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  • Votations en Suisse : oui à la conscription, non à la burqa

    BERNE (NOVOpress) - Selon la presse helvétique, l’interdiction de la burqa pourrait se propager en Suisse. En effet, Le succès de la votation dans le canton du Tessin visant à interdire le port de la burqa laisse présager une vague d’initiatives dans les autres cantons de la Confédération. Ainsi, “le succès dans les urnes donne des idées à certains membres de l’Union Démocratique du Centre (UDC) et au Comité d’Egerkingen qui avait déposé en juillet 2008 l’initiative contre la construction de minarets. Le conseiller national UDC Lukas Reimann se dit convaincu dans 20 Minuten qu’une interdiction du voile intégral aurait de fortes chances en Suisse.”

    BERNE (NOVOpress) - Les défaites se suivent et se ressemblent en Suisse pour le GSSA (Groupe pour une Suisse sans armée). Ce groupe fondé en 1982, par Josef Lang, un trostkiste zougois, à l’origine en 1973 de la création de la Ligue marxiste révolutionnaire, a en 30 ans déposé deux initiatives pour la suppression de l’armée suisse et une contre l’obligation de servir.

    Conscient, après ses deux premières défaites, que demander la suppression pure et simple de l’armée suisse était voué à l’échec, le GSSA a cru pouvoir obtenir un meilleur score en demandant l’abrogation du service militaire obligatoire. Mal lui en a pris, puisque c’est un score de même ampleur, environ 75% des voix, qui a accueilli ce repli stratégique.

    Autre votation qui a eu un échos international, l’interdiction à une large majorité de la burqa par les électeurs du Tessin (Suisse italienne). La campagne s’est fortement concentrée sur la thématique de la burqa plutôt que sur l’interdiction de se masquer le visage dans lieux publics qui était le sujet exact de la votation. Un contre-projet visant à faire entrer cette interdiction dans la loi plutôt que dans la constitution n’a pas passé la rampe. Signes que ce sujet exprimait un fort rejet du port du voile dans les rues tessinoises et plus largement le refus d’imposition de normes islamiques en Suisse. Le Tessin s’était également illustré lors des votations sur l’interdiction des minarets par un fort soutien à celle-ci.

    http://fr.novopress.info/141610/votations-en-suisse-oui-a-la-conscription-non-a-la-burqa/#more-141610

  • Introduction à "Métaphysique de la guerre" de Julius Evola

    http://theatrumbelli.hautetfort.com
    Le combat est le dernier mot de notre raison
    Le principe général, auquel il serait possible d'en appeler pour justifier la guerre sur le plan de l'humain, c'est "l'héroïsme". La guerre — dit-on — offre à l'homme l'occasion de réveiller le héros qui sommeille en lui. Elle casse la routine de la vie commode, et, à travers les épreuves les plus dures, favorise une connaissance transfigurante de la vie en fonction de la mort. L'instant où l'individu doit se comporter en héros, fut-il le dernier de sa vie terrestre, pèse, infiniment plus dans la balance que toute sa vie vécue monotonement dans l'agitation des villes. C'est ce qui compense, en termes spirituels, les aspects négatifs et destructifs de la guerre que le matérialisme pacifiste met, unilatéralement et tendancieusement, en évidence. La guerre, en posant et faisant réaliser la relativité de la vie humaine, en posant et faisant aussi réaliser le droit d'un "plus que la vie", a toujours une valeur anti-matérialiste et spirituelle.
    Ces considérations ont un poids indiscutable et coupent court à tous les bavardages de l'humanitarisme, aux pleurnicheries sentimentales et aux protestations des paladins des "principes immortels" et de l'Internationale des héros de la plume. Cependant il faut reconnaître que pour bien définir les conditions par quoi la guerre se présente réellement comme un phénomène spirituel, il faut procéder à un examen ultérieur, esquisser une sorte de "phénoménologie de l'expérience guerrière" , en distinguer les différentes forme et les hiérarchiser ensuite pour donner tout son relief au point absolu qui servira de référence à l'expérience héroïque.
    Pour cela, il faut rappeler une doctrine qui n'a pas la portée d'une construction philosophique particulière et personnelle, mais qui est à sa manière une donnée de fait positive et objective. Il s'agit de la doctrine de la quadripartition hiérarchique et de l'histoire actuelle comme descente involutive de l'un à l’autre des quatre grades hiérarchiques. La quadripartition, dans toutes les civilisations traditionnelles — ne l'oublions pas — donna naissance à quatre castes distinctes : serfs, bourgeois, aristocratie guerrière et détenteurs de l'autorité spirituelle. Ici, il ne faut pas entendre par caste — comme le font la plupart — une division artificielle et arbitraire, mais le "lieu" qui rassemblait les individus ayant une même nature, un type d'intérêt et de vocation identique, une qualification originelle identique. Normalement, une "vérité" et une fonction déterminée définissent chaque caste, et non le contraire. Il ne s'agit donc pas de privilèges et de modes de vie érigés en monopole et basés sur une constitution sociale maintenue plus ou moins artificiellement. Le véritable principe d'où procédèrent ces institutions, sous formes historiques plus ou moins parfaites, est qu'il n'existe pas un mode unique et générique de vivre sa propre vie, mais un mode spirituel, c'est-à-dire de guerrier, de bourgeois, de serf et, quand les fonctions et les répartitions sociales correspondent vraiment à cette articulation, on se trouve — selon l'expression classique — devant une organisation "procédant de la vérité et de la justice".
    Cette organisation devient "hiérarchique" quand elle implique une dépendance naturelle — et avec la dépendance, la participation — des modes inférieurs de vie à ceux qui sont supérieurs, étant considérée comme supérieure toute expression ou personnalisation d'un point de vue purement spirituel. Seulement dans ce cas, existent des rapports clairs et normaux de participation et de subordination, comme l'illustre l'analogie offerte par le corps humain: là où il n'y a pas de conditions saines et normales, quand d'aventure l'élément physique ( serfs ) ou la vie végétative ( bourgeoisie ) ou la volonté impulsive et non-contrôlée ( guerriers ) assume la direction ou la décision dans la vie de l'homme, mais quand l'esprit constitue le point central et ultime de référence pour les facultés restantes, auxquelles il n'est pas pour autant dénié une autonomie partielle, une vie propre et un droit afférent dans l'ensemble de l’unité.

    Intégralité du texte au format pdf ici.

  • La personnalité préférée des Français accusée d'esclavage

    Rabra Bendjebbour, qui affirme s'être occupée pendant plusieurs mois du dernier fils de Yannick Noah, accuse la mère de l'enfant de l'avoir sous-payée et licenciée abusivement. Cette femme d'une cinquantaine d'années raconte que le couple s'est comporté avec elle comme le pire des patrons voyous.

    Horaires à rallonge, aucun temps libre, liste de tâches à rallonge, salaire de misère, la nounou dresse un portrait calamiteux des parents du petit Joalukas. Leur collaboration s'achève après une dispute.

    «J'expliquais juste à Isabelle Camus que je n'étais plus prête à travailler jour et nuit! Elle m'a dit ‘dans ce cas là, dégage'.»

    Les deux parties se rencontrent au tribunal des prud'hommes de Bobigny mardi et Rabra Bendjebbour est déterminée à porter l'affaire au pénal pour «esclavage» et «abus de confiance» si elle n'obtient pas satisfaction.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Sur l’entourage et l’impact d’Arthur Moeller van den Bruck

    Conférence prononcée à la tribune du “Cercle Proudhon”
    Pourquoi parler ou reparler de Moeller van den Bruck aujourd’hui, 90 ans après la parution de son livre au titre apparemment fatidique, “Le Troisième Reich” (= “Das Dritte Reich”)? D’abord parce que l’historiographie récente s’est penchée sur lui (cf. bibliographie) en Allemagne, d’une manière beaucoup plus systématique qu’auparavant. Il est l’apôtre raté d’un “Troisième Règne”, qui n’adviendra pas de son vivant mais dont le nom sera repris par le mouvement hitlérien, dans une acception bien différente et à son corps défendant. Il s’agit de savoir, aujourd’hui, ce que Moeller van den Bruck entendait vraiment par “Drittes Reich”. Il s’agit aussi de cerner ce qu’il entendait par sa notion de “peuples jeunes”. Comment il entrevoyait la coopération entre l’Allemagne et la Russie (devenue l’URSS) dans le cadre de la République de Weimar, dont il méprisait les principes et le personnel. Arthur Moeller van den Bruck a participé à la formulation d’un “nationalisme de rupture”, d’un “néo-nationalisme” qu’Armin Mohler, dans sa célèbre thèse, a classé dans le phénomène de la “révolution conservatrice”. Une chose est certaine: Arthur Moeller van den Bruck n’est ni un “libéral” (au sens où l’entendait la démocratie de la République de Weimar) ni un pro-occidental, dans la mesure où il entendait détacher l’Allemagne de l’Occident français, anglais et américain.
    L’oeuvre politique d’Arthur Moeller van den Bruck est toutefois ténue. Il n’a pas été aussi prolixe qu’Oswald Spengler, dont le célèbre “Déclin de l’Occident” est fort dense, d’une épaisseur bien plus conséquente que “Das Dritte Reich”. De plus, la définition, finalement assez ambigüe, que donne Spengler de l’Occident ne correspond pas à celle que donnera plus tard Moeller van den Bruck. Sans doute la brièveté de l’oeuvre politique de Moeller van den Bruck tient-elle au simple fait qu’il est mort jeune et suicidé, à 49 ans. Son oeuvre littéraire et artistique en revanche est beaucoup plus vaste. Moeller van den Bruck, en effet, a écrit sur le théâtre de variétés, sur le théâtre français, sur l’esthétique italienne, sur la mystique allemande, sur les personnages-clefs de la culture germanique (ceux qui en font son essence), sur la littérature moderniste, allemande et européenne, de son temps. Son oeuvre politique, qui ne prend son envol qu’avec la Grande Guerre, se résume à un ouvrage sur le “style prussien” (avec un volet sur l’art néo-classique), à l’ouvrage intitulé “Troisième Reich”, au livre sur la “révolte des peuples jeunes”, à ses articles parus dans des revues comme “Gewissen”. Moeller van den Bruck a donc été un séismographe de son époque, celle d’un extraordinaire foisonnement d’idées, de styles, d’audaces.
    Zeev Sternhell et la “droite révolutionnaire”, Armin Mohler et la “Konservative Revolution”
    La question qu’il convient de poser est donc la suivante: d’où viennent ses idées? Quel a été son cheminement? Quelles rencontres, apparemment “apolitiques”, ont-elles contribué à forger, parfois à leur corps défendant, son “Jungkonservativismus”? Le fait d’être homme, dit-on, c’est mener une quête, sans jamais s’arrêter. Quelle a donc été la quête personnelle, unique et inaliénable de Moeller van den Bruck? Il convient aussi de resituer cette quête dans un cadre historique et social. Cette démarche interpelle l’historiographie contemporaine: Zeev Sternhell avait tracé la généalogie du fascisme français depuis 1870 environ, avant de se pencher sur les antécédents de l’Italie fasciste et du sionisme. Après la parution en France, au “Seuil” à Paris, du premier ouvrage “généalogique” de Sternhell, intitulé “La droite révolutionnaire”, Armin Mohler, auteur d’un célèbre ouvrage synoptique sur la “révolution conservatrice”, lui rendait hommage dans les colonnes de la revue “Criticon”, en disant que le cadre de sa propre enquête avait été fixé, par son promoteur Karl Jaspers, à la période 1918-1932, mais que l’effervescence intellectuelle de la République de Weimar avait des racines antérieures à 1914, plongeant finalement dans un bouillonnement culturel plus varié et plus intense, inégalé depuis en Europe, dont de multiples manifestations sont désormais oubliées, se sont estompées des mémoires collectives. Et qu’il fallait donc les ré-exhumer et les explorer. Exactement comme Sternhell avait exploré l’ascendance idéologique de l’Action Française et des autres mouvements nationaux des années 20 et 30.
    Ascendance et jeunesse
    Resituer un auteur dans son époque implique bien entendu de retracer sa biographie, de suivre pas à pas la maturation de son oeuvre. Arthur Moeller van den Bruck est né en 1876 à Solingen, dans une famille prussienne originaire de Thuringe. Dans cette famille, il y a eu des pasteurs, des officiers, des fonctionnaires, dont son père, inspecteur général pour la construction des bâtiments publics. Cette fonction paternelle induira, plus que probablement, l’intérêt récurrent de son fils Arthur pour l’architecture (l’architecture de la Ravenne ostrogothique, le style prussien et l’architecture de Peter Behrens et du “Deutscher Werkbund”, comme nous allons le voir). L’ascendance maternelle, la famille van den Bruck, est, comme le nom l’indique, hollandaise ou flamande, mais compte aussi des ancêtres espagnols. Le jeune Arthur est un adolescent difficile, en rupture avec le milieu scolaire. Il ne décroche pas son “Abitur”, équivalent allemand du “bac”, ce qui lui interdit l’accès à l’université. Il restera, en quelque sorte, un marginal. Il quitte sa famille et se marie, à 20 ans, avec Hedda Maase. Nous sommes en 1896, année où survienent deux événements importants pour l’idéologie allemande de l’époque, qui donnera ultérieurement un certain lustre à la future “révolution conservatrice”: la naissance du mouvement de jeunesse “Wandervogel” sous l’impulsion de Karl Fischer et la création des éditions Eugen Diederichs à Iéna. Le jeune couple s’installe à Berlin cette année-là et Moeller van den Bruck vit de l’héritage de son grand-père maternel.
    Baudelaire, Barbey d’Aurevilly, Poe...
    Les jeunes époux vont entamer leur quête spirituelle en traduisant de grands classiques des littératures française et anglaise. D’abord Baudelaire qui communiquera à coup sûr l’idée du primat de l’artiste et du poète sur le “philistin” et le “bourgeois”. Ensuite Hedda et Arthur traduisent les oeuvres de Barbey d’Aurevilly. Cet auteur aura un impact important dans le rejet par Moeller van den Bruck du libéralisme et du bourgeoisisme. Barbey d’Aurevilly communique une certaine foi à Arthur, qui ne la christianisera pas —mais ne l’édulcorera pas pour autant— vu l’engouement de l’époque toute entière pour Nietzsche. Cette foi anti-bourgeoise, anti-philistine, se cristallisera surtout plus tard, au contact de l’oeuvre de Dostoïevski et de la personnalité de Merejkovski. Barbey d’Aurevilly était issu d’une famille monarchiste. Jeune, par défi, il se proclame “républicain”. Il lit ensuite Jospeh de Maistre et redevient monarchiste. Il le restera. En 1846, il se mue en catholique intransigeant, partisan de l’ultramontanisme. Barbey d’Aurevilly est aussi une sorte de dandy, haïssant la modernité bourgeoise, cultivant un style qui se veut esthétisme et rupture: deux attitudes qui déteindront sur son traducteur allemand. Le couple Moeller/Maase traduit ensuite le “Germinal” de Zola et quelques oeuvres de Maupassant. C’est donc, très jeune, à Berlin, que Moeller van den Bruck connaît sa période française, où le filon de Maistre/Barbey d’Aurevilly est déterminant, beaucoup plus déterminant que l’idéologie républicaine, qui donne le ton sous la III° République.
    Mais ses six années berlinoises sont aussi sa période anglaise. Avec son épouse, il traduit l’ensemble de l’oeuvre de Poe, puis Thomas de Quincey, Daniel Defoe et Dickens. La période “occidentale”, franco-anglaise, de Moeller van den Bruck, futur pourfendeur de l’esprit occidental, occupe donc une place importante dans son itinéraire, entre 20 et 26 ans.
    Moeller van den Bruck fréquente le local branché de la bohème littéraire berlinoise, “Zum Schwarzen Ferkel” (“Au Noir Porcelet”) puis le “Schmalzbacke”. Le “Schwarzer Ferkel” est le pointde rencontre d’intellectuels et de poètes allemands, scandinaves et polonais, faisceau de diversités européennes qui constitue un “unicum” dans l’histoire des idées. A côté des poètes, il y a aussi des médecins, des artistes, des juristes: les débats y sont pluridisciplinaires. Le nom du local est une invention du Suédois August Strindberg et du poète allemand Richard Dehmel.
    Parmi les personnages qu’y rencontre Moeller, on trouve un poète, aujourd’hui largement oublié, Detlev von Liliencron. Il est un poète-soldat du 19ème siècle: il a fait les guerres de l’unification allemande, en 1864, en 1866 et en 1870, contre les Danois, les Autrichiens et les Français. Son oeuvre majeure est “Adjutantenritte und andere Geschichten” (“Les chevauchées d’un aide de camp et autres histoires”) qui parait en 1883, où il narre ses mésaventures militaires. En 1888, dans la même veine, il publie “Unter flatternden Fahnen” (“Sous les drapeaux qui claquent au vent”). C’est un aristocrate pauvre du Slesvig-Holstein qui a opté pour la vie de caserne mais qui s’adonne au jeu avec beaucoup trop de frénésie, espérant redorer son blason. Le jeu devient chez lui un vice persistant qui brisera sa carrière militaire. Sur le plan littéraire, Detlev von Liliencron est une figure de transition: les aspects néo-romantiques, naturalistes et expressionnistes se succèdent dans ses oeuvres de prose et de poésie. Il refuse les étiquettes, refuse aussi de s’encroûter dans un style figé. Simultanément, ce reître rejette la vie moderne, proposée par la nouvelle société industrielle de l’Allemagne post-bismarckienne et wilhelminienne. Il entend demeurer un “cavalier picaresque”, refuse d’abandonner ce statut, plus exaltant qu’une carrière de rond-de-cuir inculte et étriqué. Il influencera Rilke et von Hoffmannsthal. Le destin de poète et de prosateur picaresque de Detlev von Liliencron a un impact sur Moeller van den Bruck (comme il en aura un aussi, sans doute, sur Ernst Jünger): Moeller, comme von Liliencron, voudra toujours aller “au-delà du donné conventionnel bourgeois”, d’où l’idée de “jouvance”, l’utilisation systématique et récurrente du terme “jeune”: est “jeune” qui veut conserver le fond sans les formes mortes, dans la mesure où les fonds ne meurent jamais et les formes meurent toujours. Il y a là sans nul doute un impact du nietzschéisme qui prend son envol: l’homme supérieur (dont le poète selon Baudelaire) se hisse très haut au-dessus des ronrons inlassablement répétés des philistins. Depuis les soirées du “Schwarzer Ferkel” et les rencontres avec von Liliencron, Moeller s’intéresse aux transitions, entendra favoriser les transitions, au détriment des fixités mentales ou idéologiques. Etre actif en ère de transition, aimer cet état de passage, vouloir être perpétuellement en état de mouvance et de quête, est la tâche sociale et nationale du littérateur et du séismographe, figure supérieure aux “encroûtés” de tous acabits, installés dans leurs créneaux étroits, où ils répétent inlassablement les mêmes gestes ou assument les mêmes fonctions formelles.

    Suite et fin ici : http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFZAAAVVZALNroGVke.shtml

  • 23 septembre 1939 : mort de Freud

    Ce darwiniste forcené et cocaïnomane invétéré, génial fumiste, aura été le fondateur d’une pseudo-science psychologique : la « psychanalyse », qui a la particularité de rendre névrosés ceux qui ne l’étaient pas avant de l’approcher.
    Charlatanerie mêlant le vrai et l’absurde, le fatras monté par Freud et ses compères (presque uniquement ses coreligionnaires) tourne principalement autour du sexe – véritable obsession -, auquel tout est ramené.

    En fait, Sigmund Freud a largement plagié le docteur Jean-Martin Charcot (un peu comme Einstein a plagié le Français Poincaré) concernant l’hystérie, l’inconscient, la suggestion par l’hypnotisme, le « ça », le « moi », etc., mais a ajouté ses délires pansexualistes.

    La « théorie » fondamentale de la psychanalyse est basée sur le « complexe d’Œdipe » défini en l’occurrence comme le désir inconscient qu’aurait tout enfant de tuer son père pour entretenir des rapports sexuels avec sa mère…
    Pour Freud, « l’enfant est un pervers polymorphe »…

    Il n’est pas précisé, dans la pourtant très copieuse fiche wikipedia de Freud, que ce dernier a lui-même connu l’inceste dans sa jeunesse.
    Ce « détail » capital amène pourtant à penser qu’il a probablement élaboré sa « science » en projetant universellement la névrose qui le rongeait suite à son traumatisme, afin de se déculpabiliser.
    Il disait pourtant lui-même avoir « découvert » le complexe d’Œdipe au cours de son « auto-analyse ».

    La « méthode psychanalytique » consistera, pour Freud et ses disciples, à s’efforcer de suggérer (sinon d’implanter) aux patients des pensées et des souvenirs à connotation sexuelle voire incestueuse, qui, sous l’apparence de les apaiser, vont véritablement les névroser.

    On ne trouve pas non plus sur wikipedia certaines citations pourtant éloquentes de Freud, comme lorsqu’il exprimait sa peur du « danger de voir cette science devenir une affaire juive ».
    Il écrivait aussi en 1908 :
    « Nos amis [adeptes de sa théorie ; NDCI] aryens nous sont indispensables. Sans eux, la psychanalyse serait victime de l’antisémitisme ».

    Et en 1912, il constatait amèrement :
    « Mon intention de fondre ensemble juifs et goyim au service de la psychanalyse me semble un échec. Ils se séparent comme l’huile et l’eau ».

    http://www.contre-info.com/23-septembre-1939-mort-de-freud#more-14984

  • [AF Bordeaux] Communiqué : Manifestations contre le gouvernement socialiste et violences policieres

    Ce lundi 23 Septembre, se tenaient au Palais des Congrès à Bordeaux, la première des deux journées parlementaires du parti socialiste.

    En collaboration avec toutes les organisations opposées à la loi Taubira et à la rupture anthropologique qu’elle révèle, les militants de l’AF Bordeaux se sont donnés rendez-vous à côté du Palais des Congrès, devant le casino.

    Après un premier barrage et une première fouille par la BAC (à 300m du Palais des Congrès !) nos militants se sont vus dégagés à coups de matraques, l’un d’eux sortant la main en sang et la jambe ayant doublée de volume ! Après une vaine discussion sur le motif de cette « évacuation des lieux », un commissaire bien connu des opposants au gouvernement a demandé à ce que nous soyons véhiculés « en lieu sûr ».

    Après un bref passage dans les voitures de la BAC, les militants se sont retrouvés parqués au côté de dangereux terroristes et activistes d’extrême-droite, à savoir des jeunes filles et jeunes hommes avec pour seule arme leur détermination et leur cervelle !

    En toute illégalité (temps de vérification des identités largement dépassé, liberté d’aller et venir ignorée, impossibilité d’obtenir les noms et matricules des divisionnaires responsables et violences), les militants se sont vus retenir pendant près de trois heures, puis après leur libération, beaucoup se sont vus suivre par les voitures de la BAC ! Avaient-ils peur de nous revoir dans la soirée ???

    En effet, rendez-vous était donné pour une seconde partie : petite visite au Hangar 14, sur les quais, où dînaient nos amis socialistes ! Sur place, une trentaine de jeunes face à des forces de sécurité déployées de manière totalement invraisemblable : police nationale, gendarmerie mobile, CRS, BAC, brigade canine et brigade fluviale !!!

    La suite sur le blog de l’Action française Etudiante Bordeaux

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-Manifestations-contr-le

  • A quand une politique au service des Français et des Européens d’abord ?

    Il y a des annonces qui sonnent comme des surprises, d’autres comme des confirmations. Les médias ont ainsi relaté les accusations portées contre une des personnalités (paraît-il) préférées des Français si l’on en croit les sondages, à savoir le socialiste Yannick Noah.  Selon Le Figaro, Rabra Bendjebbour, l’ancienne nounou des Noah qui s’est occupée du plus jeune fils du couple, estime que ses patrons l’ont exploitée comme une esclave. Ils l’auraient fait travailler nuit et jour pour un salaire de misère. « Je suis arrivée chez eux dès la naissance du bébé, et dès lors je me suis retrouvée prise dans un tourbillon », explique-t-elle. Jusqu’au jour où elle a demandé moins d’heures de travail : « J’expliquais juste à Isabelle Camus (la compagne de M. Noah, NDLR) que je n’étais plus prête à travailler jour et nuit ! Elle m’a dit : Dans ce cas-là, dégage ! ».

     Les syndicats aux ordres aimeraient bien eux aussi que le FN dégage ,et que ce système d’essorage, d’exploitation de la France et des Français par la caste UMPS perdure. Et avec elle, la belle la rente de situation dont jouissent les dirigeants syndicaux et politiciens dont François Hollande, qui, toute honte bue, a même l’audace de se rendre demain comme le fit  son complice   bruxellois Nicolas Sarkozy, sur le site Arcelor Mittal de Florange (Moselle)

     A six mois des élections municipales, explique l’Afp,  «les syndicats se mettent en ordre de bataille pour contrer l’influence grandissante du Front National et trois d’entre eux, la CGT, la FSU et Solidaires, ont déjà prévu une réunion publique en janvier pour démonter les thématiques de l’extrême droite ».

     «Il s’agit de donner des armes aux militants pour combattre la propagation des idées d’extrême droite et du FN en cette année électorale», précise Frédéric Bodin, secrétaire national de Solidaires. Au-delà de la perspective électorale, «il est temps de prendre le flambeau de l’anti-discrimination et contre la banalisation des idées de l’extrême droite», souligne Francine Blanche membre de la direction de la CGT.

     Lui aussi en plein calcul boutiquier et électoraliste, le très immigrationniste  Manuel Valls après avoir insulté Marine Le Pen et le FN , a affirmé hier comme preuve de sa fermeté qu’il était « illusoire de penser qu’on réglera le problème des populations roms à travers uniquement l’insertion(…). Les solutions d’intégration ne peuvent concerner que quelques familles et il n’y a pas d’autre solution » que le démantèlement des campements et les reconduites à la frontière.

     A croire que le ministre de l’Intérieur s’est inspiré des propos de Bruno Gollnisch devant le parlement européen sur le dossier rom il y a quelques années que nous rappelions  fin août. « On parle de minorité opprimée expliquait Bruno, mais est-ce que vous pensez sérieusement, que si les Roms ne se sont pas intégrés depuis six siècles dans les pays d’Europe centrale ou orientale, où ils résident, c’est simplement parce que les Roumains, les Bulgares, les Hongrois, sont méchants, c’est parce les Slovaques, les Tchèques, les Slovènes, les Serbes les persécutent ? »

     «Votre angélisme en réalité est une autre forme de racisme, un racisme qui s’applique en fait aux populations indigènes, celles qui, comme dans mon pays, ne souhaitent pas que 12 millions de Roms viennent s’y installer et la seule solution, c’est de sortir de cette Europe-là ! ».

     Bien sûr pleureuses professionnelles ont joué leur rôle de diversion, chargées d’accréditer, de mettre en relief la pseudo fermeté de M. Valls en s’attachant à condamner son  simple constat.

     Des propos « excessifs » et méritant d’être « corrigés » selon  Arnaud Montebourg ; Valls a « franchi la ligne rouge de l’acceptable » (SOS Racisme) ; « (stigmatisé) une population) » (LDH) ; montré « une méconnaissance complète » du mode de vie des Roms qui « sont sédentaires quand ils le peuvent » ( le sénateur PS Jean-Yves Leconte) ; «  Les coups de menton à travers le micro, ça ne fait pas avancer le débat », a encore  estimé le député PS Pouria Amirshahi…

     Au 74e congrès de l’Union sociale de l’habitat à Lille, en présence de la ministre du logement Cécile Duflot, le maire de la capitale du Nord,  Martine Aubry a  déclaré hier que « La responsabilité de l’Etat, ce n’est pas de vider les terrains pour les mettre (les Roms, NDLR) dans la rue, c’est de trouver d’autres solutions. Nous sommes un pays où nous pouvons, tant que la situation n’est pas réglée en Roumanie et en Bulgarie, trouver des solutions pour accueillir les 20 000 Roms qui sont sur notre territoire. Ce qui n’est pas acceptable, c’est que Lyon, Lille et la Seine-Saint-Denis en accueillent 90% ». faudrait-il disperser géographiquement le problème pour le résoudre ?!

     Ce qui n’est pas acceptable surtout, ce sont les traités de Maastricht,  d’Amsterdam, de Nice, de Lisbonne, tous avalisés par l’UMPS qui ont ouvert sciemment nos frontières à tous ceux qui souhaitaient s’y installer. Ce qui est inacceptable  c’est aussi la tromperie entretenue par les caciques socialistes, UMP et le ministère de l’intérieur sur le nombre réel de Roms installés dans notre pays

     Nicolas Dupont-Aignan (DLR) reprenait quasiment mot pour, mot en mars dernier le constat du FN en expliquant que « Nous sommes face à une déferlante. Les chiffres officiels, données en janvier dernier par le ministère de l’Intérieur, estimaient la population rom à 15 000 personnes, mais nous sommes au moins à 100 000 personnes présentes sur le territoire national. Il n’y a qu’une seule solution, c’est le rétablissement des contrôles aux frontières », alors que la Roumanie et la Bulgarie devraient faire  leur entrée dans l’espace Schengen en janvier 2014…

     «Nous sommes face à de véritables mafias, très organisées poursuivait-il. La circulaire Valls ralentit tout actuellement. Imaginez les services préfectoraux qui viennent dans ces camps et qui demandent aux parents s’ils ont un emploi, aux enfants s’ils sont scolarisés, etc… alors que le plus souvent ces fonctionnaires se retrouvent face à des personnes qui ne parlent pas notre langue… Tout cela est indigne de notre République. »

     A Lyon notamment, la campagne municipale menée par le secrétaire départemental et conseiller régional frontiste  Christophe Boudot  ne fait pas l’impasse sur cette question. Une affiche a d’ailleurs été éditée sur ce thème   («  Camps sauvages, immigration illégale, ça suffit ! »).

     Oui, si l’arbre rom est l’arbre qui cache la forêt de l’immigration massive notait Jean-Marie Le Pen, ce dossier est révélateur du climat malsain généré par les instances bruxelloises. En mars 2010, Bruno Gollnisch tenait des propos dans l’hémicycle qui restent d’une brûlante actualité.

     Il dénonçait la mise en place par les instances européistes d’ « une hiérarchie des hommes qui place désormais au sommet la minorité Rom -10 ou 12 millions de Roms de l’UE-, puis les migrants extra-européens, puis les Européens d’origine non-européenne et enfin, tout en bas, les Européens de souche. «

     « Si l’on ajoute encore la dimension de genre et le jeunisme ambiant, on en conclut qu’il ne fait pas bon, dans votre Union prétendue européenne, être un homme d’âge moyen, Européen et d’origine Européenne ne faisant partie d’aucune minorité ethnique, culturelle, religieuse ou sexuelle identifiée comme telle par vos soins ».

     « A quand, enfin, une politique au service des Européens d’abord ? A quand la priorité à ces travailleurs pauvres, à ces classes moyennes écrasées de taxes, à ces chômeurs, à ces familles simplement européennes qui sont l’immense majorité des habitants de l’Union et des citoyens dont nous avons la charge, et auxquels vous ne pensez qu’à la veille des élections ? ».

     Gageons que les Français se saisiront des élections municipales et européennes de 2014 pour répondre à  cette question.

    http://www.gollnisch.com/2013/09/25/politique-au-service-francais-europeens-dabord/

  • France/ Occident : les dissidents du XXIe siècle

    « L’apparition de la dissidence montre qu’un système touche à sa fin. »
    En France, en Occident, le temps de la transgression est venu, la dissidence explose : dissidents littéraires qui rejettent la médiocrité et le conformisme ; artistes dissidents qui refusent le non-art contemporain ; dissidents politiques qui ne croient plus aux partis institutionnels ; dissidents médiatiques qui ne supportent plus les bobards ; dissidents économiques qui préfèrent l’exil au fiscalisme ; dissidents moraux qui manifestent contre le mariage homosexuel ; dissidents scolaires qui fuient le naufrage de l’école publique ; dissidence populaire qui ne fait plus confiance à l’oligarchie ; dissidence identitaire contre le grand remplacement programmé des Européens ; dissidents contre les fauteurs de guerre occidentaux. Dissidents de toute tendance, unissez-vous ! Michel Geoffroy analyse le phénomène et le compare à ceux qui ont précédé la chute de l’Union soviétique.
    Polémia
    Honneur aux dissidents
    Les dissidents soviétiques avaient bonne presse en Occident dans les années 1970, car ils permettaient d’attaquer l’URSS sur les droits de l’homme – dont l’idéologie commençait à prendre sa forme moderne – et en particulier sur le droit d’émigrer (déjà…). Ils révélaient aussi la réalité cachée du communisme, même si en fait on savait déjà tout depuis Victor Kravtchenko (J’ai choisi la liberté, 1946) et même bien avant.
    On se souvient notamment de V. Boukovski, d’A. Zinoviev, d’A. Ginsburg, des frères Kopelev, ou Medvedev, de L. Pliouchtch et, bien sûr, d’A.Soljenitsyne.
    Les dissidents ont cependant commencé à moins intéresser l’Occident quand, ayant quitté l’URSS, ils ont commencé à déclarer que le « monde libre » n’était pas non plus le paradis. Et plus encore quand ils ont préféré revenir en Russie après la chute du communisme, comme Soljenitsyne, par exemple. Mais tant qu’il s’agissait de mettre en accusation l’Union soviétique, l’Occident souhaitait la bienvenue aux dissidents. Mais aujourd’hui les rôles se sont inversés.
    Le phénomène de dissidence marque l’usure d’un système
    L’apparition de la dissidence montre qu’un système touche à sa fin.
    Le phénomène de dissidence correspond au fait qu’un jour, et d’une façon imprévisible, des personnes du système décident de ne plus jouer le jeu en acceptant, en outre, d’en supporter personnellement les conséquences. Ce qui signifie qu’ils ne croient plus au système dans lequel ils vivent et qu’ils n’ont en outre plus peur de vouloir le changer.
    Ainsi, recrutés avant tout parmi les intellectuels et les chercheurs choyés par le régime, les dissidents soviétiques montraient que le mythe communiste ne faisait même plus rêver « l’avant-garde du prolétariat ». Comme le décrit A. Soljenitsyne dans son livre Le Chêne et le Veau, l’existence de la dissidence portait des coups de boutoir répétés sur le régime soviétique d’autant plus redoutables qu’elle provenait de l’intérieur du système lui-même. Comme un jeune veau têtu peut finir par abattre à la longue un vieux chêne.
    Ce phénomène s’est déjà produit dans l’histoire, notamment à la fin de l’Ancien Régime, quand une partie de la noblesse s’est ralliée aux « Lumières ».
    Les dissidents du XXIe siècle
    La dissidence réapparaît aujourd’hui en Occident.
    Julian Assange, Bradley Manning et Edward Snowden sont en effet des dissidents du XXIe siècle. Et comme leurs homologues soviétiques, ils annoncent que le système occidental se fissure de l’intérieur.
    Bien qu’anglo-saxons, donc issus de la population dominant le système occidental, ces trois dissidents ont décidé un jour, et d’une façon imprévisible, de révéler au monde la réalité cachée de la politique américaine, en faisant la lumière sur les activités secrètes d’écoute des communications mondiales par la NSA auxquelles il participait, pour Snowden, ou en organisant la divulgation de documents diplomatiques ou militaires américains classifiés, pour Assange et Manning, via Wikileaks.
    Ces dissidents ne pouvaient ignorer les risques auxquels ils s’exposaient. Ils les ont pourtant assumés en démontrant par là même qu’ils plaçaient l’exigence de vérité plus haut que leur propre sécurité ou que leur loyauté vis-à-vis du système occidental.
    Leur dissidence porte aussi sur les télécommunications et l’internet : donc sur le cœur du réacteur occidental contemporain et sur le levier principal de sidération des populations.
    Tous les trois sont jeunes, enfin : ce qui montre que la contestation monte des profondeurs du système.
    Comme en URSS
    Le sort des dissidents occidentaux n’a rien à envier à celui des soviétiques. Les dissidents soviétiques ne trouvaient pas asile dans les pays du Pacte de Varsovie. Il en va de même pour les dissidents du XXIe siècle : aucun pays « libre » du bloc occidental – qui croule pourtant sous les « réfugiés » venus de toute la terre – n’a couru le risque de les accueillir et de mécontenter ainsi le « grand frère » américain. Y compris les pays espionnés par la NSA et qui se sont donc montrés pas très rancuniers ! L’oligarchie présente, bien sûr, les dissidents comme des délinquants et des hooligans, comme au temps de l’URSS.
    Manning, qui a déjà passé 1200 jours sous les barreaux, a été condamné à 35 ans de prison, même s’il a évité l’incrimination de « collusion avec l’ennemi » qui lui faisait courir le risque d’emprisonnement à vie. Manifestement, pour la justice militaire américaine le reste du monde s’assimile donc à un territoire ennemi, cela soit dit en passant. Peut-être le retrouvera-t-on un jour pendu dans sa cellule, comme cela arrive parfois en Occident ? Assange, réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres, se trouve sous le coup d’une demande d’extradition et de différentes accusations notamment d’abus sexuel. On a fait aussi circuler la rumeur qu’il se compromettait avec l’extrême droite (Le Monde du 23 août 2013), ce qui correspond en Occident au crime suprême de « contre-révolution » dans le bloc soviétique. Snowden, accusé d’espionnage, de vol et d’utilisation illégale de biens gouvernementaux, n’a pu obtenir que l’asile temporaire en Russie.
    Le goulag médiatique
    Les médias, habituellement si aimables avec les délinquants de toute sorte, n’ont cessé, avec un bel ensemble, de dévaloriser la portée de leurs gestes (ils n’auraient révélé qu’un secret de Polichinelle) ou leur personnalité.
    Manning, que l’on présentait ainsi comme un « jeune homme » un peu dépassé, en a d’ailleurs profité habilement devant le tribunal militaire pour faire adoucir sa peine ! Le goulag médiatique est, certes, plus soft que le goulag soviétique, mais il vise à produire les mêmes effets : réduire au silence et condamner à la mort sociale.
    L’Occident, URSS du XXIe siècle
    Les dissidents se multiplient en réalité en Occident, pour la même raison qu’en Union soviétique. Car on croit de moins en moins aux mensonges idéologiques sur lesquels repose le Système et ses résultats inspirent de plus en plus la défiance.
    Dissidents littéraires qui rejettent la médiocrité et le conformisme, artistes dissidents qui refusent l’art officiel cosmopolite déraciné, dissidents politiques qui ne croient plus aux partis institutionnels, dissidents médiatiques qui ne supportent plus les bobards, dissidents économiques qui préfèrent l’exil au fiscalisme, dissidents moraux qui manifestent contre le mariage homosexuel, dissidents scolaires qui fuient le naufrage de l’école publique, dissidence populaire qui ne fait plus confiance à l’oligarchie, dissidence identitaire contre le grand remplacement programmé des Européens, dissidents contre les fauteurs de guerre occidentaux.
    Malgré la police, malgré le goulag médiatique, malgré la menace économique, la dissidence progresse partout en Occident. Parce que le Système craque de toute part.
    Nous sommes tous des Assange, des Manning et des Snowden !
    Michel Geoffroy, 15/09/2013
    http://www.polemia.com/france-occident-les-dissidents-du-xxie-siecle/