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  • Faire des lois restreignant l’avortement fait tomber le ratio des décès maternels

    Lu dans Présent :

    "Un argument majeur est servi depuis toujours pour légaliser l’IVG. L’avortement clandestin entraînerait des milliers de décès maternels sur la planète chaque année. Il se trouve que le Mexique a légalisé l’avortement dans 18 de ses Etats ; il reste interdit dans 14 autres. Une équipe de l’université de la Caroline du Nord a eu l’idée de comparer la mortalité maternelle des deux côtés. Là où les lois étaient les moins permissives, le taux de mortalité maternelle était inférieur de 23 pour 100 000 %. Mais, surtout, la mortalité post-abortive était de 43 % plus basse qu’aux endroits où l’avortement était libre. Pour le Pr. John Thorpe de l’université précitée, cette étude réfute le prêt à porter idéologique sur la question. Le directeur de recherche chilien, le Dr Elard Koch du Melissa Institute et de la faculté de médecine du Chili, a déclaré : « Faire des lois restreignant l’avortement fait automatiquement tomber le ratio des décès maternels. »"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Méridien Zéro : Contre le Traité Transatlantique !

    Alain de Benoist au micro de Méridien Zéro s’entretient sur le thème du traité transatlantique de libre-échange, dit TAFTA, et ses conséquences sur lequel il vient d’écrire un ouvrage.

    LE TRAITÉ TRANSATLANTIQUE ET AUTRES MENACES
    Alain de Benoist
    Pierre Guillaume de Roux

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Dans les pharmacies, c'est gratuit

    De Louis Lorphelin dans Présent :

    Present_logo"Chaque jour, le déficit de la Sécurité sociale (SS) se creuse un peu plus dans nos pharmacies, avec la bénédiction des pouvoirs publics. Dans cette pharmacie, au cœur d’un quartier remplacé ethniquement d’une grande ville de province, c’est le bal des voilées et des sans-papiers tous les jours. Ainsi par exemple, une Malienne fait le plein de médicaments avant de rentrer six mois au pays. Au moins 10 000 euros de trithérapie et autres traitements s’envolent avec elle, à croire qu’elle soigne tout son village avec. Magie de la CMU (couverture maladie universelle) et de l’AME (aide médicale d’Etat) : elle repart sans payer un centime. Au passage, elle prend en sus une quinzaine de tubes de Dexeryl dont on se de- mande bien pourquoi il est encore pris en charge par la SS, ainsi que 60 boîtes de Doliprane. On ne sait jamais, avec la climatisation dans l’avion, un mauvais rhume est si vite arrivé ! Pendant ses six mois d’absence, elle aura pris soin de sous-louer son logement social à la famille en leur laissant sa carte vitale. Bien que cette pratique soit passible de 5 000 euros d’amende, elle ne sera jamais inquiétée. La SS ferme les yeux.

    Cette opération « médicaments sans frontières » est possible grâce à un ajustement de la loi de Marisol Touraine sur la sécurité sociale votée en juin 2014. Elle permet désormais une sortie de territoire avec six mois de traitement, sur simple attestation sur l’honneur. Avant, il fallait quand même que le « Français culturellement diversifié » se rende au centre de la SS, afin d’obtenir un tampon d’autorisation de trois mois de traitement pour départ à l’étranger avant que le pharmacien ne lui délivre le tout. Et prière de servir le client – pardon, le patient – avec le sourire, même si ces sosies de candidats au djihad refusent d’adresser la parole à une femme derrière le comptoir (blanche et non voilée de surcroît). 

    Encore mieux, un praticien m’a raconté avoir un jour été menacé de mort par une femme en niqab, manifestement mécontente d’avoir été prise sur le fait en train de voler à l’étalage. Ces grands voiles sont quand même si pratiques : on peut y cacher plein de choses en dessous. Mais les services de police ne donnent jamais suite malgré la présentation des bandes de vidéo surveillance. Mieux, il est proposé aux victimes de ces vols quotidiens de déposer une main courante mais on les dissuade toujours de porter plainte par une attente interminable au commissariat. Il ne faut surtout pas aggraver les statistiques de la délinquance ! [...]"

    Michel Janva

  • Nous aussi nous avons de la mémoire

    Nouveau sondage, nouvelle confirmation du bel élan populaire qui pousse le Front National. Selon le dernier sondage CSA pour BFM TV, le Front National «améliorerait sensiblement son score par rapport aux cantonales de 2011 (15% au niveau national) », avec 29% des intentions de vote lors du premier tour le 22 mars des élections départementales. Un FN toujours en tête devant l’attelage de l’UMP avec certains centristes et petits partis alliés (25%), le conglomérat PS et « union de la gauche »  (21%),le Front de Gauche (6%), l’UDI-Modem (5%), Europe Ecologie Les Verts (2%)… L’abstention s’élèverait à 58%, ce qui constituerait un triste record.  Nous le constatons,  la multiplication des propos haineux et mirobolants à l’endroit du FN, émanant d’une classe politicienne paniquée devant un peuple français qui semble bien  décidé à reprendre son destin  en main,  n’empêche pas cette progression du FN. Bien  au contraire.

     Triste échantillon de cette prose antifrontiste, après les « déchets humains »  de Christiane Taubira –voir notre article publié hier-, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a poursuivi dans la même veine. Il a affirmé  jeudi soir, lors d’une réunion commune avec Manuel Valls à Boisseuil (Haute-Vienne), que « Marine Le Pen a fait les fonds de poubelles de l’extrême droite, de l’antisémitisme, de la xénophobie, de l’islamophobie » pour aligner un nombre (record) de candidats FN aux départementales.

     N’ayant rien oublié de sa formation au sein du groupuscule trotskyste l’OCI, « Camba » ment effrontément comme ce fut le cas encore dernièrement lorsque il a établi un lien entre la profanation du cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin) et la montée du vote FN dans la région, alors  qu’il savait pertinemment que ladite profanation a été menée par un jeune d’extrême-gauche de la mouvance antifa.

     De même, les cas de candidat adoubés par le FN dont on a exhumé sur les réseaux sociaux des propos litigieux, souvent anciens -si la même enquête fouillée était menée sur les candidats socialo-communistes et UMP nous aurions des « surprises »…-   sont tout au plus au final moins d’une vingtaine… sur 7648 candidats frontistes.

     C’est-à-dire qu’ils représentent moins de 0,3% des  hommes et des femmes  investis par le FN.  Ce que ne dit pas bien sûr L’Humanité qui, fidèle à sa tradition stalinienne  consistant notamment  ces dernières années à désigner à la vindicte, en en publiant les noms, les maires ayant parrainé Jean-Marie Le Pen et Marine  à la présidentielle, dresse   une nouvelle liste de mauvais citoyens à liquider et épurer.  Certes la feuille de chou communiste n’est pas la seule à utiliser ce type de méthode, elle fut employée dernièrement par  le site de l’escroc intellectuel Bernard-Henry Lévy, La  règle du jeu.

     A droite, la tentation du «plus c’est gros, plus ça passe» contre l’opposition nationale est elle aussi établie depuis longtemps. Un spécialiste du genre multiplie  les saillies de ce style, à savoir le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi. Jeudi,  il ainsi affirmé toute honte bue que Marine Le Pen  « soutient des néonazis et des néofascistes italiens. Elle ne recule décidément devant rien pour tenter de faire croire que le Front National s’est dédiabolisé.»

     Estrois relaye en fait, quasiment dans les mêmes termes que L’Humanité d’ailleurs, une information  « révélée » par le très trouble site Mediapart mais qui n’avait rien de secrète.  A savoir le fait  que la présidente du FN a adressé un message de soutien vidéo, qui a été diffusé sur place, à un rassemblement qui s’est tenu  le 28 février à Rome contre l’immigration-invasion,  organisée par la Ligue du Nord. Un thème n’aurait pas certainement pas déplu aux électeurs niçois de l’UMP…

     Il est vrai que Christian Estrosi  fait rarement dans la finesse, y compris avec  l’argent des  Français. Ceux qui ont de la mémoire se souviennent peut être qu’il fut épinglé, alors secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, pour avoir  loué aux frais des contribuables  à la société Dassault un jet privé pour se rendre à Washington (coût de la facture 138 000 euros), plutôt que d’utiliser un vol régulier Air France.

     Dans l’état actuel des choses c’est cette désinvolture, ce mépris là, qui révolte les Français. Et non  pas le refus d’une immigration qui contribue puissamment,  elle aussi, à l’appauvrissement  de notre pays et qui s’est poursuivie, vannes grandes ouvertes, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, le  champion de la girouette Estrosi.

     A  Boisseuil, hier soir, en compagnie de M. Cambadélis nous l’avons dit, Manuel valls s’est répandu en propos que les pontes de l’UMP auraient  pu prononcer tant la porosité, l’identité de vue entre  les deux formations est grande quand il s’agit de faire peur dans les chaumières, de s’opposer  à  l’alternative patriotique et souverainiste.

     « Le danger est là devant nous a-t-il fulminé, il est immense. Tout le monde le sait, tout le monde est au courant et pourtant, il y a comme une étrange accoutumance, presque une forme d’endormissement généralisé (…)« Tous ceux qui aiment ce pays, ceux qui aiment notre drapeau, ceux qui aiment le génie, la beauté de la France, ceux qui ont cette émotion si forte quand résonne  La Marseillaise , ceux-là peuvent-ils accepter, un jour, que la France soit kidnappée par l’extrême droite ? ».

     « Et je demande : où sont les intellectuels, où sont les grandes consciences de ce pays, les hommes, les femmes de culture, qui doivent monter, eux aussi, au créneau ? Où est la gauche ? Pour dire non. Pour refuser (…) Comme vous, je refuse que la France aille se fracasser contre le mur de l’extrême droite. »

     Ce cri d’angoisse montant des gardiens d’un Système qui s’est échiné justement à fracasser la France au nom de l’utopie euromondialiste peut-il encore être entendu ? Les intellectuels, les grandes consciences de gauche, privés aujourd’hui de grandes figures,  sont devenus inaudibles car déconnectés du réel vécu par nos compatriotes. 

     Un microcosme qui a dénoncé, comment ne pas réagir en effet,  les récentes destructions opérées par l’Etat Islamique (EI)  en Irak contre les œuvres d’art préislamiques au musée de Mossoul. Politique d’épuration artistique  des fous d’Allah poursuivie  cette semaine au bulldozer contre les   vestiges assyriens de  la cité historique de Nimroud, mises à jour au XIXème siècle , nous le notions dernièrement, par l’archéologue Henri  Austen Layard.

     Mais un microcosme bien muet, par exemple, sur le saccage des abords de nos villes par l’alliance,  pointée notamment par Marine ces dernières années, des municipalités UMPS avec la grande distribution,  dont les centres commerciaux laids, sans âmes et destructeurs des commerces de nos centres-villes, ont défiguré nos paysages.

     C’est au cœur d’une zone de ce type,  des faubourgs de Troyes (Aube), à Lavau, qu’a été découvert ces derniers jours la tombe  d’un prince celte, datée du Vème siècle avant Jésus-Christ, parmi laquelle a été notamment  exhumée un exceptionnel chaudron en bronze  d’origine grecque, découverte aussi importante que fut celle du cratère de Vix (Côte-d’Or) dans les années cinquante dans le tumulus d’une princesse celte.

     Ce chaudron de Lavau est orné des représentations de la tête d’Acheloos,  incarnation de la force des fleuves. Le FN lui,  incarne ce  courant populaire qui lui aussi semblait  enseveli, tari ; la force de notre peuple, sa faculté  à se ressaisir lorsque tout parait perdu. Cette résurgence en ce lieu, à quelques semaines du printemps, d’une beauté antique, d’une glorieuse civilisation, a valeur de symbole pour toutes celles et ceux qui luttent pour la renaissance nationale, qui savent qu’un peuple qui oublie ses racines est un peuple voué à disparaitre. L’homme de l’avenir est celui qui aura la plus longue mémoire;  celle-là même note Bruno Gollnisch, dont les forces obscures du mondialisme, de gauche comme de droite,  s’échinent à priver les  peuples européens.

    http://gollnisch.com/2015/03/06/nous-aussi-nous-avons-de-la-memoire/

  • Le mépris de la gauche pour les petites gens

    Pourquoi tant de haine, Madame Taubira ?

    Le Parti socialiste est atteint de deux maladies. La première, récente, est le trouble panique, caractérisé par des atteintes récurrentes et sévères : c’est le cas pour François Hollande qui, après avoir testé chez Mr. Bricolage une « boîte à outils » inopérante, décide de passer au rayon jardinage pour « arracher les électeurs du Front national ».

    La seconde, d’autant plus coriace qu’elle est ancienne, c’est la maladie du mépris. Et son corollaire, la maladie de la susceptibilité. Avec, pour conséquence, la maladie de la méchanceté. C’est le cas pour Christiane Taubira qui, en entendant l’avis de Gérarld Darmanin – député-maire de Tourcoing – selon lequel le garde des Sceaux serait un « tract ambulant pour le Front national », est montée sur ses grands chevaux. Et de dresser un portrait au vitriol du jeune député.

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  • Travail au noir : le président PS de l'Isère épinglé

    Ce n'est absolument pas un problème au PS : en 2007, Jérôme Cahuzac avait été condamné pour avoir fait travailler une femme sans papier,

    "une femme de ménage philippine sans papier employée au noir et payée en liquide de juillet 2003 à novembre 2004 pour 40 heures mensuelles à raison de 250 € par mois."

    5 ans plus tard, en 2012, Cahuzac était nommé Ministre du Budget.

    Unknown-15Aujourd'hui nous apprenons que la famille du président PS de l'Isère employait au noir une Roumaine. Pendant près d'un an, Camelia s'est occupée sept jours sur sept de la mère très âgée du président socialiste du conseil général de l'Isère, Alain Cottalorda. Elle explique avoir été recrutée en Roumanie par ce dernier et l'une de ses sœurs, et n'avoir jamais été déclarée malgré ses demandes. L'élu se dégage de toute responsabilité. Camelia espérait une vie meilleure en France, loin de sa Roumanie natale où le Smic est à 190 euros brut. Elle a découvert « la vie d’esclave ». 10 mois durant, d’octobre 2013 à juillet 2014, elle a travaillé dans l’illégalité totale, non déclarée, donc sans les droits de base prévus par le Code du travail français : ni contrat de travail, ni couverture sociale, ni repos compensateurs. Elle a travaillé du lundi au dimanche, 12 heures par jour en moyenne lorsqu’elle n’était pas d’astreinte la nuit, pour une rémunération « au noir » de 1 200 euros.

    L'immigration, cette chance pour la France, et pour le PS.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • [Entretien exclusif] Charles Robin : “Le libéralisme prospère sur les ruines de la ‘common decency’” (1/2)

    Venu de l’extrême gauche – de la LCR exactement – Charles Robin (photo) est l’un des esprits les plus vifs de cette jeune génération qui a transporté sa critique sociale du champ libertaire vers le camp de la résistance anti-libérale enracinée.

    Après plusieurs livres publiés en autoédition, il vient de signer aux éditions Krisis un remarquable ouvrage de synthèse sur la convergence libérale-libertaire qui a pris le contrôle de nos sociétés. Indispensable pour quiconque veut saisir les racines philosophiques de ce grand raz-de-marée qui souhaite gommer toutes les différences, les identités ; rompre toutes les filiations et les solidarités ancestrales, pour installer définitivement le règne du Même au service de la superclasse mondiale.

    Si l’on peut ne pas partager toutes les options de Charles Robin, sur l’importance secondaire des identités ethniques, religieuses et culturelles dans notre société française, on ne saurait se priver d’une telle synthèse, à mettre dans notre bibliothèque aux côtés des récents ouvrages d’Alain de Benoist ou Hervé Juvin.

    Propos recueillis par Pierre Saint-Servant

    Vous accomplissez un travail fondamental de retour aux sources philosophiques du libéralisme, pourquoi ? En quoi la critique économique du libéralisme est-elle insuffisante voire inopérante ?

     

    En bon disciple de Hegel, je suis absolument convaincu des vertus philosophiques de ce qu’on appelle la « phénoménologie », terme qui désigne – pour le dire vite – la recherche d’une logique sous-jacente aux phénomènes à l’œuvre (qu’ils soient d’ordres économique, politique, mais aussi culturel, moral ou anthropologique). Produire la phénoménologie du libéralisme, c’est donc tenter de remonter de ses effets quotidiens les plus manifestes (la précarité économique grandissante, la détérioration du lien social, Nabilla, etc.) à ses origines historiques et intellectuelles primordiales, pour espérer pouvoir en extraire – suivant la formule consacrée – la quintessence philosophique. Or, sur ce point, l’étude des auteurs libéraux classiques fournit à l’analyse de solides points d’appui. Ainsi, il est intéressant de noter que, dès le XVIIIème siècle, on trouve déjà formulées – notamment à travers la figure d’un Voltaire – les principales implications politiques et culturelles du projet libéral. Notamment (pour ne prendre que cet exemple) l’idée selon laquelle la libre poursuite par les individus de leurs intérêts et de leurs désirs (fondement pseudo-anthropologique de notre actuelle idéologie « libertaire ») constituerait le gage le plus puissant de la prospérité économique des nations capitalistes. L’exemple le plus emblématique (et aussi le plus caricatural !) étant probablement la fameuse Fables des abeilles (1714) de Bernard Mandeville, censée démontrer, sous une forme allégorique, que « les défauts des hommes, dans l’humanité dépravée, peuvent être utilisés à l’avantage de la société civile, et qu’on peut leur faire tenir la place des vertus morales ». Il s’agit donc, à travers cette image, de promouvoir la libre expression des égoïsmes comme source et condition de la croissance économique. Une allégorie écrite il y a trois siècles, et qui anticipait, de façon quasi prophétique, sur les métamorphoses contemporaines de nos sociétés. Soit – pour le dire d’une manière à la fois pédagogique et synthétique – la complémentarité et l’unité fondamentales du libéralisme économique et du libéralisme culturel, qui trouve son incarnation ultime dans l’actuelle fusion idéologique de la Gauche « internationaliste » et de la Droite « mondialiste ».

    Le refus de toute verticalité est pour vous caractéristique de l’idéologie libérale, qui privilégie l’individu à la communauté, la logique de l’intérêt au sens du sacrifice. Pouvez-vous illustrer cette opposition entre transcendance et immanence ?

    L’hypersensibilité hallucinante de la classe politique sur la question de la laïcité (loi de séparation de l’Église et de l’État adoptée en 1905) suffit à vérifier – de l’opportunisme politique d’une Marine Le Pen à la transe mystique d’un Vincent Peillon, pour lequel (rappelons-le tout de même) : « La laïcité [...], c’est une religion de la liberté, c’est une religion des droits de l’Homme » – l’allergie philosophique des libéraux à toute authentique notion de « transcendance », c’est-à-dire qui ne soit pas celle du fétichisme de la marchandise. Il faut en effet comprendre que, selon l’anthropologie libérale, l’Homme se définit d’abord comme un être sensible, c’est-à-dire capable d’éprouver du plaisir et de la douleur. Dans cette conception (fondement de l’empirisme de Locke, puis de l’utilitarisme de Bentham), c’est donc dans sadimension corporelle et immanente que se situerait l’essence de l’être humain, quand les traditions philosophiques antérieures voyaient davantage dans sa dimension spirituelle et transcendante la qualité spécifique et le lieu d’accomplissement ultime de l’Homme. Par ce renversement dans la hiérarchisation classique des attributs humains (Corps/Esprit), c’est la vision de l’Homme elle-même qui allait se trouver transformée. En refusant d’accorder le moindre crédit philosophique à la notion de « sacré » (hormis à l’occasion de quelques processions sacrificielles telle que la dernière Charlie’s Pride nous en fournit le modèle), la doctrine libérale entérine ainsi, de fait, la réduction de l’être humain à un simple « carrefour de sensations », soumis aux seules lois gravitationnelles de l’intérêt et du désir. Un individu libéral atomisé, amputé de sa partie symbolique (celle qui produit du sens, c’est-à-dire à la fois unesignification et une direction) au profit de l’Ego matérialiste triomphant. La transcendance n’est rien d’autre, sous cet angle de vue, que le surpassement effectif (c’est-à-dire réellement incarné) de la cellule de notre ego, condition constitutive de toute émancipation individuelle et collective. C’est la raison pour laquelle je pense qu’aucun socialisme authentique ne peut se concevoir sans cette assise symbolique primordiale, à défaut de laquelle rien ne viendrait justifier (conformément au mot d’ordre du NPA, auquel je souscris pleinement) que « nos vies valent plus que leurs profits ».

     

    Dès lors, que vaut une société alternative qui ne serait pas portée par des hommes verticaux, c’est-à-dire structurés par une spiritualité forte ? Pour notre vieille Europe, le retour à ses racines ancestrales (un paganisme fécondé par le christianisme) n’est-il pas une condition nécessaire ?

    Dans une perspective politique, la notion de « retour en arrière » n’a, à mes yeux, pas le moindre sens – du seul fait que le temps est un phénomène à sens unique ! En revanche, cela ne signifie pas qu’il faille vouloir refonder en faisant – comme le préconise le chant de l’Internationale – « table rase du passé ». À la suite des Humanistes, je suis profondément convaincu que la sagesse se trouve généralement plus près des enseignements des Anciens que de ceux des Modernes (lesquels n’ont d’ailleurs fait, le plus souvent, que les actualiser en les trafiquant).

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  • 9 mars 2015

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  • Marine Le Pen a "très envie de partir à la bataille" des régionales

    La présidente du FN Marine Le Pen a dit jeudi avoir "très envie de partir à la bataille" des régionales dans la future région Nord-Pas de Calais-Picardie, mais sa décision n'est pas encore prise.

    "Je n'ai pas encore pris cette décision. Elle engage l'ensemble du mouvement. Ces élections régionales interfèrent avec la campagne présidentielle, c'est une décision que le bureau politique du Front national doit prendre", a affirmé Mme Le Pen à Doullens (Somme), lors d'une conférence de presse.

    "J'ai très envie de partir à cette bataille, je suis attachée aux habitants, je vois précisément exactement ce qu'il faut faire pour améliorer la situation, je vois toutes les dérives dans la gestion de ma région du Nord-Pas de Calais", a toutefois relevé celle qui habite en région parisienne mais a fait son fief de la ville FN du Pas-de-Calais, Hénin-Beaumont.

    Marine Le Pen était dans la Somme pour soutenir un binôme de candidats FN aux départementales. Elle a parcouru un marché entourée de nombreux partisans.

    Autre motivation invoquée qui la ferait pencher en faveur d'une candidature: "Je suis une battante, une battante comme moi a toujours envie de partir à la bataille!"

    "Il faut que nous y réfléchissions pour prendre une décision sereine qui ne mette pas en péril la campagne présidentielle", a-t-elle dit.

    "La décision sera prise probablement à la fin du mois d'avril, après les départementales", a ajouté Mme Le Pen, qui réfléchit depuis plusieurs mois à l'opportunité d'être candidate aux régionales. Un "dilemme", affirment certains de ses proches.

    "C'est une terre qui apporte de très bons résultats au FN", a relevé Marine Le Pen, avant de poursuivre sa journée en Picardie dans l'Aisne, où son parti a dépassé les 40% aux européennes, puis dans l'Oise.

    Dans la Somme, "aux régionales 2010, le FN avait fait 11,1%, à la présidentielle 23,77%, aux européennes 37,15%. Des progressions comme ça, on aimerait que ça continue", s'est félicitée l'eurodéputée.

    Dans le canton de Doullens où elle se trouvait, le FN avait atteint 42% aux européennes de mai 2014.

    "Il y a au moins trois ou quatre cantons" où le FN a dépassé les 40% aux européennes dans la Somme, a relevé la candidate Amélie Dutheil de la Rochère, qui s'était présentée pour le FN aux municipales dans le XIIIe arrondissement parisien.

    source : Afp via nouvel obs 

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EukVVyAulFyZKSzvVL.shtml