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  • Méridien Zéro : "Panoram Actu : LA FRANCE CRAQUE !" - Avec la participation de Adrien Abauzit.

    Retour sur l'émission de Méridien Zéro du vendredi 1er novembre. Un panorama actu explosif !
    A la barre le Lt Sturm qui reçoit Xavier Eman, Adrien Abauzit, PGL et Guillaume Lenormand pour analyser avec eux ce qui s’apparente de plus en plus à un climat insurrectionnel.

     

    A la technique Lord Gandalf.
    A écouter ici

     

    http://www.scriptoblog.com/

  • Prostitutions, nouvelles frontières

    L’aile gauche du  PS mobilise aujourd’hui  contre Manuel Valls  ses relais dans les syndicats lycéens et étudiant   FIDL, UNL et Unef pour  faire descendre dans la rue idiots utiles et têtes de linottes  afin de  protester contre l’expulsion des clandestins « en situation de scolarisation ». C’est aussi ce mardi que l’Assemblée nationale  débute l’examen de la proposition  de loi déposée par le député socialiste Maud Olivier qui entend punir, comme c’est le cas dans certains pays scandinaves, les clients des prostitué(e)s.  Ce texte sera examiné en commission spéciale à l’Assemblée Nationale, le Sénat organisera demain un débat réunissant des prostituées, des juristes, des universitaires, des médecins, des chercheurs, des membres d’associations spécialisées…

    Pour réagir à cette volonté de  de criminaliser plus avant le recours à la prostitution, et s’inspirant de la célèbre pétition des 343 salopes avouant en 1971 dans les colonnes du Nouvel  Obs avoir avorté et réclamant la légalisation de cette pratique, le magazine Causeur d’Elisabeth Lévy a publié  Le manifeste des 343 salauds…

    Ledit manifeste  revendique le droit d’avoir recours à des prestations tarifées avec des professionnel(le)s du sexe.  « Homos ou hétéros, libertins ou monogames, fidèles ou volages, nous sommes des hommes »  refusant que  « des députés édictent des normes sur nos désirs et nos plaisirs ».  Mme Lévy entend ici défendre par ce manifeste,  reprenant  et détournant avec un malin plaisir  les éléments de langage des féministes,  le droit à la différence , le droit de jouir  et la cause des hommes . Pour l’universitaire de gauche  Esther Benbassa, qui animera le débat au Sénat, « le manifeste des 343 salauds est un texte de beaufs!« 

    Une manifeste  signé aussi bien par le mari de Frigide Barjot  Basile de Koch, l’avocat de DSK,  Richard Malka,  Frédéric Beigbeder ou Nicolas Bedos que par Ivan Rioufol et Eric Zemmour,  heureux  certainement, comme le confesse Elisabeth Lévy d’avoir  cédé à  » l’envie d’emmerder les féministes » d’aujourd’hui.

    Rappelons que déjà, sous la précédente majorité UMP, des mesures visant à criminaliser les clients des prostitué(e)s  avaient  été édictées. Mais la socialiste Maud Olivier entend aller beaucoup plus loin. Certes,  les élus campant sur la même ligne que Mme Olivier voulaient  punir jusqu’à  un an de prison  les hommes ayant des relations sexuelles tarifées , prétention revue à la baisse puisque le client se verrait passible désormais  d’une amende de 1500 euros , le double en cas de récidive.

    Mais comme avec les socialistes Ubu est Roi, ce projet n’entend pas interdire pour autant la prostitution qui restera légale.  Bref un ou une prostituée sera toujours libre de louer pour un temps donné une partie de son corps,  mais il sera interdit par  la loi de la lui payer…

    Le contraire eut été étonnant,  le  gouvernement, par la voix de la porte-parole  et ministre des droits de la femme, Najat Vallaud-Belkacem soutient le vœu  des députés socialistes. Hier  sur le plateau de BFM Politique-RMC-Le Point,  elle ne s’est pas contentée, fidèle à ses marottes de lobbyiste,  de rappeler  aussi son  souhait de voir spécifiée, dans les manuels scolaires, l‘orientation sexuelle des personnages historiques. Elle a  aussi  a répété qu’  »il faut tarir la demande  (les clients des prostitué(e)s, NDLR) pour éviter que ne se multiplie l’offre » .Mais  est-ce en sanctionnant le client  qu’on tarira la source de la prostitution? Est-ce la demande qui crée l’offre ou l’offre qui créé   la demande?

     Mme  Vallaud-Belkacem  a pris pour exemple assez peu scientifique   le  nombre important de prostituées en Allemagne depuis  que cette pratique a été encadrée, notamment par la réouverture des  maisons closes . « Cela montre bien que le fait de réglementer et légitimer la prostitution fait se développer l’offre. »

    Ce parti-pris du ministre   a été dénoncé aussi bien par  Élisabeth Badinter que par  Élisabeth de Fontenay, qui l’accusent de préparer « un enfer pavé de bonnes intentions ». Il a  a été aussi vilipendé par un autre intellectuel du sérail,  Pierre André Taguieff sur le site de Causeur. Il y voit le résultat de   « la prise du pouvoir culturel par les néo-féministes (…). On ne saurait s’étonner de ses conséquences politiques. Ce qui a triomphé, c’est un pseudo-féminisme instrumental porté par l’esprit du soupçon et de la dénonciation, fondamentalement androphobe (…) . Un nouvel obscurantisme s’est installé, avec sa phraséologie, ses prêcheurs et prêcheuses, ses chapelles, ses réseaux, ses groupes de pression, ses élus et ses élues. »

    « Un nouvel ordre moral s’est peu à peu installé dans le monde des élites visibles, soumis aux pressions et aux tactiques d’intimidation d’une gauche hypermorale, qui n’a jamais exercé plus totalement le pouvoir culturel. C’est à gauche qu’est né le nouveau parti dévot, au confluent d’un socialisme sentimental sans perspectives et d’un féminisme dégradé en conformisme, voué à pratiquer un terrorisme intellectuel toujours plus insidieux ».

      »Interdire l’emploi de certains mots jugés dangereux ou détestables, interdire l’expression publique ou privée de certaines pensées jugées mauvaises, voire criminelles, interdire certaines pratiques sexuelles : ces rêves d’interdiction présentent tous un air de famille. Ce sont les différentes faces d’un seul et même projet de régénération du genre humain, à travers celle du sexe/genre masculin, le seul à vraiment poser de redoutables problèmes (…)« .

    « La méthode d’intimidation fonctionne, elle favorise l’extension indéfinie du consensus néo-féministe : ceux qu’il faut bien appeler les  mâles dominés , tentant d’échapper à la culpabilité, se multiplient par imitation et contagion, apportant leur appui au conformisme androphobe. C’est ainsi que, chez les  hommes , la mauvaise conscience se radicalise en haine de soi. Les  mâles dominés  ajoutent leurs forces à la frange militante et sectaire de la population  gay  et lesbienne, pour qui le  mâle dominant et hétéro  (a fortiori s’il est vieux et blanc ), c’est l’ennemi. »

    « La classe politique poursuit-il,  suit dans son ensemble, les récalcitrants ne pouvant guère que se taire, sauf à se perdre avec leur réputation » assure encore M Taguieff que  nous n’avons pas connu toujours  aussi désireux de traquer les conformismes.  Mais bon, on ne saurait bien  sûr ici lui donner (complètement)   tort…

     Au delà de la question morale, éthique,  philosophique posée par la marchandisation du corps qui n’est jamais anodine  (quel est le signataire de cette pétition des 343 salauds qui accepterait  avec détachement de voir par exemple  sa fille se livrer au plus vieux  métier du monde ?) se pose la question de la transformation radicale du caractère  la prostitution  ces  dernières années. Car le cas de la  prostituée française  expliquant qu’elle exerce librement son activité (qui fut toujours l’exception?)   est ultra-minoritaire.

    Le  Bulletin d’André Noël  le rappelle,  « selon les statistiques officielles, les Françaises qui s’adonnent actuellement au plus vieux métier du monde ne représentent que 6% du total des prostituées ! La plupart via Internet. Les autres sont des immigrées : 38% d’Africaines, 40% d’Europe de l’Est et des Balkans, 3,5 % d’Amérique du Sud et 12,5% d’Asie (de Chine principalement), ces dernières étant de plus en plus nombreuses. Elles ont le monopole de prétendus salons de massage ; il y en a 130 rien qu’à Paris. »

    « Personne n’éradiquera la prostitution, mais on peut la contenir et même la diminuer. Là aussi, là encore, cela passe par la lutte contre l’immigration et la remise en cause des accords de Schengen, car la libre circulation des personnes, c’est aussi la libre circulation des prostituées. Les mafias l’ont bien compris qui investissent de plus en plus dans ce coupable secteur d’activité qui rapporte autant que la drogue mais avec des peines encourues pour proxénétisme beaucoup moins lourdes. »

    Un élément du débat qui a « curieusement » largement échappé à nos belles âmes socialistes, et plus largement aux abolitionnistes comme aux salauds. Mais il est vrai qu’à de notables exceptions près,  nous avons rarement vu  les pétitionnaires et autres participants à cette polémique  remettre en cause les dogmes établis. 

    http://www.gollnisch.com/2013/11/05/prostitutions-nouvelles-frontieres/

  • Ecotaxe et Ecomouv : corruption en vue ?

    Un député écologiste, François-Michel Lambert, a affirmé hier que le partenariat conclu par le gouvernement Fillon avec la société Écomouv' pour la collecte de l'écotaxe via des portiques électroniques allait conduire à "un scandale d'État". L'élu des Bouches-du-Rhône, vice-président de la commission du Développement durable de l'Assemblée nationale, interroge notamment le ministre de la Justice et le ministre des Transports 

    "sur les possibles faits de corruption et les nombreuses irrégularités qui auraient eu lieu durant l'appel d'offres, qui font l'objet d'une enquête préliminaire qui semble avoir été bloquée au parquet de Nanterre alors dirigé par le procureur Philippe Courroye".

    Le député réclame également des éclaircissements "sur les clauses du contrat qui sont extrêmement désavantageuses pour l'État d'un point de vue financier".

    L'écotaxe avait été voulue par le précédent gouvernement, qui avait passé contrat avec Écomouv' - une filiale de la compagnie italienne Autostrade per l'Italia à hauteur de 70 %, le reste du capital étant partagé entre Thales, SNCF, SFR, et Steria - créée spécialement en 2011 pour développer l'ensemble du dispositif et gérer la collecte de la taxe. L'écotaxe doit rapporter chaque année 1,15 milliard d'euros, dont 250 millions devant aller à Écomouv', 750 millions à l'État et 150 millions aux collectivités locales.

    David Assouline interroge:

    "Comment Écomouv a-t-il pu obtenir 20 % lorsque l'on sait que les traditionnels PPP ne décrochent en moyenne que 2 ou 3 % des recettes ?".

    Les sommes en jeu sont considérables et une partie sera récoltée en espèce via des bornes de rechargement du crédit autorisant le véhicule à rouler. Vous pouvez le vérifier sur le site en cliquant sur le lien du bas « Ecomouv’ met en place le dispositif » à  02:47. Le siège d’Ecomouv’ à Paris est au 37 rue de Surene dans le 8ème arrondissement, à deux pas de l’Elysée, à un seul du ministère de l’intérieur et juste en face de la Direction générale des collectivités locales dont l’entrée est au 2 place des Saussaies.

    Ecomouv’ récupère des espèces en petites coupures et son siège est à proximité immédiate d’un lieu fréquenté par des hommes politiques, dont ceux qui lui ont permis de décrocher le contrat. Cette promiscuité est on ne peut plus louche...

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/ecotaxe-et-ecomouv-corruption-en-vue-.html

  • Les dicos en version papier, c’est fini… Requiescat in pace !

     

    Les dicos en version papier, c’est fini… Requiescat in pace !
    Petit souvenir personnel. Mon père, assis derrière son bureau : « Voilà ce que je te laisse en héritage de plus important… Tu n’auras besoin de certains d’entre eux qu’une fois par an seulement, mais ce jour-là, il te faudra l’avoir. »
    Il me désignait alors du bras un pan entier de son impressionnante bibliothèque, soit un mur complet de la pièce… Environ une centaine de volumes : les 21 volumes de la Grande Encyclopédie Larousse, les 20 tomes de l’Encyclopædia Universalis, les 4 du Littré, et tant d’autres encore… que j’ai pieusement conservés partout où j’ai vécu, trimballés de déménagement en déménagement, puis finalement de cave en cave en attendant le jour où… mais ce jour n’est jamais venu. Il y en eut un autre, au début du siècle, où quelques clics sur Internet m’ont fait me demander ce que j’allais bien pouvoir faire de cet héritage tellement encombrant. J’ai finalement davantage « imposé » qu’offert à la nourrice d’un de mes enfants les 21 énormes volumes Larousse, « abandonné » ceux de l’Encyclopædia Universalis aux bons soins d’un locataire malchanceux de m’avoir succédé… et dois sans doute posséder encore quelques pièces de « mon héritage le plus important » dans une malle oubliée je ne sais plus où depuis quinze ans maintenant.
    Grandeurs et misères des éditions papier de tous les glorieux dictionnaires et encyclopédies dont le prestige, comme le bon vin, n’aura pourtant cessé de s’améliorer, épargné des outrages du temps, mais pas du progrès !
    Le « support papier », manipulé à satiété par des générations et des générations successives de 7 à 77 ans, pour rechercher, découvrir ou vérifier tout sur tout, n’est plus adapté à notre vie ; les uns après les autres, ils s’éditent en numérique, où naissent et se développent directement en ligne, telle la désormais incontournable Wikipédia : « Encyclopédie participative lancée en 2001 dont la version française compte aujourd’hui plus de 1,2 million d’articles continuellement mis à jour par plus de 5.000 contributeurs bénévoles », rapportait Le Figaro en mars dernier.
    La nouvelle édition du Grand Robert, à son tour, n’est plus que numérique, elle aussi, depuis le 24 octobre dernier. Après le Quid en 2007, après l’Encyclopædia Universalis l’année dernière… et à l’étranger, après Britannica, la plus ancienne encyclopédie en langue anglaise, en 2010.
    Certes, les nostalgiques d’une époque que les moins de quinze ans n’auront jamais connue le regretteront. Mais devront s’y mettre, eux aussi, à moins de résister avec leurs anciennes éditions, au fin fond de leur bibliothèque, mais sans plus accéder aux mises à jour…
    Certains, butés, s’en passeront… D’autres, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, iront aussi consulter les nouvelles éditions sur le Net, comme la majorité de leurs contemporains, au risque, un jour, d’être à leur tour happés par la Toile… et d’oublier leurs « trésors en papier », simple héritage qui s’avérera alors si encombrant pour leurs enfants.
  • Radio Courtoisie : « Les liens entre la guerre et l’argent »

    Libre journal des lycéens, présenté par Antoine Assaf, avec la participation d’Olivier François, le 02 novembre 2013 sur Radio Courtoisie, invité: Alessandro Giraudo, chef économiste du groupe international Tradition, responsable d’un MBA finance à ISG.

     

    Quel est ce mystère qui se cache derrière la prochaine conférence de Genève? Que nous prépare le Proche-orient avec ses paradoxes ?

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    http://www.radiocourtoisie.fr/wp-login.php?redirect_to=http%3A%2F%2Fwww.radiocourtoisie.fr%2F15618%2Flibre-journal-des-lyceens-du-2-novembre-2013-chronique-du-proche-orient-complique-largent-et-la-guerre-la-banque-du-vatican%2F

     

  • Coucou les revoilà ! Miracle ! L’UMP reparle !

    Tribune de Michel Geoffroy.
    On les croyait en hibernation pour cause de primaires à l’UMP. Ou bien d’ennuis judiciaires pour Nicolas Sarkozy. Mais non. Le naufrage socialiste annoncé et la perspective des prochaines municipales les ramènent à la vie ou, plus exactement, à la parole. (MG)
    Miracle ! L’UMP reparle !
    On n’avait pas trop entendu l’UMP lors des grandes manifestations contre la loi Taubira. Il est vrai que M. Copé se déclare maintenant personnellement favorable au mariage homosexuel.
    Mais voici que F. Fillon se lance et affirme qu’entre un candidat socialiste et un candidat du Front national il choisirait le moins doctrinaire. Quelle audace ! Quelle aubaine aussi, puisque la gauche, en s’emparant de la phrase – pourtant prudente – lui fait de la bonne publicité. Pensez : Fillon tend la main au diable frontiste !
    J.-F. Copé, soucieux de ne pas se laisser ainsi distancer dans la course aux petites phrases, s’empresse alors de se déclarer pour une réforme du droit du sol. On ne sait pas trop laquelle, à vrai dire, puisqu’il annonce un groupe de travail sur le sujet qui doit rendre ses conclusions dans quelques mois. Mais qu’importe ! Pour un homme qui, si l’on en croit les sondages, serait mal aimé des Français (73% des personnes interrogées auraient une mauvaise opinion de lui, selon un sondage BVA/Aujourd’hui en France/Le Parisien publié le 27 octobre 2013), voilà assurément un bon moyen de faire parler de soi. Seule la communication compte !
    Mais, hélas, voici que N. Sarkozy, de sa retraite, affirme à son tour qu’il faut réformer le droit du sol.
    À qui la prochaine annonce ?
    Les apprentis surfeurs
    Cet assaut de postures et de petites phrases qui éclosent au sein de l’UMP n’abuse personne. Sentant l’opinion se radicaliser – c’est-à-dire identifier et rejeter de plus en plus clairement la racine du mal qui ronge notre pays – les caciques s’efforcent de surfer sur un mécontentement désormais national et non plus seulement populaire.
    Mais personne n’y croit plus vraiment.
    Car cette « droite » implose et n’a plus de chef capable d’imposer une ligne politique claire. Si la défiance caractérise l’opinion vis-à-vis du pouvoir socialiste, une majorité de Français ne fait pas pour autant confiance à l’ex-majorité pour rétablir la situation. Elle reste aussi partagée sur la personne de Nicolas Sarkozy qu’en 2012.
    Les électeurs ont de la mémoire
    Car les électeurs de droite n’ont que trop entendu, depuis 1986, toutes ces belles  promesses électorales destinées à les séduire. Tous ces programmes « de rupture » contre tout : contre le socialisme, contre l’insécurité, contre le fiscalisme, contre l’Etat providence, contre l’immigration irrégulière, contre l’échec scolaire, contre Bruxelles. Mais on attend toujours les ruptures promises.
    En revanche, la « droite » au pouvoir n’a eu de cesse de vouloir ressembler à la gauche et d’en rajouter curieusement par rapport à ce qu’elle dénonçait quand elle se situait dans l’opposition. Comme le déclarait l’historien Pierre Nora : « On oublie parfois combien la droite a contribué à faire entrer dans les institutions les idées de gauche, notamment pour tout ce qui touche au modèle social » (interview au journal Les Echos du 4 octobre 2013).
    Mais les électeurs l’oublient de moins en moins, eux. Mauvaise nouvelle pour MM. Fillon, Copé, Juppé ou Sarkozy !
    Le devoir de mémoire
    Les électeurs n’oublient pas la progression continue des déficits, des prélèvements publics et du chômage sous la gauche comme sous « la droite ». Ils n’oublient pas que l’immigration et l’islamisation, malgré toutes les promesses, n’ont fait que s’accentuer, et la situation des banlieues qu’empirer, malgré les millions qu’on y a déversés.
    Ils n’oublient pas que « la droite », la première, a interdit la préférence nationale avec la loi Pleven de 1972 ; qu’elle en a rajouté sur les lois liberticides votées par la gauche, avec celles sur l’homophobie ou le génocide arménien, et qu’elle n’a jamais remis en cause la loi Fabius/Gayssot comme elle l’avait pourtant promis ; que c’est N. Sarkozy qui s’est fait le promoteur de la « discrimination positive » et de « l’islam à la française » aux dépens des Français de souche.
    Les électeurs n’oublient pas non plus qu’aucun des « superflics » placés à la tête du ministère de l’Intérieur depuis 1981 n’a su enrayer la progression de l’insécurité et de la violence, pas plus que les « réformes de la justice » successives. Ils n’oublient pas que « la droite » leur a aussi imposé un traité européen qu’ils avaient refusé par référendum.
    Ils n’oublient pas enfin le mépris et les invectives dont cette droite a toujours fait preuve vis-à-vis de l’électorat du Front national, pour complaire à l’oligarchie médiatique et àAlain-Juppe ses maîtres.
    La Grande Prostituée
    À droite comme à gauche, l’oligarchie commence à sentir venir le désastre électoral. Elle ressort alors du placard politique, dans la panique, les solutions qu’elle n’a jamais eu le courage de mettre en œuvre quand elle exerçait le pouvoir. Par quel miracle réussirait-elle à le faire maintenant que la situation lui échappe ?
    Telle une vieille prostituée, outrageusement fardée pour cacher ses rides et ses maigres atours, l’oligarchie politique arpente encore les trottoirs pour séduire une nouvelle fois l’électeur. Comme au temps de sa jeunesse.
    Mais les temps ont changé. La vieille prostituée, devenue sourde, n’entend pas l’énorme rire que provoque désormais son apparition sous la lumière du lampadaire. Ni la colère politique qui monte des profondeurs du pays.
    Michel Geoffroy, 28/10/2013
    http://www.polemia.com/coucou-les-revoila/

  • L’immigration, marqueur politique paradoxal

    Au désespoir des adeptes de controverses argumentées, le débat public est généralement structuré par des polémiques autour de marqueurs symboliques. On discute moins de choix de politiques publiques qu’on ne campe dans un espace de polarité idéologique.

    L’immigration contemporaine, désormais associée à la religion musulmane, se hisse au tout premier plan de ces marqueurs. Il est fascinant de constater à quel point les positions des uns et des autres sur ce sujet se rangent selon un axe d’un implacable simplisme droite-gauche.

    Plus une force politique se classe à gauche et plus elle manifeste une position de principe favorable à l’immigration. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon se prononce clairement en faveur de la régularisation de «tous les travailleurs sans-papiers». Au sein du PS, l’aile gauche professe la plus grande ferveur immigrationniste tandis que l’aile droite, incarnée par Manuel Valls, est la plus réservée. Un phénomène symétrique se manifeste au sein de l’UMP tandis que le FN est naturellement le plus hostile à l’immigration, accusée de tous les maux.

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  • Charles Maurras, amnistié contre son gré

    IL Y A CENT ANS DANS LE FIGARO - Tous les week-ends, Le Figaro explore ses archives de l’année 1913. Le 28 octobre, le journal narre le dialogue de sourds entre Charles Maurras, qui réclame un procès en appel, et un juge lui expliquant qu’il a été amnistié.

    M. Charles Maurras devant la Cour

    Article paru dans Le Figaro du 28 octobre 1913.

    (Charles Maurras en 1923)

    Cour d’Appel (Chambre des appels correctionnels)

    Le 25 janvier 1913, M. Charles Maurras, rédacteur à l’Action française, était condamné par le Tribunal correctionnel de Versailles à huit mois de prison et 200 francs d’amende ; M. de Coupigny, qui comparaissait avec lui devant les juges, était condamné à quatre mois de prison. On leur reprochait d’avoir, le 1er décembre 1912, lors d’une manifestation royaliste devant la statue de Louis XIV, frappé, M. Maurras, un soldat, le clairon Couvret, M. de Coupigny, un promeneur, M. Desprez.

    Le jugement de Versailles, on le sait, fut vivement et unanimement critiqué. L’imprécision des témoignages, leurs nombreuses contradictions, nous l’avons dit alors, ne laissaient point prévoir un tel jugement rendu contre M. Maurras, et la décision du Tribunal surprit. Les adversaires politiques mêmes de M. Maurras critiquèrent la sentence. M. Maurras, qui n’avait jamais cessé de proclamer avec énergie son innocence, fit appel. L’affaire venait hier devant les juges.

    M. Maurras voulait être jugé et acquitté ; il voulait qu’une décision de justice proclamât son innocence. Désir fort légitime. Mais, une loi d’amnistie est intervenue au mois de juillet, amnistiant, effaçant un certain nombre de délits, entre autres ceux qui eurent pour théâtre la voie publique pendant des manifestations politiques. Tel était le cas de M. Maurras. [...]

    La suite dans Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Charles-Maurras-amnistie-contre

  • Les dix commandements du bon citoyen

    Le Français doit être abruti par la télévision, abêti par les médias, écervelé par le politique et lobotomisé par les lobbies. Une fois cette réduction de tête réalisée, son code de vie devient le suivant : 

    "En réponse à la très inquiétante explosion de l’incivilité électorale et idéologique, cette charte du bon citoyen sera placardée dans tous les lieux publics du pays à compter du 1er brumaire An II du règne d’Hollandouille Ier.

    1 . Le bon citoyen vote pour le parti socialiste. Il peut voter pour EELV ou le Front de gauche lorsque cela ne nuit pas au candidat PS.

    2 . Le bon citoyen ne manifeste qu’à l’appel des syndicats officiels et tout particulièrement de la CFDT et de la CGT. En revanche, il se détourne des manifestations incontrôlées qui émanent de la société civile.

    3 . Le bon citoyen regarde les chaînes du groupe France télévision ; il écoute France Inter et lit Le Nouvel Obs. S’il s’identifie aux classes populaires, il peut néanmoins regarder TF1, écouter Jean-Jacques Bourdin et lire Le Parisien.

    4 . Le bon citoyen plébiscite Omar Sy et Jamel Debbouze. Ses hommes politiques préférés sont Bertrand Delanoë et Manuel Valls. S’il est un peu âgé, il peut cependant leur préférer Yannick Noah et Jack Lang.

    5 . Le bon citoyen fait un don annuel au Téléthon et au Sidaction. Le reste du temps il ne s’occupe que de lui-même. Il ne rate jamais les soldes ni la fête de la Musique mais sans perdre de vue que « l’abus d’alcool est dangereux » et que « fumer tue » (suite).

    Si déjà à ce stade, vous ne vous reconnaissez pas dans ces articles ou vous sentez que vous êtes sur une mauvaise pente, rien n'est perdu : restez éveillé et actif contre l'hypnose du politiquement correct!

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/les-dix-commandements-du-bon-citoyen.html

  • 5 novembre 1944 : mort d’Alexis Carrel

    Alexis Carrel fut l’un des plus grands savants de la première moitié du XXe siècle : pionnier de la chirurgie vasculaire, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en 1912…

    Converti au catholicisme, il fut un défenseur de l’écologie et de l’ordre social.

    Il s’est fait mondialement connaître par la publication de L’Homme, cet inconnu (disponible ici) en 1935.
    Nous recommandons aussi ses Réflexions sur la conduite de la vie.

    Aucun représentant officiel n’assista à ses obsèques, le dr Carrel ayant eu le tort de travailler de concert avec l’Etat français du maréchal Pétain.
    Petit à petit les rues et collèges Alexis Carrel sont débaptisées…

    http://www.contre-info.com/