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  • Liberté de conscience : déclaration des adjoints au maire de Bollène

    Déclaration :

    B"Nous, adjoints au maire de Bollène, et en tant que tels, officiers d'état-civil, avons souhaité faire cette déclaration, pour plusieurs raisons.

    1/ En portant plainte contre Marie-Claude Bompard, mesdames Gilles et Leroux ont déclenché un mécanisme visant à la priver de son droit à la liberté d'expression, donc à sa liberté d'opinion. En conséquence, le maire de Bollène ne s'exprimera plus sur ce sujet que dans le cadre de la procédure judiciaire, si toutefois le parquet estime justifié et opportun de la poursuivre.

    2/ Nous sommes réunis pour assurer Marie-Claude Bompard de notre entier et indéfectible soutien dans cette affaire.

    Il y a presque trois semaines, le 23 août, madame le maire de Bollène a souhaité recevoir ces deux personnes, pour leur faire part des raisons qui la conduisaient à refuser d'assurer elle-même cette cérémonie ou de déléguer son pouvoir à un conseiller municipal, fut-il d'opposition, pour le faire à sa place. Ce rendez-vous n'était en aucun cas public.

    A la sortie de cette réunion, Mme Gilles et Mme Leroux sont allées dans la minute contacter la presse (Vaucluse matin). Elles ont posé pour les photographes. Elles ont donné leurs noms, montré leurs visages. Ce sont elles qui ont décidé de médiatiser cette affaire. Elles en portent l'entière responsabilité.

    De ce fait, et depuis lors, le maire de Bollène a été en butte à des pressions administratives, des pressions politiques, notamment de la part du parti socialiste, des pressions médiatiques et, pour finir, puisque celles-ci ne suffisaient pas, des pressions judiciaires.

    C'est donc pour éviter toute éventuelle condamnation pénale à Marie-Claude Bompard que notre collègue Jacqueline Morel a décidé, de sa propre initiative, de procéder à la cérémonie d'aujourd'hui.

    Cet acte ne constitue nullement une approbation de notre part de la loi Taubira. D'ailleurs, il y a un peu moins d'un an, le conseil municipal votait une motion demandant le retrait de cette loi, et, en cas de vote de cette loi, l'instauration d'une clause de conscience pour les officiers d'Etat-civil. Cette motion est plus que jamais d'actualité.

    3/ En effet, nous réclamons la liberté de conscience pour les officiers d'état-civil, comme François Hollande lui-même l'avait proposé, devant les maires de France en novembre 2012, déclarant : « et il y a toujours la liberté de conscience ».

    Nous réclamons cette liberté de conscience, droit prévu dans notre Constitution.

    C'est d'ailleurs en ce sens que Marie-Claude Bompard avait écrit à Manuel Valls, le 27 août dernier, sans réponse à ce jour.

    C'est pour cela aussi que nous ne pouvons que nous féliciter des récentes conclusions du rapporteur public au Conseil d'Etat, qui estime que la question de l''absence de liberté de conscience dans la loi Taubira et dans la circulaire Valls, n'est pas dépourvue de tout caractère "sérieux". Nous attendons donc, avec espoir, la décision du Conseil d'Etat, quant à la transmission de cette question au conseil constitutionnel.

    4/ Pour conclure : nous assurons Marie-Claude Bompard de tout notre soutien et nous poursuivons notre combat pour que notre liberté de conscience soit reconnue."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Qu'est-ce qu'un marché financier ? (arch 2008)

    Qu'est-ce que la bourse et à quoi cela sert-il ? Quelle est la place des marchés financiers dans l'économie et en quoi l'influencent-ils ? Les interrogations concernant les grandes questions économiques
    - chômage, pouvoir d'achat, licenciements, délocalisations... ne manquent pas. Les notions sont confuses et l'on peine parfois à comprendre le pourquoi du comment, alors même que les effets se font sentir, parfois de manière cruelle, sur notre vie de tous les jours. Petit rappel pour non initiés.

    Le marché financier n'est pas une évidence. Il a été créé par les acteurs économiques afin de répondre à deux exigences : financer des projets à moindre coût et partager le risque de ces projets avec un grand nombre d'acteurs.

    L'investissement, moteur de la croissance
    Toute croissance économique repose sur l'investissement. L'investisseur privilégié de l'économie a été historiquement la banque, via le crédit. Son rôle est crucial dans une économie : alors que les dépôts sont réalisés avec des échéances différentes qui sont fonction des besoins de chacun (nous sommes libres de retirer quand bon nous semble nos avoirs), il est nécessaire de financer des projets à durée déterminée et à long terme. C'est la « transformation financière », et puisqu'il faut employer des individus pour collecter les dépôts auprès du public, accorder les prêts et s'assurer que cette transformation se fasse sans heurts, elle a un coût qui est subi par les emprunteurs. Sans compter qu'une banque n'aime pas le risque, comme chacun sait...

    Réduire le coût de l'argent.
    L'idée du marché financier est simple : en mettant en relation, directement et sans intermédiaire, les agents économiques qui disposent d'excédents de ressources et ceux qui ont des besoins d'investissement à financer (en clair, ceux qui ont l'argent et ceux qui ont les idées), on évite le premier désavantage d'un système bancaire :
    - en supprimant la banque, on réduit en principe les coûts de la transformation financière;
    - les emprunteurs et les prêteurs fixent eux-mêmes, par le jeu de l'offre et la demande, le prix de l'argent (il y a beaucoup plus d'investisseurs que de banques, donc une concurrence accrue entre les prêteurs et par conséquent une baisse du coût de l'argent).
    En échange du financement des projets qui sont mis en œuvre par les entreprises, les investisseurs reçoivent ce que l'on appelle génériquement des titres financiers. Actions, obligations... ne sont que des modalités différentes d'une même intention : financer des projets qui doivent rapporter plus qu'ils ne coûtent. Le coût de financement pour l'entreprise prend deux formes : le dividende et l'intérêt. Alors que le prêteur perçoit une rémunération prévue à l'avance et indépendante de la bonne santé financière de l'entreprise (l'intérêt), l'actionnaire prend le risque de perdre les fonds investis en contrepartie d'un droit à participer à la gestion de l'entreprise et d'une partie du résultat de l'entreprise (quand il existe... ). Nous avons là l'expression simple d'une règle fondamentale de la finance : la rémunération est fonction du risque...
    Tout le monde est censé y gagner, puisque les projets sont financés à moindre coût et que les investisseurs choisissent ce qu'ils vont financer en fonction de leur attitude face au risque.

    Transférer le risque.
    Non seulement le marché permet en principe de réduire le coût du financement des projets, mais il facilite le financement de projets risqués. C'est là la deuxième caractéristique d'une économie de marchés financiers. Au lieu d'un prêteur unique, on dispose d'un large vivier d'investisseurs : en cas de défaut de l'emprunteur, le risque est divisé entre ces investisseurs. Le marché permet donc de diviser un risque qui devient plus supportable pour une économie. Il vaut mieux en effet que beaucoup perdent un peu, plutôt qu'un seul perde beaucoup.

    La mondialisation de la sphère financière.
    Les progrès des technologies de l'information et de la communication ont permis de «virtualiser» les marchés : les investisseurs ont accès désormais à toutes les places de marchés du monde et à tous les produits (actions, obligations, monnaies, produits dérivés). La rencontre entre l'offre et la demande s'opère à tout moment et en tout lieu, les transferts de fonds et des titres sont réalisés par des virements de comptes à comptes en moins de temps qu'il ne faut pour le lire. La notion de frontières n'a plus guère de sens, si ce n'est que quand la Bourse de New York ouvre, la bourse de Tokyo s'est éteinte depuis 2 heures ...

    La déréglementation.
    Le passage d'une économie bancaire à une économie de marchés financiers s'est opérée dans les années 80, à la faveur d'un désengagement des autorités publiques du financement : la déréglementation. Sous la pression du FMI et de la Banque Mondiale (le « consensus de Washington »), les différents instruments de contrôle des changes (les restrictions totales ou partielles aux transferts de capitaux entre les Etats) ont laissé la place à une simple surveillance (la régulation), souvent prise en défaut si l'on en croit la fréquence des crises financières depuis 20 ans. Conséquences majeures : une plus grande liberté laissée aux acteurs du marché et un moindre contrôle des conséquences éventuellement néfastes liées à ce qu'on a désormais coutume d'appeler la globalisation financière. C'est dans ce contexte qu'est rendue possible une énième crise d'ampleur mondiale.

    Antoine Michel monde & vie du 3 novembre 2008

  • TRIBUNE LIBRE : Des années 1930 à la décennie 2010, l’idéologie criminelle du mondialisme aura les mêmes effets

    Le constat de la perte de notre indépendance nationale et de ce que Bainville appelait notre ligne politique en matière de diplomatie est évidente.

    Il y a une similitude parfaite entre les enchainements de la dégradation de la situation internationale,...

    ... non comme la pensée unique voudrait nous le faire croire par la montée des extrémismes, de l’exclusion etc., mais bien par la nouvelle tentative d’une même idéologie planétaire cosmopolite menée par les mêmes élites. Réjouissons-nous, elle provoquera le même élan de résistance des patriotes car on est chez nous et de gré ou de force on le restera..

    On ne combat pas un incendie en arrosant la tête des flammes mais le foyer, la source du mal, qui le nourrit. Le mal est l’idéologie des élites mondialistes qui entretient depuis un siècle le massacre des peuples nationaux mis en place empiriquement par l’histoire. Sans concession, par le devoir de mémoire, l’idéologie mondialiste ne sera combattue qu’en étant confrontée à la réalité de ses échecs qui décimèrent les peuples au siècle dernier.

    Depuis plusieurs années je dénonce l’action d’infiltration de l’Amérique du nord au sein de l’État Français et j’ai essayé... en vain de faire comprendre aux acteurs de la "droite" nationale qu’il fallait battre campagne autour de l’appartenance de nombre de leaders politiques et d’une partie de l’élite économique à des lobbies et groupes de pression (think tank, round table, B’nai B’rith, F.A.F., Bidelberg,). Leur tâche est de désorganiser les pans entiers de notre indépendance politique, économique, sociale.

     La French Américan Foundation , à laquelle appartient le président Hollande, plusieurs ministres et membres de l’UMP en est l’illustration des causes qui nous font dresser les armes en Libye ou au Mali contre ceux que M. Hollande serait prêt à appuyer militairement en Syrie. Illogisme criminel dont l’erreur majeur nous exclut de tout poids diplomatique dans le monde arabe. En cela nous sommes dans la continuité des années Sarkozy & co.

    Il est dommage que la seule force d’opposition en France, le Front National se contente d’un inventaire à la Prévert des sources du naufrage en attendant les prochaines élections où triomphera le mensonge d’un système jusqu’à épuisement et lassitude Français. On n’a plus le temps de perdre du temps... Il faut frapper à cœur !

    C’est bien un nouveau "procès public" de Nuremberg qu’il faut réouvrir contre les élites mondialistes d’outre Atlantique qui préparent à l’humanité , on le voit aujourd’hui, un nouveau bain de sang. Ne sont pas sincères ceux qui se réclamant de la Nation ou de la Patrie refusent de dénoncer la trahison, rendant vaine d’année en année la résistance pour notre souveraineté nationale .

    La crise syrienne montre clairement la similitude de la stratégie américaine d’ingérence supranationale dont l’action des élites de Wall Street, aujourd’hui, est un bis repetita des années 1930 développé par la dynastie Rockefeller. Elle s’exprimait en 1991 à la trilatérale par la voix de David Rockefeller : "Nous avons besoin d’une crise majeure appropriée, et les nations accepteront le Nouvel Ordre Mondial."

    Fi des boucheries que de tels événements peuvent engendrer. Ces gens la font faire la guerre par peuples interposés chez les autres .

    Pourquoi est-il inévitable de comparer la situation des années 30 et celle d’aujourd’hui ? Parce qu’elle a le même fil directeur : une caste mondiale dont les intérêts en récession n’ont d’autre alternative que de créer toujours plus de marchés pour survivre.

    Dès les années 1920, par les plans Daves et Young, les USA avaient pris pied en Europe en choisissant la reconstruction de l’Allemagne pour mener une entreprise de déstabilisation de notre continent en vue d’implanter sur notre sol leur puissance économique qui s’étouffait faute d’ouvrir de nouveaux débouchés. Comme le démontre très bien A. Sutton ("Wall street and the rise of Hitler", 1976) ils financèrent la campagne électorale d’Hitler de 1933 ( les preuves oubliées figurent bien dans les archives du procès de Nuremberg(1)), pour implanter des branches allemandes de leurs industries américaines, ils participèrent directement à l’effort de militarisation allemand par le transfert en technologie électrique( Itt), en matière d’essence synthétique (Standart oil),en matière mécanique(Ford) et en matière chimique (IGfarben corporation) financée, pour cette dernière par la famille Warburg, elle même au coeur d’un réseau de financement du parti nazi au sein de Wall Street. 

    Pendant ce temps là, Ch. Maurras alertait en vain une république faite, comme aujourd’hui, de dupes, d’incompétents et de traîtres, en criant "armons, armons, armons !"....pendant que le pays légal faisait miroiter en France la semaine de quarante heures. Ses adversaires décriaient alors son antigermanisme pour mieux le condamner en 1945 de ne pas avoir crié suffisamment fort... ! Leur aveuglement fit 60 millions de morts.

    En 1950, James Warburg, représentant des banques Rothschild européennes, s’arrêta à Ottawa avant sa visite à Washington où il prononça la déclaration suivante, devenue célèbre : " Vers l’an 2000, nous aurons un gouvernement mondial ; la question reste à savoir s’il se fera par force ou consentement. " : Nous y sommes.

    Hier l’Allemagne ; mais aujourd’hui, à la lumière de la crise syrienne, l’Arabie Saoudite apparaît bien au proche Orient comme l’agent exécuteur de la tentative de main mise des États-Unis sur le verrou méditerranéen, s’ouvrant en même temps le contrôle de l’énergie fossile planétaire.

    Agent exécuteur qui , voici un mois, par exemple, par la bouche du Prince Bandar ben Sultan, chef des services de renseignements saoudiens, ami de la famille Bush, reconnaissait avoir le contrôle tchétchène sur la rébellion syrienne tout en menaçant Poutine « de ne pas empêcher des attentats futurs sur les Jeux olympiques d’Hiver qui se dérouleront en 2014 en Russie en cas de non revirement du soutien apporté à la Syrie » ( source :  Al Safir).

    En 1930 IGFARBEN alimentait les comptes Bancaires de Hitler, Himmler, Hess ; aujourd’hui l’Arabie Saoudite est le partenaire des Américains en matière de terrorisme international. La rébellion avait des masques à gaz (pas la population des faubourgs de Damas), parce qu’elle avait des armes chimiques comme l’a révélé Carla Del Ponte, membre de la commission d’enquête indépendante chargée d’enquêter en Syrie... avant d’être « écartée ». À qui profiterait ce crime odieux qui donne un prétexte d’intervention aux Occidentaux ?

    Il est vrai que les enquêteurs de l’ONU n’étaient là que pour constater l’usage des neurotoxiques mais pas pour enquêter sur ceux qui avaient tiré.... le cynisme poussé à son comble !

    Lorsque le "terrorisme suscité" se sert de boucliers humains en Irak, en Palestine, au Mali, il est capable de se cacher derrière des armes neurotoxique dès lors que l’Occident les lui fournit par l’intermédiaire de pays frères.(2)

    Comme en 1930, aujourd’hui l’activation de la déstabilisation du "vieux monde des nations" est la seule issue pour relancer une économie américaine au bord de l’implosion. Voila pourquoi des conseillers militaires américains sont actuellement auprès de la rébellion syrienne afin d’alimenter les conflits communautaires du Proche Orient au détriment d’Etats stables. Voila pourquoi les médias sous tutelle atlantiste ont clamé, avant l’heure, l’interventionnisme comme un fait acquis........ jusqu’au coup de poing sur la table de V. Poutine(3) obéré par les médias occidentaux pour expliquer le revirement d’Obama.

    Pour ce faire la diplomatie américaine souffle le chaud et le froid : depuis 60 ans il est remarquable de constater que tous les processus de paix entrepris autour de la question palestinienne ont été interrompus, qui, par des massacres, qui, par des attentats entraînant des représailles communautaires dont les populations civiles sont les premières victimes. Nous avons vu comment ont été captés par eux les marchés de reconstruction libyens(4) tandis que la France était remerciée par une bombe devant sa représentation diplomatique. C’est que dans cette partie du monde il y a la volonté outre-atlantique de généraliser le conflit israélien à tout le pourtour méditerranéen latin et d’Afrique du Nord.

    En 1930, les USA misèrent sur les antagonismes ethniques européens en privilégiant les ressources sidérurgiques et en se servant des revendications pangermaniques d’un Adolf Hitler ; aujourd’hui ils attisent les conflits des mosaïques tribales ancestrales du pourtour méditerranéen en privilégiant la richesse énergétique essentiellement détenue par les Sunnites Saoudiens.

    Nous commettons la faute majeur d’appuyer cette politique de court terme qui , ayant mis, à la tête de l’Allemagne, les Nazis en 1933, puis 80 ans plus tard, les Islamistes au pouvoir dans plusieurs pays du pourtour méditerranéen, oblige un "retraitement" répressif de l’aspiration bâillonnée des peuples (voir l’Egypte).

    « Agiter les peuples avant de s’en servir » disait Talleyrand...

    C’est en cela que la résistance de la Syrie prend une dimension planétaire par sa résistance aux élites américaines. Comme l’Irak hier, le Liban, l’Iran, sa position stratégique contrôle l’approvisionnement énergétique et fait obstacle à un dessein plus grand dont parle, avec références à l’appui, P. Hillard (5) : le pilier d’un grand Israël.

    Le mondialisme ne peut pas envisager que les Nations et leur peuple résistent ; c’est pour cette raison qu’il épargne plus les objectifs que les populations (les usines Ford , IGFARBEN ou les imprimeries Bertelsmann que les populations de Gaza, Caen , Saint-Lo, Dresde ou Berlin sans parler des enfants d’Irak) : « par la force ou le consentement » (Warburg).

    Comme en 1930, sous couvert d’exacerber les velléités nationales, le mondialisme exacerbe, par l’idéologie communautariste, une multitude de conflits civils (religieux, sociétaux, ethniques). Citons l’implication du milliardaire cosmopolite Soros (soixantième fortune mondiale), voiture-balai des minorités antinationales agissantes.

    De même qu’en en 1930, le mondialisme financier prépara les germes de la Seconde guerre mondiale en forgeant la puissance du Reich allemand, aujourd’hui le même système mondialiste et financier nourrit au cœur du proche Orient, avec l’aide de l’Arabie Saoudite, les germes de la troisième guerre mondiale contre la paix des nations et réintroduit une politique de bloc héritière de Yalta, ravivant une guerre froide dans laquelle notre position géographique nous rend physiquement vulnérable. Fermer les yeux sur une telle évidence est un acte suicidaire de complicité et d’allégeance à "l’empire" financier qui nous fait danser sur un volcan.

    Hier la Yougoslavie, aujourd’hui la Syrie, bientôt le Liban et l’Algérie : autant de pays dans lesquels les communautés se côtoyaient pacifiquement. Pourquoi pas demain la France ? les ingrédients sont là car, comme Agathon le disait voilà cinq ans, nous sommes le maillon faible de l’Europe par les erreurs de nos choix électoraux.(6)

    Il y a une autre similitude : c’est que ce ne sont pas les fils de ces élites internationalistes qui mourront en Méditerranée de la même manière que leurs pères ne moururent pas sur les plages de Normandie, laissant ce privilège aux enfants du petit peuple américain assassinés par la technologie offerte à l’ennemi par les "élites" de leur propre pays !

    Voici donc le combat de salut public que nous, nationaux et patriotes, nous devons mener auprès de ces Français abusés par la propagande des prompteurs médiatiques officiels qui tentent de préparer l’opinion à ce qui n’est rien d’autre que l’agression contre des nations souveraines. Sans cela, si justes soient-elles, nos analyses apparaîtront, je le répète, comme de vaines gesticulations dans la surdité ambiante.

    L’histoire nous donne des leçons à méditer. Le mondialisme n’est puissant que par ses moyens financiers à propager le mensonge et l’aliénation de nos esprits. La vérité n’a pas besoin d’artifice mais seulement de la détermination à la faire connaitre. Nous devons en priorité nous atteler à la faire connaitre, notamment par le rappel mémoriel de nos concitoyens, en portant à la connaissance de chacun des compromissions criminelles de ses souteneurs afin de les disqualifier définitivement.

    Contre eux la guerre des peuples est invincible.

    Rex

    (1) Tribunal militaire international de Nuremberg , documents n° N1-391-395

    (2) http://www.afriqueredaction.com/art...

    (3) http://www.eutimes.net/2013/08/puti...

    (4) http://www.tv5.org/cms/chaine-franc...

    (5) http://www.bvoltaire.fr/pierrehilla...

    (6) https://www.nationspresse.info/la-l...

  • Relocaliser en France, c’est possible

    Les délocalisations ont fortement frappé la France depuis 1990. Cependant certaines entreprises font marche arrière et installent à nouveau, en partie, leur production dans l’Hexagone, à l’instar d’Easybike, propriétaire de la marque Solex.

    Qui a dit que la France manquait de compétitivité ? Certes le coût de la main-d’œuvre y est plus élevé que chez la plupart de ses voisins européens, mais il ne constitue plus un frein à la relocalisation d’entreprises. Easybike est la dernière d’entre-elles. Propriétaire de Solex, la fameuse marque de cyclomoteur reconverti dans le vélo à assistance électrique (VAE), l’entreprise va transférer 30 % de sa production en France d’ici 2014. Trois mille VAE devraient être créés à Saint-Lô dans la Manche, sous l’égide de son patron Gregory Trebaold.

    Ce phénomène de relocalisation n’a rien d’une vague, ni d’un long fleuve tranquille. Restructuration, automatisation des chaînes de production, gains de productivité sont le versant de ces stratégies dont certaines obtiennent des résultats probants dès leur retour, à l’instar de Rossignol. Rachetée en 2008 au groupe Quicksilver par la société Chartreuse et Mont-Blanc, l’entreprise perd deux cent milles euros par jour.

    Quatre mois après, la nouvelle direction continue les licenciements engagés précédemment et annonce vouloir se séparer de 30 % de ses salariés. Dès lors, la société se recentre sur son cœur de métier, le ski. Dans un premier temps, elle conserve ses usines à l’étranger. En septembre 2010, Rossignol fait connaître son intention de faire revenir la production de 75.000 paires de ski à Sallanches et crée 40 nouveaux emplois. En 2012, plus de la moitié des employés se situaient en France, soit 694 sur 1224. L’entreprise renoue avec les bénéfices. Ils atteignent cinq millions d’euros pour l’exercice 2012. En 2013, dix millions d’euros devraient être investis pour moderniser les différents sites, selon la direction.

    Pour Jean-Yves Hepp, le fondateur de Unowhy, l’aventure a été un peu différente. Dès le départ, le fabricant de tablette numérique culinaire décide de produire en Chine à Shenzhen. Et en 2009, la tablette Qooq investit le marché français. Mais au bout de deux ans Jean-Yves Hepp décide d’installer sa production en France. « J’en avais raz le bol d’entendre dire qu’on ne pouvait rien faire en France. C’est vrai que ce n’a pas été facile. Pour y arriver, il a fallu faire des investissements très lourds dans la recherche et le développement. Nous avons redessiné la tablette. »

    Résultat : la production est réalisée par un sous-traitant, Eolane. Une chaîne de montage automatisée au possible où deux à trois fois moins d’ouvriers travaillent. Des vis ont été enlevées et le processus de construction est raccourci. L’installation en France a permis de réduire les temps de livraison.

    « Aujourd’hui, lorsqu’une entreprise fait une commande le lundi, la marchandise peut être livrée le mercredi dans son entrepôt. En Chine, ce n’était pas possible il y avait de une à quatre semaines de délais », confie Jean-Yves Hepp. « C’était un enfer de gérer une production à des milliers de kilomètres. Dès qu’il y avait un problème, je perdais pendant une semaine mon directeur technique. » Baisse des charges de transports, optimisation du produits, gain de productivité et de flexibilité. Tous ces éléments permettent aujourd’hui à l’entreprise Unowhy de vendre au même prix sa tablette numérique pour la cuisine que lorsqu’elle était fabriquée en Chine.

    Toutes les relocalisations ne se terminent pas aussi bien. Sullair avait ramené de Chine la fabrication de compresseurs pour l’industrie à Montbrison (Loire) en 2005. Les mêmes arguments que pour Rossignol ou Unowhy ont poussé le groupe américain à installer une usine en France : baisse des délais, gain de qualité, maîtrise du produit du début à la fin de sa production. Cinq ans plus tard l’idylle prend fin pour les cent douze salariés. Un manque de commandes qui a conduit l’entreprise à fermer.

    D’autres facteurs expliquent cependant ces relocalisations improbables. Ainsi les multinationales ne rencontrent-elles pas les mêmes problèmes de logistique que les petites et moyennes entreprises et ont donc un intérêt moindre à revenir en France. Mais le consommateur a lui aussi sa part de responsabilité en désirant acheter toujours moins cher. Une logique de bas coûts, au détriment de la qualité.

    Marianne

    http://fortune.fdesouche.com/321107-relocaliser-en-france-cest-possible

  • René Guénon : "Du Moyen Âge à l’humanisme"

    Après la période troublée des invasions barbares, nécessaire pour achever la destruction de l’ancien état des choses, un ordre normal fut restauré pour une durée de quelques siècles ; ce fut le moyen âge, si méconnu des modernes qui sont incapables d’en comprendre l’intellectualité, et pour qui cette époque paraît certainement beaucoup plus étrangère et lointaine que l’antiquité « classique ».
    Le vrai moyen âge, pour nous, s’étend du règne de Charlemagne au début du XIVe siècle ; à cette dernière date commence une nouvelle décadence qui, à travers des étapes diverses, ira en s’accentuant jusqu’à nous. C’est là qu’est le véritable point de départ de la crise moderne : c’est le commencement de la désagrégation de la « Chrétienté », à laquelle s’identifiait essentiellement la civilisation occidentale du moyen âge ; c’est, en même temps que la fin du régime féodal, assez étroitement solidaire de cette même « Chrétienté », l’origine de la constitution des « nationalités ». Il faut donc faire remonter l’époque moderne près de deux siècles plus tôt qu’on ne le fait d’ordinaire ; la Renaissance et la Réforme sont surtout des résultantes, et elles n’ont été rendues possibles que par la décadence préalable ; mais, bien loin d’être un redressement, elles marquèrent une chute beaucoup plus profonde, parce qu’elles consommèrent la rupture définitive avec l’esprit traditionnel, l’une dans le domaine des sciences et des arts, l’autre dans le domaine religieux lui-même, qui était pourtant celui où une telle rupture eût pu sembler le plus difficilement concevable.
    Ce qu’on appelle la Renaissance fut en réalité, comme nous l’avons déjà dit en d’autres occasions, la mort de beaucoup de choses ; sous prétexte de revenir à la civilisation gréco-romaine, on n’en prit que ce qu’elle avait eu de plus extérieur, parce que cela seul avait pu s’exprimer clairement dans des texte écrits ; et cette restitution incomplète ne pouvait d’ailleurs avoir qu’un caractère fort artificiel, puisqu’il s’agissait de formes qui, depuis des siècles avaient cessé de vivre de leur vie véritable.
    Quant aux sciences traditionnelles du moyen âge, après avoir eu encore quelques dernières manifestations vers cette époque, elles disparurent aussi totalement que celles des civilisations lointaines qui furent jadis anéanties par quelque cataclysme ; et, cette fois, rien ne devait venir les remplacer. Il n’y eut plus désormais que la philosophie et la science « profanes », c’est-à-dire la négation de la véritable intellectualité, la limitation de la connaissance à l’ordre le plus inférieur, l’étude empirique et analytique de faits qui ne sont rattachés à aucun principe, la dispersion dans une multitude indéfinie de détails insignifiants, l’accumulation d’hypothèses sans fondement, qui se détruisent incessamment les unes les autres, et de vues fragmentaires qui ne peuvent conduire à rien, sauf à ces applications pratiques qui constituent la seule supériorité enviable d’ailleurs, et qui, en se développant jusqu’à étouffer toute autre préoccupation, a donné à cette civilisation le caractère purement matériel qui en fait une véritable monstruosité.

    [...]

    Il y a un mot qui fut mis en honneur à la Renaissance, et qui résumait par avance tout le programme de la civilisation moderne : ce mot est celui d’« humanisme ». Il s’agissait en effet de tout réduire à des proportions purement humaines, de faire abstraction de tout principe d’ordre supérieur, et, pourrait-on dire symboliquement, de se détourner du ciel sous prétexte de conquérir la terre ; les Grecs, dont on prétendait suivre l’exemple, n’avaient jamais été aussi loin dans ce sens, même au temps de leur plus grande décadence intellectuelle, et du moins les préoccupations utilitaires n’étaient-elles jamais passées chez eux au premier plan, ainsi que cela devait bientôt se produire chez les modernes. L’« humanisme », c’était déjà une première forme de ce qui est devenu le « laïcisme » contemporain ; et, en voulant tout ramener à la mesure de l’homme, pris pour une fin en lui-même, on a fini par descendre, d’étape en étape, au niveau de ce qu’il y a en celui-ci de plus inférieur, et par ne plus guère chercher que la satisfaction de besoins inhérents au côté matériel de sa nature, recherche bien illusoire, du reste, car elle crée toujours plus de besoins artificiels qu’elle ne peut satisfaire.

    René Guénon, extrait de "La crise du monde moderne"

    http://la-dissidence.org/2013/06/18/rene-guenon-du-moyen-age-a-lhumanisme/

  • En France, il y aura les riches qui doivent payer et les riches privilégiés

    Le Gouvernement l'a presque décidé, encore une promesse de François Hollande qui s'envole. : les clubs de foot ne paieront pas la taxe à 75% sur les salaires dépassant le million d'euros annuel. Au prétexte que ces clubs sont fragiles, même adossés sur le riche Qatar. On aurait presque la larme à l'oeil... 

    "La fronde des clubs de football français contre le gouvernement semble avoir porté ses fruits. Alors que le président de la République François Hollande avait fait de la taxe à 75% sur les salaires dépassant le million d'euros annuel une promesse électorale, le chef de l'État semble avoir fait machine arrière.  

    Le ministre de l'Économie et des Finances, Pierre Moscovici, a affirmé ce mardi matin, que les clubs de football pourraient être exclus de cette mesure, qui concernerait 100 à 150 joueurs. Pourquoi? «Sur ce sujet, nous attendons les avis, mais c'est vrai que nous avons des clubs de football dont l'équilibre est fragile», répond le locataire de Bercy".

    La gauche est en train de créer une situation où il existera des riches plus égaux que d'autres devant la loi. Belle démonstration d'absence de courage politique.
  • Pierre Vial « Assurer la survie des nôtres »

    Pierre Vial est depuis longtemps dans l'action politique et idéologique. Militant à quinze ans dans les rangs de Jeune Nation, puis de la Fédération des Etudiants Nationalistes (FEN) et d'Europe Action, il a été, en 1968, un des fondateurs du GRECE, dont il a été le secrétaire général de 1978 à 1984, tout en dirigeant la revue Eléments. Il a adhéré en 1987 au Front National, où il est devenu membre du Bureau Politique, et qu'il a représenté, en tant qu'élu, au conseil municipal de Villeurbanne et au conseil régional de Rhône-Alpes. Il a participé au MNR de Bruno Mégret, avant de s'en séparer rapidement pour incompatibilité de ligne politique. Fondateur du mouvement Terre et Peuple en 1995, il en est le président.
    RIVAROL : Comment analysez-vous la situation politique actuelle ?
    Pierre VIAL : Si l'on s'en tient aux épi-phénomènes, les gesticulations gouvernementales n'empêchent en rien que les Français soient de moins en moins dupes, en comprenant qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion. Les indices de popularité du pitoyable Hollande sont, à juste raison, en chute libre, Ayrault essaye désespérément de faire croire qu'il existe, l'étrange créature censée être garde des sceaux se bouffe le nez avec un Valls qui est la risée de ces racailles contre lesquelles il n'ose pas sévir, de peur d'être traité de raciste, Moscovici nie l'évidence en criant sur les toits que la relance est pour demain matin... J'en passe, et des meilleurs. La France est la risée des observateurs internationaux (la lecture de la presse étrangère, en particulier allemande et anglo-saxonne, est édifiante) mais à part ça tout va très bien madame la marquise.
    En fait - et pour parler sérieusement, au-delà des points de détail (aïe !) que je viens d'évoquer - le fond du problème est que le Système en place est en crise profonde, ce qui évidemment me réjouit. Un Système dont droite et gauche institutionnelles sont parties prenantes et sont, de fait, au-delà du verbiage destiné à amuser les gogos, solidaires car elles profitent grassement l'une et l'autre de la grande escroquerie réinstallée en 1945 mais dont les racines plongent bien en deçà puisque c'est l'idéologie des « droits de l'homme » qui en est responsable, avec ses conséquences mortifères dont la plus grave est, sous nos yeux, l'invasion raciale de l'Europe que l'on appelle pudiquement immigration.
    R. : Mais alors, quelles solutions ?
    P. V. : Elles vont s'imposer d'elles-mêmes mais il faut préparer la voie et accélérer le processus de décomposition du Système par tous les moyens. La destruction du Système, cela s'appelle une révolution. Mais il faut procéder par étapes, méthodiquement, comme ont su le faire nos ennemis. Tout d'abord, prendre conscience et faire prendre conscience à d'autres, autour de soi, de la réalité. Cette prise de conscience est en route et il nous appartient, à nous, révolutionnaires identitaires, de l'accélérer, malgré l'anesthésie de nos peuples que le Système développe et qui est sa seule chance de survie. En sachant que la route sera longue. Mais nous en avons l'habitude et des signes récents, qu'avait salués Dominique Venner dans son dernier éditorial de la Nouvelle Revue d'Histoire, montrent qu'une évolution positive est en cours, qui confirme que, selon la parole de Rivarol, « Quand les peuples cessent d'estimer, ils cessent d'obéir ». En l'occurrence, le Système a commis - et c'est tant mieux - une faute majeure en voulant faire passer en force l'officialisation du mariage homosexuel.
    R. : Précisément, comment interprétez-vous cette officialisation du mariage homosexuel et des réactions qu'elle a provoquée ?
    P. V. : Le régime en place a pris la lourde responsabilité de devenir la République des invertis, qui plastronnent en prétendant tenir le haut du pavé et imposer leur déviance comme nouvelle norme. Ce qui - soit dit en passant - accentue le mépris, déjà grand, qu'ont les Maghrébins et les Noirs pour des Blancs qui se conduisent comme des flottes, jusqu'au plus haut niveau des responsabilités politiques. Et qui se disent : le fruit est mûr, il va tomber. Comment leur donner tort ? Mais, comme le disait Bernard Antony, lorsque je partageais avec lui cassoulets et verres d'Armagnac sur son stand des BBR, il arrive que le diable porte pierre... En l'occurrence, le mariage des invertis a provoqué un salutaire éveil chez nombre de braves gens qui ne s'étaient jamais mobilisés pour grand-chose mais qui, là, on trouvé que la coupe était pleine. D'où ces formidables manifestations, regroupant des centaines de milliers de femmes, d'enfants et d'hommes de tous âges, venus exprimer leur ras le bol de l'ignominie. Ce fut, en somme, le début du réveil du pays réel, à la grande surprise d'un pays légal persuadé qu'il pouvait en toute impunité faire tout et n'importe quoi. Les hiérarques du Système, ébahis, découvraient que le peuple pouvait leur dire non. Bien entendu, cette hirondelle qui annonçait le printemps doit ouvrir la porte à une contestation en profondeur, organisée et cohérente, du Système en place. Mais tout est devenu possible, avec des garçons et des filles qui ont découvert que la rue appartient à ceux et celles qui y descendent, comme dit un vieux chant de combat... Comme l'a souvent dit Dominique Venner, l'Histoire est ouverte, tout reste toujours possible. Il faut avoir l'espérance, toujours, au fond du cœur.
    R. : On voit que les régimistes sont prêts a tout pour essayer d'endiguer les forces saines du pays, en interdisant des mouvements (Troisième Voie, Jeunesses Nationalistes, l'Œuvre française) et en essayant de tuer financièrement RIVAROL par des amendes et des procédures judiciaires nuques.
    P. V. : La bête est aux abois... L'interdiction des mouvements que vous citez est scandaleuse et stupide. Scandaleuse, parce que ces gens qui se drapent dans de grands principes et qui n ont que le mot de liberté à la bouche exercent en fait une véritable dictature Mais cela ne peut étonner ceux qui connaissent un peu d histoire, car les jacobins qui gouvernent aujourd'hui sont les héritiers de ceux qui déclenchèrent la Terreur de 1793  Ils devraient pourtant réfléchir : la plupart de ceux qui ont fait fonctionner la guillotine exterminé Vendéens et Lyonnais insurgés ont fini de misérable façon.   
    Cette interdiction est par ailleurs stupide car on peut interdire une organisation mais on ne peut tuer des convictions et faire disparaître des militants aguerris, bien décidés à continuer leur combat et moralement renforcés par l'injustice dont ils sont victimes. Certes, nous ne sommes pas d'accord, sur certains points, avec les mouvements interdits. Mais cela ne nous empêche pas d'affirmer la nécessité d'une totale solidarité avec eux. Quand on est en guerre - et nous sommes en guerre, pour la survie de nos peuples - il faut choisir son camp. Nous avons choisi le nôtre. Sans état d'âme.
    C'est pourquoi, aussi, nous affirmons notre totale solidarité avec RIVAROL. J'ai découvert ce journal, alors que j'étais tout gamin, quand mon père l'apportait à la maison. J'y ai lu, avec passion, Pierre-Antoine Cousteau, Rebatet, Pierre Dominique et d'autres grandes plumes. Ils m'ont ouvert les yeux sur bien des sujets et contribué à ma vocation de soldat politique. Depuis, RIVAROL a continué son combat, difficile, tenace. En étant un carrefour de sensibilités auxquelles il apporte une liberté d'expression devenue rare, donc précieuse, de nos jours. Sa survie est un enjeu vital.
    R. : Au plan de la situation internationale, comment juger les évolutions récentes ?
    P. V. : Quelques grandes tendances s'affirment. Tout d'abord, contrairement à ce que croient ceux qui ont une vision trop simpliste de l'islam, celui-ci affiche ses divisions, en Syrie, en Irak, en Egypte, en Tunisie... en attendant d'autres explosions. Les enjeux de ces affrontements échappent bien souvent aux Occidentaux et les Yankees, comme toujours, ne voient que trop tard qu'ils ont joué les apprentis sorciers, eux qui se considèrent comme maîtres du monde mais qui sont d'une myopie politique effarante. Les Russes observent tout cela avec un certain sourire, en bons joueurs d'échecs qu'ils sont. La Chine, sans faire de bruit, développe vite et fort son potentiel économique et n'a pas fini de nous réserver des surprises. En Afrique noire les tensions ethniques démentent tous les jours la vision irénique des benêts de l'humanisme bêlant, tandis que la Réalpolitique impose sa loi, comme le démontre, dans ses ouvrages, mon ami Bernard Lugan. Quant à l'Europe de Bruxelles elle fait de plus en plus la preuve de sa nocivité. Contre elle, il faut lutter avec vigueur pour le droit des peuples. Là aussi une prise de conscience est en marche. Ainsi les Grecs ont compris quel plan d'étranglement ont mijoté contre eux le FMI, la BCE et les réseaux du mondialisme capitaliste animés par des gens comme ceux issus de Lehman Brothers, qui sont parmi les plus nocifs. D'où la naissance et le succès d'un mouvement nationaliste-révolutionnaire comme l'Aube dorée, dont l'expérience va servir à d'autres mouvements-frères à travers l'Europe. Les peuples d'Europe doivent se libérer du carcan capitaliste, du social-libéralisme, du culte de l'argent-roi dans lequel communient gauche et droite, qui ne veulent surtout pas la fin d'un Système dont elles vivent.
    R. : Nous voilà au seuil des questions économiques et sociales ?
    P. V. : Elles ont trop souvent été négligées par ce qu'il est convenu d'appeler la droite (un mot qui recouvre à vrai dire tout et n'importe quoi, mais passons...). Or les questions économiques et sociales jouent un rôle déterminant tout simplement parce qu'elles conditionnent la vie quotidienne des gens. Ignorer ou minimiser cela est totalement irresponsable. Quant à nous, nous plaçons ces questions en première ligne de nos préoccupations et nous incitons nos camarades à s'engager dans le cadre du syndicalisme.
    J'appartiens à une famille de pensée où le national et le social ont toujours été indissolublement liés. Ce qu'avaient compris, dans la première moitié du XXe siècle, des hommes comme Déat, Doriot et quelques autres, aujourd'hui diabolisés (mais je n'en ai rien à faire). Ces hommes prenaient d'ailleurs en compte un héritage datant du XIXe siècle, avec des hommes comme Proudhon, Blanqui, Sorel, Toussenel. Et des exemples de mouvements insurrectionnels dont je célèbre le souvenir, comme ceux des Canuts lyonnais de 1831 et 1834 et des Communards parisiens.  Certains diront peut-être que tout cela est bien ancien. Pour moi, c'est une mémoire vivante, qui est source d'inspiration.
    Bien entendu cet héritage doit être actualisé, mais certains thèmes proudhoniens comme le localisme, le mutuellisme, la subsidiarité sont d'une totale actualité. Tout comme la définition de l'entreprise comme communauté de travail, avec une claire répartition, entre les acteurs économiques, des droits, des devoirs et des bénéfices issus de la production.
    Aujourd'hui la révolution identitaire que nous voulons doit fixer des priorités économiques et sociales et nous publierons dans les mois qui viennent une série de propositions à cet égard.
    R. : Et l'immigration, dans tout cela ?
    P.V. : Précisément, l'immigration est une arme du capital, comme le disent nos camarades du MAS et de la revue Réfléchir et Agir. Elle est utilisée comme un moyen de chantage pour faire baisser les salaires des travailleurs d'origine européenne, les patrons misant par ailleurs sur le fait que des immigrés accepteraient plus facilement, contraints et forcés, des conditions de vie et de travail misérables. Ils doivent maintenant déchanter mais ils ont joué les apprentis-sorciers. Un mot sur l'islam : il sert de justification, de caution religieuse pour couvrir, en fait, un phénomène de conquête territoriale et de remplacement d'une population européenne par une population africaine, qu'elle vienne du Maghreb ou d'Afrique noire. C'est d'une invasion ethnique qu'il s'agit. Ceux qui en ont pris la responsabilité, qu'ils aient un rôle politique, économique ou culturel, sont des traîtres, en tant que collaborateurs des envahisseurs. La résistance identitaire leur demandera des comptes. Mais de toute façon ils seront victimes, eux aussi, de la guerre raciale qui s'annonce. S'ils croient sauver leur peau en se soumettant aux envahisseurs ils se font des illusions.
    R. : En fin de compte, quels sont le rôle et l'ambition de Terre et Peuple ?
    P. V. : C'est d'être en première ligne de la résistance identitaire qui s'organise partout en Europe (j'ai été le premier à utiliser, il y a dix-huit ans, le mot "identitaire" et je me félicite de son succès car il résume parfaitement notre combat). Avec des objectifs très concrets : 1) assurer la formation idéologique de nos amis, afin qu'ils aient une claire conscience des enjeux de notre combat et qu'ils sachent en faire prendre conscience autour d'eux, dans leur famille, auprès de leurs voisins, de leurs collègues de travail, etc. Sur le thème : « Ouvrez les yeux ! ». Ce travail se fait dans le cadre de journées de formation et par la diffusion de notre revue Terre et Peuple Magazine 2) Constituer une communauté de travail, de combat et de foi (telle est la définition que nous donnons de Terre et Peuple) dont le premier souci est d'assurer la survie des nôtres au sein des événements tragiques qui se préparent et qu'il faut appeler par leur nom : la guerre raciale. Ceux qui trouvent que je dramatise et négligent l'avertissement auront un jour à pleurer des larmes de sang (les hommes de terrain, policiers, pompiers, professions de santé, gardiens d'immeubles et d'autres savent que j'ai raison).
    Nous rappellerons cela lors du grand rendez-vous annuel qu'est notre Table Ronde, qui se tiendra le 1er décembre à Rungis sur le thème : « Sommes-nous en 1788 ? Vivement la révolution ! ».
    R. : Une dernière question : vous êtes engagé depuis longtemps dans l'action. Quelle est votre principale motivation ?
    P.V. : Effectivement, j'essaye d'apporter ma pierre depuis cinquante-cinq ans. C'est un long chemin, dont le bout n'est peut-être pas loin. Mais peu importe. Ma motivation ? C'est une certaine conception du monde, de la vie, de l'homme, de l'Histoire qui se résume par un mot : Fidélité. Je ne suis pas le premier à avoir fait ce choix et je sais que je ne serai pas le dernier, ce qui m'apporte une totale paix de l'âme, car je suis ainsi en communion avec une Grande Armée dont les siècles à venir se souviendront.
    Propos recueillis par Robert SPIELER. Rivarol du 5 septembre 2013
    Pour tous renseignements : Terre et Peuple BP 38 
04300 Forcalquier et www.terreetpeuple.com
 et contact@ terreetpeuple.com.