Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 20

  • Réflexions sur un futur indéterminé… mais peut-être proche

    On peut espérer que les stratèges civiques ont tiré l’unique leçon des « Régionales » récentes… des élections où, à l’exception du particularisme corse, tout s’est joué à Paris, à la direction des partis et des media efficaces (télévision, radio et réseaux du Net), où l’on a reçu des ordres précis de nos véritables maîtres : barrage absolu au mouvement populiste.
    L’on comprend bien la raison de la peur grandissante des empereurs de l’économie. Un peu partout en Europe occidentale, les partis populistes atteignent des scores qui rappellent ceux des années 1920-35. Les raisons de ce succès sont voisines, sinon identiques. Et si nos maîtres étaient autre chose que des virtuoses de la spéculation tous azimuts et du maniement des opinions publiques (ce qui est facile quand on dispose de beaucoup d’argent et de tous les types de media), ils auraient quelques connaissances historiques et sauraient qu’à trop opprimer, pressurer, désespérer le peuple, l’on aboutit constamment à une réaction populiste : on leur conseillerait volontiers de se pencher sur les cas antiques (qui, donc, ne fâchent plus personne ou presque) de Pisistrate, de Denis Ier tyran de Syracuse, voire de ce Néron stupidement sali par d’ineptes pseudo-historiens.
    L’arrogance et le trop plein de richesses des maîtres sont d’autant plus mal supportés que les conditions de survie du bon peuple deviennent mauvaises, non pas seulement dans le présent - le peuple a l’habitude de souffrir et d’encaisser les coups -, mais pour l’avenir. Ne pas offrir une perspective de vie meilleure pour les enfants et petits-enfants, c’est cela qui révolte le bon peuple et le rend mauvais, voire violent.
    Tout le monde le sait : l’Europe, continent civilisateur par excellence, est en voie de désindustrialisation accélérée, de régression inédite en matière d’instruction publique, de ruine culturelle. À ce désastre, se surajoute l’invasion de la partie occidentale du continent par des dizaines de millions d’immigrés, dont beaucoup sont brutaux, avides et conquérants, provenant d’Afrique noire et maghrébine, du Proche et du Moyen Orients (on en dénombrait 55 millions en 2013 ; probablement 60 de nos jours), véhiculant une religion de haine pour l’infidèle, une religion médiévale, n’ayant pas connu de Renaissance… ce qui ramène les Européens un demi-millénaire en arrière et leur promet des guerres de religions en plus de l’inévitable guerre entre autochtones et envahisseurs.
    Grâce à des milliards d’unités de compte habilement dépensés, nos maîtres sont parvenus jusqu’ici à hypnotiser leurs victimes. Depuis les années 1980, ils ont toujours réussi à maîtriser les gouvernements, les faisant agir dans le sens des seuls intérêts des bénéficiaires d’une production économique délocalisée en des zones de faibles exigences salariales et de protection sociale nulle et du brassage des races pour annihiler les velléités de protestations de la majorité des peuples occidentaux… majorité composée de sous-doués, tellement stupides qu’ils ne perçoivent pas jusqu’à présent le double risque de paupérisation et de substitution de populations en Europe.
    Aucune consultation électorale ne pourra changer quoi que ce soit à cet état de fait. La politique est le règne des habiles manœuvrant une majorité de médiocres… sauf à bénéficier d’un chef authentiquement dévoué à la Nation, agissant dans un État doté d’une Constitution où les votes sont soumis au régime de la proportionnelle intégrale. Il ne faut pas rêver : nos bons maîtres l’ont compris depuis fort longtemps et aucun pays n’élit ses représentants de cette façon. Quant aux présidentielles, la propagande des maîtres est tellement approvisionnée en argent que les manipulateurs d’opinions publiques font élire n’importe quelle nullité pourvu qu’elle soit totalement inféodée aux puissances d’argent, par sa faiblesse, sa vénalité ou ses antécédents douteux.
    Un régime favorable au peuple, défendant farouchement ses intérêts culturels autant qu’économiques et spirituels, prônant ses valeurs identitaires et respectant son histoire, ne peut s’instaurer par une consultation électorale en « période molle » - c’est-à-dire lorsque le peuple est massivement composé d’individus veules et amollis : ce que de Gaulle appelait un « peuple de veaux ».
    Le rôle des hommes et des femmes sincèrement et farouchement attachés aux valeurs nationales est de travailler inlassablement l’opinion locale pour qu’une forte minorité agissante soit prête à se lever lorsque le système amoral actuel craquera, sous le poids de la Dette des États et du vide sidéral des caisses sociales, ou par l’effet d’une guerre des races et des religions débutée par nos hôtes, nos immigrés-envahisseurs, faussement rassurés par leur surarmement (via les rois et princes du pétrole et de la drogue) et par la veulerie des gouvernants-collaborateurs.
    C’est agir avec beaucoup d’intelligence que de laisser à son ennemi mortel la responsabilité de tirer le premier coup de fusil ou de canon. En temps de guerre, se trouver en situation d’agressé confère à la fois ardeur et légitimité. Franklin Delano Roosevelt l’avait compris et cela ne lui a pas trop mal réussi.

    Docteur Bernard Plouvier

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVpyAVEkAxbGflGUz.shtml

  • Tapie : le retour !

    Il ne manquait plus que lui ! C’est la nouvelle de ce week-end : Bernard Tapie revient en politique. Il ne dépareillera pas le tableau de la décomposition ambiante, il en serait même la cerise sur l’indigeste gâteau.

    8508P1.jpgEt pourquoi ce cheval de retour veut-il labourer de nouveau le terrain ? Pour célébrer le 20e anniversaire de la mort de son mentor Mitterrand qui en fit un ministre ? Apparemment non, c’est pour se lancer dans une action sans doute trop négligée à ses yeux par la classe politique : taper sur le Front national.
    Voilà qui est original ! Il est persuadé que, pour ce lynchage permanent, on avait encore besoin de sa grosse voix et de ses petits poings. Car, lui aussi, il a peur que les chemises brunes ne s’abattent sur le pays, les élections régionales lui ayant été « un signal d’alarme ».

    À ce signal, un Tapie peut-il rester indifférent ? Nullement, comme toute la classe politique il veut « faire barrage ». Et d’exhiber ses états de service d’ancien combattant contre le Front. N’a-t-il pas traité les électeurs FN de « salauds » en 1992, montrant ainsi toute la délicatesse éthique de sa pensée ?
    Cela n’a pas empêché les médias, il est vrai, de le décorer au champ « d’honneur » de la lutte anti-frontiste après son débat, en 1994, avec Jean-Marie Le Pen qu’il aurait terrassé de sa gouaille ! Las ! Moins d’un an plus tard, loin d’être à terre, le Front national triomphait aux municipales de 1995 dans trois villes importantes, Toulon, Marignane, Orange, tandis que Tapie, qui voulait conquérir Marseille, en a été empêché à cause d’énièmes ennuis judiciaires. Venant de sortir de prison à cause de l’affaire Valenciennes-OM, il ne voulait pas y retourner, c’est humain…

    Mais l’affairiste a une autre raison de renouveler le don de sa personne à la politique : le chômage qui lui fend le cœur, surtout depuis les régionales, avant c’était moins grave. Ce qui le chagrine, c’est celui des jeunes, celui des seniors, plus massif et plus long, le laisse de marbre.
    C’est que 34 % des 18-30 ans se sont prononcés pour le Front national et Tapie croit aussi que le vote FN s’inversera en même temps que la courbe du chômage, toujours promise et sans cesse différée. Il entend rendre « illégal » le chômage des jeunes, il avait même naguère déposé un projet de loi dans ce sens, mais le gouvernement socialiste d’alors n’avait pas cru devoir faire sienne cette idée si simple et si géniale qu’on se demande pourquoi ne pas l’étendre à tous.

    On a bien compris que cette haine renaissante pour le Front national et sa nouvelle croisade pour l’emploi des jeunes ne lui sont pas seulement une cure de jouvence. Il s’agit d’habiller de motifs jugés politiquement corrects un sordide règlement de comptes. L’arbitrage de 404 millions en sa faveur ayant été annulé dans l’affaire Adidas-Crédit Lyonnais, il doit rembourser et pleure misère.
    Mais exiger le recouvrement, ça dépend du « gouvernement », assure-t-il, il « n’est pas obligé d’exécuter un jugement infamant ». Et s’il le fait ? « S’ils veulent la guerre, ils font l’avoir. » Son retour veut donc être une arme de dissuasion pour rappeler que son pouvoir de nuisance est intact.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/196459/tapie-retour/

  • Bruno Gollnisch " Souveraineté ou soumission dans les relations internationales "

  • De l’urgence du rassemblement

    Le camp patriote ne peut pas faire l’économie d’une réflexion - immédiate, imminente, urgente et vitale ! - sur ce que doit être sa stratégie vis-à-vis des médias.
    « L’heure est venue, pour les patriotes de la Droite classique, de former un grand Mouvement Français avec le FN. La survie du pays est en jeu ! » Robert Ménard, 18 décembre 2015
    La semaine dernière, dans Z&N, Philippe de Villiers a eu à répondre à cette question cruciale : comment expliquer que, depuis plus de 20 ans, les patriotes perdent systématiquement face aux mondialistes (sauf au référendum de 2005, NDLA) ?
    Philippe de Villiers répondait en rappelant qu’il s’était produit, le 13 décembre, une sorte de « première » politique en France, puisque le PS avait fait cause commune avec l’ex-UMP face au Front national. Est-ce à dire que du seul fait de la clarification de ce clivage désormais structurant – entre mondialistes d’un côté et patriotes de l’autre -, les conditions suffisantes seront remplies pour rétablir une sorte d’équilibre électoral entre les deux camps ? Je ne le crois pas.

    Lire la suite

  • Les zombies de gauche manifestent pour les clandestins

    Alors que partout, même au sein des instances européennes, on estime qu’il fait stopper le flux de clandestins, l’extrême-gauche en redemande.

    Syndicats (CGT, Union syndicale Solidaire, etc.), associations de soutien aux « sans-papiers » (Droits devant, le DAL…), politiques sur le retour (Ensemble !, composantes du Front de gauche), thuriféraires de la cause palestinienne, la clique habituelle a rassemblé 900 personnes selon la police pour venir en soutien aux sans-papiers.
    Alors que les Français n’en veulent pas, que les pays les uns après les autres prennent des mesures pour freiner l’invasion migratoire, que même l’UE y songe, les zombis de la politique continuent leurs défilés à base de slogans éculés, en mode « France open-bar » pour les clandestins : régularisation de tous les clandestins etc. Seule nouveauté, ils appellent aussi à la levée de l’état d’urgence, dont leur manifestation, autorisée, n’aura cependant pas eu à souffrir.
    Notons que par ailleurs, la manifestation des musulmans contre le terrorisme avait rassemblée, elle une centaine de personnes, dont un certain nombre des mêmes associations vues hier.

    Comme quoi les slogans creux et les manifestations artificielles font de moins en moins recette, c’est déjà ça.

    http://fr.novopress.info/

  • La novlangue : la langue de l’oligarchie et notamment des médias (Premier épisode : introduction)

    Michel Geoffroy a présenté le Dictionnaire de novlangue au cours d’une conférence donnée au Carrefour de l’Horloge le 10 décembre dernier. Nous publions son intervention en trois épisodes, en voici le premier.
    Polémia

    • L’expression « novlangue » revient à G. Orwell dans son livre1984 (1949)

    Le « newspeak » est une composante du Système totalitaire d’Océania, un pays fictif, présent dans le roman1984 (*)) qui repose sur :

    -une surveillance généralisée de la population (les révélations de Snowden) ;
    -la télévision qui vous regarde et qu’on ne peut éteindre (télécran = internet ?) ;
    -le ministère de la Vérité (qui réécrit notamment constamment le passé conformément à la ligne du parti) ;
    -l’interdiction de l’amour car la préférence, contraire à l’égalité, est un délit.

    Le newspeak est destiné à empêcher les gens de commettre des « crimes contre la pensée » : dans cette langue certains mots sont volontairement détruits pour empêcher les gens de conceptualiser des pensées contraires à la ligne du parti.
    Le newspeak désigne aussi sous des termes positifs la terrible oppression d’Océania (« la liberté c’est l’esclavage ») et sert aussi à diaboliser ceux que le parti désigne comme ennemis (« le quart d’heure de la haine »).

    • Aujourd’hui la prédiction d’Orwell est devenue réalité dans les pays occidentaux

    Nous vivons aussi dans un régime de surveillance généralisée et où les médias sont omniprésents (il y a de plus en plus de télévisions dans l’espace public et chacun passe en moyenne plus de 3 heures par jour [soit 38% du temps disponible hors sommeil et travail] devant la télévision ; les enfants de 4 à 14 ans passaient 2h18 devant la télévision en 2003). De même la propagande est omniprésente :

    la propagande publicitaire, car la publicité est la première des propagandes (cf. Edward Bernays,Propaganda, 1928 ; Bernays était un neveu de Freud et l’un des pères de la publicité américaine) ; la publicité a 2 fonctions au service du Système capitaliste :

    -provoquer en permanence l’achat compulsif ;
    -détruire la conscience de classe, développer l’individuation (et présenter la consommation comme remède à tous les maux sociaux provoqués par le capitalisme) ;

    la propagande idéologique : aujourd’hui au service de l’idéologie libérale/ libertaire/cosmopolite qui domine en Occident (seulement en Occide même si le Système prétend avoir dépassé l’âge des idéologies politiques.

    La novlangue est la langue de l’oligarchie et notamment des médias. Il s’agit d’une langue idéologique car elle exprime l’idéologie du Système oligarchique occidental.

    • Déni de réalité et incantation magique

    Le fondement doctrinal de la novlangue se trouve dans Michel Foucault ; il a ensuite été repris aux Etats-Unis dans le cadre de la promotion des minorités raciales.
    Pour Foucault, le langage est idéologique par nature et il traduit des jugements de valeur et des rapports de force propres au Système capitaliste. Seul le marxisme échapperait à ce travers car il serait une description scientifique et donc objective de la réalité…

    Les défenseurs prétendus des minorités vont reprendre cette argumentation. Le politiquement correct consiste à passer de la correction grammaticale à la correction idéologique, notamment prétendue non discriminante : afin de réduire les occasions d’offense contre certaines catégories de population. La langue devient euphémique et le plus neutre possible (« non voyant » et non plus aveugle). Les féministes américains vont aussi traquer le vocabulaire prétendument sexiste et féminiser les mots (spokewoman et non plusspokeman, etc.).

    Cette attitude a été reprise aujourd’hui par les médias dans le but, par exemple s’agissant de l’immigration ou de l’islam, « d’éviter tout amalgame » ou toute discrimination (toute « phobie »).
    Au prétexte que la langue serait idéologique on en vient à modifier le sens des mots pour que la réalité se conforme à l’idéologie. La langue doit ainsi être idéologiquement correcte, c’est-à-dire conforme à l’idéologie libérale/libertaire/cosmopolite qui s’est imposée en Occident à la fin du XXe siècle.

    Il s’agit évidemment d’un comportement magique qui repose avant tout sur le déni (du monde qui nous entoure et de la nature humaine).

    La réalité qui contredit l’idéologie se trouve niée par les mots que l’on emploie. Comme si le langage politiquement correct devenait une sorte d’incantation magique susceptible de changer la nature des choses et des hommes (comme si le fait de dire « les races n’existent pas » suffisait à abolir la diversité humaine et sa perception par les hommes).

    C’est évidemment naïf, car les faits sont plus forts que l’idéologie. C’est d’ailleurs bien parce que la réalité échappe de plus en plus à l’oligarchie que l’on assiste à une radicalisation du politiquement correct de plus en plus ridicule (ex. : « les djihadistes français », les « djihadistes belges » ou « belges d’origine française » ; voir aussi Le Monde du 30/11/2015 : « le lavage de cerveau du flamand Abdelmalek »).

    • La novlangue est le résultat d’une modification volontaire

    Il ne faut pas confondre le politiquement correct avec d’autres phénomènes liés à la langue :

    l’évolution naturelle de la langue (sous la régulation de l’A ;cadémie française) : nous ne parlons pas la même langue que nos grands-parents (on ne dit plus aéroplane ni TSF)
    -le pathos : c’est-à-dire l’art de parler pour ne rien dire (cf. le document ENA) ;
    le jargon : (cf. L’Hexagonal de Robert Bauvais paru en 1970) consistant à user d’un vocabulaire pédant pour désigner des choses simples. L’Hexagonal traduisait néanmoins la montée en puissance de la classe technocratique en France.

    • La novlangue n’est pas une évolution naturelle de la langue mais au contraire le résultat de sa modification volontaire (ex. comme lorsqu’on a décidé de féminiser à outrance les mots).

    C’est une tromperie sur le langage et par le langage (Michel Legris, Le Monde tel qu’il est, 1976 ; M. Legris est mort en 2008).

    La novlangue remplit les mêmes fonctions que le newspeak orwellien :

    -tenter de changer la réalité, c’est-à-dire cacher la réalité existante ;
    rééduquer la population pour qu’elle se conforme à la ligne souhaitée par l’oligarchie au pouvoir ;
    diffuser l’idéologie dominante, en faisant croire que ce n’est pas une idéologie mais la normalité (des faits [info] ou des « valeurs »).

    • La novlangue est la langue de l’oligarchie médiatique, car les médias jouent un rôle central dans le Système occidental

    Ce sont les médias qui font écran à la réalité (ex. la météo ! alors qu’il suffit de regarder dehors) et ce sont les médias qui présélectionnent le personnel politique (l’onction médiatique étant plus importante que l’onction démocratique).

    C’est pourquoi la Fondation Polémia, qui s’est intéressée à la désinformation médiatique et à la réinformation, en est venue à s’intéresser à la novlangue des médias de propagande : parce que la novlangue est un instrument de désinformation.

    novlangue-boutique-polemia-194x300.jpgDictionnaire de Novlangue, Edition Via Romane, 2015

    Trois Dictionnaires de novlangue ont été publiés :

    -un premier en 2009 = 300 mots
    -un deuxième en 2013 = 500 mots
    -un troisième en 2015 = plus de 1000 mots

    Cette progression signifie plusieurs choses :

    -plus on examine dans le détail la langue des médias de propagande, plus son caractère idéologiquement biaisé apparaît ;
    -plus la réalité dément l’idéologie et plus les médias de propagande ont recours à la novlangue pour tenter de cacher les faits ;
    -le dictionnaire s’est enrichi de contributions reçues sur Polémia, suite aux premières éditions.

    Les mots du dernier Dictionnaire de novlangue renvoient à différents espaces sémantiques :

    -principalement les mots employés par les médias ;
    -le vocabulaire des politiciens ;
    -le vocabulaire publicitaire (car la publicité est la première des désinformations à la fois dans l’ordre d’apparition et de par son ampleur) ;
    -la langue de pédagogues ; il s’agit certes d’un jargon à prétention scientifique, mais il sert aussi à désinformer, notamment à cacher l’effondrement des performances scolaires.

    Michel Geoffroy 10/12/2015

    Jean-Yves Le Gallou et Michel Geoffroy & Polémia, Le Dictionnaire de Novlangue, Edition VIA ROMANA, 2015, est disponible à La boutique de Polémia sur son site : http://www.polemia.com/la-boutique/

    Note de la rédaction :
    (*) « 1984, ou Nineteen Eighty-Four, de son titre original, est un roman captivant de George Orwell (écrivain anglais né en Inde, diplômé de l’université d’Eton).
    Composé de trois parties, il a été écrit au cours de l’année 1948, mais pour le titre, Orwell a dû inverser les deux derniers chiffres suite à la censure exercée par sa maison d’édition.
    Imaginez un monde régi par seulement trois super-états, appelés Eurasia, Eastasia et Oceania ».
    (http://www.seedfloyd.fr/forum/index.php?topic=90.0)

    http://www.polemia.com/la-novlangue-la-langue-de-loligarchie-et-notamment-des-medias-premier-episode-introduction/

  • Etat d'urgence autour de l'enfant à naître : 24 janvier Journée de l'enfant à naître

    Journée de l'enfant à naître : J-30 : lancement de la grande campagne de sensibilisation sur la réalité de l'avortement.

    Choisir la Vie lance une vaste campagne de sensibilisation sur la réalité de l'avortement, alternative à la Marche pour la Vie annulée du 24 janvier prochain. Des tracts, affiches, autocollants sont à votre disposition auprès de :info@choisirlavie.fr Tractez, affichez, Twitter, likez...mettez votre dynamisme et votre créativité au service de la Vie !

    6a00d83451619c69e201b7c7fd5a51970b-800wi.jpg

    Michel Janva

  • Le cinéma de Cheyenne-Marie Carron

    Au moment où sort un coffret regroupant six films de Cheyenne-Marie Carron, il est important de revenir sur le parcours ce cette jeune cinéaste talentueuse et sur son nouveau film Patries qui n’est malheureusement sorti que dans une seule salle à Paris, le Balzac 1.

    Depuis plus de dix ans, Cheyenne-Marie Carron tourne des films inventifs et très personnels, à des années-lumière de la médiocrité de la plupart des productions françaises contemporaines. Lorsque j’ai vu son beau film La Fille publique (2013) qui raconte sa propre histoire, j’ai pensé qu’une cinéaste qui osait afficher au mur de la chambre de son personnage principal, Yasmine, une fille de l’assistance publique, un drapeau français et une affiche de La 317éme section était une jeune femme qui n’avait pas froid aux yeux.

    Après avoir réalisé L’Apôtre (2013), film sidérant, rempli d’audace tant du point de vue scénaristique que du point de vue formel, qui raconte l’histoire de la conversion d’un jeune homme musulman au catholicisme, Cheyenne-Marie Carron affronte avec Patries la question du racisme et de l’appartenance. Patries est l’histoire de Sébastien, un jeune garçon blanc qui emménage avec ses parents dans une banlieue parisienne composée de petits pavillons et de barres d’immeubles, majoritairement habitée par une population issue de l’immigration africaine. Sébastien, ouvert, vif et curieux mais aussi fier et têtu se comporte sans aucun préjugé. Il veut se faire de nouveaux amis comme il en avait en province. Il rencontre Pierre, un jeune garçon noir, un peu perdu, avec qui il sympathise très vite. Tous deux arpentent le quartier en plaisantant, en discutant, en se charriant , à pied ou en skate board, ce qui donne l’occasion de splendides travelling. Mais très vite l’idylle se gâte lorsque Pierre présente Sébastien à ses potes africains. Mamadou, un colosse fier et arrogant, refuse de le saluer parce qu’il est blanc, entrainant dans son sillage certains des autres jeunes gens. Mais Sébastien est déterminé à se faire adopter par le groupe des jeunes noirs. La scène où il va jouer au football avec eux est l’une des plus belles du film : tout en tirant au but, un à un les jeunes hommes noirs se mettent torse nu, révélant la beauté de leur corps, comme des sculptures d’ébène. Sébastien, à son tour, enlève son chandail et malgré son allure sportive, semble gringalet tant sa peau d’albâtre – dévoilant des tatouages, croix pour l’appartenance au christianisme et chiffres rappelant étrangement ceux des juifs dans les camps nazis – le désigne comme un intrus.

    Jacques Déniel

    La suite sur Causeur

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-cinema-de-Cheyenne-Marie-Carron