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La Gauche organise-t-elle une guerre civile en Grèce ? L’assaut de l’extrême gauche sur le quartier général de l’Aube Dorée
Nous recevons de notre consœur Irène Dimopoulou, Directrice du journal EMPROS, cet article interpellant.
La Gauche organise-t-elle une guerre civile en Grèce ?
L’assaut de l’extrême gauche sur le quartier général de l’Aube Dorée
Le gouvernement d’Alexis Tsipras, se voit démuni chaque jour dans les sondages. Malgré le soutien populaire reçu dans deux élections, en février et en septembre 2015, et le NON majoritaire de plus de 60% des voix lors du référendum de juillet 2015, contre les mesures de l’ infâme « Mémorandum », SYRIZA, formé par une coalition d’organisations de la Gauche radicale, n’a pas pu tenir ses promesses pour une sortie du pays du programme d’austérité imposé par le Fonds Monétaire International et la Banque Centrale Européenne. Avec le taux de sans emploi montant à 23 % de la population, (plus de 45 % chez les jeunes), et les salaires et pensions taxés à un tiers, le parti gauchiste cherche à consolider sa base électorale qui lui échappe. Selon les sondages, SYRIZA serait en troisième position derrière son prédécesseur au pouvoir, le parti du Centre-droit, Nouvelle Démocratie, alors que la droite nationaliste de l’Aube Dorée qui se trouve en troisième position a cimenté une base électorale de 7 à 10% qui monte à 15% et même 19% dans certaines régions du pays.
Ayant déjà souffert deux départs de cadres et députés, dont l’ex-présidente du parlement grec, qui ont ensuite fondé des partis gauchistes contre l’euro et l’adhésion du pays à l’Union Européenne, SYRIZA, cherche à rattraper le territoire perdu. Il devrait donc polariser le climat pour retenir ses adhérents, en soulignant son profil anti-patriotique, anti-droite, anti-nationaliste et en même temps soutenir ses groupuscules qui se nourrissent de jouer à la guérilla urbaine.
Il est évident, par exemple, que la lutte en faveur des immigrés clandestins est dans les mains d’un groupuscule de l’extrême gauche, dit ANTARCIA (Mutinerie), qui soutient toute action pro-islamiste et anti-identitaire. Le ministre de l’intérieur, a même répondu au parlement que les « jeunes gens » qui détruisent systématiquement la propriété publique, ne seraient interpelés « que s’ils dépassaient certaines limites », qu’il ne voyait pas, évidemment, dépassées par les incendies et les cocktails molotov lancés contre des véhicules du transport public, par exemple.
C’est dans ce climat que le matin du 31 mars 2017 à 9h30, des hommes masqués et portant des massues ont attaqué la siège de l’administration centrale d’Aube Dorée a la rue Mesogeion, juste en face de l’école de Police, et a quelques mètres du ministère de l’intérieur.
L’attaque s’est déroulée en pleine heure de pointe sur la grande avenue Mesogeion. N’ayant pas pu forcer l’entrée blindée de l’immeuble, les assaillants ont endommagé la librairie-boutique d’Aube Dorée, au rez-de-chaussée, aspergeant aussi la façade de peinture rouge.
La police arrivée sur les lieux une bonne dizaine de minutes plus tard, a interpellé onze personnes mais les a finalement relâchées. Des militants du groupuscule ANTARCIA, également sympathisants de SYRIZA, comme le président de la communauté Pakistanaise, sont des témoins au procès en cours contre l’Aube Dorée, initié en septembre 2013, après son ascension dans les sondages qui, selon le Secrétaire du gouvernement de la Centre-Droite de l’époque, « lui enlevaient des votes »…
Il est également intéressant de noter que la date choisie pour une attaque contre la seule voix politique et militante des nationalistes en Grèce, qui revendique la victoire des forces nationales contre l’ insurrection communiste, dite « guerre civile » qui finira avec la victoire des forces patriotiques en 1949, n’est autre que celle de l’ attaque des communistes contre la Gendarmerie de la ville de Litohoro, tuant 9 gendarmes et deux soldats. L’attaque avait signifié le début de la guerre civile…
Faisant preuve de leur esprit combattant, des militants Aube Dorée ont organisé le 1er avril, une action politique au centre du Pirée ainsi qu’au quartier d’Ampelokipi, près de siège du parti, avec grand succès, distribuant des centaines de documents d’information imprimés aux passagers, qui les ont reçus avec enthousiasme.
Contre le terrorisme et la dictature ténébreuse des médias, l’Association Populaire Aube Dorée poursuit son activité politique légitime.
IRENE DIMOPOULOU Directrice du journal EMPROS
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Attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg : encore un islamiste
L'attaque commise dans le métro de Saint-Pétersbourg est imputable à un islamiste suicidaire, qui a fait exploser une bombe. Les autorités ont identifié l'auteur de l'attaque et le suspect, âgé de 23 ans, est originaire d'Asie centrale. Ses explosifs étaient dissimulés dans un sac à dos. Il serait lié à l'islam radical. Le président russe, Vladimir Poutine, s'est rendu sur les lieux de l'attentat pour y déposer des fleurs. L'attentat a fait 11 morts et 45 blessés.
Vladimir Fédorovski, écrivain et ancien diplomate russe, estime que Vladimir Poutine était directement visé :
"C'est lui qui est visé à travers cette attaque. Le choix de la ville a une dimension symbolique. Non seulement l'attentat a eu lieu au moment de sa venue à Saint-Pétersbourg, mais on sait aussi à quel point il est attaché à cette ville, où il est né et a longtemps vécu. C'est sa ville natale qui a été frappée, au moment où il s'y trouvait. Il s'agit clairement d'un défi personnel. Le choix de l'endroit et du moment s'explique par ce lien privilégié entre qui unit le Président russe à Saint-Pétersbourg, et peut-être aussi par le fait que Vladimir Poutine a toujours comparé le terrorisme islamiste au nazisme. Or, on sait que Léningrad fut une ville martyre du régime nazi.
Pourquoi Vladimir Poutine est-il la cible privilégiée des terroristes?
Parce qu'il en est ouvertement l'ennemi, et ne fait pas de concessions à ce sujet. Entre la Syrie, où il s'est opposé au renversement de Bachar El Assad car il craignait que Daech prenne le pouvoir, et son sempiternel refus de faire alliance avec l'Arabie Saoudite et le Qatar à cause de leurs liens avec certaines organisations terroristes, Vladimir Poutine a toujours annoncé très clairement la couleur. Pour les terroristes islamistes, il représente l'ennemi par excellence. Il veut depuis longtemps faire de la Russie le fer de lance de la guerre mondiale contre le terrorisme. À cause de cela, de nombreux attentats ont visé la Russie ces derniers mois, et ont été déjoués par les services russes. Cette fois, l'attentat a eu lieu. [...]"
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Marine Le Pen sillonne la Bretagne (30-31 mars 2017) | Marine 2017
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Le grand retour de l’UMPS
Emmanuel Macron, en tournée électorale en PACA, a donc rendu visite au président LR de la région, Christian Estrosi (voir en page 4 l’article de Camille Galic). Ce n’était pas prévu dans l’agenda de l’ex-ministre de Hollande. Mais Macron a tenu à rencontrer Estrosi pour, officiellement, une action réparatrice, si ce n’est expiatrice, à son égard : il avait été hué à un meeting de Fillon que soutient le président de région, enfin… à ce moment car, alors que l’ancien Premier ministre était au 36e dessous, il avait demandé qu’il abandonne sa candidature. D’où les huées des fillonistes purs et durs, qui n’ont pas supporté ce crime de lèse-Fillon.
Macron se sentant une âme de justicier a volé au secours du filloniste à éclipses. Bien entendu, en campagne électorale, tout est électoral ! Il s’agissait, pour le premier marcheur d’En marche, de peaufiner son image de rassembleur « et de droite et de gauche », de candidat qui ne supporte pas que l’on s’en prenne à un autre dans ses propres meetings. Sauf, évidemment, à Marine Le Pen, qu’il traite de menteuse, lançant à ses troupes un belliqueux : « Combattez-la ! Combattez-là ! »
Quant à Estrosi, il feint de ne voir dans la visite d’Emmanuel Macron, scellée par une poignée de mains chaleureuse devant les photographes, qu’un geste de « courtoisie républicaine » auquel il ne faudrait pas donner une quelconque signification politique, car il soutient toujours François Fillon, au moins jusqu’à ce qu’il ne le soutienne plus… Il se moque du monde, bien entendu, tout comme son hôte ! Car ce n’est pas de courtoisie qu’il est question, mais de front républicain. Macron a salué le président de la région Paca en ces termes : « Il a été un rempart contre le Front national ! » Voilà ce qui les a unis hier et les rassemblera demain. En Paca comme dans ce qui s’appelle maintenant les Hauts-de-France, les régionales furent le laboratoire du front républicain en vue des présidentielles.
Fillon n’a condamné ni Estrosi ni Bertrand pour avoir mendié les voix de la gauche et de l’extrême gauche afin de priver les nationaux d’une présidence de région. Il n’a pas davantage désavoué le même Estrosi pour sa mano en la mano avec Macron, il a même dit lui-même qu’il ne refuserait pas de le rencontrer. Et pour cause, ils seront alliés bientôt !
Car les Fillon, Macron, Mélenchon, Hamon et quelques autres s’opposent maintenant, mais s’uniront tous au second tour pour « barrer la route » à Marine Le Pen, comme leurs prédécesseurs le firent contre son père en 2002. Pour tous ceux-là, il n’est pas de « dédiabolisation » qui tienne, ils se moquent aussi du soutien de Français de plus en plus nombreux, qui voient en Marine Le Pen celle qui porte le salut du pays.
Ce front républicain qui ressuscite prépare la « recomposition » politique et gouvernementale qu’annonce Macron, tandis qu’à droite, on s’y prépare aussi en déplorant qu’en 2002, après avoir été élu par les voix de gauche, Chirac n’ait pas ouvert son gouvernement à ses leaders. L’UMP a eu beau changer de nom pour éviter que l’on puisse parler d’« UMPS », qu’importe le mot, c’est la réalité qui compte et celle-là, à la faveur de la supercherie Macron, est plus forte aujourd’hui qu’hier.
Guy Rouvrais
Article paru dans Présent daté du 4 avril 2017
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Politique & éco n°127 : Le veau d’or est toujours debout - Pierre Jovanovic (avril 2017)
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Robert Steuckers : Nationalisme Européen, le combat de demain !
Pour écouter:
https://www.youtube.com/watch?v=dBqGJqvshQc...
Conférence donnée à Strasbourg, le 4 mars 2017.
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Le poids du vote musulman dans la campagne présidentielle : une clef du second tour ?
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
L’islam est aujourd’hui la seconde religion en France. Ceux qui s’en réclament représentent environ 10 % de la population, mais seulement 5 % du corps électoral français. Une « minorité significative » comme le nomment des grands instituts, tel l’IFOP. Son directeur du département opinion publique, Jérôme Fourquet, a été interrogé par la rédaction d’Atlantico.Traditionnellement, le vote musulman est de gauche
Le vote au premier tour des élections présidentielles, qui est plutôt un vote d’adhésion, est révélateur. Ainsi, entre les scrutins de 2002, 2007 et 2012, l’IFOP partageait le vote de confession musulmane entre 49 et 58 % pour le PS et ses alliés, et entre 10 et 21 % pour l’extrême gauche. Soit environ, 80% de votes à gauche en incluant les Verts. Historiquement, la gauche ne se présente t elle pas comme défenseur des prétendues victimes de discriminations et chantre d’un multiculturalisme salvateur ?
Dans certaines situations, le vote musulman peut être un vote de barrage davantage qu’un vote de conviction
Des études de l’IFOP suite aux élections municipales de 2014 montrent la capacité des arabo musulmans à effectuer un vote « barrage ». A Perpignan, le deuxième tour a vu cet électorat voter pour le candidat UMP, face au candidat Front National arrivé en tête au premier tour. Rappelons qu’en 2012, les musulmans s’étaient beaucoup mobilisés et qu’environ 90 % d’entre eux avaient voté pour François Hollande. Un « nettoyage au Kärcher » du candidat Sarkozy qui aurait apporté les 900 000 voix décisives pour la victoire.
Selon Jérôme Fourquet, le vote musulman pourrait peser aussi, en 2017 contre Marine Le Pen
Chez les musulmans, « La gauche a perdu beaucoup de terrain, mais elle reste malgré tout l’idéologie dominante (…) La perspective d’une accession au pouvoir du FN peut agir comme un puissant stimulant pour mobiliser au second tour un électorat musulman plus abstentionniste que la moyenne au premier tour ».
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T. de la Tocnaye : « Pour la baisse de la fiscalité des TPE/PME et des ETI » #05 I Marine 2017
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« Le Vrai Macron #02 » : Les sympathiques soutiens de Macron
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