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  • Poitiers : réussite totale de la 1ère Rencontre Charles Martel organisée dimanche

    Un public nombreux, plus de 150 personnes ont assisté à la 1ère Rencontre Charles Martel :
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    Organisée à l'initiative de l'association poitevine Le Cercle des Chats bottés, présidée par Jacques Soulis, la 1ère Rencontre Charles Martel s'est déroulée dans une ambiance à la fois studieuse et festive ce dimanche à Jaunay Clan près de Poitiers.

    Malgré la présence en cette fin de semaine d'une bande de malfaiteurs réunis en congrès dans la capitale poitevine, cette belle réunion nationaliste et identitaire s'est tenue sans aucun incident. Le Cercle des Chats bottés avait parfaitement encadré le magnifique château où les 150 participants se réunirent. Pierre Cassen, Président de Riposte laïque, dirigea cette journée d'une main de maître. Qu'il en soit ici félicité.


    Le stand de Synthèse nationale sur lequel de nombreux abonnements à notre revue ainsi qu'aux Cahiers d'Histoire du nationalisme ont été enregistrés :
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    Toute la journée des stands étaient ouverts au public. Notons la présence de Terre et peuple avec son secrétaire général Roberto Fiorini, de Riposte laïque, du Réseau Identités, du Parti de la France, des Editions de Chiré, venues en voisines, les Editions Dualpha et Déterna de notre ami Philippe Randa qui couvrait l'événement pour le quotidien Présent, et bien sûr de Synthèse nationale. 


    Richard Roudier nous retrace les prémices de la Bataille de Poitiers :
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    Toute la matinée fut consacrée à Charles Martel, héros national que le pouvoir voudrait bien laisser tomber dans l'oublie.

    Quatre exposés étaient programmés : Richard Roudier, porte parole du Réseau identités et militant occitan, nous raconta les prémices de la Bataille de Poitiers, puis Pierre Vial intervint en tant que médiéviste reconnu pour nous parler justement de cette bataille historique qui vit la victoire de Charles Martel contre les armées musulmanes.Hugues Bouchu, président de la Ligue francilienne, embraya sur le côté politique de ce combat en le plaçant dans une dimension nietzschéenne.

    Enfin il revenait à Roland Hélie, directeur de notre revue, de terminer cette matinée en parlant de l'actualité du combat de Charles Martel qui, aujourd'hui comme hier, se résume en un seul mot : RECONQUETE !


    Pierre Vial, universitaire, médiéviste et Président de Terre et peuple nous offre un exposé remarquable :
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    Hugues Bouchu, historien et militant identitaire, replace avec brio la Bataille de Poitiers dans sa dimension politique :
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    Roland Hélie termina la matinée en dénonçant les responsables de l'islamisation de l'Europe et en appelant à l'institutionnalisation de ces Rencontres Charles Martel à Poitiers :
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    Puis arriva l'heure de passer à table comme dirait le Marquis. Justement un sympathique banquet gaulois était prévu et ce fut un régal. Du cochon et du tourteau fromager, spécialité niortaise, étaient au menu. Remercions Patricia et toute l'équipe de militantes de la région qui ont préparé ce repas en plein air. L'ambiance de franche camaraderie qui caractérise généralement les banquets patriotiques était de mise.
    Mais, dès 14 heures, il fallait rejoindre la grande tente dressée près du château pour assister au meeting politique de l'après midi.

    Christine Tasin dénonce les dangers de l'islamisation de la France et de l'Europe
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    Ce fut d'abord Christine Tasin, la dynamique et rayonnante présidente de Résistance républicaine. Femme de gauche mais surtout militante anti-islam, Christine nous fit un exposé passionnant et alarmant sur l'implantation de cette civilisation venue d'ailleurs en France

    Applaudissements nourris pour saluer l'intervention décapante des jeunes identitaires poitevins :
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    Ce fut le tour de deux jeunes militants identitaires de Poitiers qui enthousiasmèrent la salle en nous exposant le sens de leur engagement.

    Paul Marie Couteaux, talentueux et captivant :
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    Paul-Marie Couteaux, brillant écrivain et fondateur du SIEL, intervint pour nous parler de Poitiers et de sa région, haut lieu de l'art roman. Il faut dire que cet ancien collaborateur de Michel Jobert est installé pas très loin de là.

    Il serait regrettable que cette belle région devienne une terre d'islam. Un musulman converti au christianisme, Joseph, nous parla ensuite du Coran et appela les Français à le lire pour bien comprendre ce qui va leur arriver.

    Carl Lang, un discours qui enflamma la salle :
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    Justement, il y a un français qui a bien lu ce livre et qui sait donc de quoi il s'agit. Ce Français, c'est Carl Lang, le président du Parti de la France, à qui il revenait de conclure cette journée. Son discours fut un véritable appel au réveil des forces authentiquement nationales, nationalistes et identitaires pour que la France redevienne française et l'Europe européenne. Discours qui, vous vous en doutez, enflamma l'assistance.

    Hugues Bouchu, Richard Roudier, Pierre Vial, Christine Tasin, Pierre Cassen, Jacques Soulis, Roland Hélie, Carl Lang : le Front des patriotes s'organise.. :
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    Bravo et merci à Jacques Soulis et aux membres du Cercle des Chats bottés pour leur accueil et pour le travail militant qu'ils effectuent avec courage et détermination dans leur région.
    Dans les jours qui viennent, nous mettrons en ligne les différentes interventions qui ont été filmées. Les textes de ces interventions seront aussi rassemblés dans un livre qui sera prochainement publié par Les Bouquins de Synthèse nationale.

    Synthèse nationale :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuFFlZAuyypawAwHbt.shtml

  • Luxembourg, Turquie, Allemagne : le réveil des peuples dans les urnes !

    En définitive, le peuple a toujours raison. Il suffit de l’écouter !

    Ce dimanche, une série de résultats électoraux sont tombés. Bien que ces scrutins se soient déroulés dans d’autres pays que le nôtre, les conséquences nous concernent.

    Les Luxembourgeois ont refusé à 78 % de donner le droit de vote aux étrangers lors des législatives. Je suis toujours sidéré qu’un gouvernement puisse proposer une telle ineptie. Que des non-nationaux aient le droit de décider du sort d’une nation est une pure hérésie ! Si un étranger a, au bout de cinq ans de présence, la possibilité de prendre la nationalité du pays où il réside, il n’y a aucune raison de l’autoriser à voter, même pour les scrutins locaux. Il n’a qu’à demander sa naturalisation !

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  • Forbes : Les habitants de Crimée se sentent plus heureux en Russie qu’en Ukraine

    Ecrit par Histoire et Société.

    ♦ Les journalistes américains ont frappé au-dessous de la ceinture, aussi bien l’administration actuelle à Washington que le régime de Kiev. Dans le  Forbes , il a été déclaré sans ambages que la situation en Crimée est diamétralement opposée à ce qui est généralement raconté dans lesbriefings du Département d’Etat américain par la célèbre Jane Psaki…(*)
    L’article est appelé « Une année après l’annexion russe de la Crimée, les gens sur place préfèrent Moscou à Kiev. » En fait, l’article est basé principalement sur deux études sociologiques des agences occidentales qui font autorité : l’américaine Gallup et l’allemande GFK. Cette dernière, d’ailleurs, est la plus grande structure de ce type en Allemagne et est parmi les quatre principales « agences » sociologiques à travers le monde. Je pense donc que même les Occidentaux les plus endurcis n’ont aucune raison de mettre en doute les résultats de ces études.

    Après avoir analysé les résultats de l’enquête, la journaliste Kenneth Raposa tire des conclusions choquantes pour le monde occidental sur la situation en Crimée :


    « Les gens du pays – qu’ils soient Ukrainiens, Russes ethniques ou Tatars – sont unanimes sur une chose : la vie avec la Russie est meilleure que la vie avec l’Ukraine. »

    Elle rappelle aux lecteurs l’étude menée par Gallup en coopération avec le Conseil de Surveillance de Radiodiffusion Internationale (BBG) en 2014 en Crimée. Près de 83% de la population de Crimée a dit alors que les résultats du référendum de mars correspondaient effectivement aux souhaits et aux aspirations des habitants de la péninsule. Près de 74% des répondants étaient convaincus que la réunification avec la Russie aurait un impact positif sur leur qualité de vie, seulement 5,5% de la population était sûrs de l’inverse…

    Ainsi, en janvier-février 2015, la GFK allemande a décidé de dresser un bilan de la première année de vie du peuple de Crimée avec la Russie. Et ces résultats sont pour l’Occident tout simplement incroyables.

    82% des résidents de Crimée ont exprimé une approbation sans équivoque de la réunification de la Crimée avec la Russie. 11% sont globalement favorables. Au total, 93% de la population de la Crimée a un jugement positif sur les résultats du référendum de mars 2014 ! Seuls 2% de la population n’approuvent pas les retrouvailles.

    Kenneth Raposa constate que les études des deux prestigieuses institutions occidentales suggèrent fortement que le résultat du référendum en 2014 est complètement objectif.

    Seulement 1% des habitants de la péninsule estime que les médias ukrainiens ont donné des informations objectives sur ce qui se passait en Crimée. 4% considèrent les médias ukrainiens « plutôt objectifs ». 45% des résidents de Crimée pensent que l’information des médias ukrainiens est absolument fausse, et 35% – plus fausse que vraie.

    Faisons quelques commentaires sur des points de l’enquête de GFK que Raposa n’a pas abordés.

    Seulement 13% des résidents de Crimée estiment que leur situation financière s’est détériorée au cours de la dernière année (rappelez-vous les histoires terrifiantes rapportées par les médias ukrainiens sur « la famine » en Crimée). 21% de la population estime que sa situation financière s’est nettement améliorée au cours de l’année, 30% – simplement améliorée, 35% ont dit que leur situation financière demeure à peu près au niveau de l’année dernière.

    A titre de comparaison, en Ukraine dans le même temps, 94% de la population a déclaré aux sociologues ukrainiens une forte détérioration de son bien-être !

    Le principal sujet de préoccupation pour les habitants de Crimée est le conflit dans l’Est de l’Ukraine (42%). Ensuite viennent l’inflation (40%), la question du transport et de l’isolement de la Crimée (22%) et les problèmes financiers personnels (19%).

    Par ailleurs Kenneth Raposa « achève » littéralement les patriotes ukrainiens et les amateurs américains d’ingérence dans les affaires des autres. Il note que dans la société de Crimée il y a unité et unanimité sur le cours politique actuel de la République (République Autonome de Crimée), alors que dans le cas de l’Ukraine une telle unité est tout à fait hors de propos.

    Par exemple, selon les mêmes institutions sociologiques occidentales, dans la société ukrainienne il y a une scission grave qui menace objectivement l’intégrité territoriale du pays. La politique d’intégration dans l’UE est soutenue uniquement par 19% de la population de l’Est et 26% de la population du Sud de l’Ukraine (comme ces données diffèrent de celles des «sociologues» ukrainiens !), Tandis que dans l’ouest de l’Ukraine le soutien est de 84%, au Nord 60% et dans la zone centrale – environ la moitié. Dans le Sud-est, le soutien à l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN est encore plus bas que pour l’adhésion à l’UE. Et même en Ukraine occidentale, les partisans d’une telle décision ne sont qu’environ 53%.
    Forbes est l’une des publications les plus respectées dans le monde, reflétant la position d’une grande partie des élites occidentales. Et l’article de Kenneth Raposa est une sorte de capitulation de cette partie des élites devant les faits réels : la Crimée est devenue russe en premier lieu en raison de la position de ses habitants. Et quant au choix « euro-atlantique » de l’Ukraine, ce n’est pas si évident que ça.

    En Ukraine, cependant, on a forgé une réalité virtuelle, dont le but est la manipulation totale et le maintien de l’esprit martial dans l’ultra-droite.

    Presque tous les grands médias ukrainiens ont complètement ignoré les résultats de la recherche des agences GFK et Gallup, mais en revanche ils ont fait leurs choux gras d’une nouvelle au titre fracassant : « La plupart des habitants de Crimée veulent réintégrer l’Ukraine ». La source de cette farce de bas étage est un tabloïd « La Crimée – faits réels… » Là, nous pouvons admirer la source originale de la nouvelle. Malgré le titre à sensation, dans le texte de l’article, l’auteur admet qu’il ne s’agit absolument pas d’une recherche sociologique, mais d’un « sondage en ligne » qui aurait été menée par une édition de bonne réputation, la Vérité de Crimée. Et c’est là que l’on découvre le pot-aux-roses. La Vérité de Crimée a déclaré avoir subi une attaque sur son site. Il l’a bloquée efficacement, et a laissé les bots ukrainiens s’ébattre en liberté (les célèbres troupes d’information?) afin d’obtenir les résultats souhaités. Si les résultats réels des sondages d’opinion ne correspondent pas à ce que souhaite voir Kiev, ils peuvent tout simplement les falsifier. Et puis bon gré mal gré les faire publier dans les médias. Tout cela montre bien ce qu’il faut penser des informations publiées par les « journalistes » ukrainiens… Et la chose la plus dégoûtante à ce sujet est que les gens du Nord-Ouest de l’Ukraine qui, en règle générale, n’ont aucun contact «en direct» avec la Crimée sont prêts à croire à ces sornettes. Et beaucoup sont même prêts à aller « récupérer » la République par la force des armes.

    Dans l’ensemble, cet article paru dans Forbes est un signe très positif, montrant que les esprits raisonnables dans la société occidentale tentent d’attaquer les « faucons » qui vivent dans le monde de leurs rêves. La victoire du bon sens est encore loin, mais c’est un premier pas…

    Ecrit par Histoire et Société4/05/2015

    Source : Le Réveil français 06/2015

    Note :

    (*) Jennifer Rene, dite Jen Psaki, née le 1ᵉʳ décembre 1978 à Stamford, est la directrice des Communications de la Maison-Blanche depuis le 1ᵉʳ avril 2015. Wikipédia

  • Comme en Chine, Valls annonce une armée de blogueurs officiels contre le complotisme


    Comme d’habitude, la République profite des sujets qui font peur (islamistes) pour fliquer tout le monde.
    Après la censure, des « bataillons » de menteurs payés par l’Etat…
    Remarquez, que l’Union européenne envisageait déjà de payer une armée de « trolls » pour défendre son existence illégitime et ses projets monstrueux…

    « Manuel Valls a-t-il trop bien écouté les paroles de Lui Wei, le ministre chinois de l’administration du cyberespace, qui l’an dernier avait demandé à l’Europe de s’inspirer de la Chine pour faire d’internet « une place publique d’opinions honnêtes et raisonnables » ?

    A l’occasion d’une master class organisée par le Huffington Post, le Premier ministre a annoncé un nouveau volet de la stratégie de contre-propagande de l’Etat, après la censure de sites sur simple ordre administratif (et sans aucune explication fournie à ceux qui en réclament) et la création du site Stop-Djihadisme, que Google est payé à mettre en avant.

    La France va mettre sur pieds une Fondation de droit privé qui aura pour charge d’alimenter un « bataillon de community managers de l’État » en outils de contre-propagande pour s’opposer non seulement au djihadisme, mais plus largement aux discours dits « complotistes » qui peuvent miner la crédibilité donnée aux informations officielles de l’Etat. Cette affreuse expression anglaise de community manager, (« gestionnaire de communauté »), désigne quelqu’un qui est payé pour faire de l’animation sur les réseaux sociaux.

     

    « Nous nous adressons au coeur de cible : les jeunes en voie de radicalisation », annonce Manuel Valls. « Nous allons donc mettre en place un bataillon de community managers de l’Etat pour opposer une parole officielle à la parole des djihadistes, et ne pas leur laisser l’espace numérique ». « Mais nous savons qu’il est difficile pour les autorités, pour l’État, pour les adultes, de s’adresser aux jeunes concernés, les djihadistes utilisant la théorie du complot justement pour décrédibiliser la parole officielle. Il faut reconnaître que leurs sites, leur paroles, sont « très bien faites, très efficaces », c’est une véritable propagande utilisant les moyens modernes pour atteindre les esprits, les coeurs et les cerveaux ».

    INSPIRÉ PAR LA CHINE ?

    Ces « community managers » agiront-ils au grand jour en portant clairement les couleurs de l’État lorsqu’ils s’exprimeront sur le web, ou l’organisation d’impulsion étatique sera-t-elle plus proche de ce que fait la Chine avec son « parti à 50 centimes », qui constitue une armée de propagande de l’ombre, chargée de répondre aux prétendues « rumeurs » ?

    Pour le moment ça n’est pas clair. « Nous devons coordonner les acteurs sur la Toile, la société civile, les acteurs privés, et toute la société doit se mobiliser », explique Valls (déjà en mars dernier, la secrétaire d’État au numérique Axelle Lemaire avait applaudit l’initiative pourtant très contestable d’un groupe Anonymous, de publier et dénoncer une liste d’utilisateurs de Twitter supposément proches de l’État Islamique). […]

    La Fondation devrait donc alimenter des associations comme SOS Racisme, la LICRA, le CRIF ou d’autres, pour « croiser le fer plus efficacement contre les recruteurs djihadistes sur la Toile, (et) ouvrir les yeux à ceux qui sont embarqués dans cette dérive ».

    Or rien n’interdira à ces blogueurs associatifs d’agir dans l’ombre. Et s’agissant d’une initiative sous droit privé, l’Etat n’aura pas de comptes à rendre. »

    Source Numerama

    http://www.contre-info.com/comme-en-chine-valls-annonce-une-armee-de-blogueurs-officiels-contre-le-complotisme#more-38152

  • Chômage : nouveau record en France !

    Alors que la conjoncture pourrait difficilement être meilleure, la France s’enfonce encore plus dans la crise et le chômage bat de nouveaux records.

    Pas moyen cette fois de maquiller les chiffres du chômage. C’est un nouveau record que la France a battu en avril, avec 26.200 nouveaux inscrits en catégorie A (n’ayant exercé aucune activité). Si l’on prend les critères du BIT, qui permet les comparaisons internationales, il faut aussi inclure les catégories B et C (demandeurs d’emploi en activité réduite). Le couperet est alors encore plus cinglant, avec 54.100 chômeurs supplémentaires sur un mois !
    Bref, depuis le début du quinquennat, le million d’inscrits supplémentaire a été dépassé fin avril, pour culminer (provisoirement…) à 5,35 millions de demandeurs d’emploi.
    Soyons cruels et ajoutons les catégories D et E, qui recensent les chômeurs dispensés de chercher un emploi et l’on approche des 6 millions.

    C’est la crise, ma bonne dame ? Voire. La croissance a été meilleure que prévu par l’Insee, et le gouvernement, avec une progression de 0,6 %.
    Surtout, le contexte macro-économique pouvait difficilement être meilleur depuis un an :
    • Le prix du pétrole a baissé de 40 % entre juin 2014 et juin 2015, avec un baril à environ 68 dollars. Il était même descendu à 56 dollars fin mars. Toujours ça de moins dans la facture des entreprises (même si cette baisse n’est que très partiellement répercutée) et dans la balance commerciale de la France.
    • Les taux d’intérêt sur la dette Française sont historiquement bas à 0,35 % il y a encore quelques semaines. Même s’ils sont remontés à 0,95 %, cela devrait aussi encourager massivement l’investissement.
    • L’euro avait baissé jusqu’à une quasi-parité avec le dollar (1,05 dollar pour un euro), rendant les exportations plus compétitives.

    Malgré ce contexte très favorable, malgré aussi des plans de soutien à la demande au niveau français et européen, des emplois aidés en masse (3 milliards d’euros par an pour financer 450.000 contrats aidés), le chômage grimpe inexorablement en France.

    En cause, une formidable crise de confiance dans le gouvernement, dont l’action, mélange d’amateurisme brouillon, de sectarisme idéologique et de culture de l’irresponsabilité, est perçue par les forces vives du pays comme aussi destructrice sur le plan économique qu’elle peut l’être au niveau social et « sociétal ».
    L’équipe actuelle n’est certes pas la première (loin de là !) à nous mener dans le mur, mais elle le fait avec un enthousiasme et une énergie qui laisse pantois.

    http://fr.novopress.info/188475/chomage-nouveau-record-en-france/#more-188475

  • Djihadistes : la submersion (Présent 8366)

    Les magistrats français spécialisés dans le terrorisme ne sont pas assez nombreux pour faire face aux dossiers djihadistes. C’est un problème concret que l’on n’aurait même pas imaginé il y a quelques années, c’est désormais une grave carence. Va-t-il falloir délocaliser des juges ordinairement occupés à remettre les criminels sexuels en liberté, à surveiller les conversations de Sarko ou à clouer les déviants de la pensée unique sur le mur des cons pour leur donner une formation anti-islamiste accélérée ? Taubira vivante, jamais !8366-P1
    Face à l’explosion du djihadisme en France, qui implique plus de 1 700 Français et résidents (connus) engagés dans les réseaux syrio-irakiens, le rapport parlementaire d’Éric Ciotti et de Patrick Mennucci sur les filières djihadistes précise que « la France a perdu plusieurs années » et que la justice française n’est plus adaptée.
    Il préconise en urgence le « renforcement des effectifs de magistrats spécialisés, qu’il s’agisse du parquet, de l’instruction ou de l’application des peines ».
    La section antiterroriste du parquet de Paris ne compte actuellement que neuf magistrats et encore ce neuvième poste vient-il à peine d’être créé. 157 enquêtes ont été recensées au 18 mai 2015, dont 94 concernant l’islamisme radical, parmi lesquelles 53 se rapportent aux filières irako-syriennes. Dans le même temps, le rapport pointe les « moyens insuffisants » du juge d’application des peines (JAP) de Paris qui suit « seul avec un greffier » un grand nombre de dossiers qui ne font que se multiplier depuis un an.
    Les deux députés suggèrent que « certaines infractions terroristes puissent être décentralisées et traitées localement, notamment à Lyon et à Marseille. “Il existe des lacunes dans la continuité territoriale du suivi des individus dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Ces difficultés ont conduit à l’interruption de l’écoute de Saïd Kouachi par la Direction du renseignement de la préfecture de police en juin 2014.”
    Les policiers, les CRS et l’armée sont déjà mobilisés on le sait, au-delà de leurs forces, par la lutte contre l’islamoterrorisme. Et maintenant les juges. Il n’y a guère que nos gouvernants finalement qui n’ont rien changé à leur train-train : festival de Cannes, panthéonisation, amours, carrière… Cela fait maintenant cinq mois que l’on attend des actes et une volonté politique à la hauteur de la guerre qui a été déclarée à la France.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • La loi sur la protection des animaux ne remet bizarrement pas en cause le rendement productiviste

    L’animal a toujours pris une part importante dans la vie des hommes, le cheval ou encore le chien ont toujours eu une place importante auprès des hommes dans l’histoire, sans compter les différentes références aux animaux à travers la religion et les mythes. On sait aujourd’hui que les néandertaliens disposaient dans leurs grottes de crânes d’ours, faisant ressembler celles-ci à des églises préhistoriques ; Mahomet avait obtenu une place pour les chats dans son royaume ; culte du taureau Apis à Memphis (Caire) ; ou, dernier exemple avec l’Egypte Antique : dieu chacal Anubis, dieu faucon Horus, ou déesse chat Bastet. 
     
    Dans son célèbre ouvrage L’Enracinement, Simone Weil développe une déclaration, non pas des droits de l’homme, mais des devoirs de l’homme envers l’homme. Depuis le célèbre livre de Peter Singer La libération animale, il y aurait même un droit des animaux, fondé sur leur capacité à souffrir. Bien sûr, et en toute logique, il y avait déjà des outils législatifs pour interdire les sévices faits aux animaux, s’approchant plus d’une notion de devoirs de l’homme envers l’animal. Mais la loi du 16 février 2015 est intervenue, contenant une disposition où, « les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. […] les animaux sont soumis au régime des biens ». Deux points sont importants ici, non seulement le Parlement estime que les animaux sont doués de sensibilité, mais en plus, et paradoxalement, ils sont soumis au régime des biens. 
     
    Entendons-nous, le propos ici n’est pas anthropocentrique mais bien de décortiquer les solutions prises par les gouvernants, qui sont idéologiques mais n’ont aucune cohérence doctrinale. 
     
    Ainsi, la proximité historique et traditionnelle n’est pas remise en cause. Ce qui est remis en cause, c’est d’une part la reconnaissance légale de leur sensibilité, et d’autre part de les lier au régime des objets. Cette nouvelle rédaction de l’article 515 du Code civil est à mettre en lien avec l’article L 214 du Code rural et de la pêche maritime qui indique que « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ». D’accord, mais alors, pourquoi ne pas remettre en cause et directement au Parlement la ferme des milles vaches ou encore la nouvelle exploitation de plusieurs centaines de cochons ainsi que les différents sites industriels d’exploitation des animaux ? Pourquoi ne pas légiférer aussi sur l’interdiction d’utiliser les animaux comme cobayes, pharmaceutiques ou cosmétiques, alors que l’on connaît les souffrances horribles induites nécessairement par ces traitements ? Pourquoi ne pas interdire l’abattage rituel ? Concernant l’abattage classique, pourquoi ne pas demander un abattage direct au lieu de l’utilisation de matraques électriques qui font tout sauf endormir l’animal ? Quid de l’interdiction des expérimentations ? De manière expresse, les législateurs ont mis en avant leur propre hypocrisie, leur donner une sensibilité tout en les considérant comme des choses, ce qui ne remet pas en cause la vision des animaux dans le système libéral. 
     
    Cet amendement législatif n’est que de la poudre aux yeux qui occulte un problème bien plus grand concernant la cruauté exercée sur les animaux. Plus de 2 millions d’animaux sont utilisés chaque année en expérimentation en France, et près de 12 millions pour l’Union européenne. Il faut savoir que le programme REACH sur les produits chimiques a entraîné 16 millions d’animaux sacrifiés pour tester 30 000 substances chimiques sur le marché européen avant 1981 (il semblerait que 90% de ces animaux ont été utilisés pour étudier des effets secondaires sur la reproduction). 
     
    Encore une fois, l’idéologie et les bons sentiments sont intervenus dans un cadre qui occulte toute cohérence et tout raisonnement. A titre indicatif, la personne coupable de sévices pourra être condamnée à de la prison, une amende, mais aussi à la confiscation de l’animal ; ce qui est surprenant, c’est que le nouvel article du Code civil explique cependant – concernant la confiscation de l’animal –que « cette interdiction n’est toutefois pas applicable à l’exercice d’un mandat électif ou de responsabilités syndicales » ; il faudrait qu’on nous explique pourquoi les corrompus ont introduit cette immunité pour eux. 
     
    Dernier point, cette « avancée » a été le sujet d’une grande causerie chez les progressistes (Michel Onfray, Alain Finkielkraut, Luc Ferry, Jacques Julliard), bref, des « intellectuels » non-juristes. Cette vision progressiste remet en cause les traditions ancestrales de la corrida, de la chasse et de la pêche, sans connaître l’histoire : depuis le développement de l’agriculture, la chasse était une nécessité pour protéger les cultures… Surtout, ces « intellectuels » faussaires se battent pour donner la personnalité juridique aux animaux (ce qui rentre dans la droite ligne des prométhéens qui souhaitent se marier avec un animal), alors que cela n’a jamais été le souhait des défenseurs des animaux classiques. 
     
    Comme le rappelle le Professeur émérite Philippe Malinvaud de Paris II, au regard de la nouvelle loi, tout animal est concerné : des mammifères en passant par les tétrapodes (reptiles, serpents, crocodiles, tortues), tous les insectes, coquillages, mollusques, jusqu’aux poissons ou anémones de mer. Doit-on donc désormais poursuivre une personne qui aurait écrasé une araignée ? Techniquement, selon la rédaction du texte, cela pourrait être possible. Allant plus loin, Philippe Malinvaud explique que « dans le même esprit, pourquoi n’y mettrait-on pas aussi les végétaux dont on rappellera que ce sont aussi des êtres vivants mais qui, à la différence des animaux, n’ont ni bouche, ni système nerveux, ni organes locomoteurs. Sont-ils pour autant dépourvus de sensibilité ? » 
     
    Surtout, et à contre-courant de ce que voulaient les rédacteurs socialistes-libéraux, cela permet d’ouvrir un porte pour demander l’interdiction de tous les pêcheurs qui utilisent les filets ratissant les fonds marins, de faire condamner les agriculteurs productivistes, d’interdire la fracturation hydraulique, de demander l’interdiction des pesticides, d’interdire la ferme des mille vaches, de demander l’arrêt de la construction de l’aéroport NDDL, d’arrêter la construction du barrage de Sivens, de faire interdire les expérimentations sur les animaux, etc… 
     
    Bien sûr, tout le monde aura compris que la loi ne touchera jamais aux grands cartels, car les hommes politiques nous ont appris qu’on pouvait marcher tête haute tout en brandissant l’arme de l’hypocrisie et de la fausseté. Une fois de plus, il est démontré que le progressisme est une aberration idéologique et que la protection de l’environnement doit être fondamentalement liée à la nécessité et l’urgence d’une prise en compte de l’écologie radicale.