernement Rajoy et rabat-joie en Espagne promet des coupes de 15 % dans les budgets sociaux en Espagne, alors qu’il suffirait d’abandonner l’euro pour que l’Espagne retrouve son autonomie financière, fiscale et sa compétitivité. Mais il est tellement mieux de jeter le bébé que l’eau du bain !!! C’est comme cela que Staline a exterminé les paysans ukrainiens, et c’est comme cela que nos bureaucrates et nos politiques en finiront avec leurs peuples !
Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info/?p=1130
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À chaque mois, son extrémiste de droite !
La saison estivale est une période de l’année propice aux manipulations politico-médiatiques. Du fait des congés et de la « trêve politicienne des confiseurs », juin, juillet et août sont des mois parfaits pour des mystifications. Il y eut en 1979 tout un tapage autour de la N.D. L’été 2013 restera comme la saison de chasse de l’extrémiste de droite hexagonal.
Précisons au préalable que la gauche actuellement au pouvoir n’est pas la seule à dénoncer des conspirations imaginaires. La droite affairiste et atlantiste monta en novembre 2008 l’« affaire de Tarnac » contre des groupes d’ultra-gauche. Loin de maintenir l’ordre et la sécurité, l’arsenal sécuritaire voulu par tous les gouvernements depuis deux décennies assure une meilleure persécution judiciaire de tous les dissidents de la pensée plutôt que combattre les délinquants qui pourrissent la vie quotidienne des Français.
Juin fut marqué par l’affaire dite « Méric » dont le traitement médiatique a montré tant la partialité intrinsèque de la caste journalistique que leur complicité intime avec les organes d’un pouvoir discrédité, incompétent et incapable. Elle a aussi mis en lumière une étroite proximité entre la mouvance « antifa » et des responsables d’un régime qu’ils devraient renverser.
Cette « affaire Méric » doit en réalité s’appeler l’affaire Estéban du nom de ce garçon emprisonné après trois mois pour s’être défendu au cours d’une agression politique. il est la victime d’une « skinophobie » croissante entretenue par quelques hiérarques infâmes et des médiats aux ordres. Dans une société pourrie qui entérine presque toutes les perversions, avoir un style de vie inspiré de la mode skinhead – témoignage d’un certain anti-conformisme – dérange les belles âmes germano-pratines supposées tolérantes.
La lecture marxiste de ce drame insisterait sur l’antagonisme de classe entre un gringalet, post-leucémique, inscrit à Sciences-Po Paris et énarque en puissance, issu d’une famille aristocratique bretonne, et un enfant d’origine espagnole, travailleur salarié d’extraction prolétarienne. Ce n’est peu dire qu’il s’agit ici d’une nouvelle « affaire Dreyfus ». Remarquons qu’après un incroyable déchaînement politico-médiatique pendant quarante-huit heures, un lourd silence est ensuite tombé, suite à la révélation de faits nouveaux étayant la thèse de la légitime défense.
La manifestation de la vérité n’a pas empêché le gouvernement de circonstance de Flamby, de (Z)Ayrault et de Manuel « Gaz » de prendre prétexte de ce triste fait-divers pour dissoudre de respectables mouvements : d’une part, Troisième Voie, les Jeunesses nationalistes-révolutionnaires et l’association Envie de rêver, et, d’autre part, l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes. Ils ne sont pourtant pas responsables des malversations financières, de la corruption galopante, du financement occulte et de l’enrichissement personnel qui secouent le Pas-de-Calais et les Bouches-du-Rhône ? D’après ces critères gouvernementaux grotesques, d’autres fauteurs de désordre public comme les FemHaine et Act Up ne méritent-ils pas eux aussi la dissolution ?
La campagne de haine à l’encontre des authentiques rebelles au Système se dégonflant, il fallut aux officines de la place Beauvau – ou d’ailleurs – un nouveau prétexte pour susciter un certain effroi auprès d’un bon peuple hébété. Il faut l’inquiéter des menaces d’une hypothétique hydre « néo-facho-nazie » sur le mirifique « vivre ensemble » hexagonal si paisible comme l’ont prouvé les récents incidents à Trappes. Le 16 juillet éclatait donc l’« affaire Varg Vikernes », suspecté de préparer des attentats.
Lui et son épouse ont été interrogés par la fameuse D.C.R.I. (Direction centrale du renseignement intérieur) qui n’a rien trouvé, si ce n’est quelques écrits politiquement incorrects qui valent à leur auteur de comparaître à la Rentrée devant la XVIIe chambre, haut-lieu bien connu de la répression des mal-pensants. Mais une fois encore, le gouvernement et ses hyènes médiatiques ont bafoué la présomption d’innocence en divulguant l’adresse et l’identité des gardés à vue. En revanche, ils taisent encore les patronymes exacts des responsables des émeutes de Trappes…
En raison d’un passé agité et d’un mode de vie dissident – ce n’est pas chez Varg Vikernes qu’on trouvera des plants de shit chers aux jeunes bo-bo mondialistes dégénérés -, ce père de famille honorable a attiré l’attention de la police politique républicaine. Il y a quelques décennies, le Dr. Merlin chantait qu’on vit « en liberté… En liberté surveillée ». Nous y sommes !
Or cette criminalisation de la pensée (en langue orwellienne, on dit « rechercher des intentions » – à quand les détecteurs cérébraux ?) s’est dégonflé. Cependant, Varg Vikernes et son épouse font malheureusement l’objet de suspicions généralisées chez eux. Leur maire a estimé qu’il était indésirable (1) ! De quoi se mêle-t-il ? Osera-t-il dire une même sottise quand des Roms débouleront dans son charmant village corrézien ?
Le 12 août dernier éclata alors une troisième affaire liée à l’« extrême droite radicale ». L’emploi de cette expression suppose de la part des locuteurs l’existence d’une « extrême droite » modérée… La D.C.R.I. arrêta le 9 août dernier un sergent d’une base militaire près de Lyon. Ce sous-officier aurait eu l’intention de tirer sur la grande mosquée de Vénissieux à la fin du Ramadan. Les médiats ont raconté que ce militaire souffrait de fragilité psychologique provoquée par une rupture sentimentale et la disparition volontaire de Dominique Venner renommé pour l’occasion par quelques journaleux de France 3 « Dominique Werner » peut-être par germanophobie inconsciente et surtout par crasse ignorance.
Cette nouvelle arrestation sent la manœuvre d’intoxication sommaire d’autant que l’identité du prévenu n’a pas été révélée par des médiats d’habitude languards (2)… On peut présumer que ce sergent a été instrumentalisé par quelques agents provocateurs.
Un faisceau d’éléments concordants indique l’intervention de ces personnages douteux. Toujours très bien informé, Emmanuel Ratier rapporte dans le numéro estival de son excellente lettre d’informations confidentielles que « le pouvoir socialiste dispose désormais de son propre réseau de barbouzes, sans nul doute interne à la police (3) ». Il révèle en effet que quarante-huit heures avant l’arrestation scandaleuse du manifestant anti-mariage homo, Nicolas Bernard-Buss, « son appartement avait été “ visité ”, avec vol de son ordinateur crypté, de ses six téléphones portables et de divers documents. [… En revanche] aucun objet de valeur n’a été dérobé tandis que l’appartement a été quasiment mis à sac avec lit et sièges tailladés au cutter, plancher de bois arraché, etc. (4) ».
Il faut relier cette information avec un message du 9 août signé par le directeur général de l’organe sarkozyste Valeurs actuelles sur Twitter, Yves de Kerdrel. Le numéro en cours de cet hebdomadaire relate les conditions effroyables d’incarcération de Nicolas Bernard-Buss. « Compte Twitter piraté pour la troisième fois en une semaine + écoutes téléphoniques : voilà ce qui arrive quand on critique Manuel Valls (5) », écrit-il. Dans un autre message publié sur le même réseau social, il affirme aussi connaître « les méthodes du père Valls (6) » et avertit que Nicolas Bernard-Buss « fait l’objet d’une surveillance policière très particulière. Il est venu passer deux fois cinq heures, le soir, chez nous. Il y avait des voitures banalisées devant nos locaux (7) ». On apprend enfin que les journalistes de Valeurs actuelles auraient observé la présence d’« agents civils à plusieurs reprises en bas du journal (8) ».
En dépit d’un démenti officiel de l’« entourage gazier » qui ne convainc personne, force est de constater que l’Hexagone entre dans un contexte semblable à une stratégie de (basse) tension avec des opérations sous faux-drapeau, des agressions fictives d’étrangers ou de « néo-Français » et de vraies-fausses actions terroristes, réalisées ou découvertes à temps. L’objectif de ces « pyromanes » politiques consiste à empêcher la formation d’une opposition organisationnelle radicale capable de résister aux prochaines décisions catastrophiques de l’oligarchie mondialiste et de ses laquais ministériels. Soyons donc attentifs à leurs manigances, car rien ne les arrêtera dans leur visée d’imposer au pays réel un climat de grande terreur.
Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com/
Notes
1 : Nicolas Jacquard, « Varg Vikernes compte saisir la justice », dans Aujourd’hui en France, 10 août 2013.
2 : Languard signifie « mauvaise langue bavarde ».
3 : Emmanuel Ratier, Faits et Documents, n° 360, du 15 juillet au 1er septembre 2013, p. 3.
4 : Idem.
5 : cité par Caroline Monnot, dans Le Monde, 13 août 2013.
6 : Idem.
7 : Id.
8 : dans Le Figaro, 12 août 2013.
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Les impostures d’un système qui prétend être démocratique
De Philippe Pichot-Bravard sur Le Rouge et Le Noir :
"[...] Le système électoral est désormais complètement verrouillé par une oligarchie constituée des grands partis, de cercles d’influence, de groupes d’intérêt, de la télévision, des radios, des grands journaux, et de ceux qui, les finançant, leur donnent des consignes. La rétraction croissante, depuis le milieu des années 90, du cercle des opinions permises et l’emprise, dans le débat public, d’une pensée officielle servie par une langue piégée et conceptuelle, apanage d’une oligarchie idéologique, joue là un rôle très important. Une majorité de Français se sentent aujourd’hui exclus du jeu politique, ce qui tarit la source de sa légitimité.
En outre, le mépris que manifeste cette oligarchie à l’égard de la population est de plus en plus manifeste, comme l’ont montré l’affaire du Syndicat de la Magistrature ou encore le sort réservé à la pétition envoyée au CESE. Ce mépris contribue au mécontentement d’une part importante de la population, et en particulier de la partie de la population qui est habituellement la plus disciplinée, la plus travailleuse, la plus respectueuse des règles : celle qui a manifesté les 24 mars et 26 mai derniers.
Sans doute, quand on y regarde de près, le système représentatif institué à partir de 1789, a toujours été un édifice de stuc bâti en trompe l’œil. La confusion entretenue entre l’affirmation du caractère démocratique des institutions et leur réalité représentative n’est pas le moindre de ces artifices. Les apparences, soigneusement sauvegardées, ont, pendant longtemps, garanti la pérennité du système. Tout se passe aujourd’hui comme si, le stuc s’effritant, la réalité apparaissait aux yeux d’un grand nombre de nos compatriotes, révélant les nombreuses impostures d’un système qui prétend être démocratique alors qu’il ne l’est pas, et qu’il ne l’a jamais été, ayant toujours été représentatif, c’est-à-dire par essence oligarchique ; un système qui assure, concrètement, beaucoup moins de libertés qu’il en promet. S’insinue alors, de plus en plus, la conviction que les « valeurs de la République » n’ont peut-être pas la consistance qu’on leur prêtait, qu’elles seraient, au mieux des concepts abstraits sans réelle portée concrète, au pire un instrument de manipulation de l’opinion aux vertus narcotiques. Cette conviction nourrit la crise de régime que nous connaissons aujourd’hui.
Pourtant, l’existence d’une crise de régime n’entraîne pas nécessairement la chute de celui-ci. Quoiqu’affaibli, le régime conserve la capacité de se défendre, notamment en changeant, ne serait-ce qu’apparence, ce qui doit être changé pour lui permettre de survivre. Notre histoire constitutionnelle, et notamment les changements de régime survenus en 1789, en 1792, en 1799, en 1814, en 1815, en 1830, en 1848, en 1851 ou en 1958, nous montre, en outre, qu’un régime conserve toujours cette capacité tant qu’il n’est pas abandonné par une partie, au moins, de ceux qui ont pour mission de le défendre.
A chaque fois que la République s’est sentie menacée, elle a su se défendre énergiquement en n’hésitant pas à écarter l’application des règles juridiques, à détourner ou à méconnaître ses propres lois pour réprimer l’opposition dont elle se sentait menacée, même lorsque celle-ci s’exprimait pacifiquement. La violence policière, le harcèlement administratif et la persécution fiscale étant les moyens les plus courants. Nous en faisons actuellement l’expérience, au moment même où plusieurs membres du gouvernement n’hésitent pas à renouer publiquement avec les grands ancêtres de 1793 et à se réapproprier leur projet totalitaire de régénération de l’homme. On peut craindre, à cet égard, que la répression s’accentue dans les prochains mois, visant plus directement les mouvements de jeunesse, les écoles hors contrat, et même, qui sait, certaines congrégations religieuses. La bataille ne fait que commencer. Et cette bataille est d’abord celle du Droit et de la Justice contre l’arbitraire du pouvoir."
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Et revoilà la “taxe carbone” !
Le nouveau ministre de l’Écologie Philippe Martin a annoncé que le Premier ministre avait « acté » la création d’une « contribution climat énergie », une vieille revendication écologiste plus connue sous le nom de « taxe carbone ».
« Sur la fiscalité écologique, je suis venu vous confirmer la décision actée par le Premier ministre de créer une contribution climat énergie », a -t-il lancé devant les responsables d’EELV, qui l’avaient invité à Marseille. Le ministre n’a pas donné d’autre détail sur la mesure, déclarant un peu plus tard devant la presse qu’il y aurait « débat sur le montant et le rythme » de cette contribution.
La contribution climat-énergie, qui fait l’objet d’une proposition de loi récente des écologistes à l’Assemblée nationale, vise à encourager particuliers et entreprises à des comportements plus « verts » en taxant les consommations d’énergies polluantes.
Mise en sourdine lors des tables rondes du Grenelle fin 2007, l’idée a connu sa traversée du désert, avant de refaire surface en 2009, année où une commissions d’experts présidée par l’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, s’était penchée sur le sujet. Un projet porté par le gouvernement Fillon, qui devait entrer en vigueur au 1er janvier 2010 avait par ailleurs été annulé in extremis par le Conseil constitutionnel. Il prévoyait une taxe appliquée uniquement aux énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon).
Source : leparisien.fr
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Les Français “n’aiment” plus le PS
Alors que les socialistes se réunissent à La Rochelle pour leur université d’été jusqu’à dimanche, un sondage Ifop à paraître dans Dimanche Ouest France met en évidence le désamour actuel des Français pour le parti de la rue de Solférino.
Si en 2012, 55 % des personnes interrogées jugeaient que le parti socialiste était “proche de leurs préoccupations”, seulement 30 % continuent de le penser aujourd’hui. Même chute de 25 points en ce qui concerne la confiance des Français envers le projet des socialistes pour le pays (28 % contre 53 % en août 2012).
Autre domaine de reproches : l’attitude adoptée face au gouvernement. Pour seulement 44 % des personnes sondées, les socialistes soutiennent “suffisamment le gouvernement”. L’année dernière, ils étaient 67 %.
Le constat n’est pas meilleur quant aux personnalités qui composent le parti. Les sondés sont particulièrement sévères, seuls 24 % d’entre eux estimant que “des dirigeants de qualité” se trouvent parmi les socialistes.
“Alors que son image était en amélioration constante depuis 2009 et que les effets néfastes du congrès de Reims avaient progressivement été effacés, ce mouvement de reconquête de l’opinion subit ainsi un véritable coup d’arrêt plus d’une année après l’élection de François Hollande”, a souligné Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop.Source : huffingtonpost.fr
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RER D : des images trop banales de Français agressés par des immigrés
Les images, d’une extrême violence, parlent d’elles-mêmes : les caméras de la gare de Cesson ont tout filmé de l’agression gratuite dont a été victime un couple de 23 ans, le 17 août, sur le quai de la station du RER D.
Les images montrent deux étrangers s’en prendre violemment à 2 Blancs, Léa (en short) et à David en le frappant à coups de pied et de poing, l’étranglant et lui fracturant les deux mâchoires. Sur le quai, presqu’aucun voyageur ne s’est interposé.
Le Parisien décide, comme c’est de coutume chez les journaleux, de nommer les agresseurs « Sébastien » et « Joseph ».
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Mairie du XVe à Paris : mariages réservés aux personnes LGBT ?
Lu sur Boulevard Voltaire :
"Un couple ami (hétéro) envisage de se marier début novembre à la mairie du XVe arrondissement de Paris. Il se trouve que les futurs tourtereaux séjournent actuellement à l’étranger d’où ils comptent organiser leurs épousailles. Et réunir à cette occasion parents et amis disséminés aux quatre coins de l’Europe. Ils ont donc appelé téléphoniquement le bureau des mariages du XVe arrondissement, domicile de la future mariée, pour convenir d’une date qu’ils souhaitaient fixer au samedi 2 novembre. Que n’ont-ils dit là ! Réponse du préposé : « Mais vous n’y songez pas, cher monsieur, vous ne pouvez rien organiser du tout, c’est nous qui fixerons la date quand vous vous présenterez dans nos bureaux, au moins un mois et demi avant la date souhaitée, aucune option n’est possible. » Et le futur marié d’expliquer que tous les papiers étaient réunis, qu’il était prêt à envoyer les photocopies en attendant d’en présenter les originaux fin octobre lorsqu’il se présenterait avec sa promise devant la préposée du bureau des mariages. Rien n’y fit, l’intraitable factotum ne voulut rien savoir, suggérant même d’aller se marier ailleurs si cela ne convenait pas…
Qu’à cela ne tienne, ailleurs ou plutôt autrement… L’espiègle future épouse rappelle le même bureau de la mairie parisienne et, sur un ton enjoué, cherche à se renseigner sur une date pour un… mariage gay que son amie et elle comptent organiser le 28 septembre ou le samedi d’après… Comme par enchantement, des créneaux horaires lui sont proposés presque immédiatement pour les deux dates et le dépôt du dossier peut même, exceptionnellement, se réduire à un mois. [...]"
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Goldofaf - Le Combat de Demain