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  • Marion Maréchal-Le Pen, cible d’une opération de reductio ad Hitlerum menée par France Inter

    France Inter continue sur sa lancée de grande inquisition anti-FN. Après la charge haineuse de Sophia Aram, hier matin, c’est au tour d’une autre équipe radio de prendre le relai. Deux cadres du mouvement identitaire, Philippe Vardon et Benoit Lœuillet, ont été élus au conseil régional de PACA sur la liste de Marion Maréchal-Le Pen. Il n’en fallait pas plus pour permettre une nouvelle illustration de reductio ad Hitlerum.


    Des « identitaires » au Conseil régional de PACA par franceinter

    http://www.medias-presse.info/marion-marechal-le-pen-cible-dune-operation-de-reductio-ad-hitlerum-menee-par-france-inter/46059

  • Regard sur l’actu #22/3 : Les deux France face aux attentats

    Les attaques de novembre auront eu cet aspect bénéfique : pouvoir observer toutes les sortes de comportements et de considérations possibles face à une situation gravissime. Ce sera la matière du présent article, troisième partie de notre dossier qui s’était tout d’abord intéressé aux faits et aux acteurs des attentats puis avait fait le point sur la culpabilité indéniable du système dans cette affaire.
    Les attentats et les élections régionales l’ont clairement montré, nous assistons à la partition de notre pays en deux. Le récent mot de Marine Le Pen était très juste : les patriotes contre les mondialistes. On pourrait nuancer les termes et les sous-entendus mais l’essentiel est là. D’un côté, le système, ses protégés et les Français toujours dupes, fossoyeurs de tout ce que nous sommes et pourrions être ; de l’autre, la France, la vraie, le pays réel qui connaît un réveil indéniable.

    Le système vous explique les attentats

    On ne saurait évidemment pointer du doigt tel ou tel type de personnes pour la responsabilité et la culpabilité des attentats du vendredi 13… Impensable ! Les Français, ces salauds, se devaient donc d’être rappelés à l’ordre dès les jours suivants par le gouvernement et ses sbires. L’inénarrable Claude Bartolone, élu de Seine-Saint-Denis et président de l'Assemblée nationale s’en est tout de suite chargé. Ce pourfendeur de ce qui reste de « la race blanche » en Ile-de-France (on le voit bien à son aise sur la photo plus haut) n’avait pas attendu les élections régionales de décembre pour nous expliquer la vie.

    «Je ne voudrais pas qu'il y ait un lien entre banlieue populaire - banlieue dangereuse. Il ne faut pas qu'on établisse ce lien entre les classes populaires, les banlieues populaires, et ces terroristes qui n'ont rien à voir avec ces populations qui aspirent à vivre normalement» déclara-t-il sur Europe 1.

    Son analyse des récentes attaques nous permet de mieux comprendre le pourquoi du comment. Dans leur «folie», les djihadistes «essaient d'avoir un minimum d'organisation. Et comme «c'est beaucoup plus facile de se cacher dans un milieu où il y a beaucoup de monde », ils se planquent quasiment toujours dans ces «banlieues populaires » (où « la race blanche » est de plus en plus absente). Comme à Saint-Denis par exemple. Aucun lien avec les habitants de ces doux endroits, pensez… Le malade imaginaire ne nous dit malheureusement pas pourquoi les terroristes n'ont pas choisi, au hasard, Versailles ou Neuilly pour se cacher car « il y a beaucoup de monde » là-bas aussi…

    Selon le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, il faut chercher ailleurs. C’est la société française qui porte «une part de responsabilité» dans la radicalisation des terroristes à l'origine des massacres du 13 novembre. Son analyse est là encore d’une rigueur imparable :

    «Le terreau sur lequel les terroristes ont réussi à nourrir la violence, à détourner quelques individus, c'est celui de la défiance. » Eh oui ! «Nous sommes une société où nous avons construit la capacité à fermer la porte» et l’on peut déplorer que «quelqu'un sous prétexte qu'il a une barbe ou un nom à consonance qu'on pourrait croire musulmane, a quatre fois moins de chances d'avoir un entretien d'embauche qu'un autre».

    Merci Manu ! On comprend mieux ! Le plus important reste tout de même de «Ne pas céder aux tentations du repli, à la peur, à la stigmatisation, à la surenchère» ajoute notre Hollande de président. «Aucun acte antisémite, anti-musulman ne doit être toléré», lança-t-il juste après les attentats, histoire de bien nous faire comprendre que les priorités restent les priorités. D’ailleurs, le premier ministre, pour répondre à l’urgence de la situation, n’a pas tardé à adouber une énième campagne de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, cause de tous les maux de la France. Labellisée «Grande cause nationale» par Manuel Ier, la campagne#DeboutContreLeRacisme consiste en de courts spots diffusés partout et au slogan évocateur : «Je suis de la couleur de ceux qu’on persécute»... Cette «grande cause nationale » a été lancée par quatre associations dont on connaît l’influence : la LICRA, le MRAP, la Ligue des droits de l’homme et SOS racisme. Alain Jakubowicz, divinité républicaine et accessoirement président de la LICRA, chevalier de l'Ordre National du Mérite, chevalier de la Légion d'Honneur et avocat de Karim Benzema, est clair : «La seule réponse possible contre la haine est de parler du vivre-ensemble, de réaffirmer les valeurs de la République». Alain le divin a parlé et il a pu compter sur tous les médias du Système pour servir religieusement et sans délai ses désidératas! La liste est longue des journaux et sites qui ont, dès le 14 novembre, pourfendu le FN, Philippe de Villiers, Eric Zemmour et tous ceux ayant osé avoir un discours « dur » après les attentats. La palme de l’hystérie pourrait sans doute revenir à Libération avec cet article risible qui résume bien la folie des zélotes du système mondialiste et le terrorisme intellectuel qu’ils cherchent à établir.

    La victimisation des musulmans de France

    Les jours qui ont suivi les attentats ont été des plus pénibles pour les musulmans vivant sur le sol français et les médias s’en sont largement fait les relais. Combien d’articles sont venus corroborer les peurs du gouvernement ? Ce que vous allez lire plus bas fait effectivement froid dans le dos… Grâce à un article de slate.fr, tout un chacun peut mesurer le climat de peur dans lequel les musulmans évoluent dans un pays comme le nôtre. Insultes, tags racistes, attaques au jambon sur les mosquées… L’évocation frise l’insupportable ! On pressent d’ailleurs l’évanouissement quand on se souvient qu’une femme voilée n’a même pas pu aller s’acheter une mini-jupe à Zara, empêchée d’entrer par un vigile (sans doute néo-nazi).

    Tout ceci est d’autant plus pénible que tous les musulmans de France ou presque ont tenu à rejeter les attentats ! Même l'imam de Brest, Rachid Abou Houdeyfa, soutenu comme le gouvernement par la Ligue des droits de l’homme et pour qui la musique transforme en porc ou en singe, est formel : les attaques du vendredi 13 sont des actes "barbares", qui n’ont "rien à voir avec l'islam". Il ne diverge pas en cela du Conseil français du culte musulman (CFCM) qui a fait parvenir à «toutes les mosquées de France » (NDLR : enfin, celles qu’il contrôle…) un prêche destiné à être lu aux fidèles lors de la prière du vendredi 20 novembre. Lié au pouvoir, le CFCM ne pouvait qu’accoucher d’une ode républicaine dont suivent les parties les plus émouvantes :

    "Nous, Musulmans de France, réaffirmons notre rejet catégorique et sans ambiguïté de toute forme de violence ou de terrorisme qui sont la négation même des valeurs de paix et de fraternité que porte l’Islam.

    Nous, Musulmans de France, sommes des citoyens français à part entière, faisant partie intégrante de la Nation, et solidaires de l’ensemble de la communauté nationale.

    Nous, Musulmans de France, proclamons notre attachement indéfectible au pacte républicain qui nous unit tous.

    Nous, Musulmans de France, proclamons notre adhésion totale aux valeurs de la République.

    Les Musulmans de France élèvent leurs Prières vers Dieu, le Très Clément et le Très Miséricordieux, pour qu’Il préserve et qu’Il bénisse la France !

    Les Musulmans de France formulent tous leurs Vœux de Paix, de Sécurité et de Prospérité pour leur Patrie, la France."

    Malgré ces témoignages touchants, les autorités ont tout de même tenu à perquisitionner plusieurs mosquées. Aucun problème pour notre imam favori, Rachid Abou Houdeyfa ! "Il y a eu des perquisitions administratives, je suis content qu'elles aient été faites parce qu'on n'a rien à se reprocher". Il pouvait d’autant plus se réjouir que ces perquisitions se doivent d’être faites « avec tact et mesure » nous explique Philippe Galli, le préfet de Seine-Saint-Denis. Après avoirrenversé des meubles lors de la perquisition de la mosquée d’Aubervilliers, la police était effectivement en ligne de mire ! Le sujet est sensible et les autorités marchent sur des œufs ! Il fallait donc éviter les débordements qui sont vite considérés comme des amalgames : « On respecte le sacré des lieux. Les policiers investissent un lieu de culte, il faut faire attention. Mais on respecte aussi la République et il n’est pas question que les policiers se déchaussent avant d’entrer dans une mosquée. » Comme la République sait être rassurante ! Elle n’a d’ailleurs pas fait énormément de perquisitions (une trentaine) dans ces mosquées jugées radicales dont seules trois ont été fermées « pour motif de radicalisation ». Le gouvernement continuera-t-il dans cette voie et fermera-t-il la grosse centaine de mosquées radicales non reconnues par le CFCM et ne bénéficiant donc pas d’une autorisation officielle ? On en doute fort. Mais que les musulmans s'apaisent. Valls l'a encore affirmé récemment: «L’islam est en France pour y rester»!

    Le ridicule et l’abject ne tuent pas de Français...

    Les plus minables réactions furent bien sûr le fait de ceux qui se sont réjouis du sort des victimes. Premièrement, ce fut le cas des cris de joie ont été signalés dans ces banlieues parisiennes de Saine-Saint-Denis ou du Val-de-Marne, remplies comme le dit Bartolone de «populations qui aspirent à vivre normalement» ... Marianne hurle sans surprise à l’intox ! Encore un coup des fascistes, probablement… Même joie chez les islamistes suisses et dans les prisons où l’on a presque sabré le champagne. Qui est étonné ? Pire il y a toujours et on a pu constater combien certains catholiques justifiaient presque la mort des spectateurs du Bataclan. Pensez, ils étaient allés adorer le diable en regardant un concert de Rock…

    Suit ci-dessous un panel d’autres constatations malheureuses et/ou grotesques :

    - Le marxisme culturel continue encore à frapper. Même après la vague d’attentats, il s’est trouvé un certain nombre de lobotomisés pour nous servir le même message droit-de-l'hommiste que celui dont nous rabâchent politiciens et médias aux ordres (voir plus haut). Pas d'amalgames était leur cri de ralliement et les plus atteints sont même allés jusqu'à baiser les mains de musulmans pour leur exprimer soutien et inconditionnel amour. La photo plus haut vous montre une de ces bobos de la Génération Bataclan comme ils disent en pleine adoration masochiste de l'autre... On l’a vu également lors de la manifestation parisienne du 22 novembre où les habituels gauchistes ont versé leurs larmes de crocodiles pour soutenir les « réfugiés » et dénoncer l’état d’urgence. Un manifestant nous résume le B.A.-BA de leur pensée : « Il se dit inquiet parce que la France "ferme ses frontières" et de "l'amalgame fait entre terroristes et réfugiés" »… Amalgame qui a même été fait depuis par Manuel Ier, contraint devant l’évidence de dire la vérité. En parallèle, cosmopolites et islamistes continuent à travailler de concert comme il est démontré ici.

    « L’organisation d’extrême-gauche “Ligue des Droits de l’Homme” s’est formellement associée à la mouvance des Frères Musulmans. Cette dernière, représentée par le “Collectif Contre l’Islamophobie en France” (CCIF) est liée à l’UOIF, vitrine de la confrérie islamiste dans l’Hexagone. »

    - L’appât du gain. Tout le monde a entendu parler de ce restaurateur parisien qui a vendu la vidéo de surveillance d’une attaque 50.000 euros à des journalistes. Il n’a pas été le seul à se frotter les mains d’avoir été présent sur le lieu des attentats ! Ce fut la même chose à Saint-Denis où l’on s’est arraché les vidéos amateurs liées à l’assaut du RAID du 18 novembre. Mais ce n’est pas tout, des petits malins ont essayé d’enregistrer auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) les marques « Je suis Paris » et « Pray for Paris ». Il y aurait eu une dizaine de demandes... L’INPI a refusé de les enregistrer comme marques (même verdict que pour « Je suis Charlie » en janvier) car il a considéré celles-ci comme « contraires à l’ordre public ». Ne doutons pas sinon que maillots et bibelots à la con se seraient arrachés comme des petits pains !

    - Le légalisme. Victoire pour Hollande and co. ! Ils avaient pu remonter dans les sondages grâce aux attentats ! Les Français apeurés s’étaient évidemment, par réflexe moutonnier, ré-attachés au Système, considéré bien bêtement comme un facteur de sécurité alors qu’il est le coupable n°1 de la situation (nous l’avons amplement démontré dans notre précédente partie). « Fin novembre, les deux hommes (Valls et Hollande) font jeu égal, à 50% d'approbation » lisait-on dans 20 Minutes… On peut certes se méfier des sondages mais on ne doit pas être loin de la réalité.

    - La lutte pacifique contre l’Etat Islamique. « Vous n’aurez pas ma haine ! » disait un proche de l’une des victimes du Bataclan à l’encontre du groupe terroriste… Voilà où on en est ! Une partie de la population est tellement conditionnée par le « vivrensemble », la culpabilisation à outrance, le déni de son identité et le manque de couilles qu’on a entendu des tas d’inepties du genre. Que l’Etat Islamique prenne garde ! Les bobos-gauchos vont sortir l’artillerie ! En Belgique par exemple, la campagne fut rude avec envois de photos de chats en masse sur les réseaux sociaux afin de combattre le terrorisme ! Notre cher gouvernement a, quant à lui, invité les Français à «Faire un selfie (ou une photo) en bleu blanc rouge et à le publier sur les réseaux sociaux avec le hashtag #FiersdelaFrance» ! Selfies et chats contre Daesh ! Ce « patriotisme bisounours » a été notamment dénoncé sur Boulevard Voltaire où l’on se gausse fort justement des offensives du type : « Faisons du bruit et de la lumière pour qu’ils comprennent qu’ils ont perdu. »

    Petit extrait :

    "Au rayon du ridicule élevé en cause nationale, nous avons également cet élan de compassion pour Diesel, le chien malinois tué au cours de l’assaut de Saint-Denis. Une pétition réclame qu’il soit décoré ! Le hashtag #jesuischien a même fleuri sur Twitter. Au milieu de tous ces morts, de cet assaut sanglant, militer pour un chien aussi méritant soit-il… Mais où sommes-nous ? Dans quel précipice de la pensée sommes-nous tombés ? Il ne manque plus que le #jesuisleroidescons pour que la farce soit vraiment réussie.
    Sur la route du dérisoire, le combat doit continuer. À force d’angélisme et de niaiserie, la bobosphère finira par avoir la peau des djihadistes. Encore un effort et ils seront morts. De rire."

    Inutile de préciser que tout le show-biz combat le terrorisme de cette manière. La philosophie n’est toutefois pas toujours absente de leur réflexion comme en témoigne l’immense Soprano dont les paroles sont remplies de sagesse ancestrale : « il faut combattre la peur car la vie c’est beau. » Heureusement que notre Johnny national est là pour montrer à ces tapettes un peu de virilité ! "Si je n'étais pas chanteur, je prendrais une arme et j'irais les combattre" a déclaré notre héros, malheureusement trop occupé sur d’autres fronts…

    Le bon sens finira par triompher !

    Ce bon sens, on le constate amplement autour de nous. Il suffit d’écouter les gens, de leur parler.

    - Un sursaut de patriotisme. Je cite ici un article du Figaro du 23 novembre :

    « Si l'on en croit l'étonnant regain de popularité du drapeau tricolore ces derniers jours, qui orne les profils des internautes sur Facebook et dont une enquête d'opinion vient de révéler que 93% des sondés y sont très attachés, si l'on en croit la Marseillaise chantée partout et le triplement journalier du nombre de jeunes Français désireux de s'engager dans les armées on ne peut que conclure au retour soudain d'une certaine forme de patriotisme. »

    Les Français se remettent à aimer leur pays qu’ils dissocient de plus en plus de la République. Nous ne pouvons que nous en réjouir et les chiffres du vote FN aux Régionales le prouvent amplement, surtout chez les jeunes ! Par ailleurs, ils reviennent vers des symboliques fortes comme celle de l’armée. Dès janvier, 80% des Français se déclaraient en effet favorables au rétablissement du service national.

    - Un intérêt accru pour l’autodéfense. Dès les jours suivant la tragédie, un certain nombre de nos compatriotes sont sortis de leur léthargie. « Pour se sentir plus en sécurité, les Français ont décidé de se prendre en main. Nombreux sont les citoyens qui s'inscrivent en cours d'autodéfense, s'engagent dans l'armée, ou (ré)apprennent les bases du secourisme. » lit-on dans le Point. Les armureries ont été prises d’assaut! Les gens veulent s’armer afin de pouvoir se défendre. Saine préoccupation ! Malheureusement pour eux, la législation est très stricte et « il est totalement impossible d'acheter une arme, à moins de posséder un permis de chasse (1,4 million de titulaires) ou d'être licencié de la Fédération française de tir (160.000 personnes), permettant d'entamer la procédure pour obtenir un port d'armes. » Vont-ils persévérer dans leur élan premier ? Se rendent-ils compte qu’en France, la justice est d’une sévérité hystérique envers ceux qui osent se défendre seuls ?

    - La peine de mort. Jean-Marie Le Pen a été le premier à la réclamer pour les terroristes, en préconisant « la décapitation » comme le font les sbires de l’Etat Islamique. Pour le coup, il n’est pas le seul à le faire savoir au grand jour : en témoigne cet annonceur publicitaire qui a utilisé l’un de ses panneaux géants à la Seyne sur Mer pour cela ! Une opinion marginale ? Certainement pas ! Il y a quelques mois, 52% des Français se déclaraient pour le rétablissement de la peine de mort. Inutile de dire que le pourcentage a dû sérieusement augmenter après le Vendredi 13 !

    - Le retour aux réalités. Si certains resteront indécrottables, on l’a vu plus haut, une conscientisation sérieuse des Français est indéniable. Elle avait certes été entamée bien avant mais les récents attentats islamistes n’ont fait que la renforcer. Une partie du peuple se libère de ses chaînes et n’est pas prête de revenir en esclavage ! Certains bobards ne passent plus et toutes les forces de l’Etat et des médias n’y peuvent rien. Le meilleur exemple est celui-ci : « depuis les attaques de Paris, le lien entre immigration est terrorisme est présent dans les esprits. »

    Indéniablement, deux France se font face. Ce clivage bien établi sera essentiel pour comprendre les évolutions futures de la situation et de l'opinion publique de notre pays.

    La quatrième et dernière partie de notre dossier paraîtra dans quelques jours et sera consacrée à l'état d'urgence.

    Rüdiger / C.N.C. http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • L’invincible espérance

    Comme il fallait s’y attendre, le mauvais trio Hollande-Valls-Cazeneuve  a de nouveau menti aux Français. Passées les élections, nos faux durs se sont inclinés devant Christiane Taubira, les caciques du PS et l’extrême gauche,  en renonçant à faire figurer la déchéance de nationalité dans le projet de loi du gouvernement destiné à réformer la Constitution. Ladite déchéance, mesure proposée par le FN, avait été envisagée dans le cas de binationaux liés au terrorisme djihadiste. Plus largement, les petites crapuleries contre  le FN et ses dirigeants, en cette période post élections régionales, donnent le ton qui sera celui de la campagne  présidentielle de 2017. Le FN est insulté par des médiocres, vilipendé par des escrocs intellectuels.  Ils entendent aussi  semer le doute sur l’honnêteté de Marine Le Pen et de Jean-Marie Le Pen. La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) a ainsi demandé hier une enquête sur la présidente du Front National et son Président d’honneur, évoquant «un doute sérieux quant à l’exhaustivité, l’exactitude et la sincérité de leurs déclarations (de patrimoine)».

    Marine a fait justice de ses accusations qui, comme les précédentes concernant le financement   des campagnes électorales du FN, visent  à créer le trouble.  Les rentiers du Système ont en effet  tout à gagner à voir le FN assimilé  au «tous pourris», jugement dont pâtissent les partis qui se succèdent alternativement au pouvoir. Désenchantement, écœurement qui n’est pas pour rien  dans  la progression d’une abstention qui, au final, fait cependant  le jeu du Système. La présidente du FN a  déposé un recours contre la  HATVP devant le Conseil d’Etat pour «excès de pouvoir», fustigeant «une volonté de nuire, désormais systématique et outrancière» tandis que son père a dénoncé «le harcèlement des adversaires du gouvernement et de l’establishment ».

    Ces dernières semaines, nous l’avons dit ici,  tous les perroquets du microcosme ont  répété également  la même abjection, le même  mantra de conjuration,  à savoir  qu’il existerait  une alliance objective, voire une identité de nature,  entre l’Etat islamique et le Front National.

    Dans cette volière, la nullissime  autoproclamée «humoriste» officiant sur France Inter,  Sophia Aram, a toujours su se distinguer par sa lourdeur.  Chassée de France 2 il y a quelques mois   pour cause d’audience catastrophique, Mme Aram est  toujours employée du service public, donc  payée en partie avec nos impôts. Elle traitait hier Marine Le Pen de raciste, «d’énervée congénitale  incapable de répondre à la contradiction autrement qu’en vomissant sa haine ». Certes, pour Télérama,  Sophia Aram est «une inlassable sentinelle de la liberté»… comprendre de la liberté de  penser comme elle.

    Les électeurs du FN eux-mêmes, que Mme Aram qualifient  de «cons »,  seraient caractérisés par leur manque flagrant d’équilibre, leurs sombres pulsions. C’est en tout cas  l’avis du psychanalyste lacanien et (ex ?) militant de gauche (mais opposé au mariage pour tous), ex président  de l’UNEF et de l’UEJF Nancy,  Jean-Pierre Winter.  Spécialiste récurrent de l’émission «Déshabillons-les» surLCP,  il était  invité le 15 décembre de l’émission  de Florence Belkacem sur Radio classique.

    Interrogé avec gourmandise par son interlocutrice, M. Winter s’est arrêté sur le cas Marion Maréchal-Le Pen, laquelle  serait l’archétype  de  «la proposition de jouir de ne pas penser», car«une grande partie des gens qui votent pour elle obéissent à la pensée servile, c’est-à-dire la capacité à ne pas se servir de sa pensée »… « Et c’est plus que reposant. C’est jouissif.»( ?)

    Plus largement nos compatriotes, a-t-il encore affirmé,  entretiennent «un rapport masochiste» avec le FN sachant que  «le Front National ne peut inviter qu’à une destruction généralisée de tout ce qui fait notre cadre de vie». Aussi  voter FN, c’est «voter pour la privation : privation de subventions, privation de spectacles» (sic), c’est  voter pour «la maltraitance».  Bref, soutenir, rejoindre dans les urnes l’opposition nationale,   c’est répondre  à une « pulsion de mort », à  la « pulsion suicidaire». Ophélie (Winter) n’aurait pas dit mieux !

     Nous l’avons souvent rappelé ici, au-delà des calembredaines de  Jean-Pierre Winter exposées ici à la lumière de sa (pensée  magique) «science bourgeoise»,  il est toujours très inquiétant de voir les opposants au Système que nous sommes  être stigmatisés  peu ou  prou sous le même angle  que le furent en leur temps en Union soviétique  les opposants au communisme.Certains d’entre eux étaient  envoyés  en hôpital psychiatrique, au motif que  ne pas se rallier aux idéaux du paradis communiste était forcément  un signe de dérèglement psychique, de folie… Bruno Gollnisch le constate, consciemment ou non,  nos adversaires  renouent  avec les vieux tics totalitaires  consistant à  dénier toute raison à leurs  adversaires.   Voire pour les plus fanatiques d’entre eux, à ravaler le frontiste   au rang de l’animal,  à lui  refuser toute réelle humanité.

    En février dernier, sur  slate.fr,  le journaliste Eric Dupin mettait  en garde contre cette stratégie de diabolisation du FN (« Non le FN n’est pas le diable »), les «vaines tentatives d’écarter symboliquement le FN du champ démocratique». «Cette posture morale (…) a amplement prouvé son inefficacité depuis maintenant une trentaine d’années!». «Sa variante la plus fruste consiste à séparer soigneusement le FN, parti qu’il faudrait combattre sans merci au nom de valeurs sacrées, de ses électeurs, dont il conviendrait de comprendre les souffrances, les frustrations et autres peurs. Cela revient, au final, à prendre ceux qui votent frontiste pour des imbéciles, mus par des rancœurs irrationnelle (…) . De plus en plus nombreux sont d’ailleurs les électeurs du FN qui votent pour ce parti, pas seulement pour envoyer un message protestataire, mais aussi et surtout pour adhérer aux idées qu’il porte: sur l’immigration, l’insécurité ou encore l’Europe… ».

    Idées que le maire FN de Beaucaire (Gard), Julien Sanchez défend aussi de belle manière  lorsqu’il refuse de plier devant les oukases des extrémistes laïcards de  la Ligue des droits de l’Homme (LDH) et de  la Libre pensée (LP). Ces derniers ont éructé contre la présence, comme l’année dernière, d’une crèche dans  la cour de l’hôtel de Ville de Beaucaire , d’une  exposition sur la Nativité. «Le maire foule à nouveau aux pieds la loi de séparation des Eglises et de l’Etat» a  proclamé  la LP.

    Hier, dans le quotidien Le Midi Libre, Julien Sanchez   a défendu à travers cette exposition  «un élément de l’identité, du patrimoine et de la tradition», fustigeant  «ceux qui veulent interdire une exposition, comme d’autres brûlaient des livres ». Avant de renvoyer  comme un boomerang à la figure des militants antinationaux les formules qu’ils affectionnent: «(Ils) me rappellent les heures les plus sombres de l’Histoire. »

    La LDH a dénoncé  chez ce maire frontiste une absence de cohérence  intellectuelle au motif qu’ « il installe une crèche de Noël, un des symboles du catholicisme, alors que (dans) son programme pour les régionales, il soutient qu’il réprimera les atteintes à la laïcité. »

    C’est ne pas comprendre que  le FN refuse de tomber dans le piège du tout vaut tout des laïcards . Oui les valeurs  helléno-chrétiennes  ont forgé notre vision du monde, sont  la sève de notre civilisation, ont irrigué l’univers des arts, des lettres, de la pensée,  ont imprimé leur marque dans  le moindre  hameau de la vieille Europe. Oui  le catholicisme a une place  à part dans notre Histoire ;  oui il est   partie prenante de l’identité française depuis plus de quinze siècles. Toutes choses qu’il est bon de rappeler, de défendre  en cette période de Noel, fête de la Nativité, symbole de la victoire  de la lumière sur  les ténèbres, fête de de l’invincible espérance ! L’hiver mondialiste  n’est pas une fatalité, nos nations renaîtront !

    http://gollnisch.com/2015/12/22/linvincible-esperance/

  • Libye : la France est de nouveau sur le sentier de la guerre

    La communauté internationale attend que de nouvelles autorités libyennes lui demandent d’intervenir militairement contre Daech, désormais implantée dans le pays. Paris est très actif sur ce dossier.

    La France est de nouveau sur le sentier de la guerre et c’est encore la Libye qui est concernée. Le ministère de la Défense et l’Etat-major des armées poussent à la roue pour une nouvelle intervention militaire avec les alliés occidentaux et arabes.Contrairement à 2011, ce n’est plus un dictateur qu’il s’agit de faire tomber  : l’objectif est de « taper » les miliciens de Daech, qui s’installent dans le pays en profitant du vide politique créé, en partie, par notre précédente opération...Ils seraient aujourd’hui de l’ordre de 3000, surtout dans la région de Syrte. Dans les milieux diplomatiques et du renseignement, on redoute en effet que la Libye ne devienne le lieu de repli de Daech, confronté à une forte pression militaire en Irak et Syrie. « Daech n’est pas un projet territorialement limité. Il peut avoir besoin d’une base de recueil », indique-t-on au Quai d’Orsay.

    Depuis septembre 2014 au moins, Jean-Yves Le Drian n’a eu de cesse d’alerter quant à la dégradation de la situation en Libye, plaidant mezzo voce pour des frappes aériennes et des opérations spéciales, dans le cadre d’un accord politique et diplomatique. Les Affaires étrangères étaient, jusqu’à présent, parvenues à freiner les ardeurs guerrières de l’Hôtel de Brienne, en invoquant le droit international, mais les attentats du 13 novembre ont changé la donne. François Hollande l’a dit  : « La France est en guerre » contre Daech. Si l’on frappe l’Organisation de l’Etat islamique en Irak et en Syrie, pourquoi s’interdire de le faire en Libye  ? Les réticences du Quai sont en train de voler en éclats, d’autant, estime un bon connaisseur du dossier, que les diplomates français « sont à l’Ouest, faute de présence sur le terrain depuis l’évacuation de l’ambassade à Tripoli. » [....]

    La suite sur Secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Libye-la-France-est-de-nouveau-sur

  • Nantes : ouverture d’un local antimondialiste !

    Le mouvement nationaliste Renouveau français annonce l’ouverture d’un local dans le centre-ville de Nantes :

    « Disposant d’une bonne surface, le « Centre Cadoudal » a déjà commencé à fonctionner et proposera : conférences politiques ou culturelles, réunions de travail, soirées de camaraderie, hébergement de militants…

    Pour contacter le RF Nantes, utilisez le formulaire disponible ici. »

    cadoudal

    http://www.contre-info.com/

  • « La France maçonnique » de Paul-Eric Blanrue

    Faire un film de moins d’une heure sur la franc-maçonnerie, c’est le pari tenu et réussi par Paul-Eric Blanrue qui réunit dans ce documentaire plusieurs dignitaires maçons ainsi que diverses personnalités, comme Jean-Yves Le Gallou, Emmanuel Ratier ou Pierre Hillard, tous invités à parler serment maçonnique, importance de symboles ou poids des loges dans notre pays.

    Même si tous les secrets de la franc-maçonnerie ne sont pas percés, et plus particulièrement l’étendue de son rôle dans le déclenchement de la Révolution française, force est de constater que les différents contributeurs de ce documentaire évoquent, avec force détails pour certains, son influence considérable dans toutes les sphères de la société française.

    Véritable religion d’Etat pour un homme comme Vincent Peillon, la franc-maçonnerie, comme ont pu le montrer Pierre Hillard ou Jean-Yves Le Gallou en évoquant « l’affaire des fiches » qui contribua à un certain désarmement de l’armée française à la veille de la Guerre de 1914, gangrène le monde politique, qu’il s’agisse du rôle délétère des loges sous la IIIe République ou de la puissance des réseaux maçons dans la France de 2015. « On le voit avec le gouvernement Valls. Il y a un triangle très fort, si on prend Valls, le premier ministre, Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, et Le Drian, ministre de la Défense et dont le cabinet est truffé de camarades d’obédience », précise Jean-Yves Le Gallou, victime de la puissance de ces réseaux au cours de sa carrière dans la Haute Administration. On a pu vérifier la puissance de ces derniers lors de l’adoption du Mariage Pour Tous, ou, très récemment, entre les deux tours des Régionales, avec le véritable tour de passe-passe réalisé en Nord-Pas-de-Calais et en PACA au détriment des électeurs de gauche et à seule fin de priver le Front national de la gestion d’une région.

    L’intervention d’Emanuel Ratier permet de pénétrer au cœur des Fraternelles et de montrer, documents à l’appui, que ces dernières inspirent, dirigent et téléguident la plupart des lois qui sont votées par le Parlement. Il dresse également le portrait de Michel Rey, un des protagonistes de l’Affaire Urba-Gracco, grand ponte du Parti socialiste – impliqué par ailleurs dans l’achat du siège du Parti républicain – et qui fut condamné en mai 2000 pour trafic d’influence sur les marchés publics mais ne fut jamais suspendu par la franc-maçonnerie !

    Le grand maître de la Grande Loge nationale française (GLNF) Jean-Pierre Servel affirme sans sourciller que « la GLNF ne joue aucun rôle politique et ne s’investit pas dans un discours sociétal » : des propos démentis, bien sûr, par l’adoption des lois Neuwirth, Veil ou celle qui a instauré le Mariage pour Tous, s’agissant au moins des autres loges.

    Dernier témoin du documentaire de Paul-Eric Blanrue : Dieudonné. Il concède bien volontiers avoir été invité en 2001 au titre de conférencier au Grand Orient de France afin de plancher sur le thème du « pouvoir métissé » et rappelle qu’il n’a jamais été réinvité.

    La franc-maçonnerie intrigue et le film de Paul-Eric Blanrue permet de dénouer les fils de l’écheveau. Il manque cependant la contribution des intouchables de la rue Cadet…

    Henry Bordier, 20/12/2015

    Le DVD est disponible au prix de 15 € auprès d’Amazon à l’adresse suivnte : La France maçonnique

    Egalement téléchargeable en streaming (location à 4,90 ou 8,90) à cette adresse : La France maçonnique

    http://www.polemia.com/la-france-maconnique-de-paul-eric-blanrue/

  • Alain de Benoist sur les islamistes : « Nous cherchons les moyens d’exister ; eux, des raisons de vivre et de mourir »

    Comment une société vide de sens et de transcendance peut-elle prétendre apporter des réponses aux islamistes radicalisés, s’interroge Alain de Benoist

    Le gouvernement annonce la création d’un premier centre de « déradicalisation » destiné à nos jeunes musulmans. Vous y croyez ?
    Déjà, je n’aime pas beaucoup le terme, car la radicalité est tout autre chose que l’extrémisme. Mais passons. Que faut-il entendre par « déradicalisation » ? Qu’on va prendre en main de jeunes djihadistes pour essayer de leur faire comprendre qu’on leur a lavé le cerveau et que ce n’est vraiment pas bien de vouloir tuer tout le monde ? Pourquoi pas, puisque dans certains pays cela a donné quelques résultats.

    Mais il est clair qu’on n’y parviendra pas avec un programme unique, tant les parcours des uns et des autres ont pu être différents, tant la palette de leurs motivations est variée. Quoi de commun entre le salafiste « quiétiste » passé au djihadisme pour des raisons de frustration et de déclassement social – voyez le beau film de Nabil Ayouch Les chevaux de Dieu (2012) – et le petit bandit de droit commun « converti » dans l’incubateur carcéral, qui a décidé de partir en Syrie sans pour autant renoncer à son goût pour les discothèques, les belles voitures, la vie facile et le whisky ? Entre le jeune sociopathe ravi de trouver une légitimation « sacrée » à ses instincts de destruction et celui qui, pareillement dépourvu de toute formation théologique, rêve seulement d’une aventure guerrière qui le fera passer à la télévision ?

    Les termes employés pour présenter ce projet sont à eux seuls révélateurs. Il n’y est question que de la tarte à la crème des « valeurs républicaines » et de l’urgence de créer des « lieux de recherche et d’accompagnement ». Bref, des lieux pour se « reconstruire », grâce à des « cellules psychologiques » qui sauront mettre le « dialogue citoyen » au service de la normalisation. Faudra-t-il pour cela faire intervenir des psychologues ou des théologiens, des assistantes sociales ou des spécialistes du crime organisé ? Le fond du problème, de toute façon, est ailleurs.

    Et quel est le fond du problème ?
    Le fond du problème, c’est qu’une société qui n’est porteuse d’aucun modèle attractif, d’aucune puissante conviction, d’aucun projet collectif, d’aucun idéal est très mal armée pour ramener dans le droit chemin des individus qui se réclament d’un idéal, fût-il criminel et dévoyé. Qu’une société qui ne donne que des moyens d’exister est très mal armée face à ceux qui cherchent des raisons de vivre, lesquelles ne font qu’un à leurs yeux avec des raisons de mourir.
    Tel est le véritable contraste.
    Aux « fous de Dieu » qu’on veut sauver d’eux-mêmes, qu’avons-nous à proposer en matière de « réinsertion » ? De devenir d’honnêtes vigiles ou de gentils livreurs de pizza qui regarderont docilement « Les Jeux de 20 heures » à la télévision ? Et qu’espère-t-on obtenir avec des « modules de citoyenneté » qui font rire tout le monde, assortis d’invocation rituelles à une « laïcité » qui se borne à interdire les crèches de Noël pour rendre invisible dans la sphère publique ce qu’elle ne tolère, provisoirement, que dans la sphère privée ?

    Certaines des réactions, proprement infantiles, aux attentats du 13 novembre ont été très justement stigmatisées sur le site du Point par Gabriel Matzneff, dans un article (« Trois petits cochons ») qui a fait quelque bruit.
    Il visait ceux qui s’imaginent que la meilleure réponse à apporter aux terroristes islamistes est de continuer à s’amuser comme de si rien n’était. « Le manque de spiritualité, de courage et de profondeur de cette prétendue “génération Bataclan” me fait horreur », écrivait-il, ajoutant que dans la cour des Invalides, haut lieu de l’Histoire de France, ce ne sont pas des chansons de variétés qu’on aurait dû entendre, mais bien plutôt les accents solennels du Dies irae.

    L’État libéral se fait gloire de sa neutralité en matière de « vie bonne », et la société postmoderne n’a pour mots d’ordre que rigoler et consommer, gagner du fric et partir en vacances sans « se prendre la tête ». Tant qu’au don de soi, on n’aura à opposer que le souci de soi, tant qu’au sacrifice et à la volonté de se battre, on n’aura à opposer que le confort et le calcul de son meilleur intérêt, il ne faut pas s’étonner que certains tentent de donner un sens à leur vie en s’engageant dans les plus folles aventures.

    À sa façon, c’est aussi ce que Christophe Geffroy, directeur de la revue catholique La Nef, dit dans le dernier numéro de cette publication : « Quel est le mode de vie que nous voulons défendre ? Celui consumériste, matérialiste, hédoniste, qui mène droit au nihilisme et qui n’a rien à offrir d’exaltant et d’alternatif aux futurs djihadistes de nos territoires […] Il y a comme une incohérence chez certains chrétiens à prétendre préserver notre mode de vie quand c’est justement ce que les papes nous exhortent à remettre en cause. »

    Quel rôle donner alors à la religion ?
    Régis Debray observait récemment que « ce sont bien des croyants qui, en Syrie, combattent résolument Daech sur le terrain, les Kurdes au nom d’une mystique nationale, les combattants du Hezbollah et les forces spéciales iraniennes au nom d’une mystique chiite ». Mais il disait aussi que deux catégories d’êtres humains menacent le monde actuel : ceux qui ont trop de religion et ceux qui n’en ont pas assez.
    La « religion » est évidemment à prendre au sens large : croyances, convictions fortes, philosophie de l’existence, conception du monde. Mais l’image est juste : le trop vide attire irrésistiblement le trop-plein. Comment une société qui ne veut plus affirmer son identité ni savoir d’où elle vient, qui interdit la valorisation de son histoire nationale, mais s’épuise en repentances et autoflagellations historiques, pourrait-elle susciter un désir d’aimer la France chez ceux qui la haïssent ?
    Normalement, ce serait le rôle de l’école de s’y employer, mais c’est impossible puisque le « roman national » y est désormais proscrit.

    http://fr.novopress.info/

  • La presse française face à la primaire Républicaine aux Etats-Unis

    Lu dans Les 4 Vérités :

    "[...] Deux jeunes sénateurs d’origine cubaine issus des Tea parties font partie du quatuor de tête, Ted Cruz et Marco Rubio. C’est déjà incompréhensible, semble-t-il, pour un journaliste français moyen. Qu’un grand chirurgien noir, chrétien et conservateur, Ben Carson, soit si populaire à droite ne peut que donner une crise d’apoplexie au même journaliste français moyen. Qu’un homme comme Donald Trump soit en tête provoque, chez le journaliste français moyen, des convulsions. Trump était censé n’être qu’un clown. Qu’il soit multimilliardaire et à la tête d’une entreprise planétaire est sans aucun doute clownesque pour le journaliste français moyen. Que Trump ne se soit pas effondré et ait désormais, à six semaines des premières primaires, des chances réelles, fait qu’il n’est plus censé être un clown, mais un quasi fasciste – ce qui n’est pas surprenant, puisque, pour le journaliste français moyen, George Walker Bush était un nazi. La plupart grands médias français ne sont pas seuls à être atteints du syndrome anti-Trump, c’est un fait. L’établissement républicain américain est touché lui aussi, mais cela ne justifie rien. Je ne sais si Trump sera le candidat opposé à Hillary Clinton. Je ne sais si, le cas échéant, il gagnera. Tout est ouvert. Mais j’imagine déjà la tête de nombre de journalistes français moyens si Trump est candidat, et si (qui sait ?) il est élu. J’imagine les crachats et les trépignements. Le spectacle qu’offriront les journalistes français moyens, si les choses se passent de cette façon, sera intéressant à observer. Je m’en réjouis d’avance…"

    Michel Janva

  • Les électeurs du FN seraient déjà 9 millions

    Nous avons tous lu dans la presse que lors des dernières élections régionales, le Front national avait totalisé 6,82 millions de voix au second tour, un score non seulement supérieur à celui obtenu au premier tour (6,01 millions de suffrages) mais aussi supérieur à son record du premier tour de la présidentielle de 2012 (6,42 millions). Nous en avons conclu un peu hâtivement qu’un peu plus de huit cent mille abstentionnistes du premier tour s’étaient déplacés pour voter en faveur de la liste du Front national au second. Eh bien, cette déduction est mathématiquement fausse. Le bon calcul devrait prendre en compte aussi les électeurs (du FN) qui avaient voté lors du premier tour et se sont abstenus ou bien ont voté pour une autre liste, le dimanche suivant. Or, cette information, par définition, est inconnue.
    Trois mathématiciens français de l’université de Harvard ont voulu en savoir plus. À l’aide d’ordinateurs puissants, ils ont exploité l’immense base de données que constitue le décompte des voix au premier et au second tour, commune par commune, sur un modèle statistique complexe dans lequel il est question de statistique bayésienne, de simulation Monte-Carlo et de chaîne de Markov – les statisticiens comprendront. Leur conclusion, vous allez le voir, est particulièrement intéressante :
    1) Le 6 décembre 2015, un peu plus d’un électeur sur deux s’est abstenu lors du premier tour des élections régionales. Le 13 décembre, au second tour, 55 % de ces abstentionnistes du premier tour se sont abstenus une seconde fois 1. Les 45 % restants se sont répartis de la manière suivante : 11 % auraient voté pour le FN, 15 % pour la gauche et 19 % pour la droite. Premier enseignement, donc : l’abstention du premier tour est loin d’être un réservoir de votes pour les seuls partis dits républicains.
    2) 2,12 millions d’électeurs frontistes du premier tour ont préféré s’abstenir ou, plus vraisemblablement, voter pour la droite au second tour. Voilà le chiffre qui nous manquait : c’est le fameux vote utile particulièrement visible dans les six régions sur douze où le FN n’avait aucune chance de l’emporter au vu des résultats du premier tour. Deuxième enseignement, donc, qui rejoint mon précédent billet : il faudra tenir compte de l’impact du vote utile au cas où les candidats de gauche et de droite seraient donnés au coude-à-coude dans les sondages avant le premier tour de la présidentielle.
    3) 2,92 millions d’électeurs qui n’avaient pas voté pour le Front national au premier tour (essentiellement des abstentionnistes, mais aussi des électeurs de droite, notamment en région Midi-Pyrénées-Languedoc) ont voté pour le Front national au second tour.
    Au total, donc, ce sont 8,93 millions d’électeurs (6,01 plus 2,92) qui ont apporté leur suffrage aux listes du Front national, soit au premier tour, soit au second. Un chiffre qui ne devrait pas nous surprendre : il correspond ni plus ni moins aux estimations actuelles des sondeurs en vue du premier tour de la présidentielle (27 % des 44,6 millions d’inscrits avec un taux de participation de 75 %). Un chiffre largement suffisant pour être présent au second tour mais, n’en déplaise à certains lecteurs de Boulevard Voltaire, encore très loin des 18 millions de voix nécessaires pour l’emporter.

    Christophe Servan

    Note : 

    1 Pour retomber sur le chiffre de participation au second tour, il faut tenir compte des abstentionnistes du second tour qui avaient voté au premier, particulièrement nombreux en PACA. 

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVpZZZpkyPqlTymCV.shtml