Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 53

  • Les contradictions de la politique étrangère de la France

     

    Extrait de l'analyse du Centre Français de Recherche sur le Renseignement :

     

    "A l'occasion cet imbroglio politico-médiatique dans lequel ses intérêts stratégiques ne sont pas en jeu, le gouvernement français mène une politique incompréhensible pour nos concitoyens comme pour l'étranger.

    Depuis deux ans, la France, par le biais de ses services spéciaux, - comme d'ailleurs les Américains, les Britanniques et les Turcs - entraîne les rebelles syriens et leur fournit une assistance logistique et technique, laissant l'Arabie saoudite et le Qatar les approvisionner en armes et en munitions.

    Ainsi, la situation syrienne place la France devant ses contradictions. Nous luttons contre les djihadistes au Mali, après les avoir aidés à prendre le pouvoir à Tripoli - en raison de l'intervention inconsidérée de l'OTAN en Libye, en 2011, dans laquelle Paris a joué un rôle clé - et continuons de les soutenir en Syrie, en dépit du bon sens. Certes le régime de Bachar Al-Assad n'est pas un modèle de démocratie et il servait clairement les intérêts de la minorité alaouite, mais il est infiniment plus « libéral » que les monarchies wahhabites : la Syrie est un Etat laïque où la liberté religieuse existe et où le statut de la femme est respecté. De plus, il convient de rappeler que Damas a participé activement à la lutte contre Al-Qaïda depuis 2002. Pourtant, nous continuons d'être alliés à l'Arabie saoudite et au Qatar, deux Etats parmi les plus réactionnaires du monde arabo-musulman, qui, après avoir engendré et appuyé Ben Laden, soutiennent les groupes salafistes partout dans le monde, y compris dans nos banlieues. Certes, notre soutien aux agendas saoudien et qatari se nourrit sans nul doute de l'espoir de quelques contrats d'armement ou pétroliers, ou de prêts financiers pour résoudre une crise que nos gouvernants semblent incapables de juguler.

    Une question mérite donc d'être posée : la France a-t-elle encore une politique étrangère ou fait-elle celle du Qatar, de l'Arabie saoudite et des Etats-Unis ? Depuis la présidence de Nicolas Sarkozy la France aligne ses positions internationales sur celles des Etats-Unis et a perdu, de ce fait, l'énorme capital de sympathie que la politique du général de Gaulle - non ingérence dans les affaires intérieures des Etats et défense du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes - lui avait constitué.

    Si les élections de mai 2012 ont amené un nouveau président, la politique étrangère n'a pas changé. En fait, nous observons depuis plusieurs années la conversion progressive d'une partie des élites françaises  - de droite comme de gauche - aux thèses néoconservatrices américaines : supériorité de l'Occident, néocolonialisme, ordre moral, apologie de l'emploi de la force ...

    Surtout, un fait nouveau doit être mis en lumière : la tentative maladroite des plus hautes autorités de l'Etat de manipuler la production des services de renseignement afin d'influer sur l'opinion publique et de provoquer un vote favorable des parlementaires. Ce type de manœuvre avait été conduit par Washington et Londres afin de justifier l'invasion de l'Irak en 2003, avant d'être dénoncé. Onze ans plus tard, le gouvernement recourt au même artifice grossier et éculé pour justifier ses choix diplomatiques et militaires. Compte tenu de la faiblesse des arguments présentés dans la note gouvernementale - qui n'est pas, rappelons-le, une note des services -, celle-ci ne sera d'aucune influence sur la presse et l'opinion. En revanche, par sa présentation, elle contribue à décrédibiliser le travail des services de renseignement, manipulés à leur insu dans cette affaire.

    Le mépris des politiques français à l'égard des services est connu. Est-ce un hasard si cette affaire survient alors que l'actuel ministre des Affaires étrangères est celui-là même qui, en 1985, alors qu'il était chef du gouvernement, a fort élégamment « ouvert le parapluie », clamant son absence de responsabilité à l'occasion de l'affaire du Rainbow Warrior ?

    Une chose au moins est sûre : une remise à plat de notre position à l'égard de la Syrie et de notre politique étrangère s'impose, car « errare humanum est, perseverare diabolicum »."

    Extrait de l'analyse du Centre Français de Recherche sur le Renseignement :

    "A l'occasion cet imbroglio politico-médiatique dans lequel ses intérêts stratégiques ne sont pas en jeu, le gouvernement français mène une politique incompréhensible pour nos concitoyens comme pour l'étranger.

    Depuis deux ans, la France, par le biais de ses services spéciaux, - comme d'ailleurs les Américains, les Britanniques et les Turcs - entraîne les rebelles syriens et leur fournit une assistance logistique et technique, laissant l'Arabie saoudite et le Qatar les approvisionner en armes et en munitions.

    Ainsi, la situation syrienne place la France devant ses contradictions. Nous luttons contre les djihadistes au Mali, après les avoir aidés à prendre le pouvoir à Tripoli - en raison de l'intervention inconsidérée de l'OTAN en Libye, en 2011, dans laquelle Paris a joué un rôle clé - et continuons de les soutenir en Syrie, en dépit du bon sens. Certes le régime de Bachar Al-Assad n'est pas un modèle de démocratie et il servait clairement les intérêts de la minorité alaouite, mais il est infiniment plus « libéral » que les monarchies wahhabites : la Syrie est un Etat laïque où la liberté religieuse existe et où le statut de la femme est respecté. De plus, il convient de rappeler que Damas a participé activement à la lutte contre Al-Qaïda depuis 2002. Pourtant, nous continuons d'être alliés à l'Arabie saoudite et au Qatar, deux Etats parmi les plus réactionnaires du monde arabo-musulman, qui, après avoir engendré et appuyé Ben Laden, soutiennent les groupes salafistes partout dans le monde, y compris dans nos banlieues. Certes, notre soutien aux agendas saoudien et qatari se nourrit sans nul doute de l'espoir de quelques contrats d'armement ou pétroliers, ou de prêts financiers pour résoudre une crise que nos gouvernants semblent incapables de juguler.

    Une question mérite donc d'être posée : la France a-t-elle encore une politique étrangère ou fait-elle celle du Qatar, de l'Arabie saoudite et des Etats-Unis ? Depuis la présidence de Nicolas Sarkozy la France aligne ses positions internationales sur celles des Etats-Unis et a perdu, de ce fait, l'énorme capital de sympathie que la politique du général de Gaulle - non ingérence dans les affaires intérieures des Etats et défense du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes - lui avait constitué.

    Si les élections de mai 2012 ont amené un nouveau président, la politique étrangère n'a pas changé. En fait, nous observons depuis plusieurs années la conversion progressive d'une partie des élites françaises  - de droite comme de gauche - aux thèses néoconservatrices américaines : supériorité de l'Occident, néocolonialisme, ordre moral, apologie de l'emploi de la force ...

    Surtout, un fait nouveau doit être mis en lumière : la tentative maladroite des plus hautes autorités de l'Etat de manipuler la production des services de renseignement afin d'influer sur l'opinion publique et de provoquer un vote favorable des parlementaires. Ce type de manœuvre avait été conduit par Washington et Londres afin de justifier l'invasion de l'Irak en 2003, avant d'être dénoncé. Onze ans plus tard, le gouvernement recourt au même artifice grossier et éculé pour justifier ses choix diplomatiques et militaires. Compte tenu de la faiblesse des arguments présentés dans la note gouvernementale - qui n'est pas, rappelons-le, une note des services -, celle-ci ne sera d'aucune influence sur la presse et l'opinion. En revanche, par sa présentation, elle contribue à décrédibiliser le travail des services de renseignement, manipulés à leur insu dans cette affaire.

    Le mépris des politiques français à l'égard des services est connu. Est-ce un hasard si cette affaire survient alors que l'actuel ministre des Affaires étrangères est celui-là même qui, en 1985, alors qu'il était chef du gouvernement, a fort élégamment « ouvert le parapluie », clamant son absence de responsabilité à l'occasion de l'affaire du Rainbow Warrior ?

    Une chose au moins est sûre : une remise à plat de notre position à l'égard de la Syrie et de notre politique étrangère s'impose, car « errare humanum est, perseverare diabolicum »."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le changement c’est maintenant

    Faut-il qu’il y ait le feu à la maison UMP et que des informations affolantes remontent de la base ! François Fillon est un adversaire intransigeant de la droite nationale. En mars 2011, lors des élections cantonales il appelait encore  à voter contre les candidats frontistes: « Nos électeurs doivent faire le choix de la responsabilité dans la gestion des affaires locales. Et tout ceci conduit à voter contre le Front national. » Depuis, par petites touches, sous l’effet de la radicalisation de l’électorat, du résultat des élections partielles, mais aussi du duel interne l’opposant à Jean-François Copé qui se drape dans une posture plus droitière, l’ex Premier ministre a mis de l’eau dans son vin. Dimanche, petite révolution, sur le plateau du Grand rendez-vous Europe 1-Le Monde-I Télé, M. Fillon a conseillé aux électeurs de son parti, dans l’hypothèse d’un duel FN-PS au deuxième tour des élections municipales,  de voter « pour le (candidat le)  moins sectaire ». A la question de sa voir si un socialiste pouvait être « plus sectaire qu’un Front National », il a répondu: « Cela peut arriver, je ne dis pas que c’est toujours le cas, mais ça peut arriver. »

     Certes, François Fillon a juré que « jamais » il n’y aurait de fusion des listes UMP et FN au second tour des élections municipales mais cela ne l’a pas empêché de se faire tacler par le PS et  le vigilant Alain Juppé.  «  S’il y a un réel danger de victoire du FN ,  je ne mets cependant pas l’extrême droite et le PS sur le même plan. » a déclaré le lendemain sur le site de L’Express   l’ex Premier ministre de Jacques Chirac.

     M.  Juppé dit  ce qu’il veut mais il est chaque jour  davantage  en plein déni du réel, incapable de voir que les consignes de « front républicain » ne fonctionnent plus. Et surtout en décalage complet avec l’évolution rapide du corps électoral, le déplacement du centre de gravité de l’opinion vers des préoccupations et des positions nationales, identitaires, sécuritaires,   protectionnistes et conservatrices  au sens noble du terme…

     Exemple frappant, la dernière  enquête Ifop-Fiducial pour le JDD enregistre une nouvelle progression des intentions de vote pour le FN à Marseille où les nationaux  se retrouveront dans quelques jours pour l’Université d’Eté.  Dans la deuxième ville de France, où Marine Le Pen avait obtenu 21,22 % des voix lors du premier tour de la Présidentielle, la liste frontiste conduite par Stéphane Ravier est ainsi créditée de 25 %. Elle se situe pour l’instant  derrière celle de l’UMP qui serait  conduite par le maire sortant  Jean-Claude Gaudin (34%) mais devant celle du PS qui ne recueillerait que 21% des suffrages.

     Interrogé au micro d’ Europe 1 sur le résultat de ce sondage, M. Gaudin qui visera peut être un quatrième mandat, a affirmé  que cette poussée du FN  « n’est pas inhabituelle dans cette ville. Il est arrivé que Jean-Marie Le Pen fasse encore beaucoup plus. »

     Il explique que la focalisation des médias sur « Marseille la violente » contribue à cette hausse des intentions de vote en faveur du  FN. Jean-Claude  Gaudin devrait pourtant savoir que les Marseillais n’ont pas besoin d’enquêtes journalistiques sur la délinquance dans leur ville pour la constater et la subir !

     Mais en politicien roublard il affirme encore  qu’il « (pensait)  que le FN ferait plus encore (dans les sondages, NDLR) … Car il a été fait la semaine dernière, une semaine où, hélas, Marseille a dû supporter un bashing extraordinaire venu de toute la presse nationale. »

     Une insécurité que pas plus Manuel Valls  que ses prédécesseurs Claude Guéant, Brice Hortefeux ou Nicolas Sarkozy n’ont réussi à juguler, faute de s’attaquer résolument aux causes de celles-ci, aux racines du mal.  

     Selon un long article du Figaro assez détaillé, et malgré les dénégations bien malhabiles du principal intéressé, « le nouvel outil d’analyse de la délinquance »,  « le nouveau tableau de bord»  voulu par M. Valls,  « avec de nouveaux indicateurs d’activité des forces de l’ordre »,  traduit un échec patent du matamore du gouvernement Ayrault.

     « Dans le baromètre Valls, ce qui grimpe figure en rouge. Or, sur un an, d’août 2012 à juillet 2013, période qui démarre quand la gauche assume pleinement la conduite des affaires, tout ou presque vire à l’écarlate: les atteintes à l’intégrité physique (+2,9%) et, parmi ­celles-ci, les violences sexuelles ­(+10,4%) ; les atteintes aux biens (+3,5%), parmi lesquels les cambriolages (+9,3%) ; enfin, les infractions économiques et financières (+5,9%).

     La «grande criminalité» « augmente depuis un an (+5,2%), », «  du règlement de comptes (+10%) à la fausse monnaie (+14,5 %), en passant par les attentats à l’explosif contre des biens privés (+33,7%) ou les vols à main armée contre des commerces (+8,4%) (…). S’y ajoutent les trafics et reventes de stupéfiants (+10,2%), avec 6321 infractions constatées sur l’année écoulée contre 5735 précédemment. »

    Quant aux «infractions à la réglementation», « celles liées à la police des étrangers », « elles connaissent une chute vertigineuse: les constats sur douze mois des infractions aux conditions d’entrée et de séjour sont passés de 79.445 sous Sarkozy à 34.267 aujourd’hui (-56, 8%). »

     C’est tout dire quand on se rappelle  du laxisme du gouvernement Fillon dans ce domaine, pour « Brice Hortefeux, l’affaire est entendue» indique encore Le Figaro,  « c’est le signe que la France a ouvert les vannes de l’immigration» !

     Tout aussi peu réjouissant, «le taux de réussite passe de 18% à 17,7%. Dans le détail, la plupart des taux d’élucidation baissent: homicides (de 89 à 77%), vols à main armée (de 37 à 36%), vols avec violences sans arme (de 12,3 à 12,1%), cambriolages (de 12 à 11%), vols liés à l’automobile et aux deux-roues (de 8 à 7%), vols simples (de 10,3 à 10,1%). »

     Enfin, cet article constate encore que le département des  Bouches du Rhône, « détient la troisième place au palmarès des faits commis, juste derrière la Seine-Saint-Denis (29.000). Ailleurs en Ile-de-France, pas un seul département ne déclare moins de 10.000 faits (…). Seuls 15 des 96 départements métropolitains échappent à la hausse des violences (…) . Les DOM ne figurent pas dans le tableau, mais la délinquance y explose. »

     Alors oui, constate Bruno Gollnisch, tous les indicateurs sont dans le rouge et les Français n’ont  pas besoin de baromètre pour le constater. S’ils veulent sortir de l’impasse des politiques actuelles, s’ils veulent   que ça change, un avenir d’espoir pour leurs enfants, ils devront voter national,  sanctionner comme il se doit les politiciens coresponsables de cette tiers-mondisation de la France dans tous les domaines.

    http://www.gollnisch.com/2013/09/10/changement-cest-maintenant/

  • La France est-elle encore une démocratie ?

    On allait voir ce qu’on allait voir. À la veille du G20 réuni à Saint-Pétersbourg, les bulletins de désinformation émis par les professionnels de la météorologie politique concordaient. Ébranlé par la détermination occidentale, isolé, affaibli, le responsable de la non-puissance invitante opérait une spectaculaire volte-face. Vladimir Poutine lâchait son protégé syrien et se disait prêt à participer à la « punition » de Bachar el-Assad si on lui fournissait les « preuves » que n’allaient pas tarder à apporter les experts de l’ONU. De leur côté, le président français et son partenaire américain allaient travailler au corps leurs alliés égarés et rassembler, comme au bon vieux temps des calomnies et de la guerre contre l’Irak, une grande coalition contre le maître de Damas. Bref, les bobards volaient en escadrilles…

    On a vu ce qu’on a vu. Non seulement Poutine n’a pas cédé un pouce de terrain, mais il a confirmé son soutien diplomatique et matériel au gouvernement syrien, réaffirmé sa conviction que c’était la rébellion qui avait recouru aux gaz, et maintenu son opposition à ce qu’il qualifie d’agression. La Russie, décidément isolée, n’a guère été approuvée que par quelques pays insignifiants, tels que la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, présents à la conférence, auxquels on peut notamment ajouter, parmi les absents du sommet, l’Iran, l’Algérie, l’Égypte… De leur côté, il est vrai, Barack Obama et son collaborateur français regroupaient onze signatures sur un texte qui, tout en condamnant formellement la Syrie, exclut toute participation à l’opération prévue et annoncée avec tambours et trompettes par Paris et d’une voix moins assurée par Washington.

    François Hollande, pour sa part, sort de cet épisode encore plus Gros-Jean comme devant. Contraint d’attendre le toujours hypothétique feu vert du Congrès américain, le président français déclare également s’en remettre d’avance aux conclusions d’un rapport dont on sait déjà que, confirmât-il la réalité de l’emploi des gaz, il n’en désignera pas pour autant le ou les coupables. Avec l’obstination habituelle aux velléitaires qui reviennent d’autant moins aisément sur une décision qu’il leur est moins habituel d’en prendre, le chef de nos armées tient de plus en plus ferme sur les sables mouvants où il s’est enlisé et semble même prêt à accepter le rôle de sacrifié que dans la grande tradition des guerres coloniales il était de coutume de réserver aux supplétifs. Notre aviation héritera-t-elle du périlleux honneur de braver dans le ciel syrien les défenses du régime tandis que les Américains se borneraient à expédier sur les cibles repérées des missiles de croisière et éviteraient au maximum d’y risquer des vies humaines ? Tirez les premiers, messieurs les Français !

    De quelle légitimité, sans mandat de l’ONU, sans participation de l’Union européenne, sans vote du Parlement, le président de tous les Français qui veulent ou acceptent la guerre peut-il se prévaloir ? 68 % de ses sujets (19 points de plus qu’il y a quinze jours) rejettent désormais sa politique et refusent précisément notre participation à une intervention militaire. Le roi veut la guerre, son peuple veut la paix. Lequel des deux l’emportera ? La France, oui ou non, est-elle une démocratie ?

    Cette évolution et ce basculement de l’opinion tiennent moins à la crainte d’un échec, voire d’une défaite, qu’à la prise de conscience d’une réalité complexe que ne peut plus masquer le matraquage éhonté d’une propagande à sens unique. Le régime syrien serait-il l’auteur du massacre de la Ghouta, l’opposition syrienne, jour après jour, se montre capable et coupable du pire, et son drapeau n’est plus, s’il le fut, celui de la révolution et de la liberté, mais celui de la terreur et du chaos. Plus encore qu’une erreur, c’est une folie de soutenir ceux dont une vidéo, qu’a pu voir ces derniers jours le monde entier, dévoile le vrai visage de cruauté inhumaine, ceux qui viennent encore d’assassiner un chirurgien de Médecins sans frontières, condamné à mort pour avoir voulu sauver des vies humaines, ceux qui semblent bien détenir les deux journalistes français disparus il y a trois mois en Syrie. Qu’elle l’ait voulu ou non, la coalition nationale syrienne a désormais pour alliés et pour soutiens non seulement, sur le terrain, les combattants du Front Al-Nosra, de l’État islamique du Levant et autres milices qui mettent la Syrie à feu et à sang, mais à travers le monde tous les extrémistes qui avec Al-Qaïda et les Frères musulmans nous ont déclaré la guerre. Les amis de nos ennemis peuvent-ils être nos amis ?

    Dominique Jamet dans Boulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info/politique/la-france-est-elle-encore-une-democratie_50866.html

  • D’une éventuelle riposte russe au silence des deux papes

    Par delà des transactions secrètes, quels intérêts pour l'Europe ?
    source: http://metamag.fr
    Un mémorandum "d’action urgente" publié par le bureau du président Poutine aux Forces armées de la Fédération de Russie ordonnerait une "frappe militaire massive" contre l'Arabie saoudite au cas où l'Ouest attaquerait la Syrie . Selon le Kremlin, Poutine serait devenu "furieux" après une réunion début août avec le prince saoudien Bandar ben Sultan, chef des services de renseignement saoudien qui l’aurait averti que si la Russie n'acceptait pas la défaite de la Syrie, l'Arabie saoudite serait acculée à déchaîner les terroristes tchétchènes durant les Jeux Olympiques d'hiver des 7-23 février 2014 à Sotchi, en Russie.
    Le journal libanais As-Safir a précisé le contexte de cette étonnante menace saoudienne contre la Russie. En fait, le prince Bandar se serait engagé à protéger la base navale russe syrienne (seul débouché méditerranéen pour la marine russe auquel la Russie tient absolument) si le régime Assad était renversé et aurait alors ajouté pour peser un peu plus dans la discussion : "Je peux vous donner une garantie pour protéger les Jeux Olympiques d'hiver prochain car les groupes tchétchènes qui menacent la sécurité des jeux sont contrôlés par nous". Le prince saoudien est même allé plus loin en précisant que les Tchétchènes qui opèreraient en Syrie ne sont qu’un outil de pression temporaire qui pourrait du jour au lendemain sur simple ordre de Riyad être mis à l’arrêt ! "Ces groupes ne doivent pas vous effrayer, aurait déclaré Bandar à Poutine, nous les utilisons dans le cadre du régime syrien mais ils ne joueront aucun rôle dans l'avenir politique de la Syrie."
    Le London's Telegraph nous apprend que l'Arabie saoudite a secrètement offert à la Russie, sa participation à un vaste contrat pour contrôler le marché mondial du pétrole et du gaz dans toute la région, mais à l’unique condition que le Kremlin accepte de renverser le régime Assad et donc l’intervention militaire alliée qui se prépare. Quelle a été la réponse de la Russie ? Poutine aurait répondu : "Notre position sur Assad ne changera jamais. Nous pensons que le régime syrien est le meilleur orateur, s'exprimant au nom du peuple syrien, et non pas ceux des mangeurs de foie", faisant ici référence aux séquences de l’été montrant un rebelle djihadiste dévorant le cœur et le foie d'un loyaliste syrien !
    Il va de soi qu’une riposte russe contre l’Arabie saoudite changerait la donne. Elle clarifierait en tout cas le double jeu américano-saoudien dans la région et mettrait les États-Unis au pied du mur de l’instrumentalisation faite depuis des années d’Al Qaïda (« la Base » en arabe). Briser l’Arabie saoudite, déjà actuellement en conflit interne, comme riposte à une attaque syrienne, franchement, très secrètement, on en rêve ! L’Irak n’a toujours pas retrouvé un équilibre, la Turquie est divisée. Une telle riposte aurait le mérite de clarifier le jeu tordu des Saoud depuis des décennies mais il mettrait aussi très vite face à face Israël et l’Iran. On comprendrait alors que mourir pour Damas n’est qu’un petit préliminaire avant de se retrouver dans quelques années tous à Téhéran ou à devoir assurer la sécurité des boîtes branchées de Tel Aviv ! Poutine mettra-t-il son plan à exécution ? Quels marchandages de gros sous (les avoirs russes sont placés dans des banques américaines) pourraient-ils le faire plier ou sera-t-il après tout, lui l’orthodoxe, le sauveur des Chrétiens d’Orient, le nouveau « roi du monde » ?
    Il est peut-être temps de clarifier notre position: pourquoi avons-nous toujours été sceptiques et interrogatifs sur le problème syrien ? C’est que contrairement justement à nos dirigeants et à toute la classe politique française, nous parlons en Européens et que pour nous, même si cette identité n’est pas exclusive, loin de là, notre identité européenne demeure en partie chrétienne. Or, le reniement mercantile des Occidentaux en Orient est d’abord le sacrifice des Chrétiens, des Chrétiens du Liban et de Syrie, des Chrétiens d’Irak, des Chrétiens d’Égypte et de Tunisie. Nous sommes peut-être bénis des Dieux : nous avons deux papes mais pourtant, aucun des deux n’a levé le ton sur la Syrie, aucun des deux papes n’a souligné et posé le sort des Chrétiens de Syrie sur la balance, aucun des deux papes n’a défendu leurs intérêts. François 1er, si avide de voyages ne devrait-il pas de suite s’envoler vers Damas et se poser là-bas en bouclier humanitaire?
    Les Chrétiens de Syrie sont condamnés comme le furent les Chrétiens d’Irak. L’Arabie saoudite, ami des États-Unis et de la France s’en réjouit. Il est de bon ton dans les revues chrétiennes et même dans les sermons de justifier l’ingérence alliée au nom de la guerre juste. Pauvre St-Thomas ! C’est cela la moraline, oublier la force du réalisme, ne pas comprendre que comme dans toutes les crises du Moyen-Orient, les Chrétiens seront les boucs émissaires de toutes les rancunes religieuses et ethniques, des cibles faciles, isolées et minoritaires. Déjà, le régime d’Assad ne vient plus à leur aide. Si elle a lieu, l’intervention militaire alliée ne réussira pas à renforcer ou à unifier l’opposition syrienne parce que ce n’est tout simplement pas son but. Son but est de « renverser Assad sans le renverser » c’est-à-dire maintenir en Syrie une sorte de chaos généralisé comme en Irak, en Libye et dans une moindre mesure au Liban, demain en Égypte.
    Pour les Saoudiens et les Qataris, le prochain gouvernement syrien sera sunnite et les Chrétiens seront immédiatement associés aux « croisés» occidentaux c’est-à-dire aux pires infidèles. Ils ne seront plus alors d’aucune utilité et donc massacrés ou contraints à l’exil forcé comme en Irak. Déjà totalement isolés, les Chrétiens syriens font aujourd’hui face à une rébellion divisée. Au sein de cette rébellion, les Islamistes sont chaque jour plus nombreux. Les Chrétiens ont été depuis le début par une habile propagande saoudienne assimilés au régime, ils sont donc l’une des cibles privilégiées de la rébellion. Largués par les Occidentaux, oubliés par la diplomatie vaticane, les Chrétiens de Syrie n’ont pas su ou n’ont pas pu prendre à temps leur distance avec le régime. Ils disparaîtront.
    Ainsi, pour le point de vue européen qui devrait principalement nous occuper, une intervention militaire en Syrie ne vaut pas mieux qu’une non-intervention, guerre juste ou pas. Le sort des chrétiens de Syrie est scellé : ils sont condamnés. La France ne les aura pas aidés. Toutes les Églises de Syrie ont d’ailleurs affirmé leur opposition à l’intervention militaire. Mais il faut aller plus loin et comprendre pourquoi les deux papes ne bougent pas : ils sont kantiens. La bévue des internationalistes et des mondialistes, lecteurs avides du traité de paix kantien, sur l’idée nationale et le concept de nation qu’ils sacrifient pour celui de cosmopolitisme, induit aujourd’hui ces apories d’une mondialisation tiraillée entre des principes républicains auxquels on ne cesse d’objecter le respect des différences communautaires, culturelles ou nationales et l’abandon de ces mêmes principes au nom d’une pseudo-démocratie mondiale et d’une ingérence humanitariste guerrière. Les deux papes sont en fait des papes totalitaires.

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EFZlyuVluyMjQTwyIL.shtml

  • Sicile : Un prêtre kényan pille le trésor de l’église

    PALERME (NOVOpress) – On a finalement arrêté le voleur sacrilège de l’église Saint-Nicolas de Gioiosa Marea, dans la province de Messine, en Sicile. Il avait pillé les bijoux et autres objets précieux donnés en ex-voto pour orner les statues de Notre-Dame des Grâces, Notre-Dame des Douleurs et saint Nicolas de Bari, saint patron de la paroisse : témoignages inestimables d’une piété populaire enracinée, ainsi que des peines et des joies de générations de fidèles siciliens. Le butin est évalué au minimum à 100 000 euros.

    L’exploitation des images prises par les caméras de surveillance a permis d’identifier formellement l’abbé Davide Ingodi Olusi, prêtre de 41 ans, originaire du Kenya mais établi à Rome, qui avait été l’hôte de la paroisse à trois reprises, en mai 2012, en septembre-octobre 2012, et finalement du 10 au 23 avril 2013. Le curé, l’archiprêtre Salvatore Danzì, étant âgé, l’abbé Olusi, qui appartient à la congrégation des Fils de Sainte Anne, s’était offert pour le suppléer, en particulier pour bénir les maisons des fidèles. Il s’était rendu populaire parmi ceux-ci et avait gagné la confiance inconditionnelle du curé.

    Dans la nuit du 22 avril, veille de son départ, – sa convoitise peut-être alléchée par la traditionnelle procession de l’octave de Pâques, où les statues avaient été promenées revêtues de leurs ornements –, le Kényan s’est introduit dans le trésor de l’église, après avoir tenté maladroitement d’obturer les caméras. L’examen de son compte bancaire a révélé que, quelques jours après son retour à Rome, il a effectué une série de versements en liquide, puis fait un virement de 40 000 euros au bénéfice d’un membre de sa famille au Kenya.

    Il a ensuite quitté l’Italie pour rentrer dans son pays. Sûr de l’impunité, ou ne pouvant se passer de la vie italienne, il a repris l’avion pour Rome le 5 septembre. Les carabiniers l’attendaient à l’aéroport : après l’avoir accompagné pour perquisition chez lui, où ils ont retrouvé plusieurs reçus de ses versements, ils l’ont conduit à la prison “Regina Coeli”. Selon la télévision régionale, « les fidèles sont sous le choc ».

    Dans une longue lettre aux fidèles, qui a été rendue publique, l’archiprêtre Danzì raconte en détail les événements, la venue de l’abbé Olusi, recommandé par une religieuse originaire de la ville, l’hospitalité qui lui avait été accordée, la manière dont la paroisse avait payé tous ses frais de transport depuis Rome, en ajoutant 100 euros pour ses petits frais durant le voyage, « plus les offrandes recueillies durant la bénédiction des maisons ». L’archiprêtre dit son indignation que le prêtre kényan ait « ainsi profité de manière sacrilège du bon accueil et de la confiance de la communauté, ainsi que de l’habit qu’il portait [ou que, à en juger par sa photo en Une, il était censé porter, NdT], pour se rendre auteur d’un geste inqualifiable, outrageant et sacrilège ».

    L’archiprêtre ne cache pas que le supérieur des Fils de Sainte Anne, auquel il s’était d’abord adressé, avait cherché à le persuader d’étouffer l’affaire « afin d’éviter un scandale et des conséquences plus graves pour le prêtre voleur », lequel se déclarait en outre neveu d’un ministre kényan. L’évêque diocésain (diocèse de Patti), Mgr Ignazio Zambito, l’a en revanche encouragé à porter plainte.

    L’archiprêtre Danzì demande que l’on oblige le Kényan à révéler l’identité des personnes auxquelles il a vendu les objets sacrés, dans l’espoir que ceux-ci puissent être retrouvés. Il réclame en outre que le prêtre sacrilège soit réduit à l’état laïc et que, « après avoir purgé sa peine de prison, il rentre en Afrique pour s’occuper des lépreux ».

    http://fr.novopress.info/141267/sicile-un-pretre-kenyan-pille-le-tresor-de-leglise/#more-141267

  • 11 septembre: des millions d’Américains n’y croient plus

    Chacun le sait, on ne saurait trop se méfier des sondages ; néanmoins, lorsque ceux-ci sont commandés par des grands médias d’information généralement peu enclins à déplaire au pouvoir politique et qu’ils révèlent un état de l’opinion aussi inattendu qu’embarrassant, on aurait bien tort de ne pas leur accorder du crédit.

    Selon un sondage New York Times/CBS News réalisé en octobre 2006, seuls 16 % des Américains croient que l’administration a dit la vérité sur les attentats du 11 septembre, 53 % croient que le gouvernement cache quelque chose et 29 % que, dans l’ensemble, la version officielle est une fable.

    Vous me direz que 2006 c’est vieux, certes, sauf que depuis, aucun grand média américain ne s’est hasardé à interroger les citoyens sur ce sujet. Allez savoir pourquoi.

    Il est vrai que depuis lors, les théories conspirationnistes ont envahi la toile. Plus de 40 millions de références Google pour les seuls mots « 9/11 conspiracy », et au vu des commentaires et des petits « j’aime » qui accompagnent généralement chaque vidéo ou article, le débat entre partisans et adversaires de la version officielle semble avoir très largement tourné à la déroute en rase campagne des premiers. Aussi, il n’est pas étonnant que, dans un pays comme la France où la pensée politiquement incorrecte est tout de suite diabolisée, le sujet soit subitement devenu tabou, à partir de l’année 2005, suite à deux ou trois débats publics.

    Pourquoi donc ces théories ont-elles un tel succès ?

    Je me suis, moi aussi, penché sur la question du 11 septembre 2001 et je l’ai fait sans aucun a priori. J’ai visionné probablement la quasi-totalité des documents vidéo disponibles sur Internet, écouté ou lu les dépositions de centaines de témoins présents sur les lieux du drame, notamment les sapeurs-pompiers, les agents de la sécurité, et quelques rescapés du drame. J’ai étudié les analyses d’une foule d’experts, ingénieurs architectes, pilotes d’avion, spécialistes en explosifs, spécialistes du feu, etc. J’ai personnellement interrogé des professionnels – pilotes et ingénieurs – sans le moindre lien ni avec le sujet ni même avec les États-Unis, et bien entendu j’ai lu le rapport officiel de la commission d’enquête et les principaux documents produits par l’administration américaine ou ses agences spécialisées. Au total, j’ai bien dû consacrer un bon millier d’heures à ce sujet tout à fait passionnant.

    Au final, il en ressort ceci :

    1) Les experts qui réfutent la version officielle sont infiniment plus nombreux que leurs contradicteurs, au moins dans la proportion de 10 contre 1.

    2) La version officielle est truffée d’omissions, d’incohérences, de contradictions et d’invraisemblances qui ne peuvent s’expliquer que par la nécessité de mentir ou dissimuler des faits.

    3) Les partisans de la version officielle semblent aujourd’hui avoir totalement déserté le terrain de la rationalité scientifique pour se cantonner sur celui de la diabolisation, voire de la menace.

    4) Les mensonges au sujet des guerres en Afghanistan et en Irak ont sans aucun doute renforcé l’hypothèse conspirationniste alors que logiquement c’est le contraire qui aurait dû se produire.

    5) Les partisans de la théorie du complot – je laisse de côté ceux qui doutent sans oser aller plus loin dans leur réflexion – ont en général une excellente connaissance du dossier. En revanche, la quasi-totalité des individus encore fidèles à la version officielle ne possèdent d’autres informations que les faits présentés dans les grands médias les jours suivant les attentats ; autrement dit peu de choses.

    Un psychologue américain interrogé par Time Magazine au sujet du comportement des adeptes de la théorie du complot répondit, non sans une certaine malice, qu’il y avait un terrain pathologique aussi bien chez les sujets qui voient des complots partout que chez ceux qui n’y croient jamais, même lorsqu’ils en ont des manifestations concrètes sous le bout de leur nez.

    À sa manière, René Descartes ne disait pas autre chose lorsqu’il écrivait : « Pour examiner la vérité il est besoin, une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu’il se peut. »

    source : Christophe Servan dans Boulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info/international/11-septembre-des-millions-damericains-ny-croient-plus_50862.html

  • Bangui avant la Syrie Analyse de Bernard Lugan

    La RCA est en perdition. Dans ce pays que les négriers arabo-musulmans venus de la bande sahélienne et plus particulièrement du Soudan avaient jadis baptisé Dar Kouti (« terre des esclaves »), la colonisation avait mis un terme aux razzias des esclavagistes.

    Aujourd’hui, la poussée séculaire des sahéliens vers le Sud a repris. Là est la clé de compréhension des actuels évènements. Les coupeurs de route du Séléka au pouvoir à Bangui où ils font régner la terreur, sont en effet les héritiers directs des bandes mahdistes et de celles de Snoussou qui faisaient déjà subir l’indicible aux populations de la forêt et du fleuve avant la colonisation .

    Ces violations des « droits de l’homme » ne préoccupent guère l’actuel occupant de l’Elysée. Tout à sa ridicule guerre humanitaire contre la Syrie, ce président sans culture historique ne voit pas que le drame qui se joue actuellement en RCA est d’une extrême gravité pour la stabilité de toute une partie de l’Afrique. Il serait donc totalement irresponsable de laisser se créer un nouveau foyer de déstabilisation au sud du Tchad et cela au moment où la contagion sahélienne a touché la zone tchado-nigériane et toute la Libye saharienne. A quoi bon en effet être intervenus au Mali si, au même moment, nous laissons se développer plus à l’est un furoncle purulent ?

    Ce n’est donc pas en Syrie où nos intérêts ne sont nullement engagés que nous devons intervenir, mais en RCA. Et vite !

    Le problème ethnique étant à l’origine de l’instabilité récurrente que connaît cet autre pays artificiel qu’est la RCA, il importe donc de bien l’analyser et c’est le sens de cette note[1]. La cause de l’interminable anarchie centrafricaine est que ce quadrilatère de 623 000 km2 est un non-Etat présentant de grandes différences géographiques, donc humaines, entre un nord-ouest sahélien, un nord-est soudanais, des savanes centrales, une forêt méridionale et des régions bordières du fleuve.

    Pour lire la suite de cette analyse, vous devez être abonné à L’Afrique Réelle. Pour vous abonner, cliquer ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Bangui-avant-la-Syrie-Analyse-de