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Encore un effet Trump : le retour des pro-vie à la Commission de l’ONU Femmes
Les partisans de la culture de mort se sentent dérangés :
"Le monde a assisté au retour des États-Unis vers la tendance pro-vie après des années de promotion de l’avortement par l’administration Obama au cours de la Commission de l’ONU sur le Statut des Femmes d’hier. Après le coup de marteau signalant l’adoption de l’accord annuel de la commission, connu sous le nom de Conclusions Concertées, la délégation des États-Unis a prononcé une poignante déclaration pro-vie.
Le consensus international sur le programme de l’ONU concernant “la santé sexuelle et procréative” est que “cela ne crée pas de nouveaux droits internationaux, incluant le droit à l’avortement” ainsi que l’ont déclaré les États-Unis.
Ce tournant a permis de revenir sur les acquis des supporters de l’avortement, comme les mentions explicites de l’avortement dépourvues de tous les restrictions qui donnaient une image faussée de l’avortement dans les accords précédents de l’ONU.
Cette année, l’accord non seulement ne mentionne pas l’avortement, mais indique que toute référence à “la santé sexuelle et procréative”, “les services de soins en santé sexuelle et procréative” et ” les droits en matière de procréation” doivent se faire en référence aux accords précédents de l’ONU selon lesquels l’avortement n’est pas un droit, engageant les nations à aider les femmes à éviter l’avortement, et les empêchant de le promouvoir comme méthode de planification des naissances.
Les États-Unis ont déclaré “qu’ils n’encouragent pas l’avortement comme aide sanitaire en matière de procréation” et ont souligné que “les USA sont le plus important pourvoyeur bilatéral en matière d’aide sanitaire pour la mère, le nouveau-né et l’enfant ainsi que pour le planning familial.” C’était une réponse aux critiques du Programme de Mexico City, récemment restauré, qui coupe les subventions aux groupes qui favorisent ou réalisent des avortements.
Cet accord a porté un coup particulièrement dur aux pays Nordiques et Européens qui encouragent une “éducation sexuelle globale” qui enseigne aux moins de 4 ans une “masturbation infantile précoce”, les droits LGBT, et la prostitution légale. Une ultime tentative par l’Union Européenne pour enlever les restrictions au terme “santé sexuelle et procréative” a échoué. L’Espagne a exprimé au nom de l’Union Européenne la déception et la frustration de certains pays membres. [...]"
par Michel Janva
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L’attaque japonaise de Pearl Harbor (1941) | Au cœur de l’histoire | Europe 1
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Pourrir, divertir, ahurir : de l’art de truquer une élection présidentielle, par Le Gallou
La campagne présidentielle est prise en étau : doublement prisonnière du Léviathan judiciaire et du Léviathan médiatique. Pour le système dominant, il n’y a pas d’alternance possible : ni au mondialisme, ni au libre échangisme, ni à l’immigrationnisme, ni à la rupture avec les traditions et la déconstruction.
Dans ces conditions, les élections ne sont qu’un simulacre : un simulacre que les oligarchies financières, médiatiques et judiciaires ont choisi de scénariser et de feuillotonniser. En évacuant autant que faire se peut tout débat de fond. Avec une méthode simple : Pourrir, divertir, ahurir.
Pourrir :
Les médias mettent systématiquement en « Une » des affaires à deux balles, à condition qu’elles concernent François Fillon ou Marine Le Pen (pour Macron, des questions à plusieurs millions ou plusieurs… milliards d’euros n’intéressent personne). L’objectif est double : salir et pousser ainsi les électeurs à s’abstenir ou à recourir à des « votes refuges ». Cela tombe bien : les « petits » candidats – Lassalle, Dupont-Aignan, Asselineau ou Arnaud – chassent sur les terres de la France périphérique, la terra incognita du vote Macron.
Divertir :
Pour Macron, pas question de parler d’affaires (déclarations contradictoires sur son patrimoine, ISF, vente de SFR à Drahi, livraison d’Alstom aux intérêts US) mais on « peopolise ».
Mimi Marchand, spécialiste des people, a rencontré le couple Macron lors d’un dîner organisé par Niel (groupe Le Monde) et sa compagne Delphine Arnault (LVMH, Les Echos, Le Parisien). Et elle a pris en charge leur « story telling » : le jeune premier et sa « cougar » font la « Une » des magazines. Maillot Hawaï, polo et boxer short sur Paris Match. En attendant Gala et les conseils minceur de Brigitte Macron. C’est beau, c’est émouvant et… cela évite de parler de choses sérieuses.
Ahurir et faire frémir :
Comme trois précautions valent mieux qu’une, les médias complètent le dispositif en promettant le chaos économique et social si Marine Le Pen était élue et appellent sans attendre à se rassembler autour du banquier Macron pour « faire barrage ».
Le rejet du Système est tel et la méfiance envers les médias si grande que le succès de leur enfant chéri n’est malgré tout pas assuré. Reste tout de même une question : que pourraient faire de différent Marine Le Pen ou François Fillon sans remettre en cause le pouvoir judiciaire et le pouvoir médiatique qui sont sortis de leur lit ?
Comment rétablir la séparation des pouvoirs ? Montesquieu, reviens !
Comment rétablir la liberté d’expression et retrouver le pluralisme dans les médias ?
On aimerait en entendre davantage, faute de quoi le vote présidentiel risquerait de ne pas changer grand-chose…
Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia
Texte repris de Polémia
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Terrorisme / Au tour de la Russie - Journal du mardi 4 avril 2017
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La petite histoire : pour en finir avec l'Inquisition
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Bérénice Levet : « Nous devrions énoncer un droit des peuples à la continuité historique ! »
Mieux ou aussi bien que ce que nous aurions pu dire, ou différemment mais dans un même profond sillage : nous nous employons à faire écho à tout ce qui rejoint cette école de la Tradition à laquelle nous appartenons. Qui, en effet, œuvre à régénérer la pensée française et, tout simplement, à redresser la France, sa civilisation. Les idées que Bérénice Levet expose ici pour Boulevard Voltaire [3.04] sont évidemment de cet ordre. LFAR
Bérénice Levet : « Nous devrions énoncer un... par bvoltaire (6'59'')Dans son dernier livre Le Crépuscule des idoles progressistes, Bérénice Levet dénonce la nouvelle anthropologie mise en place dans les années 70 et fondée sur un « alibi » : l’individu serait d’autant plus libre, original et créatif qu’il serait délié de tout héritage… Cette idéologie a débouché sur un désastre civilisationnel. Nous avons posé un éteignoir sur le processus d’humanisation, qui se fait par la transmission de l’héritage. Il y a un épuisement de ces idoles, mais l’hégémonie culturelle continue de leur appartenir.
Confrontés à un communautarisme islamique toujours plus véhément, nous aspirons, cependant, à nous souvenir de qui nous sommes. Et nous sommes les héritiers d’un génie français : la clé de la transmission est de donner à connaître, mais aussi à aimer, cet héritage.
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En mémoire d’un auteur libre
Georges Feltin-Tracol
Il y a quarante ans, le 29 mars 1977, disparaissait à l’âge de 41 ans un homme libre : Dominique de Roux. Plus que le romancier de L’Harmonika-Zug ou de La Mort de L.-F. Céline, ce père des célèbres « Cahiers de l’Herne » fit partager les textes d’Ezra Pound, de Gombrowicz ou de la Beat Generation. Essayiste, il forgeait de cruels aphorismes qu’on lit dans L’Ouverture de la Chasse, Immédiatement ou La France de Jean Yanne.
Dominique de Roux fut aussi un redoutable polémiste quand il s’attaquait au libéral américanolâtre Jean-Jacques Servan-Schreiber, l’Emmanuel Macron du début des années 1970. Curieux du monde, il devint journaliste et reporter et partit pour le Portugal post-salazariste. Il suivit de près le conflit colonial en Angola et au Mozambique d’où il en tirera Le Cinquième Empire et Le Livre Nègre. Il rencontrera dans les maquis angolais le chef de l’UNITA, Jonas Savimbi, dont il deviendra bientôt le conseiller politique. Savimbi rejettait tout autant la domination portugaise que la tutelle marxiste soviético-cubaine.
Dominique de Roux assumait cet engagement politique au nom d’une « Internationale gaulliste », émanation de son étonnant ouvrage consacré à L’Écriture de Charles de Gaulle (1967), lui l’ancien partisan de l’Algérie française. Son biographe, Jean-Luc Barré dans Dominique de Roux. Le provocateur (Fayard, 2005), rapporte « le silence du général de Gaulle, alors qu’il est dans les habitudes du chef de l’État de répondre personnellement à tout envoi d’écrivain (p. 317) ». L’homme de Colombey comprit que Dominique de Roux avait deviné ses desseins les plus profonds, desseins qu’on reverra en 1982 dans Le Livre des compagnons secrets (ACL – Rocher) du R.P. Martin.
Au-delà des affres quotidiennes de la politique, Dominique de Roux traduisait dans une prose proche du Raymond Abellio dans Assomption de l’Europe l’action gaullienne qui oeuvrait à « la tâche politico-stratégique suprême de la France, plaque tournante, axe immobile et Empire du Milieu d’une unité géopolitique au-delà des frontières actuelles de notre déclin, unité dont les dimensions seraient à l’échelle de l’Occident total, dépassant et surpassant la division ternaire du monde blanc entre les États-Unis, l’Europe et l’Union Soviétique (L’Écriture de Charles de Gaulle, p. 91) ». Pas si mal pour quelqu’un qui lançait : « Moi, Dominique de Roux, déjà pendu à Nuremberg (Immédiatement, p. 234) »
Bonjour chez vous !
Georges Feltin-Tracol
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 27, diffusée sur Radio-Libertés, le 31 mars 2017.
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5 millions de Turcs en Europe, ce n'est certainement pas 5 millions d'Européens en plus…
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Les journalistes de Challenges dénoncent le “boulevard fait à Macron” dans leur journal
Trop c’est trop, pour la SDJ du magazine économique Challenges. Dans un communiqué publié sur le site de l’ACRIMED, la SDJ dénonce que “si des éditorialistes « de droite » ont bien été embauchés et tentent de faire contrepoids, la fréquence bien plus élevée des articles de Bruno Roger-Petit et de Maurice Szafran, par rapport à celles des autres éditorialistes, annihile totalement la tentative de rééquilibrage”.
Des pressions sur l’équipe web
Mais les éditorialistes ne sont pas le seul problème : la rédaction web aurait également subi des pressions pour ne pas dire de propos négatifs sur le candidat à l’élection présidentielle. “La SDJ déplore les interventions multiples et déplacées de Maurice Szafran auprès de la direction et de l’équipe web, suite à la parution d’un article critique à l’égard de Macron, paru le 14 mars sur le site : « Où sont les millions de Macron ? ». Interventions relayant le coup de téléphone d’un communicant de Macron. Et le bureau se demande à quel titre dans la rédaction sont effectuées ces interventions”. La Société Des Journalistes demande donc à leur direction, entre autre, de “veiller davantage et de manière plus efficace à l’équilibre politique de Challenges”.
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