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  • Premiers baptêmes depuis un siècle dans l'église d'Akdamar en Turquie

    AkdCar il y a aussi des bonnes nouvelles :

    "Les Arméniens de Turquie a célébré dimanche pour la première fois depuis un siècle des baptêmes dans l'église de l'île d'Akdamar, dans une région de l'est du pays à la population arménienne autrefois importante, ont rapporté les médias.

    Six personnes, dont un bébé, ont été baptisées dans les eaux du lac de Van après une cérémonie religieuse dans l'église Sainte-Croix de l'île d'Akdamar (Akhtamar en arménien), un édifice du Xe siècle restauré entre 2005 et 2007 par les autorités turques, a affirmé la chaîne d'information NTV.

    Parmi les adultes baptisés figuraient des personnes issues de familles islamisées voulant renouer avec la religion de leurs ancêtres arméniens, a indiqué l'agence de presse Anatolie.

    Il s'agissait des premiers baptêmes célébrés dans cette église depuis 100 ans, a affirmé Mgr Aram Atessian, qui assume l'intérim du patriarcat arménien et qui a présidé la cérémonie religieuse, selon Anatolie.

    L'église Sainte-Croix a été ouverte en tant que musée après sa restauration. Une première messe y a été célébrée en 2010 après un intervalle de 95 ans. Cette église est un des très rares témoignages dans la région de ce que fut l'importante communauté arménienne de la Turquie ottomane, victime de massacres et de déportations entre 1915 et 1917, que l'Arménie considère comme un "génocide", terme récusé par Ankara.

    La communauté arménienne de Turquie (environ 70.000 personnes) est aujourd'hui concentrée à Istanbul, où elle dispose de plusieurs églises.

    La Turquie et l'Arménie ont signé en 2009 des textes visant à établir des liens diplomatiques et rouvrir leur frontière commune, fermée depuis plus de dix ans. Mais le processus s'est enlisé dans des accusations mutuelles".

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Nigel Farage (UKIP) favorable à l’accueil des réfugiés syriens dans leur partie du monde plutôt qu’en Europe

    Nigel Farage (UKIP) favorable à l’accueil des réfugiés syriens dans leur partie du monde plutôt qu’en Europe

    09/09/2013 – 08h00
    LONDRES (
    NOVOpress via Lionel Baland) – Le dirigeant de l’UKIP, Nigel Farage (photo), qui est opposé à une attaque contre  la Syrie, est favorable au fait que le Royaume-Uni envoie une somme d’argent, qui correspond à une partie des coûts d’une intervention militaire, aux pays voisins de la Syrie qui accueillent les réfugiés syriens. [L'UKIP est le troisième parti en nombre de voix (23%) lors des dernières élections au Royaume-Uni en 2013, juste derrière les Tories (25%) et le Labour (29%).]

    Nigel Farage estime que le fait de permettre aux réfugiés de rester dans la partie du monde dont ils sont issus, plutôt que de les voir tenter leur chance en Europe, est positif tant pour les réfugiés que pour l’Europe.

    Crédit photo : European Parliament, via Flickr, (cc).

    http://fr.novopress.info/141259/nigel-farage-ukip-favorable-a-laccueil-des-refugies-syriens-dans-leur-partie-du-monde-plutot-quen-europe/#more-141259

  • Athènes, le berceau de l'Europe est un chaudron de sorcières (arch 2012)

    À Athènes, la crise économique s'accompagne d'une augmentation de la criminalité et de nombreux problèmes liés à l'immigration incontrôlée. Sur ce terreau se développe un part i d’inspiration national-socialiste, Chrysi Avgi (l'Aube dorée).
    La crise a frappé de plein fouet le centre d'Athènes. Aucune autre capitale européenne n'a subi une altération aussi importante. Défiguré, le cœur de la cité antique est devenu le théâtre de scènes de violences liées à la drogue, à la prostitution et à l'immigration illégale. Les endroits les plus chics et les plus prisés par les touristes avant la crise, sont désormais occupés par des clochards étendus sur les conduites d'aération et par des magasins proposant des baskets à cinq euros fabriquées en Chine. Dans la rue Patission, à côté du musée national d'archéologie et de ses quinze colonnes de marbre, des prostituées de plus en plus jeunes arpentent la rue Aristote. Le spectacle de la rue Panepistimiou, où des adolescents drogués se piquent au grand jour, n'est pas moins apocalyptique. La nuit tombée, les immigrés afghans et africains pressent le pas. Des groupes armés de matraques et de couteaux rôdent sur leurs motos pour s'en prendre aux étrangers. Ces exactions se répandent jusqu'aux avenues les plus prestigieuses, dont la place Omonia, où résidait Maria Callas.
    Dans les années 1980, les habitants du centre de la capitale avaient déménagé vers la périphérie, où les espaces étaient plus grands et moins chers. Le prix des loyers s'est écroulé et les immigrés s'y sont installés. Malgré les razzias de la police et les contrôles fiscaux, il n'est pas rare que 25 personnes, souvent en situation irrégulière, soient confinées dans un appartement de 50 m². En 2011, Pénélope Agathou, fondatrice de l'association Epoizo, qui défend « les principes d'une meilleure qualité de vie », et donatrice régulière de l'Unicef, peu suspecte de racisme, déclarait que les Africains « représentent une menace pour la santé publique ».
    « Athènes compte 3 millions d'habitants et plus de 100 000 immigrés illégaux. Le centre de la capitale est devenu un haut lieu de la criminalité », constate de son côté Giorgos Kaminis, élu maire (indépendant) d'Athènes en décembre 2010, avec le soutien de la Gauche démocrate. Ses propositions pour endiguer les problèmes liés à la crise ne diffèrent guère de celles de la droite dure : il prône une politique de « rapatriement » pour venir à bout de la misère et veut mettre au point, avec l'aide de l'Union européenne, un plan de retour des réfugiés dans leur pays d'origine. Selon lui, « chaque jour, 300 personnes franchissent la frontière nord de la Grèce », et ce phénomène s'est accentué depuis septembre 2009, la Turquie n'exigeant plus de visa pour les ressortissants africains. En mai 2011, au lendemain de ratonnades provoquées par des meurtres, Kaminis avait évoqué, à la télévision grecque, un risque de guerre civile : « Le danger existe que, dans peu de temps, Athènes ressemble à Beyrouth dans les années soixante-dix », avait-il dit.
    Un sentiment d'abandon
    Cette immigration massive et incontrôlée s'accompagne d'une augmentation de la criminalité et suscite un fort sentiment d'insécurité, qu'éprouvent 90.% des propriétaires de magasins ou de cafés du centre-ville d'Athènes, selon une étude de l'Université du Péloponnèse. La moitié d'entre eux indique avoir déjà été attaquée et volée, certains hôtels ayant même fermé.
    Se sentant abandonnés par l'État, la ville et la police, des habitants de la capitale ont saccagé les cabines téléphoniques pour empêcher tout rassemblement d'immigrés. Par ailleurs, d'octobre 2011 à janvier 2012, 61 agressions racistes ont été enregistrées dans le centre d'Athènes. Dans ce contexte tendu, de nombreux immigrés estiment aujourd'hui que leur situation à Athènes est devenue invivable et aspirent à rejoindre la France et l'Allemagne. Certains aussi se sont adressés au gouvernement pour protester contre l'impunité de ces actions et accusent les policiers de sympathiser avec le parti Chrysi Avgi (« l'Aube dorée »), qui a organisé une force d'intervention pour soutenir les commerçants qui se sentent menacés par les étrangers.
    Chrysi Avgi revendique plus de 10 000 membres et milite pour « la domination de la race blanche et de la nation grecque ». Inspiré de l'idéologie national-socialiste, le parti s'est implanté dans le quartier Aghios Panteleimonas, surnommé « zone nationale libérée ». Les balcons y sont ornés de drapeaux grecs et des affiches aux couleurs nationales sont collées sur les murs, où est aussi peint le slogan : « La Grèce au Grecs ». À proximité de la place d'Omania, des hommes au crâne rasé montent la garde devant la permanence du chef de Chrysi Avgi, Nikos Michaloliakos. À l'intérieur du local sont proposés des livres sur les mensonges du communisme, le judaïsme, le complot maçonnique et la culture aryenne, ainsi que des polos de marque « Pitbull Germany », frappés du logo de l'Aube doré qui évoque la croix gammée. Le parti tentera d'entrer au parlement lors des élections législatives anticipées qui se dérouleront le 22 avril une semaine après la Pâques orthodoxe. D'après les sondages, Chrysi Avgi atteindrait 4 % des intentions de vote.
    Laurent Glauzy monde & vie 14 avril 2012

  • La sécurité des canailles n’est plus assurée en France

    La sécurité des canailles n’est plus assurée en France
    On ne s’en lasse pas de cette histoire…

    C’est celle d’un jeune Syrien, de 18 ans, prodige de football recruté par l’Olympique de Marseille dans le plus grand secret. Lors de son premier match, son club est mené 3 à 0. Il entre alors sur le stade à vingt minutes de la fin et avant que ne résonne le fatidique coup de sifflet de fin de match, marque 4 buts coup sur coup ! Après avoir été ovationné par un stade en liesse, il peut enfin téléphoner à sa mère pour lui raconter son exploit et celle-ci le félicite d’une voix un peu lasse… Un peu refroidi et avant de raccrocher, il lui demande comment sa journée à elle s’est passée…

    — Rien de spécial aujourd’hui, mon fils… On a volé la voiture de ton père, il a du rentrer par le bus ; moi, on m’a bousculé à la sortie de la boulangerie pour me voler mon porte-monnaie, j’ai un peu mal à l’épaule… et ta sœur a été violée dans l’après-midi, elle n’ira pas à l’école demain…

    — Ah ! Je suis désolé, maman.

    — Désolé ! rugit-elle. Mais c’est quand même à cause de toi qu’on a dû quitter Damas pour venir habiter Marseille… Tu peux l’être, désolé, c’est trop tard maintenant !

    Une histoire qui fait un tabac sur la Cannebière en cette fin d’été… Un peu aussi à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, quoique forcément, ça « le fait moins », vu que le club de foot local, évidemment, n’a pas la même notoriété !

    Toute cette violence quotidienne, tous ces cadavres qu’on ramasse à la pelle alors qu’on n’est même pas encore en automne, ont tout de même permis une belle unanimité de la classe politique. Il paraît que « ça suffit ! »

    Quoi ? La violence quotidienne, ordinaire, banale – vol de voiture, de porte-monnaie et viol de gamine ? – que les medias rapportent plus ou moins systématiquement, à tel point que l’Opinion publique n’y prête plus grande attention, forcément ! C’est tellement répétitif… D’ailleurs, à notre époque où l’on zappe d’une chaîne de télé à l’autre (et on a le choix !), on finit facilement par confondre JT et séries policières… Ils ont cela en commun que même si on rate un épisode, on peut quand même suivre…

    Ou alors, que les voyous s’entretuent les uns les autres ? Alors là, on se demande bien pourquoi ! Et qu’on ne nous parle pas d’éventuelles victimes innocentes quand il s’agit de professionnels de la gâchette… Ils ciblent leur proie et l’exécutent proprement. Sans bavure.

    Jeudi dernier, par exemple… Adrien, le fils de José Anigo, directeur sportif, ex-joueur et entraîneur de l’Olympique de Marseille, s’est fait trouer « à la gorge et à la tête » par deux motards. Ce fut net, sans dommages collatéraux. Un peu comme la guillotine d’antan.

    Évidemment, cet Adrien-là est désormais une victime. De ce règlement de comptes ? Pas seulement : d’abord de sa remise en liberté en 2010 suite à une erreur de procédure ; comme on l’a rappelé, outre son très lourd passé judiciaire, il devait comparaître sous peu aux Assises, pour une série de braquages en 2006 et 2007… Un brave gars, quoi !

    Quel pays, vraiment où la sécurité des canailles n’est plus assurée en dehors des prisons qui sont, comme Dame Taubira ne cesse de le marteler, tellement surchargées !

    Alors, faut-il que cela cesse, finalement ? Et si on se hâtait lentement…

  • CMRDS 2013 : le reportage

    En doublant le nombre de campeurs de son UDT, qui a réuni 150 participants , l’Action française n’a fait, du 25 au 31 août au Château d’Ailly près de Roanne, que recueillir les fruits légitimes d’une année militante très riche ...

    ... — merci Taubira ! —, tout en amplifiant par un saut quantitatif plus qu’appréciable la dynamique observée depuis trois ans et que la vingtaine d’adhésions enregistrées parmi les nouveaux campeurs sur six jours seulement — les filles un moment surpassant les garçons — n’a fait que vérifier.

    Première chose : la montée du drapeau devant lequel, chaque matin, aura lieu le rassemblement, à 8h10, et sera chantée La Royale.

    Le château d’Ailly Quelques tentes... ...et une bonne ambiance permanente.

    C’est que l’Action française, conformément à sa tradition, sait allier l’action et la raison : délaissant un activisme et un intellectualisme également stériles, préférant mettre l’intelligence au service du bien commun, elle a toujours refusé la démagogie, faisant confiance aux compétences diverses de ses militants, mais exigeant toujours d’eux le maximum. Le stand des livres, dans la salle de conférence

    C’est pourquoi elle sait marier — un mariage, celui-là, qui n’est pas contre-nature — l’enseignement d’une doctrine forte et toujours réactualisée à la préparation physique aux luttes à venir, l’un ne pouvant aller sans l’autre. D’où un programme de travail — oui de travail, mais toujours dans la bonne humeur — sur plusieurs plans.

    Tout d’abord, le matin, une double série de conférences : une première, axée sur les fondamentaux de la doctrine, sans cesser d’être en lien avec les révolutions nihilistes en cours, la seconde développant le thème retenu pour l’UDT 2013 : « Reprendre le pouvoir ». Un auditoire attentif

    C’est ainsi que, le lundi matin, après un questionnaire de niveau et une première revue de presse — créée par Maurras pour l’AF quotidienne avant la première guerre mondiale —, l’africaniste Bernard Lugan a ouvert la première série de conférences par la géopolitique — une autre tradition de l’AF —, en l’occurrence celle des Printemps arabes. Bernard Lugan évoquant les printemps arabes

    Le lendemain, François Marcilhac, directeur éditorial de L’AF 2000, traita à fond la question du mythe révolutionnaire de l’égalité, au nom duquel l’actuel gouvernement prétend imposer une « réforme » totalitaire de civilisation. Le mercredi, ce fut au tour de Stéphane Blanchonnet d’évoquer différentes figures de la légitimité — notamment Jeanne d’Arc et Antigone —, s’appuyant sur des textes fondamentaux de Maurras dont l’actualité est saisissante. N’oublions pas que pour Maurras, c’est Créon l’anarchiste car sa démesure dissout l’Etat quand Antigone, qui respecte les lois non écrites, est la « petite légitimiste ». Une légitimité avec laquelle Hollande a rompu... Le jeudi, le jeune philosophe Paul C. a abordé la question de la rupture anthropologique, démarche nihiliste qu’il n’a pas hésité à faire remonter à la révolution française et qui aujourd’hui atteint son paroxysme avec le mariage homo, la théorie du gender, la PMA et la GPA, sans oublier la réduction des embryons humains au statut de matériau pour la recherche scientifique ou, bientôt, la légalisation de l’euthanasie... Vendredi, enfin, Léo G. et Pierre B., jeunes intellectuels d’Égalité & Réconciliation Rhône-Alpes venus au camp animés par une saine curiosité politique, abordèrent la question des racines catholiques du courant social d’Action française, ainsi que l’histoire du Cercle Proudhon. Léo G. et Pierre B.

    La seconde série de conférences tourna plus spécifiquement autour du thème du camp, Reprendre le Pouvoir : Philippe Mesnard, rédacteur de l’ancienne revue Les Epées, évoqua, après une année de contestation qui se cherche un second souffle, l’Extension du domaine de la lutte,... Philippe Mesnard

    ... tandis que Sylvain Roussillon, un des responsables historiques de la Génération Maurras des années 90 fit l’histoire des tentatives insurrectionnelles notamment royalistes afin d’en tirer des enseignements. Sylvain Roussillon

    Le sociologue Michel Michel évoqua les conditions du coup d’Etat,... L’auditoire durant la conférence de Michel Michel

    ... avant que, clôturant la semaine, François Marcilhac ne reprenne la parole pour mettre en valeur la confluence des deux séries de conférence, en traitant de l’ouvrage majeur de Pierre Boutang Reprendre le pouvoir : reprendre concrètement un pouvoir confisqué par l’oligarchie ploutocratique suppose en effet préalablement de reprendre la question même du pouvoir en montrant à nos concitoyens combien la démocratie est une imposture car elle est le règne du mensonge.

    François Marcilhac commentant Reprendre le Pouvoir

    OUI, IL FAUT DÉLÉGITIMER LA RÉPUBLIQUE AUX YEUX DE NOS CONCITOYENS, en leur faisant perdre ce réflexe, acquis à l’école et entretenu par les media, de la considérer comme synonyme du bien commun et de la liberté, alors qu’elle n’est dans les faits que la dictature des ploutocrates et le règne de l’étranger. La république ne va-t-elle pas jusqu’à nous rendre étrangers à nous-mêmes via notamment une immigration galopante ou des lois sociétales qui sapent les fondements de notre civilisation gréco-latine et chrétienne en sapant l’identité du peuple, de la société, jusqu’à celle des personnes (théorie du gender) ?

    Faire perdre toute légitimité à la république, c’est engager cette contre-révolution des esprits et des cœurs comme étape préalable à la contre-révolution politique. Créer un état d’esprit royaliste, comme disait Maurras...

    Car il s’agit bien de reprendre le pouvoir. Les ateliers politiques de l’après-midi sur les fondamentaux de la doctrine maurrassienne (politique naturelle, égalité et progrès, démocratie et libéralisme, nationalisme, politique et morale, royalisme, les institutions et la décentralisation) précédaient des ateliers pratiques (tracter, afficher, animer une section, faire face à la répression, communiquer, animer les réseaux sociaux, etc.) plus concrets, avant que la pratique sportive (mens sana in corpore sano) ne termine, ou presque, une journée de formation bien remplie, car chaque groupe devait préparer à tour de rôle une revue de la presse sur les événements politiques de la journée et la lecture qu’en faisaient les media. L’échauffement Une partie de balle au pied Initiation à la boxe anglaise La revue de la presse concilie information, analyse critique et prise de parole.

    Notons aussi la venue de deux invités de marque, le vendredi, pour clore la trop courte semaine du CMRDS au château d’Ailly. Alain Soral, président d’Egalité et Réconciliation, prononça une allocution sur le thème « La Révolte des nations », suivie d’un débat approfondi : où comment la nation demeure le seul rempart contre la dictature de l’oligarchie mondiale. Stéphane Blanchonnet, président du Comité directeur de l’AF, annonçant l’intervention d’Alain Soral, président d’Egalité et Réconciliation

    Quant à Maître Pichon, fondateur du Collectif des Avocats Contre la Répression Policière (CARP) , il évoqua la répression d’un gouvernement qui, ne se contentant plus d’être illégitime, flirte avec l’illégalité dans les méthodes employées pour réprimer un mouvement national historique de refus d’un totalitarisme d’un nouveau ...genre. Et dire que certains benêts de droite regardent encore Manuel Gas avec les yeux de Chimène ! Maître Pichon s’opposa également avec virulence à la guerre américaine dans laquelle Hollande veut nous embarquer... avant de joindre sa voix aux chants d’AF qui ponctuent les repas et lancent la veillée. Un indispensable outil de travail...

    Le dernier soir, Antoine Desonay, secrétaire général des étudiants, dresse le bilan du camp... ...et suscite l’enthousiasme général.

    Non contents de participer activement à la semaine de formation la plus exigeante du paysage politique étudiant, nos militants ont terminé samedi 31 en encadrant la manifestation du Printemps des Libertés (voir la vidéo ici) au cours de laquelle Olivier Perceval, Secrétaire Général, a pris la parole au nom de l’Action française.

    Olivier Perceval s’exprimant au Printemps des libertés

    Si le déroulement du camp préfigure celui de l’année militante, alors celle-ci fera date. La qualité des interventions et des participants nous permet d’afficher un optimisme et une confiance dont nous aurons besoin tout au long de l’année : « Au nom des résultats acquis, en vue des résultats possibles, l’Action française demande à tous les royalistes, anciens ou nouveaux, un concours ardent, dévoué, incessant. » (Charles Maurras, Si le coup de force est possible)

    ET POUR QUE VIVE LA FRANCE, VIVE LE ROI !

    L’ÉQUIPE DU CMRDS

    Merci à FiX pour le reportage photos.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?CMRDS-2013-le-reportage

  • Israël : le chaînon manquant dans le puzzle syrien

    Tribune d’Adrian Salbuchi.
    Alors que le monde retient son souffle, se demandant quand les États-Unis et ses alliés vont attaquer la Syrie, les gouvernements occidentaux avec leurs médias traditionnels bien huilés semblent ignorer un joueur clé qui est resté étrangement silencieux durant cette crise : Israël.
    Aujourd’hui, la puissance américaine repose en grande partie sur son armée terrifiante, son complexe industriel-financier – et son influence médiatique mondiale. Mais ce pouvoir s’érode rapidement parce que, à l’ère de l’Internet, le pouvoir est de plus en plus une question de prestige, de crédibilité et de confiance, des domaines où les États-Unis sont en train de tomber bien bas.
    L’interventionnisme américain est devenu beaucoup trop flagrant au cours des vingt dernières années. La guerre des Balkans à la fin des années 1990, avec le bombardement de Belgrade, a déclenché des alarmes initiales, en particulier parmi les pays non-alliés, car, couplée avec la guerre du Golfe de Bush Senior en 1991, il est devenu clair que l’hégémonie américaine internationale était résolue à conquérir le monde entier, en particulier avec une ex-Union soviétique écartée.
    Mais ce qui a vraiment fortement mis tous les clignotants au rouge fut l’Irak. Les fausses accusations d ’« armes de destruction massive » comme prétexte de Baby Bush [Bush Junior] pour détruire tout un pays, juste pour qu’il puisse déloger un ancien associé indésirable, Saddam Hussein, furent manifestement obscènes et prouvèrent à beaucoup que l’hégémonie américaine mondiale était officiellement hors de contrôle.
    À l’époque, l’Amérique avait encore l’excuse des horribles attaques terroristes du 11 Septembre à New York et à Washington pour justifier son bellicisme massif. Mais la crédibilité américaine prit un rude coup lorsque George W lui-même finit par admettre que :
    (a) il n’y avait aucun lien d’aucune sorte entre Saddam et le méchant Oussama, qui aurait soi-disant perpétré le 11 Septembre (hélas ! nous ne saurons jamais, parce que plus tard Obama a jeté Oussama dans l’océan…) ;
    (b) il n’y avait incontestablement, assurément et sans équivoque aucune, pas d’armes de destruction massive en Irak… Ajoutez à cela le poids de preuves croissant selon lesquelles le 11 Septembre pourrait avoir été une attaque sous faux drapeau…
    Alors, l’Amérique dut concevoir un nouveau système de guerre, ou plutôt un nouveau système pour entrer elle-même en guerre contre ses cibles, sélectionnées comme étant des « États voyous ». Il n’est plus suffisant d’aller à la télévision accuser tel ou tel pays d’être un « danger pour la paix mondiale » ou qu’il « n’a pas le genre de démocratie que nous voulons voir » comme Hillary Clinton le déclara lors d’une visite en Égypte pas plus tard que l’année dernière…
    Non. Quelque chose de nouveau devait être inventé : le « printemps arabe », qui est le code pour inciter, déclencher et manigancer des troubles civils dans les pays cibles qui peuvent ensuite dégénérer, le cas échéant, en véritable guerre sociale. Et si le gouvernement du moment ne comprend toujours pas le message et insiste en s’accrochant au pouvoir, alors les agences de renseignement des États-Unis, du Royaume-Uni, d’Israël et d’autres peuvent intensifier la destruction nationale manipulée jusqu’à une totale guerre civile. Libye, Syrie, Égypte, Afghanistan, Irak…
    Manigancer de telles guerres dans tout le Moyen-Orient a fondamentalement nécessité :
    (a) identifier qui seraient les « combattants de la liberté » – pour la plupart des voyous, des terroristes, des guérilleros, des soldats de fortune et un large assortiment de violents mercenaires ;
    (b) ensuite, de les armer avec des armes mortelles high-tech (mais pas trop « high » quand même), de les financer pour s’assurer qu’ils puissent faire ce qu’ils veulent à l’intérieur du pays cible ;
    (c) de les lâcher sur les villes d’Égypte, de Libye, de Syrie et d’ailleurs, tout comme ils l’ont fait (et le font encore) à l’intérieur de l’Irak.
    Et si tout cela ne fonctionne pas, alors il suffit d’ordonner à plusieurs escadrons de chasse de l’OTAN de bombarder ce fichu lieu et de fournir des données satellites aux « combattants de la liberté » locaux afin qu’ils puissent exécuter des opérations style Hollywood – telles que l’assassinat en direct à la TV de Mouammar Kadhafi et de sa famille, accompagné des ricanements d’Hillary Clinton sur CBS TV.
    Mais le cas de la Syrie est différent
    Le monde ne se laissera plus embobiner par l’Amérique. Des secteurs croissants de la communauté internationale commencent à comprendre que ces bandes d’assassins violents, de violeurs et de criminels – alias les combattants de la liberté syriens – ont été armés, entraînés, financés et ont reçu le plus total soutien des médias grâce aux États-Unis et à leurs alliés.
    Le département américain des sales tours est actuellement en plein délire, essayant de mettre sur le dos du gouvernement de Bachar Al-Assad les récentes attaques aux armes chimiques, mais cela ne remporte qu’un très faible taux de crédibilité. Le bon sens dicte que ce serait un suicide pour le président Bachar al-Assad de tuer ses propres citoyens – y compris les enfants – dans un quartier de Damas, quand ses vrais ennemis sont les terroristes et les délinquants soutenus par l’Occident, qui tente de conquérir son pays.
    Pourquoi Assad donnerait-il à ses ennemis « le prétexte parfait » pour une attaque armée contre la Syrie ? Le bon sens nous dit que Assad est sûrement en train de dire la vérité lorsqu’il accuse ces mêmes terroristes de cette attaque « sous fausse bannière » comme moyen d’amener l’OTAN à leur côté, avec ses jets, ses bombes à fragmentation et napalm.
    Chaque fois que nous entendons parler de ces attaques terroristes épouvantables nous devons comprendre deux questions fondamentales :
    (1) qui bénéficie de telles attaques ;
    (2) suivre la piste de l’argent…
    Aujourd’hui, la crédibilité, la confiance et le prestige de l’Amérique sont tombés si bas que même le parlement britannique a finalement désavoué toute intervention armée par le Royaume-Uni, au moins jusqu’à ce que l’ONU ou quelque entité véritablement indépendante digne de confiance produise des preuves irréfutables de qui a perpétré ces odieuses atrocités à l’arme chimique en Syrie la semaine dernière.
    Donc David Cameron ne peut pas pour l’instant suivre en mode « petit caniche » derrière Obama, comme son prédécesseur Tony Blair le fit docilement derrière George W. il y a une dizaine d’années sur l’Irak.
    Mais regardons trois facteurs qui font défaut dans l’analyse en cours sur la crise syrienne :
    1) Israël
    Depuis les deux guerres du Golfe, l’Amérique a mené les guerres des Israéliens pour leur compte. Dans le cas de l’invasion et de la destruction de l’Irak en 2003, c’était tellement évident que les mêmes néoconservateurs qui en 1996-1997 planifièrent la guerre contre l’Irak dans leur think tank « Projet pour un nouveau siècle américain » (PNAC) – Paul Wolfowitz, Richard Perle, Dick Cheney, Condoleezza Rice, Bush, Douglas Feith, David Wormser et d’autres – mettraient plus tard à exécution cette guerre en 2003 en tant que responsables de haut rang dans le régime de George W. Bush. La principale raison : Saddam Hussein était alors la plus grande menace pour « l’allié démocratique et préféré » Israël.
    Plusieurs de ces néoconservateurs – Douglas Feith, David Wormser, Richard Perle et d’autres bushistes – avaient déjà été jusqu’à préparer un rapport sur la stratégie pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en 1996 intitulé « A Clean Break : A New Strategy for Securing the Realm » [Rupture franche : une nouvelle stratégie pour sécuriser le royaume] qui, encore une fois, ciblait à l’époque l’Irak comme ennemi-clé d’Israël.
    Donc, la guerre en Irak fut dans une large mesure une guerre par procuration qui profita seulement à Israël, devenant un énorme casse-tête pour l’Amérique, qui perdit des milliers de ses fils.
    Comme l’ancien Premier ministre de Malaisie, Mahathir Bin Mohammed, le fit remarquer avec sa célèbre phrase : « Les Juifs gouvernent le monde par procuration. Ils obtiennent des autres qu’ils se battent et meurent pour eux. »
    2) Israël
    Le rôle excessif et dominateur que le sionisme joue dans la politique américaine, dans la finance américaine, dans les universités américaines, dans les médias traditionnels américains, y compris Hollywood, « l’industrie du divertissement », et sur la politique étrangère américaine, a pratiquement été prouvé. La question vitale aujourd’hui se situe au cœur d’un débat d’une portée de plus en plus considérable parmi l’intelligentsia américaine, qui, bien sûr, est étouffé par les médias dominants.
    L’une de ses étapes a été jouée par deux de ses prestigieux professeurs – Stephen Walt, ancien doyen de la John F. Kennedy School of Government à l’université d’Harvard et son collègue John Mearsheimer, professeur de sciences politiques à l’université de Chicago – qui publièrent en 2007 leur livre révolutionnaire : Le Lobby israélien et la politique étrangère américaine. (*)
    Ils y montrent d’une manière très convaincante et bien documentée l’étendue considérable et puissante de l’influence que le lobby « Israël First » exerce sur les médias américains, les banques, le Congrès, le département d’État et le Pentagone, où ils sont capables de faire pencher la balance systématiquement en faveur d’Israël, quel qu’en soit le coût. Peu importe que ce soit bon ou mauvais.
    Et le coût pour l’Amérique a été extrêmement préjudiciable à l’intérêt national. C’est là que réside l’une des racines les plus importantes du mépris, de la méfiance et même de la haine que des portions croissantes de l’opinion publique mondiale ressentent envers les États-Unis et ses principaux alliés.
    3) Israël
    Le problème du président Barack Obama en ce moment est que l’establishment militaire américain est très conscient des enjeux de toute « attaque préventive » contre la Syrie et, plus important encore, contre l’Iran. Une intervention contre l’un ou les deux pays conduira sans aucun doute à une guerre massive au Moyen-Orient.
    Regardez une carte : la Syrie et l’Iran se situent carrément à l’intérieur de la sphère d’intérêt géopolitique vitale de la Russie, ce qui est déjà une lourde intrusion occidentale. Lisez sur leurs lèvres : la Russie dit : « Pas un pas de plus ! »
    L’Amérique ferait bien de réfléchir à deux fois ou même à trois fois avant de faire quoi que ce soit d’inconsidéré…
    Mais voilà le problème : depuis qu’Israël a été forcé de quitter le Sud-Liban en juillet 2006 par les forces bien armées et entraînées (par l’Iran et la Russie) du Hezbollah commandées par Nasrallah, l’État juif panse ses blessures ; fureur noire et vengeance brûlent dans le cœur du sionisme.
    Depuis que Bibi Netanyahu est revenu au pouvoir en 2011, Israël est passé en mode de guerre préventive, utilisant le programme nucléaire inexistant de l’Iran comme prétexte. Depuis ces quatre ou cinq dernières années, Israël menace l’Iran d’une attaque militaire presque tous les jours, avec Washington, Londres et Paris, nerveusement complaisants…
    Cependant l’armée américaine est douloureusement consciente qu’il y a une part de vérité dans les paroles de l’ancien Premier ministre Mahathir. Ils ne veulent pas encore mener une autre guerre israélienne, cette fois en Iran. Donc, ils ont agi comme frein, ce qui se reflète en la prudence croissante d’Obama en ce qui concerne l’Iran, allant même jusqu’à dépêcher ses huiles en Israël pour calmer Netanyahu, essayant de s’assurer qu’Israël ne lance pas une attaque préventive unilatérale sur l’Iran qui entraînerait les États-Unis dans un conflit massif au Moyen-Orient, dont les résultats sont loin d’être clairs.
    En fait, une défaite américano-britannique au Moyen-Orient pourrait très bien signifier le début de la fin de l’Amérique en tant que superpuissance mondiale. La Russie (et la Chine) regardent d’un œil perçant le Moyen-Orient… Ils ne clignent pas des yeux…
    La stratégie militaire américaine en cours indique que si la Maison Blanche doit se mesurer à l’Iran, il faut d’abord sortir la Syrie. Au moins, cela semble la promesse bateau de l’Amérique pour garder les chiens de guerre de Netanyahu à distance.
    Mais les semaines se sont transformées en mois, les mois en années et les sionistes en Israël, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en France et ailleurs sont de plus terriblement impatients.
    Ils veulent leur Jour J maintenant !
    Si la route de Téhéran doit passer par Damas, alors Amérique : prends Damas maintenant !
    Depuis trois ans, les États-Unis manigancent la guerre civile du « printemps arabe » en Syrie mais Bachar al-Assad est toujours là. La Russie est derrière lui.
    Un vote unanime du Conseil de sécurité de l’ONU contre la Syrie n’est plus une option. Le Parlement de Grande-Bretagne vient de dire non à David Cameron, et le soutien du président français François Hollande aux États-Unis manque de poids : malheureusement pour le Français, cela fait de nombreuses décennies que la France n’est plus en mesure de décider de l’issue d’une guerre, où que ce soit… Maintenant, nombreux au Congrès américain sont ceux qui rouspètent…
    Alors, Monsieur le « CEO », [Chief Executive Officer, PDG] des États-Unis d’Amérique Barack Obama : la décision vous appartient maintenant !
    Vous pouvez soit entrer en conflit avec la Syrie aujourd’hui – aujourd’hui, même – sous les applaudissements unanimes des sionistes en Israël, du Congrès, des banques et marchés mondiaux, des grands médias du monde entier, soit vous vous retirez et votre prestige, « M. Le Président », est anéanti.
    Vous serez mis au pied du mur. Et un président menteur n’est pas président du tout.
    M. Poutine ne le sait que trop bien, et c’est pourquoi il maintient une puissante flotte russe errant dans les eaux de la Méditerranée au large des côtes de la Syrie…
    Encore une fois, honte à toi, Amérique !
    Un autre beau pétrin dans lequel le cheval de Troie israélien t’aura mise…
    Adrian Salbuchi, french Irib, 2/09/2013
    Adrian Salbuchi est analyste politique international, chercheur et consultant. Auteur de plusieurs ouvrages sur la géopolitique en espagnol et en anglais (y compris Le gouvernement World Coming : Tragédie & L’espoir ), il est aussi  conférencier en Argentine et commentateur à la radio et à la télévision.
    Il écrit des éditoriaux pour RT espagnol ainsi que RT anglais, et est  régulièrement invité à la radio des médias alternatifs et à des émissions de télévision aux États-Unis, en Europe et en Amérique latine.
    Traduction libre : D. Goldstein
    (*) Voir aussi l’article de Polémia (RS, 27/11/2007, rediffusé, en raison de l’actualité, le 6/09/2013)
    Syrie :Syrie : le lobby israélien et la politique étrangère américaine
    http://www.polemia.com/israel-le-chainon-manquant-dans-le-puzzle-syrien/

  • Le billet du Prince : Dialogue avec Platon (Philosophe de la Grèce antique)

    Le "Maître". venait de débarquer de la trirème en provenance d’Alexandrie. Sur le quai du Pirée ses disciples, ses amis étaient venus l’accueillir. Tous avaient hâte de dialoguer avec lui. Parvenus à l’Académie, fondée par lui, ils s’installèrent sur l’herbe, à l’ombre des oliviers, pour écouter Platon.

    Son ami Archytas de Tarente lui dit :

    — Cher Maître et ami raconte nous ton voyage en Egypte.

    Assis sur un banc, Platon commença son récit.

    — Dès mon débarquement à Thèbes, je fus accueilli par une délégation qui me conduisit auprès des "Prophètes", les Grands Prêtres d’Amon-Ré. Ces initiés me parlèrent d’une île-continent qui avait disparu il y a plus de 20.000 ans, l’Atlantide.

    — Pourquoi avait-elle disparue, demande Eudoxos, un de ses disciples ?

    — Il faut, tout d’abord, que je vous explique ce que fut l’Atlantide, répondit Platon. Grâce à leur haute connaissance en mathématique, géométrie, astrologie, en sciences et technoligie, les Atlantes avaient édifié une civilisation très développée, riche et puissante. Avant la disparition de ce continent, les Atlantes étaient gouvernés par la classe des oligarques qui se partageaient le pouvoir, tous les cinq ou sept ans, tous les pouvoirs.

    — Et les individus, le peuple, quelle place a-t-il dans ce schéma, demande Aristote, son disciple préféré ?

    — Le peuple, répondit Platon, avait été réduit, non pas en esclavage mais pire que cela. En effet la Gouvernance avait mis au point un petit cristal que l’on introduisait dans la fontanelle de la plupart des nouveaux nés. Ainsi ces ilotes, dont la responsabilité et la volonté avaient été annihilées, obéissaient aux stimulations d’une machine que la caste des oligarques programmait à volonté. et pour mieux maintenir cette masse sous obédience on les abrutissait de musique ou plutôt de sonorités bruyantes et incohérentes qui décuplaient leurs instincts de bestialité, et uniquement, surtout lorsqu’ils étaient autorisés à danser lors des grands rassemblements, sorte de bacchanales hideuses. Leur temps était employé à des travaux obligatoires qu’ils n’avaient pas le pouvoir de contester, et pour cause.

    Pour détendre l’atmosphère et la tension ambiante, Eudoxos dit : " Maître, parle nous de la danse" !

    Platon réplique :

    — Par delà la parole il est un autre langage, car la où la parole devient pauvre naît alors la danse sacrée. Regarde la parade nuptiale des grandes grues, des colibris ou encore des tétras- lyre. Cet hymne à la vie est à la fois intégration de la spirale, car tu virevoltes comme une toupie, mais aussi contrôle et équilibre dans l’espace où tu te meus. Le bon de la danse te permet de retrouver l’unité première, où corps et âme, créature et Créateur se retrouvent, se soudent hors du temps en une extase unique. La danse clame l’identification à l’impérissable. Cela n’a rien à voir avec les sauts d’une masse conditionnée pour n’être que des kangourous ivres et en rut.

    Un disciple dit : "Dans cette civilisation dont tu nous parle, Maître, quels sont les rôles de l’éducation et celui de l’enseignement" ?

    Platon dit : — Habituellement dans notre civilisation, l’éducation est réservée aux familles, choisies choisies pour devenir l’élite de demain. Les anciens forment les jeunes au respect des valeurs, de l’éthique, le beau, le bien et le vrai, base de notre civilisation. L’enseignement est le but que se fixe notre Académie où sont dispensées toutes les matières nécessaires pour forger des "personnalités" afin d’acquérir les connaissances permettant d’affronter la vie, et non pour accumuler des données sans rapport les unes avec les autres. Dans ce sens l’enseignement fait appel à la nature humaine dans sa diversité, comme je vous l’ai enseigné, car l’être humain est composé d’un corps, d’un esprit et d’une âme qu’il est nécessaire de forger pour affronter une vie à continuer de construire.

    Dans le cas de l’Atlantide, d’après ce que m’ont rapporté les Grands Prêtres d’Amon-Ré, éducation et enseignement des masses consiste à éradiquer l’âme des castes, condamnées à leur insu à demeurer inférieures. Plus d’aspiration à une quelconque liberté, plus de prise de conscience grâce aux technologies et manipulations génétiques. La déséducation nationale ne forme plus qu’un conglomérat coupe des réalités de la vie, où le mot âme est devenu tabou, car c’est un espace infini qui donne peur aux oligarques.

    — Mais alors Maître, ces Atlantes ne gouvernent-ils pas dans la perspective du bien commun, d’une éthique, d’un respect de chacun et des uns envers les autres ?

    — Chacun de vous, rétorque Platon, sait que la véritable politique est au service du plus grand bien commun, pour l’unité de la cité. En abolissant les lois qui fondent la famille, les Atlantes ont détruit le corps social. Alors nous pouvons conclure à la fin du politique. Pour y parer les Atlantes ont d’abord créé une démocratie qui excluait les "sans cervelle" devenus esclaves. Cette démocratie fondée sur l’égalité (une inégalité jamais nommée) considérée comme un symbole. Au fil des siècles cette notion devint la perversion d’un idéal conformiste institutionnalisé. Puis elle se transforma en une tyrannie éthique et intellectuelle, un totalitarisme implacable exercé par les oligarques qui tolèrent les actions et les jugements d’autrui à une seule condition : qu’ils répondent à leur propre critère. C’est ainsi que la démocratie des Atlantes s’est transformée en tyrannie fondée sur la soif du pouvoir et de l’or. En résumé le bien commun est supposé être fondé sur la justice et sur des lois qui devraient se référer aux valeurs et à l’éthique de la civilisation.

    — Maître, dit Archytas de Tarente, lorsque la justice transgresse à volonté et impunément les racines fondamentales de l’humain, ne serait-ce pas la cause principale de la disparition du continent Atlantide englouti par les flots ?

    — La justice, dit Platon doit être simple. Elle ne doit pas être un spectacle. Gardons nous de cette justice théâtrale qui se transforme en parodie, en comédie et en mensonge systématique. celle qui ne recherche pas les torts et ne console pas les victimes. Il n’est bon ni souhaitable de soustraire les biens des gens de bien, pour gaver les gens de peu. Les lois ne sont ni ne doivent être élastiques. une loi ne doit pas être interprétée sinon c’est la non loi, celle du puissant qui se croît tout pouvoir parce qu’il le détient par des votes soi disant démocratiques d’une multitude de bonne foi. Pour toutes ces raisons, en effet, manipulation génétiques, euthanasie, distorsion de l’éducation et de l’enseignement, éradication de l’âme, enterrement du bien commun, justice partisane, ajoutez à cela la colère de la nature, l’Atlantide fut effacée de la carte engloutie par les flots... C’était une civilisation qui se croyait parfaite.

    De nos jours certains réussirent à se débarrasser de "l’ancien cristal" enfoncé dans la fontanelle. Ils se réunissent pacifiquement, sans violence, la nuit avec leur veilleuse pour lire des textes de nos grands écrivains, prier ou chanter. Cela dérange la gouvernance qui les pourchasse, les bastonne, les emprisonne et les fiche. Ils sont porteurs de l’Amour, l’amour de leur terre, l’amour du beau, du bon et du vrai, ils disent l’amour du travail bien fait et l’écoute de l’autre. Ils ont repris leur dignité en main. Ce sont les Hommes de demain avec leur courage et leur vérité.

    Henri Comte de Paris Duc de France - IMRF

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-billet-du-Prince-Dialogue-avec

  • Le régime grec « prépare » l’arrivée de maires de l’Aube dorée

    « Le parti ultranationaliste l’Aube dorée pourrait contrôler des municipalités à l’issue des élections municipales de mai 2014. Le parti post-communiste Syriza a déjà donné pour instruction à ses électeurs de soutenir, en cas de deuxième tour opposant un candidat du Parti conservateur Nouvelle Démocratie et un candidat ultranationaliste, le candidat conservateur. Le système politique en place suit désormais, dans son combat contre l’aube dorée, la stratégie suivante : « Si nous ne pouvons pas les empêcher de faire élire des maires, nous allons rendre les maires inutiles. » La première étape a été la dissolution de la police municipale, une force de police faible qui était sous le contrôle du maire. L’objectif de cette suppression n’est pas de réaliser des économies, car les membres de cette police municipale ont été réengagés au sein de la police grecque qui est nettement mieux équipée. Cette dernière se trouve sous la direction du ministre de l’intérieur. En supprimant la police municipale, le système politique en place empêche les futurs maires de l’Aube dorée d’utiliser ces forces de l’ordre pour protéger des rassemblements ou des marches de membres de leur parti.

    Un quotidien proche du Parti conservateur Nouvelle Démocratie a publié des informations mettant en avant le fait qu’une réforme des élections municipales et régionales est en préparation.
    L’objectif est de ne plus permettre à un seul parti de contrôler l’organe législatif d’une municipalité ou d’une région. Le maire ou le dirigeant de la région pourrait se retrouver sans majorité de son parti au sein du Conseil municipal. ou régional. Les autres partis pourraient ainsi au sein de municipalités prises par un maire de l’Aube dorée rejeter toutes  les décisions du maire. »

    Source Lionel Baland

  • La stratégie du chaos

    De Jean-Yves Le Gallou :

    "Chaos en Afghanistan, chaos en Palestine, chaos en Égypte, chaos au Liban, chaos en Irak, chaos en Syrie. Ce n’est évidemment ni le fruit du hasard, ni de quelconques maladresses mais d’une volonté machiavélique : « Diviser pour régner. » C’est une catastrophe humanitaire avec des centaines de milliers de morts et des millions de personnes déplacées. C’est aussi une catastrophe politique.

    La politique traditionnelle de la France, monarchique comme républicaine, aux échelles du Levant était la protection des minorités chrétiennes. Nous nous acharnons à détruire les régimes qui les protégeaient en Irak, en Syrie, en attendant les répercussions au Liban.

    Nous avons le plus grand mal à contenir l’immigration et le flux de réfugiés à nos frontières et nous conduisons des politiques qui multiplient leur nombre en provoquant le déplacement des populations.

    Nous avions des intérêts pétroliers et économiques en Iran (qui était le premier acheteur de voitures Peugeot), nous les avons sacrifiés car, dans la guerre ethnico-religieuse entre les chiites et les sunnites, nous avons choisi, sans raison valable, les sunnites. Et la guerre contre la Syrie apparaît de plus en plus comme un simple préalable à une agression contre l’Iran. Dans la logique de Kerry et Netanyahou, la Syrie n’est qu’un simple domino à faire tomber avant de s’attaquer au gros morceau perse.

    Nous nous alignons ainsi sur la position d’Israël mais aussi de l’Arabie saoudite et du Qatar, ces monarchies obscurantistes qui financent avec l’argent du pétrole des mosquées et des prédicateurs fondamentalistes en France.

    Nous prétendons combattre le terrorisme islamiste mais nous soutenons les Frères musulmans et armons des séides d’Al-Qaïda. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Des avortements en fonction du sexe de l'enfant

    Le Daily Telegraph a équipé en février 2012 4femmes enceintes d'origines différentes - notamment indo-pakistanaise - d'une caméra cachée. Il les a envoyées dans 9 cliniques du Royaume-Uni pour demander un avortement au motif que le sexe de leur foetus ne leur convenait pas. Si la majorité des médecins ont refusé, 2 ont accepté.

    Le journal britannique a ensuite révélé que le parquet britannique a décidé, "dans l'intérêt du public", de ne pas poursuivre les deux médecins en dépit du fait qu'il y a "suffisamment de preuves" pour le faire.

    Le ministre de la Santé Jeremy Hunt a alors exigé "des clarifications urgentes" au conseiller juridique du gouvernement et rappelé que des avortements fondés sur le choix des sexes étaient "hors la loi et totalement inacceptables".

    Imaginez qu'un grand quotidien français effectue le même type d'enquête en France... Mais non, le seul à avoir fait le même type de reportage, c'est L'Homme Nouveau. Et il n'y a eu aucune suite judiciaire malgré les incitations du Planning familial à violer la loi.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/