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  • Les chasseurs russes de Pékin changeront la donne en mer de Chine

    Les Etats-Unis feraient bien de réfléchir à l'achat de Su-35 russes par la Chine: une telle acquisition permettra à Pékin d'obtenir un gros avantage en termes de contrôle de l'espace aérien dans la région Asie-Pacifique.
    Erreur

    L'achat par Pékin de chasseurs russes Sukhoi Su-35 découle de la volonté de la Chine de protéger son espace aérien sur les îles contestées en mer de Chine méridionale, ce qui pourrait changer radicalement la donne géopolitique dans la région Asie-Pacifique, annonce le magazine américain National Interest.
    "Si la Chine déploie vraiment ses Su-35 en mer de Chine méridionale, cette région pourrait devenir un endroit complètement différent de ce qu'il est actuellement", estime le quotidien.
    Des divergences existent entre la Chine et plusieurs pays de la région, notamment le Japon, le Vietnam et les Philippines, concernant les frontières maritimes et les zones de responsabilité dans les mers de Chine méridionale et de Chine orientale. Pékin estime que les pays comme les Philippines et le Vietnam instrumentalisent le soutien dont ils bénéficient de la part des Etats-Unis pour attiser la tension dans la région.
    En outre, ces dernières années, les Etats-Unis ont à maintes reprises envoyé des navires de guerre dans cette région contestée sous prétexte d'assurer la liberté de navigation, ce qui a été dénoncé comme une violation de son territoire par la Chine. Selon The National Interest, les îles artificielles créées par Pékin en mer de Chine méridionale permettront d'y déployer une base militaire, et par suite de contrôler l'espace aérien de cette zone.
    Les autorités chinoises demandent pour leur part que les navires de guerre étrangers qui entrent dans les eaux territoriales de la Chine obtiennent l'autorisation du gouvernement chinois.
    Les négociations sur la livraison des chasseurs russes Sukhoi Su-35 à la Chine ont débuté en 2011. En 2012, les deux Etats ont signé un accord préliminaire. Cependant, il a fallu trois ans aux deux pays afin de convenir des conditions à caractères technique et financier.
    Moscou et Pékin ont signé un contrat sur la livraison des Sukhoi Su-35 en 2015. D'après le document, la Chine recevrait 24 appareils dont la valeur est estimée à 2 milliards de dollars. Les quatre premiers chasseurs devraient être livrés en 2016.
    Le Sukhoi Su-35 (code Otan: Flanker-T+) est un chasseur polyvalent hautement manœuvrable de génération 4++. Sa vitesse maximale atteint 1.400 km/h près du sol et 2.400 km/h en altitude. L'appareil est capable de détecter des cibles volantes à plus de 400 km de distance.

    Source: Sputnik

    Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuVykpukAZIMhKLCQQ.shtml

  • La Sécu, forme étatique de contrôle et de déresponsabilisation, est « un des fromages » des syndicats

    Eric Verhaeghe a été administrateur de l’ACOSS (la caisse nationale des Urssaf), de la CNAV (les retraites), de l’UNEDIC (l’assurance chômage), de Pôle Emploi, de l’AGIRC (les retraites complémentaires), de l’ARRCO (les retraites des cadres), et président de l’APEC (association de conseil de cadres)… Il déclare à Samuel Martin dans Présent :

    "[...] Les organisations syndicales détiennent des milliers de mandats dans les innombrables conseils d’administration de la sécurité sociale. Ce sont autant de raisons de vivre pour des délégués qui n’ont absolument pas envie de retourner à l’usine. Pour les syndicats, le détricotage de la sécurité sociale présente donc un risque de déstabilisation interne. C’est d’ailleurs pourquoi les syndicats s’opposent à la fiscalisation de l’assurance-maladie : du jour où la santé n’est plus financée par des cotisations, mais où elle est financée par l’impôt, la gouvernance paritaire de la branche maladie ne se justifie plus. Toutes les organisations syndicales se battent donc pour conserver une forme paritaire à la Sécu et éviter une fiscalisation de ses ressources, même si celle-ci serait plus juste en étant financée par l’impôt plutôt que par les cotisations sur le travail.

    On nous assure que la France a « le meilleur système » de protection du monde. Lieu commun ou gros mensonge ?

    La France a le système le plus assisté du monde, mais ses performances sont médiocres par rapport à son coût. Pour le maintenir à flot, le gouvernement est obligé de diminuer sans cesse ses remboursements tout en augmentant ses recettes. Regardez ce que la Sécurité sociale rembourse sur les lunettes et les soins dentaires et vous aurez la réponse à cette affirmation. Les Français auraient une meilleure vue et une plus belle dentition pour moins cher si la Sécu ne s’occupait plus de ces sujets. [...]

    Une des clés de sortie du système est le revenu universel, selon vous, afin d’équilibrer la liberté de chacun et la solidarité de tous. Quels seraient, en quelques mots, les avantages de ce revenu universel ?

    Le revenu universel a deux avantages majeurs. D’abord, celui de la simplicité : toutes les allocations si compliquées seraient remplacées par une allocation unique, d’un montant uniforme, qui permettrait à chacun de s’assurer tout au long de sa vie contre les risques sociaux. On remplacerait donc la Sécu par un système qui ressemble à l’assurance auto (sauf pour les maladies graves, bien entendu, qui continueraient à être prises en charge par la société) : on est obligé de s’assurer, on reçoit une somme mensuelle pour ce faire, mais on choisit librement son assureur et son niveau de couverture. C’est ici le deuxième avantage du revenu universel : il est extrêmement égalitaire, solidaire et responsable. Il est versé à tout le monde de la même façon. Il n’y a donc pas ceux qui reçoivent et qui ont intérêt à ne pas travailler, et ceux qui ne reçoivent pas et qui sont lésés. Notez que ce système ne désincite pas à travailler : les sommes versées au titre du revenu universel doivent être utilisées pour s’assurer contre les risques. Ceux-ci peuvent être élargis. On pourrait utiliser le revenu pour financer les études des enfants, ou pour acquérir des biens de ce type. Dans tous les cas, il serait versé quelle que soit la condition des bénéficiaires."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 1790 : Premier sursaut contre-révolutionnaire

    Savez-vous que le tout premier acte contre-révolutionnaire se produisit il y a 220 ans entre Rhône et Cévennes, au pays de Vivarais, dont la Révolution venait de faire le département de l'Ardèche ? Inexpérimentée à ses débuts, cette chouannerie atteignit le tragique et le sublime...

    Tout le premier semestre 1790, s'étaient mises sur pied difficilement les nouvelles institutions locales : on se disputait ferme sur le tracé des districts, et on allait jusqu'à s'accuser de "républicanisme" – ce qui était encore l'injure suprême ! Néanmoins en portant à la tête du directoire de l'Ardèche de grands noms du pays, les Vivarois avaient montré leur volonté de ne point trop se séparer des autorités naturelles traditionnelles. Et le 14 juillet 1790 fut fêté comme partout dans l'allégresse... et dans l'illusion (voir L'AF 2000 du 17 juin).

    Les fédérés de Jalès

    Comme partout, tout allait de plus en plus mal. L'insubordination se répandait, les forêts étaient ravagées... mais surtout l'agitation huguenote réapparaissait. Les protestants n'avaient pourtant plus de raisons de se plaindre depuis que Louis XVI leur avait accordé l'édit de Tolérance leur rendant la liberté de culte (7 novembre 1787), mais la Déclaration des Droits de l'Homme du 24 août 1789, mettant sur le même plan « toutes les opinions même religieuses », avait échauffé les esprits sur cette terre passionnée. Les échos de l'Assemblée nationale constituante semaient l'effroi : nationalisation des biens du clergé (2 novembre 1789), décret refusant au catholicisme le privilège de religion d'État (13 avril 1790), constitution civile du clergé (12 juillet )... À Nîmes, dans le Gard, le régiment de Guyenne - un ramassis de francs-maçons – et les milices huguenotes des Cévennes avaient organisé du 12 au 15 juin le massacre de trois cents catholiques dont cinq capucins. Et quand on apprit que se formait à Boucoiran, près d'Alès, un camp de protestants, ce fut dans tout le Sud du Vivarais une explosion de colère.

    L'âme du mouvement fut Louis de Malbosc, maire de Berrias (district du Tanargue) - un fort honnête homme, non systématiquement hostile aux idées nouvelles, mais qui ne supportait pas les attaques de la Constituante contre le roi et la religion catholique. Il eut vite fait de convaincre son entourage que l'ordre et la justice ont besoin de la force et que donc il fallait utiliser la seule force organisée du moment : les gardes nationaux. On créa ainsi une "fédération" aux buts autrement plus concrets que ceux de la fête du même nom... Quant au lieu de la réunion, il apparut tout de suite que ce devait être l'immense plaine de Jalès, cette terre à blé et à vigne qui s'étend au Sud de l'Ardèche, aux confins du Gard, non loin de la Lozère. Au centre de cette plaine, se dressait une imposante commanderie fondée en 1140 par les Templiers, puis affectée à l'ordre de Malte. Le rendez-vous fut fixé au 18 août.

    La constituante embarrassée

    Le camp de Jalès fut un magnifique rassemblement : plus de 180 paroisses, avec 20 000 hommes et 170 drapeaux représentant 80 000 gardes nationaux - une multitude immense et bigarrée, la plus forte mobilisation jamais vue dans le pays. L'abbé de Larque, curé de Banne, célébra la messe, assisté de vingt ecclésiastiques. Tout cela sentait bien sûr l'improvisation. Le directoire ne voulant pas se mouiller, Malbosc dut se résigner à présider lui-même la cérémonie de prestation de serment de fidélité au roi et à la nation. Puis, les buts du rassemblement n'ayant pas été suffisamment définis, certains se montraient pressés de rentrer chez eux, d'autres étaient prêts à marcher sur Boucoiran. Malbosc se sentit dépassé ; pour lui on avait montré sa force, et cela devait suffire. On décida malgré tout, avant de se séparer, de rendre permanent le comité de Jalès, afin de pouvoir en cas de besoin rassembler les forces catholiques. Ce qui, malgré lui, faisait sortir Malbosc de la légalité. Mais fait-on la contre-Révolution sans casser des oeufs ?

    Les révolutionnaires se déchaînèrent. Ils parvinrent même à obtenir du directoire du département une condamnation du camp et du comité de Jalès. Les plaintes affluèrent à l'Assemblée constituante qui parla le 5 septembre d'ouvrir une information judiciaire... mais il n'y eut personne sur place à qui la confier.

    Cet embryon de résistance à la Révolution connut pourtant un énorme retentissement. La presse "patriote" ne se retint pas, accusant les fédérés de Jalès de méditer une insurrection avec l'appui de l'Espagne (!). L'entourage des princes réfugiés à Turin avec le comte d'Artois, frère du roi (futur Charles X) commença à s'intéresser au mouvement : deux "personnages mystérieux" furent arrêtés le 1er octobre alors qu'ils dînaient chez le comte de La Saumée, lieutenant général du camp de Jalès : on sut très vite qu'il s'agissait du prince de Polignac et du marquis de Castelnau venus dire les remerciements des princes aux fédérés du Vivarais pour leur zèle et les avertir « qu'il se préparait des événements dans lesquels on aurait besoin de leurs services ». Au même moment parut un manifeste apocryphe dont l'auteur supposé était le bouillant abbé Allier, curé de Chambonas, près des Vans, qui dénonçait vigoureusement les vexations dont était victime la religion catholique, ajoutant que l'assemblée de Jalès « verserait jusqu'à la dernière goutte de sang plutôt que de laisser subsister une constitution monstrueuse assise sur des ruines et cimentée par des larmes ». Ne voulant rien dramatiser, le directoire du département obtint la libération des deux "mystérieux voyageurs". Malbosc, de son côté, voyait son prestige s'accroître. Désormais Jalès devenait un symbole ; on ne pouvait plus reculer ; au fur et à mesure que la Constituante s'en prendrait à l'Église, le Sud du Vivarais se raidirait dans son royalisme.

    L'affaire ne s'arrêta pas là, en effet. La loi obligeant les prêtres à prêter serment à la constitution (27 novembre 1790) irrita les paysans du Vivarais ; ceux du district du Tanargue se dirent prêts à tuer les prêtres assermentés qui oseraient se présenter à eux. L'heure était grave, et justifiait un nouveau camp de Jalès. Il eut lieu le dimanche 20 février 1791, renforcé par les habitants d'Uzès (Gard) qui, avec leur curé, l'abbé La Molette, fuyaient les massacres perpétrés par les protestants. Donc, 30 000 hommes bien décidés à ne reculer devant rien, pas même un soulèvement.

    Un assassinat déguisé en suicide

    Encore une fois Malbosc se sentit dépassé, il était de la trempe de Louis XVI et croyait qu'on arrêterait la Révolution sans violence. Mais la Révolution elle-même n'était-elle pas la pire des violences ? Faute de s'être posé la question, il se retrouva interné le 27 février à Pont-Saint-Esprit par les hérauts des Droits de l'Homme... Une quinzaine de jours plus tard son corps fut retrouvé sur les bords du Rhône. Un assassinat déguisé en suicide... Car les révolutionnaires avaient décidé de disperser le camp de Jalès : l'armée "citoyenne" recrutée parmi des volontaires du Gard, de la Drôme et du Vaucluse était un véritable club où les motions les plus incendiaires étaient acclamés. Ils ne manifestaient aucune pitié. Du coup le comte d'Artois et le prince de Condé quittèrent Turin le premier pour Venise et le second pour Worms ; ils avaient perdu l'espérance de voir s'embraser tout le Sud-Est.

    Les Vivarois ne s'avouaient pas vaincus : après que le pape Pie VI eut, enfin !, condamné par la bulle Quod aliquantum du 10 mars 1792 la constitution civile du clergé, ils reprirent courage. L'on retrouva les deux abbés intrépides, l'abbé Allier et l'abbé La Molette, tout prêts à reprendre le combat. Le premier avait rencontré en février à Coblence les comtes de Provence et d'Artois, frères du roi. Ceux-ci étaient désireux de coordonner le mouvement avec celui qui s'ébauchait dans d'autres provinces car on commençait à bouger à Toulouse,à Castres, en Franche Comté ; le marquis de La Rouërie venait de lancer l'Association bretonne.

    Trouvant que l'on tergiversait, un Drômois, le comte de Saillans, précipita les choses faisant sonner le tocsin pour attirer à lui les paysans. Il réussit le 7 juillet à s'emparer du château de Banne dominant la plaine des Vans et le bois de Païolive mais il ne put étendre son autorité sur tout le Sud-Ouest du Vivarais, car les troupes du département ayant eu vent du complot, renforcées par celles du Gard et de Lozère, vinrent l'encercler. Malgré des prodiges d'héroïsme, il fut arrêté le 12 juillet, et sauvagement traîné place de Grave aux Vans pour y être massacré tandis que le château de Banne était totalement détruit par un incendie de plusieurs jours. Même sort pour la commanderie de Jalès.

    Les représailles furent atroces ; 200 conjurés avaient déjà péri le 14 juillet dont neuf prêtres insermentés aux Vans. Ceux qui échappèrent à la mort devaient se retrouver à Paris à la Conciergerie sous la Terreur. Quant à l'abbé Allier, il devait monter sur l'échafaud le 16 septembre 1793 à Mende. Mais les royalistes vivarois devaient encore, de ci de là, manifester leur insoumission jusque sous le Directoire et même l'Empire. Honneur à la chouannerie vivaroise ! Inexpérimentée à ses débuts, elle atteignit le tragique et le sublime dans l'affrontement avec la Révolution. Elle démarra la première, bien avant les provinces de l'Ouest, mais celles-ci surent alors en tirer la leçon : la contre-révolution devait être totale, et pas seulement religieuse, car il n'y avait rien à attendre des nouvelles autorités en place.

    Michel Fromentoux L’ACTION FRANÇAISE 2000  du 1er au 14 juillet 2010

  • JT du Mercredi 24 février 2016 : Immigration / Calais inquiète la Belgique

  • Le monde selon Monsanto : rappel utile en pleine affaire de microcéphalies au Brésil

    Avec 17.500 salariés, des milliards de dollars de chiffre d’affaires annuel et une implantation dans quarante-six pays, Monsanto est le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversées de l’histoire industrielle. Production de PCB (pyralène), de polystyrène, d’herbicides dévastateurs (comme l’« agent orange » pendant la guerre du Viêtnam) ou d’hormones de croissance bovine et laitière (interdites en Europe) : depuis sa création en 1901, la firme a accumulé les procès en raison de la toxicité de ses produits. Grâce à la commercialisation de semences transgéniques, conçues notamment pour résister aux épandages de Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, elle prétend vouloir faire reculer les limites des écosystèmes pour le bien de l’humanité. Qu’en est-il exactement ? Quels sont les objectifs de cette entreprise, qui, après avoir longtemps négligé les impacts écologiques et humains de ses activités, s’intéresse tout à coup au problème de la faim dans le monde au point de se donner des allures d’organisation humanitaire ? Alors que le nom de Monsanto est pointé du doigt dans l’affaire des microcéphalies du Brésil erronément mises d’abord sur le dos du virus Zika, ce reportage est à (re)voir.

     

    http://www.medias-presse.info/le-monde-selon-monsanto-rappel-utile-en-pleine-affaire-de-microcephalies-au-bresil/49693

  • ZOOM - Olivier Landron : Tout sur les catholiques de tradition

  • L'Etat aidera seulement les communes qui acceuillent des immigrés

    Lu dans Minute :

    6a00d83451619c69e201b7c8192894970b-250wi.jpg"Le 15 janvier [...], Manuel Valls a écrit aux préfets pour annoncer une rallonge de 800 millions d’euros à destination des communes. L’objectif est de « conforter les initiatives des collectivités qui, en assurant une part prépondérante de l’investissement public, contribuent à doter la France d’équipements structurants nécessaires à son attractivité et à son développement ». [...]

    Mais ce fonds de soutien à l’investissement public local est également destiné à des projets « de développement d’infrastructures en faveur de la mobilité ou de l’accueil de populations nouvelles, notamment en matière de construction de logements et d’équipements publics rendus nécessaires par l’accroissement du nombre d’habitants ». Les villes dont la population augmente vont donc pouvoir faire face aux nouveaux besoins, croit-on. Grossière erreur!

    L’annexe qui accompagne le courrier du premier ministre est précise et restrictive. Tout le monde n’y a pas droit! « Dans le cadre de l’accueil de 24000 migrants annoncé par le président de la République le 7 septembre 2015, le fonds a vocation à être mobilisé afin d’accompagner les collectivités locales sur le territoire desquelles seront accueillis ces nouveaux réfugiés »! En bref, si tu veux une subvention pour agrandir ta maison de retraite ou agrandir ta crèche parce que de nouvelles familles se sont installées dans un lotissement de ton village, tu peux toujours aller chercher ailleurs. En revanche, si tu agrandis ton école pour accueillir des immigrés, l’Etat te signe un chèque! [...]"

    Michel Janva

  • L’enseignement de l’arabe en primaire fait polémique à Perpignan

    Depuis le mois de septembre, Jean-Marc Pujol, maire UMP de Perpignan, s’oppose à la tenue de cours spécifiques de langue arabe dans les écoles primaires publiques de la ville.
    Il vise le dispositif du ministère de l’Éducation ELCO datant de 1977 qui permet aux enfants d’immigrés de garder un lien linguistique avec leur pays d’origine. Ces enfants ont donc des cours dans leur langue maternelle, dispensés par des enseignants rémunérés par les pays d’origine des familles.
    Selon le gouvernement, ce programme rentre dans le cadre d’une directive européenne demandant aux États membres de coordonner, avec l’enseignement normal, un enseignement de la langue maternelle des enfants.

    Si la directive d’origine est européenne, les pays concernés ne font pas tous membres de l’Union européenne. En effet, en profite l’Algérie, la Tunisie ou la Turquie. Pour le maire de Perpignan, «

    C’est le contraire qu’il faut faire en renforçant les enseignements du français. Car on constate dans les quartiers difficiles, après le retour de vacances, que les élèves régressent en français. Dans le même temps, un article du Monde critique cette mesure en évoquant une atteinte à la laïcité ».

    http://fr.novopress.info/198581/lenseignement-larabe-en-primaire-fait-polemique-perpignan/

  • Donald Trump. Qu'il accède rapidement à la Maison Blanche

    Quel que soit le jugement porté sur « le Donald » et ses idées, l'Europe si elle voulait échapper à l'atlantisme qui l'étouffe, devrait fortement souhaiter son élection à la présidence américaine.
    Dans le camp des Républicains, il semble, quelques semaines avant le début des primaires, que Donald Trump recueille une majorité de suffrages. Ceci n'a rien d'étonnant lorsque l'on constate l'inexistence de ses concurrents, dont en ce qui nous nous concerne nous avons peine aujourd'hui à retenir le moindre nom. Tous sont les représentants d'une Amérique néo-conservatrice, militariste, dominée par les puissances financières, n'ayant que du mépris pour les autres Etats du monde, les Etats européens en premier lieu.

    Mais à supposer que ce soit les Démocrates qui l'emportent, leur championne très probable, Hillary Clinton, ne se distinguera en rien des plus dangereux des Républicains. Au contraire, s'appuyant sur son expérience politique, elle les dépassera en militarisme, provocations à l'égard de la Russie, mépris de l'Europe, haine des milieux politiques américains dits alternatifs qui sauvent actuellement l'honneur de l'Amérique. Du fait de son nom, Clinton, comme du fait de son sexe, elle pourra donner quelques illusions sur son ouverture d'esprit, notamment dans les milieux européens atlantistes. Ils déchanteront vite.

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  • Et pendant ce temps… une loi immigrationniste plus permissive que jamais

    Que penser de ces quelques députés présents, cette semaine, qui ont voté en catimini la nouvelle loi sur les droits des étrangers ?
    La lecture des nouvelles est atterrante. Et toutes celles concernant l’immigration ou l’islamisme procèdent du même effet : le laissez-faire ou, pire encore, la répression dès lors qu’une critique vient s’opposer à ce qui est devenu les plaies de notre quotidien.
    Chaque semaine, ce sont des pages que l’on pourrait remplir avec ces plaies. Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, a été arrêté avec six heures de garde à vue pour avoir, dit-il, « utilisé deux photos pour illustrer des articles de mon blog consacrés aux atrocités commises par Daech et au meurtre par décapitation commis par l’islamiste Yassin Salhi en juin 2015, sur le territoire français ». Ce jeune homme a ainsi découvert l’existence de ce mystérieux office gouvernemental au nom barbare de OCLCTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication), cet office caché chargé de surveiller tous nos écrits numériques. Et de conclure, avec raison : « Pendant que le terrorisme islamique prospère en France et en Europe, la police politique de Manuel Valls veille à traquer ceux qui entendent alerter les Français et résister à ce fléau. Le gouvernement socialiste et la justice française semblent avoir leurs priorités… ».

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