Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 36

  • Ce que civilisation veut dire

    Priez pour Paris ! Ce fameux hashtag crée une polémique chez nos confrères de Libération. Les Français n’ont toujours pas compris dans qu’elle guerre ils sont : non pas d’abord une guerre avec des blindés et des avions, mais une guerre de civilisation.

    Nos énarques sont en pleine panade, leurs méthodes se trouvent manifestement dépassées par ce qui arrive. Suivant le conseil du Comte de Saint Simon, ils avaient voulu substituer au gouvernement des hommes l'administration des choses.Tout le monde avait l'impression rassurante que ce pays se gouvernait avec des mesures techniques et des circulaires administratives. Et voilà qu'une situation inédite se manifeste : parmi la population musulmane que nos fonctionnaires avaient ordre de faire rentrer dans notre pays sans même avoir le droit de les compter, une partie, une petite partie, quelque chose comme 10 % des entrants adhèrent à une version littérale de l'islam, celle qui ordonne, selon la lettre du Coran, de « tuer les infidèles jusqu'à ce qu ils aient payé tribut ». Le fait est sans précédent dans l'histoire de la République. Les migrants d'hier et d'aujourd'hui, cela fait des millions de musulmans en France... 10 %, quand cela porte sur des millions, c'est énorme. Quant au profil du musulman dit radicalisé, il provoque aussi quelques surprises : on nous le décrit régulièrement comme poli, gentil, toujours prêt à rendre service. Et puis il a fait un voyage en Syrie, un aller-retour bien sûr, et là il s'est radicalisé. Il passe à l'attaque, ce n'est plus le même homme.

    S'agit-il d'une guerre classique ? Non, n'en déplaise à M. Hollande, qui depuis qu'il a mené la guerre au Mali se prend pour un stratège. Il ne suffira pas d'envoyer des avions rafales en Syrie, ni même notre unique porte avion pour gagner cette guerre, c'est trop tard. Maintenant la guerre a lieu à Saint-Denis. Comme l'explique une coiffeuse de la ville dont la boutique comporte une pièce spéciale pour les femmes voilées : « Ici on n'est pas à Oran. Les gens vont jusqu'au bout de leur foi ».

    Que peut-on faire contre cette foi musulmane d'un peuple, plus forte en France terre de conquête qu'au Maroc, à Oran, terre d'islam ? Déclarer qu'elle n'est pas dangereuse et que la France est accueillante, voilà la politique menée indistinctement par l'UMP (en ce temps-là) et par le PS (aujourd'hui). Mais y a-t-il une autre politique possible ? Le problème désormais échappe aux politiques issus de l’énarchie. On ne réglera pas la question avec des techniques de gouvernements ou de gestion des hommes. Le drame est spirituel. C'est l'Église qui doit prendre position. Surprise : alors que d'habitude, la Conférence épiscopale prend la parole sur tout, cette fois, depuis le sinistre vendredi 13, on n'a pas entendu nos évêques.

    Pas un communiqué commun. La réalité, si longtemps évitée à coup de langue de buis, ne peut plus être niée. Le réel a eu lieu, plus personne ne peut prétendre le contraire : nous sommes dans une guerre de civilisation que nous n'avons pas déclarée, mais qui nous est faite en silence depuis des années et désormais dans la pétarade des kalachnikovs et dans les explosions des hommes-bombes. On pourra désamorcer telle ou telle action, en laissant des blessés de chez nous sur le terrain, comme à Saint-Denis, et bientôt sans doute des morts. Cela ne changera rien à la configuration générale et à la guerre qui a lieu. Dans cette guerre, nos évêques ne s'en rendent pas compte;, ils sont en première ligne. En effet, le seul moyen, je ne dis pas de convertir les musulmans comme un seul homme mais de leur faire oublier cette pente à la radicalisation qu'ils montrent si souvent, c'est, pour la France, de revenir à ses racines chrétiennes, pour les chrétiens, pratiquants ou non, de reprendre conscience de l'importance de leur foi dans la guerre de civilisation qui est la nôtre, pour l'ensemble du corps social de retrouver ses valeurs.

    Les valeurs françaises ne sont pas laïques ; c'est lorsque l’on parle avec des "laïcs" convaincus que l'on s'en aperçoit : les valeurs des laïcs sont des valeurs chrétiennes, respect du prochain, de la création etc. Mais c 'est le laïcisme français, qui, lui, est historiquement antichrétien et qui continue imperturbablement dans ce registre. Comme le montre la récente histoire des crèches, qui, à en croire l'AMF, devraient désormais être proscrites systématiquement de tout bâtiment public, le laïcisme militant fait désormais le jeu de l'islam. En contribuant à faire disparaître les crèches, ces images de Noël dans notre société, le laïcisme favorise le véritable grand remplacement, le grand remplacement culturel : l’Aïd pourra prendre la place du 25 décembre. Les fêtes de rupture de jeune, après le mois de Ramadan, remplaceront le Premier de l'an (qui, par parenthèse, marque que je sache le calendrier chrétien).

    Dans le combat culturel avec l'islam fondamentaliste, les chrétiens ont une véritable avance intellectuelle. Mais ils sont ralentis par deux inventions de Vatican II : la repentance (au début de Gaudium et spes) et le dialogue interreligieux (qui mène au refus d'évangéliser). Il faut des autorités spirituelles dignes de ce nom, pour mener aujourd'hui un combat qui a dépassé les politiques et qui devient un combat spirituel, mental, civilisationnel.

    Abbé G. de Tanoûarn monde&vie 23 novembre 2015

  • Independenza webtv s'entretient avec Adrien Abauzit : "L'anti-France est au pouvoir"

     

    http://www.scriptoblog.com/index.php/notes-de-lecture/geopolitique/1836-independenza-webtv-s-entretient-avec-adrien-abauzit-l-anti-france-est-au-pouvoir

  • "On ne révise pas la Constitution en temps de guerre"

    C'est pourquoi Jean-Frédéric Poisson ne votera pas cette révision :

    "La révision de la Constitution engagée par le Président de la République passe à côté du sujetOn ne révise pas la Constitution en temps de guerre, ni dans des circonstances troublées, ni soudainement. En lui-même, le choix du calendrier est déjà suspect. D'ailleurs, elle n'est pas faite pour traiter la question centrale de la sécurité des Français en temps de menace terroriste. Elle est conçue comme une espèce de mauvais coup politique, dont la Constitution elle-même devient de ce fait un simple instrument. De la même manière qu'elle instrumentalise scandaleusement les victimes des attentats de novembre dernier.

    Mais surtout, cette révision est inutile. Elle n'apportera en elle-même rien de décisif pour la sécurité des français, sur aucun des deux sujets qu'elle entend couvrir: la déchéance de nationalité, et la constitutionnalisation de l'état d'urgence.

    En ce qui concerne la déchéance de nationalité, on se moque des français. Certes, cette mesure est d'une portée symbolique réelle: elle confirme qu'une personne coupable de crimes terroristes s'exclut elle-même de la communauté nationale, ce que le droit doit pouvoir constater, fermement. Mais pour être réellement efficace, cette mesure doit s'accompagner de deux autres : d'abord, une condamnation pénale définitive, qui est la condition de son déclenchement. Et ensuite l'expulsion du territoire national du terroriste condamné: comment expliquer qu'une personne exclue de la communauté nationale puisse être encore la bienvenue sur notre territoire? Condamnation, déchéance, expulsion: inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité et la rendre efficace devraient conduire F.Hollande à inventer ensuite la triple peine! Mais puisque les socialistes n'iront pas au terme de l'efficacité en la matière, cette réforme est parfaitement inutile. [...]

    Au total, la vraie raison de cette révision constitutionnelle est ailleurs: le Président de la République recherche une majorité nouvelle, dont cette révision est censée constituer la première étape. Et il escompte que soixante pour cent des parlementaires lui apporteront leur soutien, à un an de l'élection présidentielle. [...]"

    Michel Janva

  • Prévenir la guerre nucléaire !

    Paul Craig Roberts, haut fonctionnaire au ministère des Finances du gouvernement Reagan, il a été collaborateur du Congrès américain, co-éditeur et journaliste du Wall Street Journal, Business Week, Creators Syndicate et chercheur à l’Université de Stanford. Il est président de l’Institute for Political Economy et auteur de nombreux livres et articles dans des magazines scientifiques.

    ♦ Polémia a déjà publié un certain nombre d’articles de Paul Craig Roberts, esprit libre et pertinent.

    Pourquoi des alternatives à la politique belliciste des néoconservateurs américains et de l’OTAN sont une obligation pour la survie de l’humanité.

    L’écroulement de l’Union soviétique en 1991 a donné naissance à une idéologie américaine dangereuse appelée néoconservatisme. L’Union soviétique servait jusque là de limite à l’action unilatérale américaine mais lorsque cet obstacle à l’action de Washington a été aboli, les néoconservateurs ont pu inscrire à leur ordre du jour l’hégémonie mondiale américaine.

    L’Amérique était devenue la «superpuissance unique», l’«uni-power», qui pouvait désormais agir sans aucune contrainte n’importe où dans le monde.

    Le journaliste néoconservateur du «Washington Post» Charles Krauthammer a ainsi résumé «la nouvelle réalité»:

    «Nous avons un pouvoir mondial écrasant. Nous sommes les gardiens historiquement désignés du système international. Quand l’Union soviétique est tombée, quelque chose de nouveau est né, quelque chose de tout à fait nouveau – un monde unipolaire dominé par une seule superpuissance incontrôlée sans aucun rival et qui jouit d’une portée déterminante dans n’importe quel endroit du monde. C’est un développement écrasant et totalement nouveau dans l’histoire, qu’on n’a plus vu depuis la chute de l’empire romain. Et même l’empire romain n’était pas comparable à ce qu’est l’Amérique d’aujourd’hui.»

    L’effarant pouvoir unipolaire que l’histoire a donné à Washington doit être protégé à tout prix. En 1992, le Sous-secrétaire Paul Wolfowitz, haut responsable du Pentagone, a mis au point la Doctrine Wolfowitz, devenue depuis la base de la politique étrangère de Washington.

    La Doctrine Wolfowitz déclare que «le premier objectif» de la politique étrangère et militaire américaine doit être d’«empêcher la renaissance d’un nouveau rival, sur le territoire de l’ancienne Union soviétique ou ailleurs, qui constitue une menace (à l’action unilatérale américaine) de l’ordre autrefois instauré par l’Union soviétique. Ceci est une considération dominante qui sous-tend la nouvelle stratégie de défense régionale et exige que nous nous efforcions d’empêcher toute puissance hostile d’étendre sa domination sur une région dont les ressources, placées sous tutelle, suffiraient à générer un pouvoir étendu au monde entier. («Une puissance hostile» étant dans ce contexte un pays suffisamment fort pour avoir une politique étrangère indépendante de Washington.)

    L’affirmation unilatérale du pouvoir américain commence vraiment sérieusement pendant le mandat de Clinton avec les interventions en Yougoslavie, en Serbie, au Kosovo et par la zone d’exclusion aérienne imposée à l’Irak. En 1997, les néoconservateurs ont rédigé leur «Projet pour un nouveau siècle américain». En 1998, trois ans avant le 11-Septembre, les néoconservateurs ont envoyé une lettre au président Clinton demandant un changement de régime en Irak et «le renversement de Saddam Hussein». Les néoconservateurs exposent leur programme de renversement de sept gouvernements en cinq ans.

    Les événements du 11 septembre 2001 sont considérés par les gens bien informés comme «le nouveau Pearl Harbour» dont les

    néoconservateurs avaient besoin pour commencer leurs guerres de conquête dans le Moyen-Orient. Paul O’Neil, le premier Ministre de l’Economie et des Finances du président George W. Bush, a déclaré publiquement que l’ordre du jour du président lors de la première réunion de Bush avec son cabinet était l’invasion de l’Irak. Cette invasion a été planifiée avant le 11-Septembre. Depuis, Washington a détruit entièrement ou partiellement huit pays et affronte maintenant la Russie tant en Syrie qu’en Ukraine.

    La Russie ne peut permettre l’établissement d’un Califat djihadiste dans une zone comprenant la Syrie et l’Irak, car ce serait une base d’exportation de la déstabilisation dans les Républiques musulmanes de la Fédération de Russie. Henry Kissinger lui-même a confirmé ce point, suffisamment évident pour toute personne dotée d’un cerveau. Cependant, les néoconservateurs, fanatiques ivres de pouvoir, qui ont contrôlé les régimes de Clinton, Bush et Obama, sont si absorbés dans leur propre orgueil et arrogance qu’ils sont prêts à pousser la Russie à bout, au point d’inciter leur marionnette turque à abattre un avion russe et à renverser le gouvernement démocratiquement élu en Ukraine, alors en bons termes avec la Russie, en le remplaçant par un gouvernement fantoche américain.

    Dans ce contexte, nous pouvons comprendre que la situation dangereuse à laquelle le monde est confronté est le produit de la politique arrogante d’hégémonie mondiale des néoconservateurs américains. Les erreurs de jugement et les dangers dans les conflits syrien et ukrainien sont les conséquences de l’idéologie néoconservatrice.

    Afin de perpétuer l’hégémonie américaine, les néoconservateurs ont rejeté les garanties que Washington avait données à Gorbatchev que l’OTAN ne se déplacerait pas vers l’Est d’un centimètre. Les néoconservateurs ont poussé au retrait des Etats-Unis du traité ABM, lequel spécifiait que ni les Etats-Unis ni la Russie ne développeraient ni ne déploieraient de missiles antibalistiques. Les néoconservateurs ont réécrit la doctrine de guerre américaine et transformé le rôle des armes nucléaires, les faisant passer de force de représailles à celui de force de frappe préventive de premier plan. Les néoconservateurs ont commencé à installer des bases ABM aux frontières russes, tout en prétendant que ces bases avaient pour but de protéger l’Europe des attaques de missiles nucléaires balistiques intercontinentaux iraniens inexistants.

    La Russie et son président, Vladimir Poutine, ont été diabolisés par les néoconservateurs et leurs marionnettes au sein du gouvernement des Etats-Unis et des médias. Par exemple, Hillary Clinton, candidate à l’investiture présidentielle démocrate, a déclaré que Poutine était un «nouveau Hitler». Un ancien officiel de C.I.A. a appelé à l’assassinat de Poutine. Les candidats au poste présidentiel dans les deux partis rivalisent d’agressivité envers la Russie et d’insultes à l’encontre du président russe.

    Cela a eu pour effet de détruire la confiance existant entre les puissances nucléaires. Le gouvernement russe a appris que Washington ne respecte pas ses propres lois et encore moins le droit international et qu’on ne peut lui faire confiance dans le respect des accords. Ce manque de confiance, joint à l’agression envers la Russie déversée par Washington ainsi que par les médias prostitués, répercuté par la stupidité des capitales européennes, a posé les fondements d’un conflit nucléaire. Comme l’OTAN (essentiellement les Etats-Unis) n’a aucune perspective de victoire sur la Russie dans une guerre conventionnelle, et encore moins de mise en déroute de l’alliance entre la Russie et la Chine, ce conflit sera nucléaire.

    Afin d’éviter la guerre, Poutine demeure non-provocateur et discret dans ses réponses aux provocations occidentales. Le comportement responsable de Poutine, cependant, est interprété à tort par les néoconservateurs comme un signe de faiblesse et de crainte. Les néoconservateurs ont incité le président Obama à mettre la pression sur la Russie pour qu’elle cède. Cependant, Poutine a précisé que la Russie ne cédera pas. Poutine a envoyé ce message à de nombreuses occasions. Par exemple, le 28 septembre 2015, au 70e anniversaire des Nations Unies, Poutine a déclaré que la Russie ne pouvait plus tolérer l’état actuel des choses dans le monde. Deux jours plus tard, Poutine a pris la tête de la guerre contre l’Etat islamique (Daesh) en Syrie.

    Les gouvernements européens, particulièrement ceux d’Allemagne et du Royaume-Uni, sont complices de l’évolution vers la guerre nucléaire. Ces deux Etats vassaux de l’Amérique facilitent l’imprudente agression de Washington envers la Russie en répandant la propagande de Washington et en soutenant les sanctions de Washington ainsi que les interventions contre d’autres pays. Tant que l’Europe ne sera rien de plus qu’une extension de Washington, la perspective de l’apocalypse continuera à croître.

    Nous ne pouvons à présent plus éviter la guerre nucléaire que de deux manières.

    L’une serait que la Russie et la Chine rendent les armes et acceptent l’hégémonie de Washington.

    L’autre alternative serait un leader indépendant en Allemagne, au Royaume-Uni ou en France montant au créneau et se retirant de l’OTAN. Ce serait le début d’un abandon général de l’OTAN, principal outil de conflit avec la Russie et donc la plus dangereuse des forces au monde pour tous les pays européens et pour le monde entier.

    Paul Craig Roberts, 28/12/201

    Titre original : Why WWIII Is On The Horizon

    Source : www.paulcraigroberts.org/2015/12/28/why-wwiii-is-on-the-horizon-paul-craig-roberts/

    Traduction Horizons et débats

    http://www.polemia.com/prevenir-la-guerre-nucleaire/

  • 3 ans après le 13 janvier 2013, La Manif Pour Tous ne lâche rien

    6a00d83451619c69e201bb08ace268970d-800wi.jpgAlbéric Dumon, vice-président de La Manif Pour Tous, signe une tribune dans Valeurs Actuelles. Extrait :

    "[...] Trois ans après, force est de constater que le 13 janvier n’a en rien marqué le crépuscule du combat pour la famille. Cette journée historique est bien au contraire le point de départ d'un réveil des consciences que personne n’avait prévu et qui continue d’irriguer la vie publique française. Car, ce 13 janvier, c’était pour beaucoup, leur première manifestation, leur premier acte dans la vie politique de leur pays et c’est peu dire qu’ils y ont pris goût. La Manif Pour Tous a été pour ces jeunes le déclencheur de leur vie politique. Car c’est pour défendre la famille fondée sur la filiation père-mère-enfant que se sont levés ces centaines de milliers de citoyens, c'est pour défendre la famille comme le lieu de transmission de nos valeurs et notre culture qu'ils se sont levés.

    La Manif Pour Tous n’a pas été ce feu de paille que certains prédisaient comme pour se rassurer devant l’ampleur que prenait notre mouvement. Trois ans après, La Manif Pour Tous a su s’imposer comme un interlocuteur naturel dans le débat public. Trois ans après, le mouvement rassemble encore largement et continue à défendre la famille en mobilisant de façon originale : ainsi des meetings « Question Pour un Président » organisés en novembre dernier à travers la France et qui ont bousculé les habitudes de campagnes régionales bien rodées, un Tour de France sur la GPA au printemps 2015, un Forum anti-GPA le 8 mars dernier en plus de multiples manifestation nationales rassemblant à chaque fois plusieurs centaines de milliers de militants…la liste exhaustive des actions organisées par le mouvement depuis sa création serait beaucoup trop longue. Ce mouvement inédit par son ampleur et par sa longévité a par ailleurs donné un nouveau souffle en Europe, c’est à sa suite que de nombreux pays se sont également levés en masse pour la défense de la famille, en Allemagne, en Italie, en Lettonie…[...]"

    Michel Janva

  • La légende contestée de Lassana Bathily

    2016-01-07-1452179111-2185894-hypercach.jpgIl est mon Français préféré!", avait dit de lui le président François Hollande. C'était à l'occasion de la naturalisation en urgence de Lassana Bathily, suite à la prise d'otages du 9 janvier 2015 dans l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes. 
    Peu après, Barack Obama, lors d'un sommet international, a montré en exemple aux "peuples du monde entier (...) les actes héroïques du modeste employé de ce supermarché (...) un musulman, qui a caché des clients juifs et leur a sauvé la vie." 
    L'histoire du jeune manutentionnaire malien, alors sans-papiers, a fait rêver le monde entier. Elle évoquait celle des Justes qui pendant la Seconde Guerre mondiale, eux aussi, ont "caché des Juifs". Hasard ou coïncidence ? Aux Etats-Unis, le Centre Simon Wiesenthal, dédié à la mémoire de l'Holocauste, a décerné sa "médaille du courage" en 2015 au "héros" international de "la fraternité entre les peuples". 
    Ex-otages en colère 
    Cette histoire était belle. Trop belle ? Elle est contestée fermement par les principaux intéressés, à savoir les six clients adultes de l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, cloîtrés pendant quatre heures -une éternité- dans un congélateur du sous-sol avec un bébé de onze mois. Criant au mensonge, ces ex-otages sont en colère ! 
    L'un d'eux, Yohann Dorai, témoigne dans le livre que nous signons ensemble(1).C'est lui et non Lassana Bathily qui a débranché le système de réfrigération afin de permettre une survie précaire des otages dans un espace glacial qui aurait pu devenir leur tombeau. Logique. Yohann Dorai est chauffagiste de profession. 
    C'est lui aussi et non Lassana Bathily qui a verrouillé la porte du congélateur après que les otages s'y sont cachés sans aucune aide du jeune malien, comme en attestent plusieurs témoignages. 
    C'est lui encore et non Lassana Bathily qui a caché une clef du congélateur dans un recoin du sous-sol et en a prévenu la police comme en témoigne un documentaire, Les Hommes du Raid, diffusé en septembre dernier par la Cinquième. 
    C'est lui enfin qui a donné sa doudoune pour couvrir le bébé enfermé avec sa maman dans cette pièce minuscule où il faisait moins cinq degrés. 
    Que s'est-il passé ? 
    Rappelons le contexte. Quelques minutes auparavant, semant la terreur au rez-de-chaussée de l'Hyper Cacher, l'islamiste radical Coulibaly, avait fauché deux clients, François-Michel Saada et Philippe Braham, ainsi qu'un employé Yohann Cohen. 
    Fuyant les tirs meurtriers de Kalachnikov, une quinzaine de clients devenus otages s'étaient précipités vers le fond du magasin. Sidérés devant l'issue de secours fermée à double tour, ils s'étaient ensuite dirigés vers l'escalier en colimaçon, à quelques mètres de là, qui les mena au sous-sol. 
    Lassana Bathily, qui s'y trouvait déjà pour y ranger des produits surgelés, proposa alors à certains otages de s'enfuir avec lui par le monte-charge qui les mènerait au rez-de-chaussée vers la porte de secours dont il possédait, semble-t-il, les clefs. Ce projet paraissant trop aléatoire, personne ne le suivit. Lassana n'insista pas et pensa d'abord à se sauver lui-même. Qui oserait lui en faire reproche ? Une fois dehors, le jeune manutentionnaire fut aussitôt arrêté sans ménagement par les policiers du RAID qui encerclaient le bâtiment. 
    Après les avoir convaincus qu'il n'était aucunement complice du terroriste, Lassana Bathily les a renseignés sur la topographie du magasin qu'il connaissait bien. Le jeune homme, surtout, a facilité l'assaut en fournissant à la police le double des clefs du rideau de fer de la porte principale du magasin. C'est le seul fait d'armes à son actif. Cela fait-il de lui un héros ? 
    Une exigence de vérité 
    En réalité, Lassana Bathily s'est comporté comme l'aurait fait n'importe quel citoyen français, amené en de telles circonstances à collaborer avec la police. Mais il n'a caché personne, n'a protégé personne, n'a aidé personne pendant les minutes passées dans l'Hyper Cacher sous l'emprise du terroriste. Lassana Bathily n'est pas un héros. Il ne cesse d'ailleurs de le répéter. Mais, trop attachés à la belle histoire que nous avons montée en épingles, nous refusons de l'entendre. 
    (1) Hyper Caché, par Yohann Dorai et Michel Taubmann, éditions du Moment.

  • « Vendez tout ! » annonce la Banque royale d’Ecosse aux investisseurs

    La Banque royale d’Ecosse (RBS) a averti ses clients de s’attendre à une «année cataclysmique», ainsi qu’à une crise globale déflationniste. Il est temps de vendre ses actions avant qu’il ne soit trop tard, a-t-elle averti.

    L’équipe de crédit de la RBS a indiqué que la situation des marchés était aussi alarmante que celle qui prévalait juste avant la crise financière de 2008. Les principaux marchés d’actions pourraient notamment perdre jusqu’à un cinquième de leur valeur, tandis que le baril de pétrole atteindrait 16 dollars. «Vendez tout excepté les obligations de haute qualité. Il s’agit de tout faire pour retrouver son capital de départ. Dans une salle bondée, la porte de sortie est petite», a-t-elle indiqué à ses clients dans une note, rapporte The Sydney Morning Herald.

    Le chef du crédit de la RBS, Andrew Roberts, a déclaré que le commerce mondial et celui des emprunts se contractaient, un affreux cocktail pour la trésorerie des entreprises et les bénéfices comptables. Cet avenir funeste devrait également entraîner une augmentation considérable des ratios d’endettement.

    «La Chine a effectué un ajustement majeur qui risque de faire boule de neige. Les emprunts et le crédit sont devenus très dangereux», a-t-il poursuivi. La Chine est en proie depuis plusieurs mois à des difficultés boursières sans précédent. En août dernier, en quatre jours, le Shanghai Composite Index avait perdu 22%, effaçant tous les gains enregistrés depuis le début de l’année et tombant sous son niveau du 31 décembre 2014. 

    Un effondrement de Wall Street de 10% à 20%

    Wall Street et les actions européennes doivent s’attendre à une dégringolade de 10% à 20%, estime Andrew Roberts. Il a insisté en indiquant que Londres était vulnérable à un «choc négatif». «Toutes ces personnes qui possèdent beaucoup d’actions dans le pétrole et le secteur minier et qui pensent que leurs dividendes sont en sécurité vont découvrir qu’ils ne sont pas en sécurité», a ajouté le chef du crédit de la RBS.

    La banque Morgan Stanley avait aussi averti des risques d’une chute du prix du baril de pétrole à 20 dollars, sachant que le pétrole influence largement le cours du dollars. L’un des principaux repères du marché pétrolier, le baril de Brent est passé sous les 31 dollars au matin du 12 janvier, son taux le plus bas depuis avril 2004.

    Source

    http://www.contre-info.com/vendez-tout-annonce-la-banque-royale-decosse-aux-investisseurs#more-40622

  • Billet hebdomadaire de l’Action française Provence - Point de vue sur l’actualité : Les boues rouges et le mythe du Progrès

    La Provence possède par ses calanques un paysage et une faune extraordinaire transmis de génération en génération. Il est regrettable que dans cette transmission, ait été inclus depuis 120 ans, l’habitude de rejeter l’aluminium dans la mer Méditerranée. En effet, en 1893 fut installée à Gardanne une usine d’aluminium spécialisée dans la fabrication d’alumines spéciales. Celles-ci ont la particularité de produire des déchets toxiques de couleur rouge. Aujourd’hui, l’usine appartient à Alteo, premier producteur d’alumines et ces pratiques écologiquement désastreuses persistent. Pourtant, dès 1963 le biologiste Alain Bompard dénonçait déjà le processus dévastateur.

    Malgré cette mise en garde, rien n’a été fait pour enrayer la catastrophe. Il aura fallu attendre la fin de l’année dernière pour apercevoir un vague changement de discours. Alteo a en effet déclaré qu’il cesserait de rejeter de la boue rouge dans la mer à partir du 31 décembre 2015 - il bénéficie de l’autorisation de rejeter pendant six ans ses déchets dans l’eau-. Il s’agit donc de savoir pourquoi Alteo bénéficie d’une telle indulgence depuis le début du scandale des boues rouges ? Pourquoi Manuel Valls et Ségolène Royal ont appuyé la reconduction d’autorisation d’Alteo comme le révèle le Canard enchainé ? Tout simplement parce qu’Alteo a pratiqué ce qu’on appelle le chantage à l’emploi. L’entreprise fournit en effet dans la région, de l’emploi direct à 400 personnes et indirectement contribue à celui d’un millier de personnes. Dans une région en crise, Alteo a alors beau jeu de déclarer que tout encadrement de son activité l’obligerait à licencier ou à fermer. Obsédés par l’idée de croissance et guère sensibles à la question du rapport entre la personne et son environnement, nos hommes politiques ont cédé à ce chantage. L’économie et la sainte croissance valaient bien de tuer un environnement millénaire et nuire à la santé des personnes. Il y a là, la marque d’un double problème de nos dirigeants : premièrement, ceux-ci, depuis la Révolution, considèrent que leurs actions visent uniquement au bien-être économique traduit par la courbe de croissance. [.....]

    La suite sur La page Facebook de l’Action française Provence

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Billet-hebdomadaire-de-l-Action

     

  • Cologne ou le chant du cygne des féministes

    Plusieurs villes européennes ont vu d’innombrables femmes blanches agressées par des migrants le soir du nouvel an. Je ne reviendrai pas en détail sur ces faits monstrueux, évoqués avec brio la semaine dernière sur ce même site dans l’article intitulé « Mais quel est le problème des « migrants » avec les femmes blanches ? »
    C’est seulement le 4 janvier et après plus d’une centaine de plaintes enregistrées que la presse allemande s’est vue dans l’obligation de dévoiler les faits de « la nuit de la honte », terme du journal Les Echos.

    Les réactions en Allemagne sont virulentes envers Angela Merkel, considérée comme la responsable majeure de ces faits. Il en est de même envers le maire de Cologne dont les conseils, pour se protéger de ce genre de situations, ont sidéré bon nombre de femmes…

    Mais les manifestations dans la rue ne sont pas à la hauteur de ces critiques : «Nous sommes des jeunes filles de Cologne, avons des dessous en dentelle, mais ne nous laissons pas peloter, nous ne laissons personne y toucher. », voilà ce qui était entonné samedi lors du carnaval de Cologne… Pas de quoi menacer la bien-pensante Merkel.

    Seul le mouvement anti-islam Pegida s’est fait entendre et a organisé samedi dernier une manifestation en réaction à ces brutalités sexuelles. Ses représentants ont alors été accueillis par des policiers anti-émeutes et leurs canons à eau et gaz lacrymogène. Pourquoi aucun moyen n’a été mis en œuvre pour protéger les femmes le soir du réveillon ?

    En France, Bernard Cazeneuve, incapable d’objectivité, a gentiment demandé à Nathalie Kosciusko-Morizet dimanche dernier de cesser de parler de viols pour évoquer les incidents graves déjà évoqués. Le Front National, par l’intermédiaire de ses principales figures féminines, a exprimé son effroi : « la dignité et la liberté de la Femme, un acquis précieux que nous avons le devoir de protéger", a formulé Marine Le Pen.

    Cela me fait rire jaune de constater que ces propos aient été prononcés par la présidente de "l’extrême droite française"… et non par une représentante d’un mouvement féministe. Où sont ces féministes déclarées ?

    Elles ont esquissé quelques paroles, des tweets soi-disant assassins mais en observant plus précisément leurs répliques, on comprend vite que leur combat tient désormais compte de la question des minorités ethniques et de la peur d’être accusées de racisme. Tout comme nos chers politiques, elles ne dénoncent pas l’ennemi de peur d’être qualifiées d’islamophobes.

    Ainsi la présidente du mouvement Osez le féminisme déclare sur tweeter :

    mailfert.jpeg1. Anne-Cécile Mailfert ‏@AnneCMailfert 8 janv.

    On a besoin d'un plan européen avec de gros moyen pour mettre un terme aux viols, tous les viols quels que soient l'origine des agresseurs.

    Réaction certes… mais modération avant tout. N’oublions pas que cette association, tout en menant des combats légitimes, gravite souvent autour du Parti Socialiste et par conséquent essuie les mêmes limites. En outre, notons le silence assourdissant de Christine Delphy, cofondatrice de la revue des Nouvelles Questions Féministes avec Simone de Beauvoir, rien que cela.

    L’essentiel, pour elles, dans le traitement de ces faits de violence est de ne pas stigmatiser les hommes responsables et de ne pas favoriser les partis d’"extrême droite" grâce à ces événements. Le Front National, entre autres, qualifié de parti sexiste, ne ferait qu’en récupérer les impacts.

    Bien avant ces événements, les féministes ont commencé à se déchirer sur la question du port du voile et certaines se sont vues traitées de "fachos" pour estimer que cet instrument de la religion musulmane constituait une atteinte à la liberté des femmes. A ces occasions, les « féministes immigrationnistes » se sont démarquées pour devenir majoritaires. La journaliste Nathalie Raulin du journalLibération illustre parfaitement ce conflit dans un article paru sur le site internet de ce média en date du 26 juillet 2015 : « Les féministes «blanches» qui voudraient échapper à l’accusation de racisme sont donc sommées d’accepter l’idée d’un nouveau féminisme «qui prendrait en compte la culture islamique». Autrement dit, Qui verrait dans le port du voile non le signe d’une soumission à un ordre patriarcal et religieux, mais le symbole d’une solidarité avec les «membres du même groupe racial». L’énoncé laisse circonspect sur les contours - et les revendications - que pourrait avoir un tel mouvement subordonnant d’emblée la solidarité féminine à la solidarité raciale. Ouf, même des journalistes ouvrent les yeux… mais la brèche est ouverte et la lutte féministe connaît un véritable essoufflement voire un coup d’arrêt. Comment voulez-vous trouver légitimes les questions liées à l’égalité salariale, l’égalité au sein du couple dans le cadre du quotidien quand vous n’êtes même pas capables de vous offusquer de l’infériorité de la femme au sein de foyers français à la culture musulmane ?

    Pour cette nouvelle forme de féminisme, la vague migratoire ne serait pas un problème dans la vie des femmes. Or, la culture et la religion des migrants constituent des soucis majeurs de sécurité et de tranquillité pour la gente féminine. Sa vie, déjà perturbée par la troisième génération d’immigrés, le sera encore davantage par ces hommes inadaptés à la culture européenne.

    Mesdames, votre silence est honteux. Les victimes sont toutes des femmes, persécutées du fait d’être des femmes libres, faisant la fête, habillées pour l’occasion. Vous collaborez et ne donnez plus aucun sens à l’objet principal de votre combat : celui de la défense des droits et de la sécurité des femmes. Votre lutte est celle de la défense des droits des migrants, des étrangers, des minorités, quitte à rendre le quotidien des femmes européennes invivable. Ce sont elles qui vont subir les conséquences les plus graves de cette immigration folle, n’est-ce pas le cas quand votre intégrité physique est menacée ?

    En tant que féministe, aux idées politiques certes bien différentes, je n’attends plus rien de vous…les 561 victimes de Cologne qui ont porté plainte non plus. L’histoire de la lutte des femmes européennes se fera sans vous.

    Virginie / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2016/01/15/cologne-ou-le-chant-du-cygne-des-feministes-5745271.html