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L'efficacité de l'opération Sentinelle remise en cause par le général Desportes
Le général Desportes n'y va pas de main morte :
"Les militaires de l'opération Sentinelle ont une nouvelle fois été pris pour cible, ce mercredi matin à Levallois-Perret, par un homme au volant d'un véhicule qui les a percutés, faisant 6 blessés.
Pour le général Vincent Desportes, interrogé au micro de Sud Radio, c'est l'existence même de l'opération Sentinelle qu'il faut remettre en cause.
"Ça suffit ! L’opération Sentinelle n’a jamais prouvé qu’elle avait empêché la moindre attaque terroriste, en revanche, elle fournit des cibles toutes trouvées pour les illuminés de Daesh. Chaque fois que les militaires de Sentinelle sont intervenus, c’est pour se protéger d’attaques dont ils étaient eux-mêmes l’objet", a-t-il rappelé.
"C’est une opération qui coûte très cher en capacité d’entraînement des militaires. Ça pèse lourd sur les armées. Elles sont sous-entraînées par rapport à toutes les normes internationales, en particulier à cause de l’opération Sentinelle. Ça a un coût sur les familles, avec un taux d’absentéisme des pères, des maris, extrêmement forts. Bon nombre de soldats ne veulent plus renouveler leurs contrats, arrêtent leurs contrats, parce qu’ils font un métier qui n’est pas le leur", a ajouté le général Desportes.
Pour lui, elle pose aussi la question de l'utilisation des moyens de l'armée, par rapport aux théâtres d'opérations extérieures : "Nous avons arrêté l’opération Sangaris en Centrafrique parce qu’il avait besoin d’effectifs pour Sentinelle. Bilan : la Centrafrique est aujourd’hui à feu et à sang. Au Sahel, nous avons 4000 soldats dans une zone plus grande que l’Europe, parce que nous ne pouvons pas mettre les effectifs suffisants."
"Je crois que le président Macron, au lieu de passer son temps à retirer des crédits aux armées, doit se poser la question du rapport coût / intérêt de cette opération et il comprendra que les soldats ont autre chose à faire que défiler dans les rues de Paris et servir de cibles aux illuminés de Daesh", a conclu le général Vincent Desportes".
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Philippe V roi d'Espagne - Au coeur de l'histoire -
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La poussée individualisante des quarante dernières années est en train de toucher ses limites [Entretien d'Eléments avec Marcel Gauchet]
Eléments : La gauche a intellectuellement dominé le paysage français pendant de longues années. Elle semble aujourd’hui à bout de souffle. Pourquoi cet effondrement ?Marcel Gauchet : Le terme « d’effondrement » est excessif. La gauche ne va pas disparaître, elle est juste relativisée. « Détrônement » serait plus exact. Depuis la fin du XIXe siècle, en effet, la gauche jouissait d’un magistère considérable au sein de nos sociétés : elle avait pour elle d’indiquer le sens de l’histoire. Elle était le parti de l’avenir, ce qui lui donnait la force supplémentaire d’apparaître comme le parti de la jeunesse. Elle bénéficiait de l’autorité de dessiner la société future. On pouvait détester le monde à venir et se lancer dans un combat désespéré pour sauver ce qui pouvait l’être des vestiges du passé. Mais le sens du mouvement était de son côté, et, au fond, la droite libérale se résignait à réaliser ses objectifs à sa place, pragmatiquement, à petits pas. La gauche était d’ailleurs elle-même divisée sur ses moyens d’exécution. Ses éléments les plus modérés se contentaient de se fier aux « progrès » naturels de nos sociétés, à encourager, certes, mais à ne pas précipiter. De plus ambitieux voulaient des « réformes de structure » dans le cadre démocratique, dont les grandes transformations de l’après 1945 avaient donné le modèle – plus près de nous, c’est encore cet esprit qui a inspiré le « programme commun » de la gauche française des années 1970. Et puis il y avait les impatients, les révolutionnaires, pour lesquels seule une rupture radicale pouvait accomplir la promesse inscrite dans le mouvement de nos sociétés. Mais l’existence du mouvement et sa direction générale ne paraissaient pas faire de doute, compte tenu de ce qu’on savait du passé. C’est ce privilège qui s’est évanoui, comme il était venu. Il ne devait rien aux mérites particuliers de la gauche, en effet. Il était le produit d’une certaine configuration des données de l’existence collective qui rendait cette perspective crédible. La configuration a aujourd’hui changé. Elle valorise les droits individuels sous tous leurs aspects. La gauche y trouve sa petite niche, mis elle n’est plus qu’une force parmi tant d’autres. Elle a perdu en route le grand projet d’organisation collective auquel elle devait son rayonnement.Nous vivons dans une culture planétaire, marquée par l’individualisme libéral et la société de consommation (plébiscités à droite) autant que la défense des droits individuels (plébiscités à gauche). Tout se recentre autour de l’individu. Le « désenchantement du monde » qui en découle est-il compatible avec une quelconque appartenance collective, avec une citoyenneté responsable et engagée ?Bien sûr que oui. La pression exercée du dedans et du dehors par l’ouverture et la déliaison libérale est justement en train de raviver ce sens de l’appartenance et d’en faire sentir le prix. Il est au cœur de ce qui s’exprime confusément dans la protestation dite « populiste ». C’est par excellence ce qu’une partie de plus en plus importante des populations de nos sociétés veut défendre et renforcer. Cette dimension n’est pas absente, elle est occultée, et dans une certaine mesure, activement déniée. Elle fut longtemps prééminente et oppressive. Maintenant que les choses ont basculé dans l’autre sens, le problème est de lui rendre sa juste place, dans un équilibre à trouver avec les libertés personnelles. C’est ce qui est en train de changer le paysage idéologique et politique en Occident.[...]La poussée individualisante liée à la mondialisation et à la modernité libérale est-elle vouée à s’étendre indéfiniment, ou trouvera-t-elle un jour son terme ? Le retour du collectif est-il envisageable ?Mais nous y sommes, sans bien nous en rendre compte. La poussée individualisante des quarante dernières années est en train de toucher ses limites. C’est un aspect de la crise des démocraties que nous évoquions à l’instant. Maintenant, de là à en tirer les conséquences pratiques, il y a un grand pas à faire. Mais il est à l’agenda. Sauf qu’il peut y rester un bon moment. C’est la fondamentale incertitude de notre conjoncture.Eléments, n°164, février-mars 2017 -
L'écologie : à droite toute !
Frédéric Rouvillois est actuellement l'un des grands spécialistes de la Constitution de la Ve République. Il vient de commettre un ouvrage sur les leçons politiques du pape François intitulé La clameur de la terre. Il montre comment l'écologie, foncièrement antiprogressiste, est une valeur de droite.
L'écologie intéresse-t-elle l'homme de droite ?
C'est un champ que la droite doit se réapproprier, qui a été abandonné à la gauche, suite à la démission intellectuelle de la droite engoncée dans le fric et dans le matérialisme bourgeois des années 70. Le premier candidat écologiste à la Présidentielle est René Dumont en 1974. Malgré des origines politiques sulfureuses, il est ancré à gauche... À l'époque la droite ne lui dispute pas cet ancrage. Est-ce par une peur viscérale de tout ce qui pouvait ressembler à de l'agrarisme et à du pétainisme ? Il faut reconnaître pourtant qu'une droite fidèle à elle-même et à ses positions du XIXe et du XXe siècle, avait toutes les raisons d'être écologiste.
En quoi consiste cette écologie de droite ?
Elle consiste en la négation de l'idée de progrès indéfini, cette idée qui effectue la summa divisio entre la droite et la gauche. C'est toute l'ambiguïté d'un écologisme de gauche qui, de facto, remet en question l'idée de progrès, qui représente pourtant le fondement irrécusable de toute pensée de gauche. Il faut bien admettre qu'à travers l'économisme débridé des 30 Glorieuses, entre 1950 et 1980, la droite de l'époque des autoroutes et du Centre Pompidou, a fait de l'idée de progrès son viatique. Ce renversement complet des logiques commence à être remis en cause aujourd'hui. Certains réalisent enfin que la place de la droite est à Notre-Dame des Landes. La défense de la paysannerie et de l'intégrité du Paysage est une valeur de droite ! Au XIXe siècle, dans la mouvance légitimiste ou royaliste, se sont multipliés les mouvements décentralisateurs et antiquisants. Je pense à Sixte de Caumont en Normandie, à Hersart de La Villemarqué en Bretagne, à Frédéric Mistral et au Félibrige en Provence. On a déjà affaire, sans le nom, à une sorte d'écologie intégrale, où ce que l'on défend, c'est non seulement le langage de la nature et l'environnement rural, mais les identités linguistiques et culturelles et toute la dimension humaine de notre environnement.
Vous êtes en train de nous dire que l'écologie est foncièrement conservatrice ?
Exactement. Les écologistes se méfient de cette idée de progrès à la Victor Hugo, un progrès qui emporte tout sur son passage et auquel il faudrait sacrifier jusqu'à la qualité de notre vie. Aujourd'hui on découvre que l'écologie de gauche est beaucoup plus de gauche qu'écologique et qu'ils avaient construit leur projet-camelote sur une aporie. Leur échec électoral vient de ce qu'ils sont empêtrés dans leurs contradictions. En réalité, on est bien obligé de sacrifier l'un ou l'autre, l'écologie ou le progrès indéfini. Il y a une réappropriation nécessaire de l'écologie par la droite. La revue Limite en a pris acte. Marion Maréchal Le Pen l'a compris. Le pape François est clairement antimoderne, lorqu'il écrit son encyclique Laudato si. Je pense aussi, en Europe, à ceux que j'appellerais volontiers les princes verts, le Prince de Galles, le Prince Jean et le Prince Albert, chacun à sa manière.
Vous avez consacré un livre à l'encyclique du pape. Pourquoi dites-vous que ce pontife, qui, du point de vue de la morale, est en train de révolutionner la Curie romaine, est par ailleurs un antimoderne ? Le pape dit très clairement dans son encyclique que la charité, vertu théologale, doit tous nous mobiliser pour préserver l'identité de chacun. Préserver l'existence d'une culture humaine particulière, c'est aussi important (plus peut-être !) que de défendre une espèce animale. On ne peut pas être écologiste et, du point de vue du langage, être un partisan acharné du volapûk anglo-saxon. L'encyclique est sortie en juin 2015, j'y avais vu quelque chose comme la déclaration d'une contre-révolution écologique, notamment à travers l'utilisation de certaines expressions extrêmement claires.
Pourriez-vous nous montrer en quoi le pape François est contre-révolutionnaire ?
Je donnerais une seule expression, au n°78 de l'encyclique Laudato si, il faudrait commenter ce passage mot par mot « En finir aujourd'hui avec le mythe moderne du progrès sans limite », voilà comment parle le pape. Chaque élément de cette phrase peut faire l'objet d'un vrai commentaire. On peut tirer énormément de choses de ce texte papal. Il s'agit d'abord, très clairement, pour François, de rompre avec un courant de l'histoire qui est mauvais et dangereux, le courant du Progrès indéfini et du progressisme, celui qui fleurit « aujourd'hui », le progrès purement matériel. On a aussi l'idée que ce progrès matériel soit sans limites, idée qui renvoie à un diagnostic de démesure c'est l’hybris qui est ici sous-jacente. L'hybris est portée par ce que le Saint Père appelle lui-même un mythe. À ce mythe, François oppose, dans le prolongement des papes qui l'ont précédé, « une écologie intégrale », non seulement un rapport de l'homme à son environnement, mais un rapport à l'autre, un rapport au temps, un rapport à la vie qui concerne l'ensemble des activités humaines. Il faut se méfier autant de la GPA que des OGM.
Propos recueillis par l'abbé Guillaume de Tanoûarn monde&vie 26 juillet 2017
Frédéric Rouvillois, La clameur de la terre, éd. Jean-Cyrille Godefroy, 15 €.
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Gilles Lartigot: conseils d'un fauve dans la jungle alimentaire
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Les cent jours d'Emmanuel Macron
Trois mois auront donc suffi - c'est ce que nous apprennent médias et sondages - pour que la popularité d'Emmanuel Macron - supposée plus que réelle, orchestrée plus que sincère ou spontanée - prenne le chemin de celle de ses prédécesseurs. Le chemin des profondeurs.
Nous doutons qu'il y ait jamais eu pour lui, de la part des Français, ni véritable adhésion, ni empathie, respect ou affection.
Mais plutôt une sorte de sidération mêlée de quelque respect pour la soudaineté et la fulgurance de son ascension, une certaine admiration pour la prise de pouvoir à marche forcée de ce trentenaire inconnu hier, enfin, disons-le une forme de délectation pour l'audacieuse façon dont ont été éliminés en trois petits mois la plupart des vieux briscards de l'ancien régime chiraquien, sakozyste ou hollandais. Ministres, députés, partis dits de gouvernement ont été brisés, éclatés, et, selon le mot en vogue,« dégagés ». Ainsi, Lucien Bonaparte avait-il évacué en moins de deux, pour le compte de son frère, le conseil des cinq-cents, au 18 Brumaire, et mis en fuite désordonnée les conseillers en panique. Toutes proportions gardées, il y a de cela dans la prise de pouvoir de Macron. Et il n'y a pas eu grand monde pour plaindre les exclus.
Est venu ensuite ce qui a plu, presque à tout le monde. En vrac : un style plus digne dans l'exercice de la fonction présidentielle : après Sarkozy et Hollande, il est vrai que ce n'était pas très difficile ; mais il est vrai aussi que, tout à trac, avec Macron, les Français n'ont plus eu honte de leur président. Les journalistes tenus en respect, remis à leur place, cela a plu aussi, tant les Français ont de mépris pour cette caste orgueilleuse et monochrome, trop uniformément orientée pour être crédible. Il y a eu ensuite la rencontre virile avec Trump à Taormine; la réception royale de Poutine à Versailles, où fut lavée la stupide gaffe de Hollande, refusant de recevoir le président russe pour l'inauguration de la nouvelle cathédrale orthodoxe de Paris... Positif encore de la part d'Emmanuel Macron, du moins pour nombre d'observateurs, le refus des « Etats faillis » tels la Libye et, le cas échéant, la Syrie, raison pour laquelle, Macron, à juste titre, ne fait plus du départ de Bachar El Assad un préalable à une solution politique en Syrie. Sans entrer dans le détail, de nombreux Français comprennent que ce sont là des positions de bon sens.
Hé bien, cela ne suffit pas à assoir une popularité, ne garantit pas sa durée ; n'empêche pas son effondrement.
La loi travail est impopulaire, si l'on peut dire d'origine, car elle ne fait que prolonger la loi El Khomri ; les 5 Euros / mois rabotés sur les APL ont fait monter la colère ; surtout, le traitement autoritaire, injuste et brutal réservé au général de Villiers, et, à travers lui, à nos armées, a soulevé l'indignation. Les Français aiment l'autorité mais détestent l'autoritarisme ; ils ont de l'affection et du respect pour l'armée qui les protège et qui défend le pays. Enfin, il détestent l'injustice et ont désapprouvé celle, manifeste, qui a frappé nos soldats.
En quelques jours, peu de chose, la chute de la popularité d'Emmanuel Macron a reposé la lancinant problème de la gouvernabilité du pays. Comment faire, si l'élection présidentielle ne garantit jamais à l'élu qu'un minimum de popularité de quelques très courts mois ?
La vérité est que - du moins en France - l'élection présidentielle ne confère au vainqueur désigné par le suffrage plus aucune légitimité. Seulement une maigrichonne légalité. Et que, tout simplement, dans de telles conditions, même si l'on s'emploie à sauver les apparences, la France n'est plus ni gouvernée ni gouvernable.
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2&3 septembre : Journées Chouannes à Chiré en Montreuil (86)
Les Journées Chouannes 2017 se tiendront cette année les 2 et 3 septembre à Chiré en Montreuil (86). De nombreux anniversaires cette année, permettront de brosser différentes thématiques : le centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima, 300 ans de la Franc Maçonnerie, 500 ans du protestantisme, centenaire de la Première guerre Mondiale, les 60 ans de Lectures Françaises, ...
Samedi 2 septembre :
La révolution dans ses œuvres9h : Ouverture des stands et début des dédicaces
10h : Introduction
10h15 : Table ronde sur les 500 ans du protestantisme, avec le Père Louis-Marie, o.p., Vincent Lhermite
11h30 : Table ronde sur les guerres de Vendée, avec Jacques Villemain, Henri Servien et André Boscher
12h30 : Déjeuner
14h : Table ronde sur la démocratie, avec Maxence Hecquard et Christophe Buffin de Chosal
14h30 : Table ronde sur la bioéthique, avec Stéphane Mercier et Marie-Dauphine Caron
16h : Table ronde : Survivre à la guerre numérique, avec François Levieux et Éric Meillan
18h : Table ronde sur 300 ans de Franc-maçonnerie, dirigée par Jérôme Seguin, avec Christian Lagrave, Jean-Claude Lozac’hmeur et Alain Pascal
18h30 : Hommage à Henry Coston, par François-Xavier d’Hautefeuille
19h15 : Renouvellement de la consécration de la D.P.F. au Sacré-Cœur, par le Père Jean-Marie, de la Fraternité de la Transfiguration
19h40 : Apéritif suivi du Banquet de Chiré - DébatDimanche 3 septembre :
Lectures Françaises, 60 ans au service de la politique7h : Messe basse par le Père Jean-Marie
9h : Messe basse par le R.P. Argouarc’h
10h : Messe traditionnelle chantée par M. l’abbé Jean-Yves Cottard
12h : Déjeuner (sur réservation)
14h : Table ronde sur Fatima : les 100 ans et le 3e secret, avec l’abbé Bertrand Labouche et Yves de Lassus
14h30 : Table ronde sur l’œcuménisme islamique avec Laurent Dandrieu et Lina Murr-Nehmé
16h : Table ronde sur les 60 ans de Lectures Françaises, avec Jean Auguy, Jérôme Seguin, Pierre Romain, Claude Beauléon, François-Xavier d’Hautefeuille et Jean-Pierre Cousteau
18h45 : Mot spirituel par le R.P. Lecareux suivi de la conclusion par F.-X. d’Hautefeuille
19h30 : Banquet des amis de Chiré -
Quelques photos de la collusion entre ONG et trafiquants d’êtres humains
Le poids des mots, le choc des photos !
Grâce aux photographies prises par le policiers infiltré sur le bateau de l’ONG Save the Children, la collusion entre certaines ONG humanitaristes et les trafiquants d’êtres humains est patente.
Le bateau pneumatique de la Iuventa récupère une petite embarcation vide ;
le remorque vers la Libye ;
les trafiquants récupèrent le moteur d’un bateau pneumatique rempli de migrants ;
l’agent infiltré note le drapeau libyen sur la Iuventa ;
les passeurs saluent les volontaires de la Iuventa et s’en vont ;
les trois annoncent aux volontaires de la Iuventa l’arrivée d’une embarcation de migrants.
Quand on partage l’avis émis par Alexandre Devecchio, journaliste au Figaro, lors de l’émission 28′ sur Arte consacrée le 24 juillet 2017 à l’hécatombe en Méditerranée que« la Libye est devenu le poumon économique de Daesh » et que « l’argent des passeurs va directement pour acheter des armes pour Daesh, c’est devenu un véritable business » (aller à la 20e minute), on se dit que cette collaboration entre ONG humanitaristes, repères d’activistes idéologues d’une société mondiale multi-ethnique et plurielle, et trafiquants d’êtres humains est vraiment criminelle…
Francesca de Villasmundo
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