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  • Edith Cresson : l’arroseur arrosé (par les Roms)

    Des centaines de gens du voyage se sont installés à Saint-Sylvain-d’Anjou près d’Angers et insupportent (bizarrement) les riverains.
    Parmi eux, l’ancien Premier ministre, Édith Cresson, furieuse après le maire, qui s’en remet au préfet.
    « Ils ont des toilettes chimiques mais ils vont quand même faire ça chez nous. Le cabinet du préfet m’a dit que c’était une habitude culturelle ! », s’énerve la mère Cresson, 79 ans.

    L’ancien bras droit de François Mitterrand n’a pas l’intention de supporter plus longtemps « les désordres dans mon potager, les vols de fruits et de bois ». Elle compte déposer plainte.

    Pourtant, Cresson, qui a favorisé l’invasion de la France pendant des années, aurait largement de quoi accueillir dans son château, ses communs, ou sur son parc de 8 hectares quelques familles de Roms ou d’immigrés qui viennent s’entasser chez nous aux détriments du Français moyen…

    Par ailleurs, ceux qui ont croisé des Roms et autres Gitans cet été sur les routes des vacances auront pu être surpris par la qualité de leurs caravanes. Ne pensez pas tout de suite à mal… il y a les subventions de  la CAF !

    http://www.contre-info.com/edith-cresson-larroseur-arrose-par-les-roms

  • Valeurs Actuelles vs UEJF

    Valeurs Actuelles ne se laisse pas impressionner :

    "L’Union des Etudiants Juifs de France a annoncé vouloir porter plainte contre Valeurs Actuelles pour incitation à la haine raciale concernant la « une » du numéro de ce jeudi 26 septembre consacrée aux naturalisations, qu’elle qualifie de « haineuse ».

    La rédaction de Valeurs actuelles, par la voix de son directeur général, Yves de Kerdrel, exprime son indignation contre cette attaque diffamatoire, infondée, qui relève de l’intimidation et de la calomnie.

    Valeurs actuelles a décidé, dès ce soir de porter plainte avec constitution de partie civile, contre l’UEJF pour dénonciation calomnieuse, diffamation et atteinte à la liberté d’expression. Valeurs actuelles se réserve en outre le droit de poursuivre en justice tous ceux qui reprendraient à leur compte les qualificatifs honteux utilisés par l’UEJF.

    Ce numéro montre, notamment à travers un sondage réalisé par l’IFOP (auprès d’un échantillon de 1 014 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus) qu’une grande majorité des Français (63 %), est radicalement opposée à la forte hausse des naturalisations mises en œuvre par le Ministre de l’Intérieur.

    Yves de Kerdrel appelle les responsables de l’Union des Etudiants Juifs de France à davantage de retenue dans leurs propos, et à respecter la liberté et le pluralisme de la presse, indispensable au débat démocratique. Valeurs actuelles, créé il y a près d’un demi-siècle par Raymond Bourgine, est un journal républicain, qui défend avec force les principes fondateurs de notre démocratie."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/09/valeurs-actuelles-vs-uejf.html

  • Les Veilleurs en nombre hier soir à Montpellier

    Ils étaient plus de 75 Veilleurs hier soir à Montpellier, place de la Préfecture, sous la vigilance de deux camions de CRS et sans aucun Antifa pourtant coutumier des réactions haineuses contre les Veilleurs.

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    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’effondrement des sociétés complexes !

    Mes chères contrariées, mes chers contrariens !

    Avant de pouvoir aborder le résultat des élections allemandes avec un peu de recul, je souhaitais faire découvrir à ceux qui ne le connaîtraient pas le travail remarquable du professeur américain Joseph Tainter dont l’ouvrage L’Effondrement des sociétés complexes a été traduit et est désormais disponible en France aux éditions Le Retour aux Sources. Vous trouverez un lien ci-dessous pour pouvoir vous procurer ce livre directement par Internet. Je vous en conseille vivement la lecture.

    Jamais nous n’avons ressenti un danger d’effondrement aussi fortement.

    L’inquiétude des gens est aujourd’hui palpable. Nous avons peur. Nous craignons à juste titre que nos modes de vie soient profondément remis en cause par la crise que nous traversons. Pour beaucoup, les causes de cette crise restent diffuses mais le ressenti demeure juste. Quelque chose ne va pas et ce quelque chose pourrait s’avérer dramatique. Comprendre les processus, connaître l’histoire, disposer de grilles de lecture sont autant d’atouts et d’outils qui permettront à chacun d’anticiper les risques majeurs auxquels ils sont susceptibles, avec une probabilité importante, de devoir faire face.

    L’explosion de l’euro, l’arrivée d’un nouveau système monétaire international ou encore une crise bancaire systémique, sans oublier une crise d’insolvabilité généralisée, sont autant de « drames » qui nous pendent au nez dans un futur proche.

    Ce que nous propose le professeur Tainter n’est rien moins qu’une grille de lecture fascinante et passionnante destinée à expliquer dans l’histoire du monde les processus d’effondrement des sociétés complexes. Disons-le, nos civilisations répondent en tous points aux critères d’effondrement mais aussi aux forces de rappels permettant de retarder, pour l’instant, ce moment de l’effondrement.

    La Théorie

    J’ai tenté de vous synthétiser et résumer ci-dessous les principaux éléments qui conduisent à l’effondrement d’une société. En réalité, l’ensemble de ces paramètres se vérifient dans l’histoire pour chacune des sociétés complexes s’étant effondrées, de l’Empire romain à la civilisation Maya.

    1/ Les sociétés humaines sont des organisations faites pour résoudre les problèmes.

    2/ Les systèmes sociopolitiques ont besoin d’énergie pour se maintenir.

    3/ La complexité accrue porte en elle des coûts accrus par habitants.

    4/ L’investissement dans la complexité sociopolitique, en tant que réponse à la résolution des problèmes, atteint souvent un point de rendements marginaux décroissants.

    5/ À mesure que le rendement marginal de l’investissement dans la complexité décline, la société investit toujours plus lourdement dans une stratégie proportionnellement moins rentable. Il faut alors faire face aux poussées de tensions en dehors du budget de fonctionnement courant.

    6/ Les rendements marginaux décroissants font de la complexité une stratégie d’ensemble de moins en moins séduisante, si bien que des parties d’une société perçoivent un avantage croissant à une politique de séparation ou de désintégration. Logiquement, divers segments de la population accroissent leur résistance active ou passive, ou tentent ouvertement de faire sécession.

    Par rapport à cette grille de lecture, force est de constater qu’un pays comme la France obtient à peu près un sans-faute aux critères de l’effondrement. Comme quoi, nous pouvons être premier quelque part et avec facilité. Les exilés fiscaux ne sont rien d’autre que des « segments de la population qui accroissent leur résistance active ».

    Nous finançons notre complexité par toujours plus d’impôts sur toujours plus de choses comme la cigarette électronique, les boissons, et la créativité de nos élites est sur ce sujet sans limite.

    Le « choc de simplification » lancé par notre président est un vieux serpent de mer. Tout le monde veut simplifier la complexité, or la complexité s’est emballée, elle nous échappe, nous courrons derrière elle. Nous la subissons.

    L’effondrement une bénédiction ?

    Une des idées tout à fait intéressante de cet ouvrage est que finalement, l’effondrement peut aussi être une chance et un choix rationnel des acteurs économiques. Tout cela me coûte tellement cher que si cet État s’effondrait, on se débrouillerait mieux tout seul et sans lui (ce que les Belges ont prouvé au monde en restant sans gouvernement plus d’un an).

    Les sociétés complexes sont récentes dans l’histoire de l’humanité. L’effondrement n’est alors pas une chute vers quelque chaos primordial, mais un retour à la condition normale de moindre complexité.

    L’effondrement n’est donc pas une catastrophe uniforme.

    Dans la mesure où l’effondrement est dû aux rendements marginaux décroissants de l’investissement dans la complexité, c’est un processus économique. Il se produit lorsqu’il devient nécessaire de restaurer le rendement marginal dans l’organisation à un niveau plus favorable.

    Pour une population qui reçoit peu en retour de ce qu’elle investit pour soutenir la complexité, la perte de celle-ci apporte des gains économiques et sans doute administratifs.

    Adapté à notre pays, cela donnerait que tous les couples très riches (au sens gouvernemental) gagnant plus de 4 000 euros/mois paient beaucoup et reçoivent peu et de moins en moins. Ils auront dès 2015 intérêt à ce que ce système qui les spolie s’effondre, or ils représentent le cœur même d’un pays donc du système.

    L’effondrement est impossible à ce jour (vous allez pouvoir rassurer votre belle-mère en partie et pas longtemps)

    Je cite longuement la théorie avancée. Je ne partage pas pleinement cet avis. J’y reviens plus loin.

    « Dans des situations de régimes politiques concurrents, ou potentiellement concurrents, l’option de l’effondrement vers un niveau inférieur de complexité est une invitation à être dominé par un autre membre de cet agglomérat. Par conséquent, la complexité doit être maintenue quels qu’en soient les coûts. »

    « L’effondrement n’est possible que là où n’existe aucun concurrent assez fort pour remplir le vide politique de la désintégration. Dans ce cas, la faiblesse politique et militaire conduira à une lente désintégration et/ou à un changement de régime. »

    Le monde d’aujourd’hui est saturé. Il est rempli de sociétés complexes. L’effondrement n’est ni une option, ni une menace immédiate. Toute nation vulnérable devra suivre l’une de ces trois options :

    1/ Absorption par un voisin ou un État plus grand.
    2/ Soutien économique par une puissance dominante ou par une agence de financement internationale.
    3/ Paiement par la population de tous les coûts nécessaires pour poursuivre la complexité, aussi néfaste que soit le rendement marginal.

    Et le professeur Tainter de conclure que « si l’effondrement n’est pas pour le futur immédiat, cela ne revient pas à dire que le niveau de vie industriel bénéficie également d’un sursis. Le niveau de vie stagnera ou baissera ».

    Nous ferons tout ce qui nous coûtera le plus cher…

    Avant de me lancer dans la critique (constructive) de ces derniers points, je souhaitais revenir sur le cas des pays européens. Avec l’accord transatlantique, nous serons absorbés par un voisin plus grand. Avec l’Europe, une puissance dominante que nous finançons tente de fournir un soutien économique. Au final, c’est bien la population qui paiera tous les coûts nécessaires à la poursuite de cette folle complexité. La description réalisée par le professeur Tainter est particulièrement juste sur ce sujet précis.

    La critique de la théorie de l’effondrement

    Je formule cette critique constructive en toute modestie vu le travail encore une fois remarquable de ce professeur sur ce sujet de l’effondrement des sociétés complexes.

    Dans sa théorie, l’effondrement par définition ne peut avoir lieu que lorsqu’il se fait dans le vide et qu’aucun système ne peut venir prendre le contrôle.

    J’en déduis donc que pour lui l’idée d’effondrement est total, l’effondrement c’est dans son acceptation une forme de fin du monde absolue. Si sa définition de l’effondrement est bien celle-ci alors je suis d’accord, l’effondrement ne peut se produire que dans le vide.

    Dans une acceptation plus populaire et moins universitaire, l’exemple récent de l’Empire soviétique, dont tout le monde s’accorde pour dire qu’il s’est effondré, est à mon avis beaucoup plus adapté à la compréhension des risques actuels que la théorie du professeur Tainter pourtant brillante mais souffrant sur ce point non pas d’une lacune que d’un besoin d’éclaircissement.

    Je suppose que, dans l’esprit de la théorie, l’effondrement de l’Empire soviétique suite à la chute du mur de Berlin est plus considéré comme un changement de régime que comme un effondrement. Pourtant, les conséquences quotidiennes pour la population et durant de nombreuses années s’apparentaient bien à un effondrement. Effondrement économique, effondrement des structures d’État, effondrement militaire, effondrement social, effondrement géographique avec la fin réelle d’un empire réel, et j’en passe.

    L’Empire soviétique ne s’est pas effondré dans le vide. Il s’est plutôt effondré des suites de l’amicale pression de son concurrent « l’Empire » américain qui, pour autant, n’est pas allé occuper le Kremlin en lieu et place de l’armée rouge, même s’il y a eu et qu’il y a encore une forme d’occupation économique.

    L’autre idée qui me gêne est la suivante : pourquoi ne pourrait-il pas y avoir un effondrement global puisque le monde est global ?

    Le professeur Tainter a une vision qui reste une vision historique fort brillante. Mais cette vision de l’histoire est-elle adaptée à notre situation actuelle ?

    Il considère chaque pays comme une entité propre, comme une civilisation à part entière, comme un système indépendant pouvant ou pas, selon certains critères, s’effondrer. Pour lui, « le monde d’aujourd’hui est saturé. Il est rempli de sociétés complexes ».

    Je considère qu’en réalité le monde n’est pas saturé et rempli de sociétés complexes juxtaposées mais qu’il s’agit d’une même et seule société, d’une même et seule économie, d’une même et seule civilisation, interconnectée, mondialisée, globalisée. Logiquement, si cette économie unique, cette économie mondiale était amenée à s’effondrer, elle s’effondrerait bien dans rien… conformément à la théorie du professeur Tainter.

    Dans tous les cas, je vous recommande vivement la lecture de cet ouvrage indispensable à toutes celles et ceux qui sont préoccupés par ce sujet des risques d’effondrement dans nos sociétés. Ce livre est incontournable de vos étagères car je ne vous ai offert ici qu’un résumé rapide de la pensée de l’auteur.

    À demain… si vous le voulez-bien !!

    Note :

    Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.
    Charles Sannat, 24hGOLD

  • Retour sur le CMRDS 2013 (2) : La vidéo

    Après le reportage et les témoignages, voici ce que vous attendez tous, la vidéo du CMRDS 2013 qui a été une réussite et qui promet une année militante intensive.

  • Maquillage et camouflage : tout un art socialiste, par Marc NOÉ

    Avez-vous remarqué que les socialistes sont des gens qui se projettent dans l’avenir ?... « La transition énergétique à l’horizon 2050 », « la France en 2025 »… Demain, toujours demain. Hé oui, si « gouverner, c’est prévoir »… pour eux c’est avant tout et surtout « prévoir leur propre réélection » !
    Pour le présent, tout ce qu’ils savent faire –mais avec quel sens de l’expression, il faut leur reconnaitre !-, c’est travestir les chiffres pour faire croire à une embellie. Que voulez-vous : il faut bien que la réalité cadre avec l’idée qu’ils s’en font. Dernier exemple en date : le chômage.
    Depuis hier, les médias à la botte ne cessent d’évoquer une « baisse du nombre de demandeurs d’emplois », allant jusqu’à parler d’une réduction de 50 000 pour le mois d’aout.
    Chiffre sur lequel l’accent est tout mis en minimisant le fait que, comme par miracle, 277 000 dossiers de demandes ont subrepticement disparu des statistiques officielles. Tout le monde le sait et, bien entendu, les médias également. Mais tous évoquent une « banale anomalie statistique ».
    En clair, cela s’appelle « prendre les gens pour des imbéciles ». En ce domaine, les socialistes sont souverains. Et ça aussi, tout le monde le sait.
    Le prochain maquillage d’ampleur nationale qui se prépare concerne maintenant les comptes de la Sécurité Sociale.
    Marisol Touraine, ministre de la Santé, vient en effet d’annoncer que le déficit du régime général de la « Sécu » serait réduit à 13 milliards d'euros environ en 2014. Ceci, juste avant la présentation d'un projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).
    « S'agissant des comptes de l'an prochain, nous visons une réduction du déficit à environ 13 milliards. Si nous n'avions pas pris de mesures de redressement, le déficit total aurait dépassé 21 milliards l'an prochain », a-t-elle indiqué. Diable ! Heureusement qu’ils sont là !
    En cela, elle table sur un déficit d’environ 16 milliards pour le régime général et le Fonds de solidarité vieillesse pour 2013 jumelé à « un train de mesures d’économies » sur l’assurance-maladie, le prix des médicaments et des hospitalisations.
    Pas un mot néanmoins sur l’AME, bien évidemment ! Les Gaulois continueront donc de payer « plein-pot » les soins de tout ce qui débarque chez eux sans y avoir été invité !
    Alors, en 2013, n’importe qui peut annoncer n’importer quoi concernant les chiffres de 2014. Mais il y a fort à parier que, comme pour ceux du chômage en aout, il nous faudra encore avaler une « banale anomalie statistique ».
    http://www.francepresseinfos.com/2013/09/maquillage-et-camouflage-tout-un-art.html#more

  • Comment expliquer la mobilisation des Français au bijoutier de Nice sur les réseaux sociaux ?

    « L’opinion publique se mobilisera de plus en plus fortement et facilement »
    Un correspondant de Polémia nous a transmis, relevé sur le site de « L’Express », un article publié, le 15 septembre 2013, concernant l’afflux de messages de soutien au bijoutier de Nice sur les réseaux sociaux.
    L’article s’avère intéressant puisque l’auteur admet l’évidence d’une mobilisation spontanée des abonnés aux réseaux sociaux en rejetant l’hypothèse d’une action factice par l’usage groupé de faux messages. Se trouve ainsi évincé l’argutie commode d’une manipulation qui viserait à occulter la réalité d’un phénomène, reflet de la pensée des Français dans ses profondeurs, allant à l’encontre d’une idéologie dominante pour laquelle la transgression, quelle qu’elle soit, trouve une approbation ou une justification. Le journaliste de « L’Express » reconnaît - puisse-t-il faire école - que l’occultation ne peut avoir que l’effet inverse de l’objectif visé.
    En ces temps de mensonges, de bluffs, de manipulations en tout genre, cette manifestation spontanée entrave toute forgerie toujours possible. Nous n’avons pas fini d’être étonnés par les effets secondaires de ces réseaux sociaux.
    Polémia
    Nouveau cas d’école en matière de mobilisation digitale des Français. L’émotion suscitée par la mise en examen de Stephan Turk, le bijoutier niçois qui a tué mercredi un des braqueurs de son magasin semble pousser certains commentateurs dépassés à faire naitre un mouvement digital tentant d’expliquer l’ampleur de la mobilisation des Français sur les réseaux sociaux qu’ils n’arrivent pas à comprendre par l’achat de faux followers.
    L’analyse du contenu conversationnel de la page révèle très objectivement que mis en lumière par les médias, ce fait divers est apparu comme une injustice sociale suffisamment flagrante aux yeux des Français pour qu’ils se mobilisent sur Facebook pour exprimer leur soutien à l’un de leurs compatriotes et faire pression sur la justice pour tenter d’influer sur le cours de sa décision.
    Tenter d’expliquer la mobilisation digitale et sociale par l’achat de  Fake followers  ou nier la sincérité de leur engagement, c’est comme espérer masquer la fumée qui s’échappe d’un feu de cheminée en y jetant de l’huile. C’est surtout risquer d’attiser encore plus la colère des Français qui tentent de se faire entendre face à ce qu’ils considèrent comme une injustice.
    Le questionnement qui nait de cette mobilisation est étonnant en ce qu’elle révèle la sous-estimation du pouvoir mobilisateur des réseaux sociaux sur un fait divers alors même que l’émotion et l’empathie sont exacerbées dans le monde virtuel.
    L’expression du mécontentement des Français a évidemment subi une profonde mutation. Alors que tous les résultats indiquent qu’une mobilisation sociale de ce genre n’est possible que sous certaines conditions optimales, un mouvement digital tendant à remettre en question la véracité de l’engagement social des Français pour nier et minimiser cette mobilisation.
    Confronter les arguments est très difficile parce que l’analyse des données livrées par Facebook est très compliquée. Surtout, tous ceux qui cherchent légitimement à analyser cette mobilisation sociale en temps réel sont confrontés au fait que Facebook ne livre pas l’intégralité de ses données en temps réel.
    Chacun a pu mesurer le véritable élan de solidarité qui s’est déclenché sur le web depuis la mise en examen du Bijoutier. La mobilisation citoyenne a été immédiate et exceptionnelle.
    La puissance des réseaux sociaux a opéré. L’émotion et la solidarité se sont emparées des internautes. Les communicants savent à quel point un fait divers couplé à une injustice peuvent constituer un facteur de mobilisation sociale particulièrement puissant.
    Avec un million de « J’aime », la page « Soutien au bijoutier de Nice » a été approuvée par un membre français de Facebook sur 26.
    Il est étonnant de constater que personne ne se soit rendu compte que grâce aux réseaux sociaux, les Français peuvent aisément partager leur mécontentement. Suffisamment diffusé, Facebook est une technologie démocratisée et accessible qui permet au Français mécontent de pouvoir de diffuser ses critiques au monde entier.
    Plus qu’une réponse, le Français qui s’engage sur cette page attend une prise en compte de sa demande comme un client mécontent attend de la marque une réponse à sa remarque négative sur une page Facebook corporate.
    Aucun dispositif digital gouvernemental ne semble pourtant en mesure de répondre aux attaques qui se multiplient contre la justice sur cette page.
    En s’engageant sur cette page, les Français expriment clairement un sentiment d’utilité et de contribution sociale.
    Tenter d’atténuer la mobilisation des Français sur Facebook n’a tout simplement aucun sens. Il révèle surtout le manque de prise en compte du fait que les réseaux sociaux ont bouleversé les modalités traditionnelles de mobilisation.
    Cette exceptionnelle mobilisation dans un nouvel espace d’expression et de mobilisation non modéré permet à chacun de s’exprimer librement et fortement. Les doutes émis sur cette mobilisation démontrent à quel point le temps de l’action politique est bouleversé par l’instantanéité et l’effet de masse immédiat que peut, tel l’effet boule de neige, engendrée une opinion publiée par n’importe quel citoyen.
    Alors oui, sans détour, il faut admettre qu’un simple « j’aime » Facebook peut difficilement être à la hauteur de la complexité du traitement des réponses à apporter aux difficultés juridiques posées par ce fait divers. Recomposée, l’opinion publique se mobilisera de plus en plus fortement et facilement et ce sont là tous les équilibres traditionnels de la communication qui sont remis en cause.
    Chacun savait que les médias sociaux avaient bouleversé la communication. Chacun mesure désormais à quel point ces réseaux digitaux ont avant tout le pouvoir du nombre. Facebook et Twitter permettent de rassembler en quelques jours des millions de personnes autour d’une cause. Par le pouvoir du nombre et l’instantanéité de la diffusion d’une mobilisation, un simple fait divers tragique est transformé en facteur d’indignation nationale qui interroge sur la société et ses valeurs.
    Ce sont ainsi aujourd’hui, bien démunies face aux critiques ainsi exprimées et relayées, les institutions judiciaire et policière, avec les désastreuses et durables conséquences sur leur image qui pèsent sur elles, qui sont mises en cause par un outil gratuit.
    Alors acte fondateur d’une « démocratie 2.0 » ou mobilisation éphémère des Français ? Chacun pourra tenter d’apporter son œuvre à l’édifice de la réponse mais personne ne pourra plus douter du fait que les réseaux sociaux ont fait émerger une opinion publique qui, relayée par les médias traditionnels, a une puissance de saturation de l’espace médiatique à ne pas sous-estimer.
    Il est d’ailleurs particulièrement intéressant de remarquer que c’est surtout sur les avocats de chacune des parties prenantes que va peser la gestion de cette mobilisation sociale digitale alors que la communication sous contrainte judiciaire est une discipline qui nait à peine en France. Chacun peut mesurer à quel point dans l’affaire de fraude à la Société Générale, cela a couté cher à Jérôme Keviel alors que les cabinets de conseil en communication de crise œuvraient dans l’ombre pour réhabiliter la réputation de leurs clients tout en accablant la partie adverse.
    Florian Silnicki, l’express.fr, 15/09/2013
    http://www.polemia.com/comment-expliquer-la-mobilisation-des-francais-au-bijoutier-de-nice-sur-les-reseaux-sociaux/

  • Le mariage pour tous, un guet-apens électoral pour le Parti socialiste

     

    Le mariage pour tous, un guet-apens électoral pour le Parti socialiste

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - Hier matin, la confidentielle lettre de l’Expansion, réservée aux officines de pouvoir et d’influence, dévoilait en exclusivité une étude réalisée par l’Observatoire de la vie politique et parlementaire sur les élections municipales de 2014. Les experts estiment que le scrutin, à l’échelle nationale, sera un « revers limité » pour le Parti socialiste.

     

    En revanche, localement, apparaît un risque jusqu’ici non évalué. D’après Denys Pouillard, directeur de l’Observatoire – et engagé à gauche -, les zones anciennement marquées par la démocratie‑chrétienne pourraient être perdues par la majorité actuelle.

    Autrement dit, le PS risque de payer au prix fort son acharnement à vouloir changer la définition du mariage, dans des territoires encore influencés par un ethos(1) catholique, que l’étude évalue à « 70 villes importantes », parmi lesquelles Lyon, Dijon et Lille.

    Denys Pouillard précise que deux électorats en particulier se détourneraient de la gauche : « Bourgeoisie de centre‑ville et bobos âgés ».

    1) mot grec qui signifie le caractère habituel, la manière d’être, les habitudes d’une personne. Par extension, l’ethos d’un peuple trouve ses racines dans sa longue histoire.

    Crédit photo Une : cbr_perso via Flickr (cc)

    http://fr.novopress.info/141668/le-mariage-pour-tous-un-guet-apens-electoral-pour-le-parti-socialiste/

  • Le Préfet interdit 3 manifestations à Angers

    La police politique refuse les comités d'accueil pacifiques qui sont réservés aux parlementaires écologistes, ainsi qu'au Premier ministre :

    "En effet, cette triple interdiction, qui fait suite à celle de la manifestation des veilleurs la semaine dernière, pourrait traduire un raidissement inquiétant du pouvoir et constituer une nouvelle atteinte à une de nos libertés publiques fondamentales.

    Toutefois, à la seconde lecture et après une étude attentive, cet arrêté ne parait pas remettre pas en cause une autre liberté fondamentale qu’est la libre circulation des personnes. Il semble donc toujours autorisé au Pays des Droits de l’Homme, de stationner debout sur la voie publique, individuellement, pacifiquement, sans slogan ni drapeau…"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/